Sujet Les conneries on stage

Hors sujet :

Citation : Evidemment au moment de bouffer les muicos n'étaient pas prévus et on nous explique qu'il va falloir raquer 40 euros pour bouffer (cachet à 60 euros ...) mais qu'on peut nous faire une pizza surgelée pour 10 euros ..Le pinard en carafe n'est pas compris ...re embrouille avec l'organisateur et le patron ...Bref soirée de merde chez des trous du culs ^payée avec un lance pierre

Accepter des plans mal payés est souvent le meilleur moyen d'avoir de l'embrouille. C'est con, mais c'est comme ça dans notre monde de ... Si tu demandes pas un minimum de blé, t'es pas respecté.

Une petite connerie de mariage. Enfin, pas moi mais les mariés. Ou plutôt le marié.
Ils m'avaient demandé de venir faire le DJ. Ce que je fais rarement et encore plus pour un mariage. La danse des canards, la compagnie créole et Claude François, c'est pas vraiment mon truc (d'ailleurs, j'ai pas les disques). Mais bon, sérieusement brieffés, les mariés me voulaient quand même parce que justement, ils savaient par une connaissance à eux pour qui j'avais assuré une soirée privée quel style de musique je passais et justement, c'est ce qu'ils voulaient.

Bref, nickel avec les mariés. Mais même les gens de meilleur goût ont de la famille, des amis... Malgré des tentatives très consensuelles pour faire plaisir à tout le monde, j'ai dû me taper tonton Marcel, copain robert, cousine Armelle et nièce Orphélie qui voulaient que je passe leur morceau chéri. Généralement sur une compile sans qu'ils sachent le titre du morceau ni le numéro sur le CD "mais si, vous savez, le truc hyper connu qui passe tout le temps en ce moment.
- Euh, non, je ne vois pas. A priori, il n'y a que ça sur votre disque.
- oui mais c'est le morceau avec le boum boum que je veux. Je peux écouter ?
- oui, mais vite. J'ai besoin du casque pour mes enchaînements."

Dur, mais bon. Faut faire plaisir à tout le monde.

Au milieu de tout ça, l'ambiance se passait très bien. Les gens étaient très sympa (y compris le personnel de la salle) et il fallait plutôt que je refuse diplomatiquement les nombreuses coupes de champ (et tienne à distance une cousine de la mariée) parce que j'étais là pour bosser quelques heures quand même.

Deux heures plus tard, la moitié de l'assistance s'est cassée, l'autre moitié squatte scrupuleusement les chaises dans une ambiance mortuaire tandis que les quelques courageux qui essayaient de continuer à danser pour maintenir un minimum de fête finissent par se résigner à laisser tomber et à aller au plume après avoir embrassé la mariée en pleurs.

Moi, je ne comprends pas ce qui se passe et ça fait un moment que je rame à essayer de remonter une ambiance qui a plongé au fur et à mesure vers les abîmes sans que j'y pige quoi que ce soit.

Je finis par baisser le son et aller voir la mariée et ceux qui l'entourent, demander si je peux faire quelque chose et si je continue ou pas. Et là, je finis par avoir l'explication de l'ambiance plombée.

Le marié, forcément un peu échauffé, avait décidé de raccompagner lui-même mémé qui était venue de loin chez tonton Hubert.
Déjà, la mariée était pas jouasse qu'il s'absente, mais il devait faire vite. Sauf qu'une heure plus tard, il était pas là et que peu après, c'est le beau père qui partait sortir le marié du fossé où il s'était foutu avec sa voiture, mémé et leur enfant qu'il avait aussi emmené avec lui. Angoisse générale, mariée d'abord angoissée devant l'absence, puis furieuse qu'il ait risqué des vies en conduisant bourré... Tout ça avait allègrement pourrit l'ambiance.
Vers 3h30, je finissait de remballer mon matos dans mon fourgon avec une charmante serveuse qui m'apportait une énorme provision de choux à la crême de la pièce montée à peine entamée.