Encore un bon souvenir : soirée improvisée avec ma dulcinée, on va voir un récital d'orgue à Bourges (18, ville du printemps) donné par un Autrichien genre "connu internationalement, champion du monde..." dans la cathédrale. Tout est parfait, ambiance cathédrale gothique éclairage grandiose, le type met tout le monde d'accord en commençant par LA toccata de Bach, je suis au bord de l'orgasme... Et là je m'aperçois que sur ma rangée il y a un geek gras et suintant qui chante l'air en même temps et ponctue l'interprétation du champion de phrases comme : "non, c'est trop lent là..." ou "sur la partition c'est pas ça..." le tout à haute voix...
Sur le moment, j'ai eu très envie de lui tapoter sur l'épaule avec une pelleteuse pour lui dire qu'il était pas devant sa télé, là...
Dans le meme genre, j'ai eu un couple de bulots a un concert des tetes raides qui me reprochaient de danser et de crier ma joie entre les chansons. merdalors, si c'est pour faire la moule de rocher, restez chez vous, mettez le cd, et faites pas chier les gens qui kiffent, que j'avais envie de leur dire. a la place, j'ai dansé encore plus et j'ai crié encore plus fort.
je suis un connard qui s'assume
C'est même la plus grande part à mon sens, il n'y a qu'à voir à quels point deux reprises d'un même standard peuvent avoir des "valeurs" différentes (j'insiste sur les guillemets...) exemple : "I will survive" par les rugbymen et par Cake...
Quoi qui est merité? que je me fasse engueuler ou que je leur pourrisse encore plus la soirée?
sinon, niveau interpretation, je citearis Smells like teen spirit par Nirvana pour choisir la corde, puis par Tori Amos pour choisir l'arbre, et Paul Anka pour pousser le tabouret.