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Sujet Facho, anti-système, autre, avez-vous un avis dieudonné?

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Sujet de la discussion Facho, anti-système, autre, avez-vous un avis dieudonné?
Moi, j'en ai pas grand chose à faire.
Mais ça agace certains que "le sujet dieudonné" revienne régulièrement pourrir certains threads du pub.
Pour permettre aux pro et aux contre de débattre en toute discrétion, je vous propose ce thread.
Ca pourrait permettre d'éviter d'en causer dans d'autres threads moins chiants?
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12381
Si, si, moi je suis le fake d' American Soviet mais j'avais peur qu'on me prenne pour un stal' alors que je suis trotskard.
L'espérance de survie de I'amBack, combien de minutes. Bah il va peut être faire un tour par ici, s'il a le temps...
12382
donc nous avons :

traubob
i'm back
el triso
12383
Après pour répondre à GCM

L'argument de l'origine socio-culturelle je veux bien l'entendre pas de soucis, mais si tous les défavorisés, si tous ceux qui en chient un minimum, viraient fafs on ne serait pas dans le caca. A l'heure actuelle, tous nous avons les moyens de nous éduquer, de s'informer par différents biais et à différentes sources. A un moment donné si le mec choisi systématiquement de piocher dans le tas de merde et de diffuser ses effluves nauséabondes ça devient un peu de sa faute non ?
12384
"C'est pas ma fauuuuteeeee



12385

Citation de : j-skellington

Après pour répondre à GCM

L'argument de l'origine socio-culturelle je veux bien l'entendre pas de soucis, mais si tous les défavorisés, si tous ceux qui en chient un minimum, viraient fafs on ne serait pas dans le caca. A l'heure actuelle, tous nous avons les moyens de nous éduquer, de s'informer par différents biais et à différentes sources. A un moment donné si le mec choisi systématiquement de piocher dans le tas de merde et de diffuser ses effluves nauséabondes ça devient un peu de sa faute non ?

 Haha! C'est moi qui réponds.

Oui et non.

Je sais qu'une partie des gens qui ont été laminés, trahis jusqu'au ridicule et mis dans la poubelle sont très énervés. Pour eux deux façons de se venger des politiciens: FN ou abstention.

Y a aussi une partie de tous ceux-là qui vivent de plus en plus misérablement qui trouvent qu'y a de plus en plus de kebab.

Heureusement que tous les défavorisés n'ont pas le réflexe " repli "... Pas encore du moins. Si la soi-disant gauche continue à les mépriser ouvertement, ça pourrait très bien arriver.

A se demander même si c'est pas une complicité ( voulue  eek? ), " Nous gauche, on peut plus rien pour les sans-dent, on s'est trop vendus au Capital , du coup on vous les repasse pour quelques tours, vous leur serrez bien la visse comme ça quand on revient on aura l'air du Père Noël. "

Vu les milieux dont on cause, je trouve même pas ça si tordu.

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

12386
Ah non il reste plein d'autres solutions qui ne necessitent pas de tomber dans le fascisme.
12387
Il y a une grosse différence entre la désillusion, le vote contestataire, aussi stupide soit il et le prosélytisme antijuif, machiste, misogyne, xénophobe, islamophobe, homophobe... La gauche que tu veux, tu peux te la construire par du militantisme, tu veux t'extirper de ta condition bouge toi le ionf et arrête de rejeter la faute sur les autres. Rien ne t'oblige à pomper la merde directement au fion qui la chie.
12388
Citation :
mmouais...il me semble que les "souches merdiques" comme tu dis, et autres discours extremistes, intolerants et haineux se developpent avant tout à cause des conditions economiques , de la pauvreté (economique et culturelle) , du chomage etc...... au pays des bisounours :-D , où tout à chacun à pu avoir une instruction prolongée, un logement décent, un boulot interessant, des moyens financiers ... et des perspectives rejouissantes de sa participation à la collectivité, les souches merdiques se multiplieraient moins non ??


Oui mais... Ce pieux argument est systématiquement récupéré par les tenants, d'un bord politique ou l'autre (c'est pareil), d'une vision économiste du progrès, du bonheur et de l'accomplissement personnel, qui tous en choeur entonnent l'antienne bien connue; "remplis-toi les fouilles et dépense, tu seras heureux mon fils"; sur l'autre versant de cette pente savonneuse nous trouvons les pleurnicheuses qui se lamentent sur "ceux qu'on laisse sur le bord de la route".
Mais de quelle route est-il question ici?
Alors que deux ou trois réalités incontournables ne cessent, en fait et en coulisses, de modeler nos quotidiens:
-Une planète de dimensions finies ne peut proposer que des ressources finies.
-Dans ce contexte imparable, la foire à la saucisse de la croissance indéfinie ne peut perdurer qu'au prix de l'aveuglement collectif et jusqu'à un certain point individuel (heureusement Prozac est là, merci!)
-Par conséquent, et malheureusement pour les béni-oui-oui de tous bords, le porte-monnaie ne fait rien à l'affaire: Quand on est bon, on est bon. Et donc quand on est con, on est con, c'est sûr.
Et dans ce dernier cas, je veux bien entendre que quand on trempe déjà dans la merde jusqu'au menton, si survient une vague de merde qui vous fait enfoncer jusqu'aux sourcils, bin en effet vous vous retrouvez un peu plus dans la merde, mouif...
Je veux dire par là qu'en effet dans ce dernier cas le facteur "porte-monnaie" peut s'avérer aggravant.

La vérité sur ce que sont les héritiers d'une race de voleurs de bétail (nous-mêmes) a été énoncée il y a plus d'un siècle lors du choc brutal de deux cultures inconciliables:

"Voyez mes frères, le printemps est venu , la terre a reçue l’étreinte du soleil,
et nous verrons bientôt les fruits de cet amour ! Chaque graine s’éveille et de même chaque animal prend vie .
C’est à ce mystérieux pouvoir que nous devons aussi notre existence , c’est pourquoi nous concédons à nos voisins , même à nos voisins animaux, le même droit qu’à nous d’habiter cette terre .
Pourtant , écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite et faible quand nos pères l’on rencontrée pour la première fois , mais aujourd’hui, grande et arrogante .
Assez étrangement , ils ont dans l’idée de cultiver le sol et l’amour de posséder est chez eux une maladie . Ces gens là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres .
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent . Ils revendiquent la terre , notre mère à tous, pour leurs propres usages et ils se barricadent contre les voisins . Ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures .
Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage ."

" Le Grand Chef de Washington nous a fait part de son désir d'acheter notre terre.
Le Grand Chef nous a fait part de son amitié et de ses sentiments bienveillants. Il est très généreux, car nous savons bien qu'il n'a pas grand besoin de notre amitié en retour.
Cependant, nous allons considérer votre offre, car nous savons que si nous ne vendons pas, l'homme blanc va venir avec ses fusils et va prendre notre terre.
Mais peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ? Étrange idée pour nous !
Si nous ne sommes pas propriétaires de la fraîcheur de l'air, ni du miroitement de l'eau, comment pouvez-vous nous l'acheter ?"
(Voilà pour le "libre-échange" et toutes ces sinistres conneries économisantes sur lesquelles s'entendent, comme larrons en foire, nos idéologues de gauche comme de droite NDLR)

"Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre.

L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même."

"Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.
L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L'arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et le débite. L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu... Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc?... Partout où il la touche, il y laisse une plaie."

"Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n'étaient pas « sauvages » à nos yeux. Seul l'homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre était « infestée » d'animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère. Elle ne nous devint hostile qu'à l'arrivée de l'homme barbu de l'Est qui nous accable d'injustices insensées et brutales."

"Mes jeunes gens ne travailleront jamais.
Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves."

"Vous êtes déjà si misérables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre d'homme doivent être les Européens? Quelle espèce de créature choisissent-ils d'être, forcés de faire le bien et n'ayant pour éviter le mal d'autre inspiration que la peur de la punition? (...) L'homme n'est pas seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et l'écriture et montrer mille exemples de son industrie...

En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme. Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde différence entre ma condition et la tienne. Je suis le maître de ma condition. Je suis le maître de mon corps, j'ai l'entière disposition de moi-même, je fais ce qui me plaît, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du Grand Esprit.

Il n'en est pas de même pour toi. Ton corps aussi bien que ton âme sont condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu n'as pas la liberté de faire ce que tu as dans l'esprit. Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-témoins, etc. Et tu dépends d'une infinité de personne dont la place est située au-dessus de la tienne. N'est-ce pas vrai ?"
Kondiarionk, chef Huron, s'adressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve

"Enfant, je savais donner. J'ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu'aujourd'hui je vis de l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque arbre était un objet de respect. Aujourd'hui, j'admire avec l'homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars !"

... Etc...

Et pour finir, pour l'édification des sous-économistes compassés qui sévissent ici avec tous leurs accents de "réalisme":

"Chaque homme s'occupe lui-même de pourvoir à l'ensemble de ses besoins.
Ainsi nous pouvons partager autre chose."

Nous sommes dans l'erreur.
Nos lois n'ont pas plus de valeur que le concert avide des loups affamés et jamais rassasiés, et la force est notre justification ultime.
Notre punition n'est pas, comme le prétendent indéfiniment nos cassandres si complaisants, pour demain.
Elle existe depuis l'aube de cette civilisation perdue, et ne fait, graduellement (raison pour laquelle nous n'en reconnaissons pas les effets) que s'aggraver avec le temps.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 27/04/2015 à 09:35:30 ]

12389
Citation de CB :
Ah non il reste plein d'autres solutions qui ne necessitent pas de tomber dans le fascisme.

Le stalinisme ? :-D



Sinon, rien à rajouter de plus à ce que dit J-skel. :bravo:

[ Dernière édition du message le 27/04/2015 à 09:35:42 ]

12390
J'ai toujours ete plus maoiste. :oops2: