Qu'est ce qui vous agace automatiquement?
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Anonyme


Spawn-X

Juste pour parler un poil de ma propre expérience.
Je vis dans une grosse agglomération d'environ 120000 âmes située au centre d'un conglomérat d'à peine moins de 390000 moutons. Je plante le décor pour expliquer que, d'une part, tout ce p'tit monde bouffe beaucoup de ressources, et que, d'autre part, vivant moi m^m dans un secteur proche de l'hyper-centre-ville, je dois partir de bonne heure avec la voiture qui brûle du pétrole pour atteindre les premiers brins d'herbes campagnards.
Et bien à 5 ou 6km de chez moi se trouve une "cueillette". Vous savez, ce truc à la mode chez les citadins bobo, mais aussi, chez les galériens qui peinent à joindre les deux bouts pour nourrir leur famille. Oui, passqu'on y croise réellement ces deux types de populations, et pas forcément dans le proportions qu'on espérerait... Bref, c't'une autre histoire.
Disons que, dans mon cas personnel et celui de ma femme et mes enfants, je nous situe quelque part entre les deux catégories sus-mentionnées. Vala. Le décor est planté.
Et bien, avec madame Spawn-X, on a pris l'habitude voici déjà quelques années, d'aller de temps en temps se fournir en verdure dans cette fameuse cueillette. Rassurez vous, pour ceux qui n'ont pas la fibre du cueilleur, rien ne vous y oblige puisqu'un petit magasin à l'entrée du "complexe" présente une bonne partie des produits disponibles moyennant un petit surcoût par rapport à la version "cueilli par vos soins" (ce qui, malgré ce surcoût revient de toute façon bien moins cher que dans une grande surface).
Et bien, l'air de rien, depuis qu'on fréquente cet établissement, j'ai appris beaucoup de choses. Par exemple, le truc débile qui nous pousse à consommer des tomates à longueur d'année... On sait tous que les tomates ne poussent pas toute l'année, hein? Tout le monde le sait, mais avez vous déjà eu la curiosité d'observer l'étalage idoine dans un supermarché en plein hiver pendant quelques minutes?
Moi, oui... J'aime bien observer les gens et leurs comportements. Alors parfois, quand madame Spawn-X allait faire le plein de patates ou autre, pour patienter, accoudé à mon putain de caddy en ferraille m^m pas recyclable (notez que j'en sais rien si ça l'est ou pas, mais j'ai envie de râler aujourd'hui... Après tout, c'est bien le thème de ce putain de topic. Oui, passque lui aussi il m'agace, ce topic.. Ha mais...), j'ai pris le temps de regarder les con-sommateurs se servir... Et c'est qu'en fait, ils sont pas si cons que ça, ces sommateurs... Nan nan nan... Il choisissent avec soin quel fruit embarquer dans leur bout de plastique. Un joli, de préférence, bien dodu, bien rond, avec le moins de tâche possible, et surtout, une couleur uniforme... Attention, j'ai pas dis qu'il devait être rouge!!! Nan nan.. Une couleur uniforme, m^m si cette couleur est du genre fluo qui brille dans le noir si vous voyez c'que j'veux dire...
Le problème, c'est qu'en m'approchant un peu de cet étalage, je n'ai rien vu qui ressemble de près ou de loin à une quelconque tomate telle que celles que je mangeais à m^m le jardin chez mon grand-père quand j'étais môme. Vous savez, ces belle tomates que m^m quand vot'mère devait lutter pour vous faire bouffer des haricots ou tout autre légume à table, et ben là, non, y'avait m^m pas besoin de forcer tellement elles avaient l'air appétissantes!! Juteuses, onctueuses, fondantes en bouche, avec une acidité retenue et un bouquet de saveur dont on sait immédiatement qu'elles nous arrivent directement de notre astre solaire...
La réflexion que je me suis faite à ce moment là, c'est: "mais merde!! (Oui, passque je me parle comme ça à moi m^m parfois... J'en ai le droit après tout) Tous ces gens sont ils vraiment si cons qu'ils préfèrent un truc chimique au possible du moment qu'il est bien propre et bien calibré, plutôt qu'un vrai produit avec des défauts, tel que la nature l'a conçu (encore que les tomates de mon grand-père étaient finalement, elles aussi, le résultat de quelques siècles de cultures, artisanales, certes, mais impliquant tout autant de croisements génétiques finalement. Mais merde quoi, elles avaient du goût putain!!!)???"
Bref, je digresse peut-être un peu, mais finalement pas tant que ça.
Parce que le problème de notre société, c'est bien le fait d'être en perte totale de repères avec ce que nous sommes à la base: "Des mammifères opportunistes se nourrissant de ce qu'ils trouvent en fonction de la saison"
Manger saisonnier n'est certes pas la seule solution à nos maux, mais avouez que la généralisation de cueillettes comme celle dont je parle (qui est rentable en plus hein, il font pas dans l'humanitaire les patrons du bidule là...) pourrait peut-être déjà aider un peu plus les gens à prendre conscience de certaines choses.
Au lieu de ça, on nous impose depuis des lustres un système qui marche sur la tronche dans lequel on a de moins en moins de temps à consacrer à nos besoins vitaux. Je parle évidemment de préparer un bon repas, mais aussi, et surtout de se procurer ce qui va le composer. Avec les "drive", c'est encore pire!!! Je critique en connaissance de cause. Nos vies de fous à tous les deux depuis quelques années nous a amené à goûter au joies de la commande au drive depuis notre putain de sofa, le laptop solidement ancré sur les couilles (enfin, quand c'est moi qui commande hein, passque Madame Spawn... Humm...) pour nous les réchauffer. Et oui, c'est ça le paradoxe. Je consomme aussi bien du bio que de la cueillette, que du drive. Heureusement, pas de McDo en vue chez moi. Les fast-food, mes enfants les connaissent parce qu'ils passent devant sans s'arrêter, rien de plus. Le coca-cola n'a pas lieu de citer chez nous. De toue façon, c'est comme tout, on aime que ce dont on à l'habitude, et les miens, comme ils n'y ont presque jamais goûté, ben ils n'aiment pas ça.
Bref, on nage en plein paradoxe, et je pense que c'est bien là qu'est tout le problème. Parce qu'on est prêts à faire des sacrifices sur ce qui fout notre planète en l'air UNIQUEMENT dans la mesure où ça ne nous prive d'aucun de nos vices.
Faudrait peut-être commencer par là.
Quand j'étais môme, les tomates venaient du jardin, les fruit du verger, la viande de la ferme voisine, et seuls les ingrédients comme le sucre, le sel ou autres condiments venaient du supermarché. Maintenant...
[ Dernière édition du message le 06/11/2014 à 14:39:19 ]

quantat

Citation de : bassmanklm
Citation :ceux qui veulent me faire ch... parce que je fumeLes fumeurs, c'est le mal. Vade retro, fumigas!
J'ai choisi le côté obscur du poumon
(mais quand même: la clope c'est moins mal que la basse pour les doigts... ça me fait hyper mal la basse)

Spawn-X

Citation de quantat :(mais quand même: la clope c'est moins mal que la basse pour les doigts... ça me fait hyper mal la basse)
Arrête la clope, tu verras, tes doigts s'en porteront bien mieux sur la basse...

quantat

Citation de : Spawn-X
Hors sujet :Citation de quantat :(mais quand même: la clope c'est moins mal que la basse pour les doigts... ça me fait hyper mal la basse)
Arrête la clope, tu verras, tes doigts s'en porteront bien mieux sur la basse...
Hors sujet :
nan j'ai trouvé le truc : je pose ma cigarette avant de prendre la basse ou la gratte

El Migo

Le tri sélectif a 3 ans, ça commence à marcher dans les quartiers blancs, mais la première année tout le contenu patait à la décharge pêle-mêle.

Anonyme

notez que j'en sais rien si ça l'est ou pas, mais j'ai envie de râler aujourd'hui... Après tout, c'est bien le thème de ce putain de topic. Oui, passque lui aussi il m'agace, ce topic.. Ha mais...

J avais un jardin mais un jour ils ont décidés de faire passer une route á cet endroit, donc depuis supermarché.


quantat

Citation de : El Migo
qantat > autour de moi c'est le désastre, tout le monde s'en fout. Il faut dire qu'aux Antilles on part de loin, il est de tradition de balancer ses bouteilles vides de Heineken par la fenêtre en roulant et de laisser des monceaux d'ordures sur la plage après un pique-nique, le nombre de carcasses de bagnoles dans son jardin est un signe extérieur de richesse.
Le tri sélectif a 3 ans, ça commence à marcher dans les quartiers blancs, mais la première année tout le contenu patait à la décharge pêle-mêle.
J'ai vu pareilles horreurs à Koh Tao (là où ils ont tourné "la Plage"... et où ils ont d'ailleurs tout saccagé)
Les gars de l'ïle étaient pas habitués aux conditionnements qu'on connaît... le tourisme est passé par là, ses exigences avec... et résultat : la plage qui jouxte le port était couverte de sacs platiques, bouteilles etc...
Comme ton exemple le démontre, y'est pas du tout impossible que le "matraquage" soit nécessaire dans ces cas là ... à vrai dire j'en sais foutrement rien...je crois que pour produire un discours qui ait un impact réel faut d'abord savoir à qui on s'adresse... je me dis qu'il est pas impossible qu'un type de discours qui marche avec certains , puisse produire "pire que mieux" avec d'autres... et inversement (ce qui m'énerve serait peut-être efficace avec certains...)

Will Zégal

Attention par contre, si j'ai écrit le "besoin de consommer" avec des "" ça a toute son importance. J'ai eu l'occasion de travailler sur ce faux besoin (presque un GAS) quand j'étudiais les centres commerciaux (fréquentation, montants dépensés, postes privilégiés, régions,...) et je peux t'assurer que ce "besoin" existe véritablement et touche majoritairement les moins riches. (edit) On avait nommé ça "la pression d'acquisition", dans les années 60 de nombreux économistes américains ont beaucoup bossé le sujet pour optimiser les Shopping Malls. Le but était de cibler tout le monde y compris les plus pauvres pour que personne ne sorte d'un de ces temples de la consommation sans avoir au moins dépensé un dollar. (edit)
La consommation ne se limite pas à acheter des conneries dans les grandes surfaces. Je ne connais pas tellement de personnes modestes ou pauvres qui :
- partent en vacances loin une à plusieurs fois par an (avion, toussa)
- prennent l'avion régulièrement pour raisons professionnelles
- ont des résidences secondaires (vides une bonne partie de l'année)
- partent en week-end presque tous les week-ends
- ont un véhicule par personne majeure dans la famille
- multiplient les activités de loisir, certaines coûteuses en énergie
- changent de smartphone à chaque sortie d'un nouveau modèle
- changent d'ordinateur tous les ans pour rester au top du top
Et ne parlons pas de la consommation d’événements culturels qui consomment eux aussi ressources et énergie.
Quant à un éventuel moins grand besoin de consommer de la part des classes aisées, je suppose que tu connais Thorstein Velben ?

Quantat : désolé, mais tu as pour moi le discours typiquement navrant de celui qui cherche toutes les excuses possibles pour ne faire aucun effort. Y compris la mauvaise foi.
Je résume :
- toutes les histoires d'écologie ne sont que de la manipulation pour nous vendre des trucs
- les écolos sont tous des faux-culs qui ne cherchent qu'à emmerder les autres.
Navrant XXXL. J'espère pour toi que t'as pas de gosses, parce que si un jour ils te laissent crever seul dans un mouroir parce que tu auras allègrement participé à leur léguer un monde autrement plus merdique que celui que t'on laissé tes parents, ben j'irai pas le leur reprocher.
Que, les marchands, les emmerdeurs, les pères la morale, les donneurs de leçons, les faux-culs etc se soient emparés de l'écologie comme ils s'emparent d'autres questions pour faire du business ou satisfaire leurs mauvais penchants n’empêche en rien la réalité du problème, ni n'oblige à rester indifférent et inerte face à un mode qui s'effondre (littéralement).
C'est un peu comme si tu prenais en prétexte les nombreux connards et les nombreuses dérives qui existent dans le monde de la musique pour ne pas faire de musique et rejeter celle-ci en bloc.
J'espère que tu t'intéressera un minimum un jour à ces questions. Tu verras alors qu'en dehors de tout discours médiatique, il y a d'innombrables personnes sincères qui cherchent des alternatives, mettent en oeuvre d'autres modes de vie et des solutions tant individuelles que collectives pour faire avancer le schmilblick. Et que, bizarrement, ces gens sont souvent bien plus heureux qu'ils n'étaient avant ou que ne le sont beaucoup de ceux qui restent impassibles à subir le système consumériste.
Quand aux écolo politiques (ceux qui sont dans les partis), j'en ai fréquenté pas mal et ce ne sont pas souvent des gens que j'apprécie, tant individuellement que dans leur façon de faire de la politique. Par contre, pour la plupart, leur sincérité, leur volonté de bien faire et leurs démarches individuelles pour donner eux-même l'exemple ne peuvent être mis en doute.

Will Zégal

Pour le reste je crois que chacun d'entre nous continue de vivre égoîstement - à part peut-être quelques exceptions comme Will Zégal (et je pense pas que c'est le matraquage qui l'a incité a agir ainsi)
Non. Mais il a participé à me faire bouger un peu plus ou un peu plus vite.
Mais je ne suis certainement pas un exemple. Si je mettais réellement ma vie en accord avec mes idées, je n'aurais par exemple pas autant de matos de musique alors que je n'ai certainement pas besoin de tout ce que j'ai. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

W-Addict



quantat

Citation de Will Zégal :
Quantat : désolé, mais tu as pour moi le discours typiquement navrant de celui qui cherche toutes les excuses possibles pour ne faire aucun effort. Y compris la mauvaise foi.
Je résume :
- toutes les histoires d'écologie ne sont que de la manipulation pour nous vendre des trucs
- les écolos sont tous des faux-culs qui ne cherchent qu'à emmerder les autres.
Ce qui me désole moi, c'est que t'ai absolument rien pigé de ce que j'ai pu dire... ça à la limite, m'en fous...
Mais le pire c'est que tu prétendes te poser en juge de ce que je fais .... autant être clair : ceux qui prétendent me dicter le bien et le mal, je les emmerde ... grave... t'es ni un dieu ni un maitre

quantat

Citation :
Par contre, pour la plupart, leur sincérité, leur volonté de bien faire et leurs démarches individuelles pour donner eux-même l'exemple ne peuvent être mis en doute.
Alors là : champion du monde ...t'as pas mal aux chevilles ?

linn134

Il n'est surtout pas question de porter un jugement, c'est une analyse et non une sentence. L'orientation de l'étude est purement factuelle : qui fait quoi.
C'est ce que je reproche aux analyses orientées qui ne sont pas des analyses mais des "confirmations" bancales : on ne prend en compte que ce qui confirme l'hypothèse qu'on défend. C'est en quelque sorte un procès à charge, le Point Godwin de la sociologie.
Je ne visais personne parce que je suis convaincu qu'il n'y a personne en particulier à viser ou à incriminer. C'est une évolution collective qui doit se faire en profondeur et donc sans arguments vaseux. Plus il y aura des donneurs de leçon et moins les récalcitrants se montreront coopératifs.
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greg lefonctionnaire


Je suis Charlie

Anonyme

HUAWEI - Dans les écoles de communication, on appellerait ça une erreur de débutant. Échaudé par la séquence dans laquelle il apparaît dans le dernier numéro de "Cash Investigation" (diffusé mardi 4 novembre au soir sur France 2), le patron de Huawei France, François Quentin, a eu une réaction qui risque de raviver la polémique. Il rebondissait sur son altercation avec la journaliste Elise Lucet à propos de documents stipulant que le fabricant de téléphones portables faisait appel à une main d'oeuvre infantile.
"J'ai activé tous mes réseaux et madame Lucet n'aura plus aucun grand patron en interview, sauf ceux qui veulent des sensations extrêmes ou des cours de Media Training !", a-t-il déclaré jeudi lors des Assises de l'industrie, organisées par L'Usine Nouvelle. Dans l'enquête de "Cash", la journaliste interpelle le dirigeant sans y avoir été invitée. Devant la caméra, elle montre à François Quentin le témoignage d'une jeune Chinoise de 13 ans qui explique travailler 13 heures par jour pour "nettoyer" les écrans.
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/06/huawei-elise-lucet-travail-enfant-chine_n_6113844.html?utm_hp_ref=france
bon ben boycott

Anonyme

Le mec va pas bien dormir dans les 36h qui viennent...
"J'ai activé tous mes réseaux et madame Lucet n'aura plus aucun grand patron en interview"
Qu'il se rassure



Doktor Sven

Je reviens un p'tit peu sur l'histoire des fruits et légumes que l'on consomme et leurs provenances, toussa...
Juste pour parler un poil de ma propre expérience..
la suite ici parce que c'est long à citer ...
Un gros plus un sur le coté "prise de conscience". Comme à chaque changement dans la vie, c'est le premier pas qui est le plus dur et ensuite on a du mal à se rappeler pourquoi on l'a pas fait avant.
Les discours moralisateurs sont très désagréables pour tous, tout le temps, et quel que soit le sujet. Ca n'enlève rien au fait qu'ils soient justifiés. Le discours moralisateur contre les excès de vitesse ou pour le port de la ceinture a vraiment fait chier tous les automobilistes dans les années 70 et 80. 30 ans après, le message a fini par passer mais il reste des irréductibles, et en remettre un coup de temps à autre ne fait pas de mal. Enfin si, ça fait mal à tout le monde, c'est fait pour.
Le message écolo / conscience de ses impacts, pour moi c'est du même ordre: personne n'aime se faire rappeler par une "autorité" qu'il fait de la merde. Ca n'enlève rien à la valeur du message.
Le pire c'est que le message reste irritant même quand on fait déjà ce qu'il faut. Les messages de prévention routière irritent aussi bien les gens qui roulent peinards que les fous du volant. Les messages anti tabac cassent les burnes aussi aux non fumeurs. Il faut néanmoins continuer ces deux sujets.
Bah les messages pour un développement durable c'est pareil. Ca casse les burnes à tout le monde et pour longtemps. C'est un mal nécessaire, ça s’appelle la pédagogie.
I must not fear. Fear is the mind-killer. I will face my fear.

Anonyme


Traumax

il risque de ne plus avoir grand nombre d'interviews lui non plus
C'est sous-estimer le degré de servitude des journalistes.
Cela dit, Cash Investigation se regarde avec grand plaisir, notamment pour tous ces moments ou Lucet et son équipe fout des grands coups de lattes dans la stratégie de com des entreprises. Les regards perdus d'angoisse des dir'coms sont priceless.
Dans le dernier, elle interviewe le PDG de Nokia France, et son dir com est juste à coté.
Alors que Nokia claironne partout son écologisme et sa transparence, elle met sous le nez du PDG un mail dudit dircom qui dit texto, répondant a une demande de précisions sur des fournisseurs "chez Nokia, on est transparents, mais pas à ce point là".
Le regard du PDG à son dircom à ce moment précis est fantastique.

[ Dernière édition du message le 06/11/2014 à 18:07:34 ]

Anonyme

Certes les ressources agricoles sont extrêmement mal gérées enfin plutôt mal redistribuées. Cependant si on veux faire bouger les choses il ne tien qu'à nous. C'est toi le pèlerin qui achètera ton fromton à ton voisin plutôt qu'à carrouf. Bref javais fait un topic sur ce sujet...

Traumax

Ici, à 30 secondes et à 1min10.


Will Zégal

Alors là : champion du monde ...t'as pas mal aux chevilles ?
Toi non plus t'as visiblement pas lu ce que j'ai écrit. Je ne parlais pas de moi. Donc


Will Zégal


linn134

1/ la sécurité routière c'est un rappel à l'ordre qui ne demande que de respecter la Loi.
2/ le discours moralisateur est peut-être justifié mais est-il efficace ? C'est l'efficacité qui compte. Nombreux sont ceux qui causent, combien sont ceux qui agissent ?
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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

Will Zégal

Je m'étonne quand même un peu qu'on semble résumer les questions de comportement écologique à un discours moralisateur. Moi, je vois plein d'alertes, de questionnements, de remises en cause de la façon dont notre société fonctionne, mais pas tant que ça de "moralisation".
De toutes façons, la question écologique n'est pas une question morale. C'est une question recoupant des problèmes scientifiques (un peu toutes les sciences expérimentales), sociétales, économiques... Je pense que les question philosophiques ou morales sont loin derrière.
Après, si on considère qu'interroger nos modes de consommation (au sens large du terme, c'est à dire la consommation des ressources et l'impact environnemental de nos comportement) est une "moralisation", moi je veux bien. Mais je ne vois pas en quoi, pour prendre un exemple passé, ne plus utiliser de gaz aérosols ou refrigérant faisant des trous dans le ciel ait pu être une question de morale. Ou alors, on peut que ne pas se jeter du haut d'une falaise de plusieurs dizaines de mètres surplombant des rochers pointus est une question de morale.
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