Pour le féminisme
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Tout à fait, peut être parce qu'au final c'est le seul langage que comprennent les opresseurs dans quasiment tous les cas.
Je me rappelle de l'interview d'un sydicaliste avec 30 ans de militantisme, qui disait en gros qu'il avait été un fervent militant pour des manifestations sans violences pendant plus de 25 ans pour se rendre compte qu'au final le seul moyen d'être seulement entendu, c'est de débarquer en force dans le bureau du <insérez ici le poste avec une responsabilité politique de votre choix>, le prendre par le collback et lui dire "OK maintenant on va discuter".
Et plus ça va, plus je finis par me résigner à ça : La violence physique et la menace c'est les seuls langages que les dominants comprennent, et que pour qu'il y ait remise à plat, il faut qu'ils aient peur pour leur intégrité physique...
C'est d'une tristesse
Edit : du coup avec mon corps de lâche, je suis pas près de faire bouger grand chose
Ah on est bien d'accord que les dominants envoie de la violence symbolique contre tous les groupes d'opprimés, et ça 24h/24. Dans le genre avoir darmanin comme chef des flics c'est quand même tip top
Pour recentrer sur le sujet de base du thread, c'est surtout à nous autres les mâââââles de prendre conscience de ça et de travailler sur nous mêmes pour ne pas reproduire les schémas de patriarcat.
C'est pas forcément évident de se rendre compte qu'on prend part plus ou moins activement à des schémas d'oppression tellement bien intégrés qu'on en a la plupart du temps même pas conscience.
Par exemple perso j'ai pris conscience il y a quelques années que je coupais bien plus volontiers la parole d'une femme que celle d'un homme, et ça c'est complètement inconscient, mais ça participe à maintenir cette domination. Même si ça a jamais été mon grand truc, je faisais quand même pas mal de blagues assez beauf aussi
Bon du coup maintenant je fais gaffe, mais il y a tellement d'habitudes et de mécanismes profondément ancrés que le chemin est long. Et il en reste très probablement dont je n'ai pas encore pris conscience.
kruks
1586
AFicionado·a
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Citation :
Je suis globalement d’accord, mais avec une précision quand même : beaucoup de gens parlent de féminazies, disent que autrefois les féministes étaient moins violentes...
Alors les suffragettes posaient des bombes, brûlaient des bâtiments...
Aucun groupe d’opprimés n’est jamais sorti de sa condition sans violences (apartheid aux USA...). Pourquoi ? Tout simplement parce-que les oppresseurs se satisfont totalement de la situation actuelle, et surtout, ils s’opposent au changement de toutes leurs forces. Du coup les opprimés perdent patience, ou alors font volontairement des actions d’éclat. Ces violences provoquent le débat, et on finit par se dire que oui, peut-être, les femmes pourraient avoir le droit de vote...
Tout à fait, peut être parce qu'au final c'est le seul langage que comprennent les opresseurs dans quasiment tous les cas.
Je me rappelle de l'interview d'un sydicaliste avec 30 ans de militantisme, qui disait en gros qu'il avait été un fervent militant pour des manifestations sans violences pendant plus de 25 ans pour se rendre compte qu'au final le seul moyen d'être seulement entendu, c'est de débarquer en force dans le bureau du <insérez ici le poste avec une responsabilité politique de votre choix>, le prendre par le collback et lui dire "OK maintenant on va discuter".
Et plus ça va, plus je finis par me résigner à ça : La violence physique et la menace c'est les seuls langages que les dominants comprennent, et que pour qu'il y ait remise à plat, il faut qu'ils aient peur pour leur intégrité physique...
C'est d'une tristesse
Edit : du coup avec mon corps de lâche, je suis pas près de faire bouger grand chose
Two Beers or not two beers... ?
[ Dernière édition du message le 10/10/2020 à 13:53:05 ]
Dr Pouet
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Dr Pouet
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roth weiler
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kruks
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Citation de Dr :
Et aujourd’hui la « violence » c’est une affiche « bienvenue à pédoland » contre un grand pote de Matzneff qui a la main depuis dix ans sur la culture à Paris.
Les victimes, ce sont les enfants, les filles violées. Pas Matzneff ou Girard. C’est juste qu’on manque de recul pour s’en rendre compte.
Il y a quelques mois Bernard Pivot défendait encore Matzneff, Hidalgo vient juste de réintégrer Coffin...
Ah on est bien d'accord que les dominants envoie de la violence symbolique contre tous les groupes d'opprimés, et ça 24h/24. Dans le genre avoir darmanin comme chef des flics c'est quand même tip top
Pour recentrer sur le sujet de base du thread, c'est surtout à nous autres les mâââââles de prendre conscience de ça et de travailler sur nous mêmes pour ne pas reproduire les schémas de patriarcat.
C'est pas forcément évident de se rendre compte qu'on prend part plus ou moins activement à des schémas d'oppression tellement bien intégrés qu'on en a la plupart du temps même pas conscience.
Par exemple perso j'ai pris conscience il y a quelques années que je coupais bien plus volontiers la parole d'une femme que celle d'un homme, et ça c'est complètement inconscient, mais ça participe à maintenir cette domination. Même si ça a jamais été mon grand truc, je faisais quand même pas mal de blagues assez beauf aussi
Bon du coup maintenant je fais gaffe, mais il y a tellement d'habitudes et de mécanismes profondément ancrés que le chemin est long. Et il en reste très probablement dont je n'ai pas encore pris conscience.
Two Beers or not two beers... ?
[ Dernière édition du message le 10/10/2020 à 14:25:22 ]
Dr Pouet
52037
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sublime gate
7658
Je poste, donc je suis
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