Tous les avis sur Clavia Nord Modular G2 Engine

Les entrées/sorties sont assymétriques. Pas de sorties numériques.
Et l'alim ronfle... elle ronfle physiquement... il parait que c'est une spécialité de chez Clavia.
Pas de ronflette au niveau de l'audio.

Par contre, gaffe aux boucles de masse et aux bruits numériques avec le PC
(boucle de masse par la prise USB et la connectique audio vers l'interface audio du PC).
Depuis que j'ai une interface audio correcte je n'ai plus ce problème.

UTILISATION

Attention, il s'agit de la version "Engine" du G2.
C'est un rack avec juste un bouton on/off !
Deux entrées assymétriques
Quatre sorties assymétriques

Quand ça merdouille, impossible de faire un diagnostic en regardant le rack.

On dépend à 100% du soft d'édition... galère lorsque le lien USB entre le rack et le PC perd les pédales (rester au firmware 1.40 et ne pas connecter sur un port usb 3).

Au delà de ça, ce synthé n'a pas d'équivalent, même en 2014. Tout est paramétrable.


SONORITÉS

c'est LE SON Clavia: clair, précis.

Et des possibilités de synthèse UNIQUES en hardware !

Il ne lui manque que l'échantillonage.

AVIS GLOBAL

Unique en son genre, même aujourd'hui.
Par contre à déconseiller fermement aux débutants.

Edit Décembre 2012
Je l'utilise toujours autant, en terme de modélisation modulaire il n'y a pas mieux. Mais je reste toujours aussi critique sur la finition de la bête. Franchement un bouton de volume, une sortie numérique ou des sorties symétriques auraient été bienvenu !... et toujours obligé de débrancher l'USB pour faire un enregistrement correct (pour supprimer les perturbations électriques provenant du PC). Dommage que Clavia n'ai pas revu sa copie et ne se soit mis à faire du Bontempi de luxe.

Edit Août 2014
J'ai changé d'interface son, je suis passé à l'EIE pro d'Akai et je n'ai plus de problèmes de perturbations (merci Akai).
Par contre, pas mal de problèmes avec les dernières versions du firmware : déconnexions intempestives de l'USB.

En ce qui me concerne, je suis revenu au firmware 1.40 (il faut un PC sous XP pour recharger cet OS). Attention aussi à ne pas le brancher sur un USB 3 (languette bleue).
Donc, pour moi, ça roule sous Win7 64bits avec le dernier driver USB clavia, mais en utilisant le firmware 1.40 et en évitant les ports USB3 !

- Quel type de clavier (synthé, piano...)? Combien d'octaves?
Pas de clavier, un expandeur de synthèse virtuelle analogue (synthèse numérique).

- Quels contrôleurs (pitch, modulation, sustain...)?
Tout contrôleur MIDI est gérable par simple assignation

- Quelle connectique (Audio, MIDI, pédales...)?
2 entrée stéréo, 2 sortie stéréo, 1 entrée MIDI IN, 1 sortie MIDI THRU, 1 sortie MIDI OUT, 1 sortie casque

- Combien de sons, d'effets? Quels styles? Sont-ils éditables?
1 - sons illimités (synthèse temps réel de sons)
2 - effets nombreux (delay, chorus, phaser, disto, reverb, etc) et créable debout en bout (synthèse temps réel d'effets)
3 - styles sans limite, le plus accessible étant l'électro, jusqu'à la modélisation physique (oscillateur de cordes pincés)
4 - tout est 100% paramétrable puisque temps réel
- Via un utilitaire Mac/PC?
Toute la création se passe par le logiciel fourni, l'édition des paramètres se fait soit via le logiciel, soit bien un contrôleur MIDI

- Quelle polyphonie?...
32 voix pour l'engine de base, +32 si on rajoute la dsp expansion board (entre 300 et 400 euros)

UTILISATION

- La configuration générale est-elle simple?
Il faut connaître un minimum la synthèse (déjà avoir utilisé un clavia VA, type micron, ion, sh-201, juno), ça aide beaucoup.

- L'édition des sons ou des effets est-elle facile?
L'éditeur permet de créer une architecture qui génèrera du son. En gros, c'est un éditeur de synthétiseur (au sens non modulaire, comme les modèles pré-cités).
On choisit parmi une multitude de modules (oscillateurs, filtres, lfo, sequenceur, et bien plus), on les assemble comme bon nous semble. Bref, quartier libre.
Si on veut se lancer dans la création d'une architecture coplète de travail, ça peut devenir compliquer à partir du moment où on peut vraiment tout faire. Ca prend du temps pour bien définir ce que l'on veut faire, quelles sont nos limites (contrôleur midi), quel type de sonorité. Mais une fois que c'est fait...oh my god ^^

- Le manuel est-il clair et suffisant?...
Le manuel ne sert que très très peu, la plupart des recherches d'infos se fait via le fichier d'aide du logiciel qui est très complet et très bien fait

SONORITÉS

Je vais répondre pour toutes les questions en même temps.

ON PEUT TOUT FAIRE !!!

Bien sûr s'agissant d'un module de synthèse VA, et non d'un rompler, les sons acoustiques très réalistes il ne faut pas y penser. Mais déjà, écoutez le sample du patch de guitar acoustique disponible sur le site, c'est assez monstrueux...

Honnêtement je ne vois pas ce que cette machine ne peut pas faire. On peut faire des leads qui déchires littéralement (si vous aimez les sons de richard west ou jordan rudess, c'est tout à fait possible), des nappes crêmeuses à souhaite, des rythmique electro, des sequences en veux-tu en voilà.

C'est la machine ultime pour celui qu veut créer un son, que ce soit musical ou FX.

AVIS GLOBAL

- Depuis combien de temps l'utilisez vous?
3 mois

- Quelle est la particularité que vous aimez le plus, le moins?
Le fait de ne pas être limité, de ne jamais avoir à me dire dans quelques mois, "Mince, maintenant que je la connais parcoeur la machine, je regrette de ne pas pouvoir faire ci ou ça". No limit

- Aviez vous essayé beaucoup d'autres modèles avant de l'acquérir?
Non, le dernier en date était un SH-201 (forcément, le saut est grand... lol)

- Comment jugez vous le rapport qualité/prix?
Légèrement au dessus de la moyenne, le problème c'est qu'en hardware y'a pas grand chose de comparable pour ce prix là. En fait y'a rien je crois. Pour 900 euros vous avez un éditeur de synthétiseur, alors que chez d'autres fabriquants vous ne trouverez que des architecture pseudo-modulaire (limitée) pour moins cher, ou des synthé VA+rompler+wavetable pour beaucoup beaucoup plus cher (Kurzweil, Korg), et finalement souvent plus limité en terme d'éditabilité.

- Avec l'expérience, referiez vous ce choix?...
Quand je pourrai je prendrai sûrement la carte d'epansion DSP, ou alors ils auront sorti le G3, dans ce cas je réfléchirai....mais c'est clair que oui, c'est la machine de ouf qu'il me fallait en complément d'un rompleur réaliste.

Il sagit d'un expandeur de type modulaire (sons electroniques avec edition par ordinateur a l'image d'un analogique) ,autant vous dire que si vous chercher des sons de pianos ou de violons c'est pas la peine !
connectique :USB (pour l'édition du synthé et des banques via un pc) ;MIDI THRU ,IN ,OUT en DIN pour l'utiliser avec un clavier maitre (ce que je fait) ;4Outputs 1/4 de jack (2 par 2 selon l'édition des sorties depuis le logiciel) de meme 4 Inputs en 1/4 de jack ;une prise Headphones 1/4 jack aussi.
On peut mettre ce qu'on veut ,oscillateurs ,LFO ,filtres etc ...jusqu'a que le DSP ne supporte plus ,de plus il y a une extention (hardware) autant vous dire que les possibilitées sont infinies.La polyphonie est assez maigre au départ ,mieu vaut prendre l'extention tot ou tard
Je met 8 a cause de la polyphonie et qu'il n'y ai pas de préamp en input pour les micros.

UTILISATION

La configuration ...C'est du modulaire donc vrément pas simple du tout ,au début on se demande si il faut etre bac+8 en electronique pour comprendre ,moi qui suis juste en terminale au bout de 3 mois je commence a bien comprendre comment faire du bon son (les connaissances en electronique peuvent etre un atout pour comprendre plus vite mais c'est pas indispensable).
L'edition des sons ce passe comme sur un analo ,Oscilo ,filtre ,enveloppe etc ... avec des sequenceurs ,et pleins de trucs qui font penser a des analos.
On relie tout avec des fil et le son jailli des enceintes !
Je met 10 car pour un tel potentiel ,Je trouve l'interface parfaite

SONORITÉS

Je joue a peu pres de tout avec ,Je m'en sers dans un groupe de post rock pour des ambiances (FX et Pads a gogo) ,pour faire de la grosse musique electro ,de l'expérimentale ,tout l'avantage du modulaire c'est une exploration sans limite ou seule l'imagination fait barriere.
Les effets sont simples et efficaces.
Si le patch ou la performance est bien programmer le synthé répond tres bien a l'aftertouch et a la vélocitée.
J'aime les sonoritée ,dirais-je "expérimentales" ,les gros FX bien glauques et certains sons tres electroniques.
Les sons FM (d'ailleur ils en on mis un paquet) je trouve ca vrément moche , et des sons cheap mais dans le genre cheap tres moches
J'utilise un clavier arrangeur sur scene pour avoir des sons pianos ,meme si il y a quelques simulations pianos tres interessantes sur le G2
Je met 9 car les banques d'origines craignent un peu quand meme (heureusement qu'on peut architecturer tout les sons ,et en télécharger puis les modifier)

AVIS GLOBAL

J'ai ce synthé depuis 3 mois , au début j'était completement perdu car comparé au G2 ;le Engine nécessite un Clavier maitre puissant ,donc faut bien se familiarisée avec l'entente des 2 machines.
dans son genre ce synthé est unique ,au début j'étais un peu décu ,car je n'arrivé qu'a sortir les sons des banques (uniquement des patchs) sans pouvoir faire varier quoique ce soit avec les potards ,puis j'ai appris ,puis je trouve ca de plus en plus terrible ,on peut largement faire tout un live avec cette petite boite rouge ,C'est tres puissant.
C'est cher c'est sur ,mais j'ai trouver le synthé qu'il me faut
Avec l'expérience ,je l'aurais acheter encore plus tot !!

EDIT: juste pour dire que je confirme mon avis un mois plus tard , gigantesque!!
Je vous préviens mon avis n'est pas raisonnable car je l'ai depuis cet après midi mais je connais Clavia à la base venant du Nord rack 3 et ayant pas mal trituré la démo logicielle depuis quelques mois, j'arrive en terrain déjà bien connu.
Je ne suis pas trop non plus dans la joie de la nouveauté, pour vous rassurer ;]

Alim intégrée qui ne chauffe pas (ça fait 13 heures de rang là), bien vu Clavia!

Implémentation midi vaste et à la demande, il y a les 8 groupes morph: comprenez qu'avec juste 8 potards on peux piloter 8 X 25 potards, rien que là déjà il y a énormément à faire.
Si besoin on peux ajouter des contrôleurs ainsi que des modules midi sans pb mais est-ce bien utile tellement ont peux fabriquer des sons riches et mouvants à la base ?
En patchant bien avec un seul potard on fait des "miracles" déjà.

Multitimbral 4 pistes, 4 entrées et 4 sorties audio.
Ca ne présage que du bon pour le traitement externe, je mettrais à jour à ce sujet.
D'autant que par rapport au anciens Nord modular ON PEUX CABLER LES SLOTS ENTRE EUX, youhou!!!!

Dans le synthé on peux stocker 32 banques de 128 sons et 8 banques de 32 performances (une performance est en fait un synthé sur chaque canal/slot donc 4 synthés au maximum, comme sur les nord lead)....tout simplement énorme, sur le nord rack 3 c'était déjà impeccable niveau sauvegarde mais là...

UTILISATION

Utilisation perfectible dans le sens ou il aurait été royal de pouvoir sélectionner les banques et les patchs directement sur le rack, on est du coup obligé de le faire par un contrôleur midi.

L'installation se passe sans problême en 2 minutes, synthé reconnu tout de suite dans l'éditeur.
L'édition est simple...ou complexe voir très complexe suivant la façon dont on patche ,tout est libre donc c'est vaste, et génial.
Avec cette version rack un bon contrôleur midi comme il en sort actuellement avec des petits écrans indiquant les noms des paramètres peut être impeccable je pense pour l'utiliser sans pc.

Je l'ai acheté d'occaz avec un manuel papier fourni, j'ose espérer qu'en neuf il est fourni également car il est conséquent, quelques mois ou semaines de potasse et d'essais en perspective!
Mais c'est aussi "instant gratification" en commençant à patcher sans le lire avec quelques bases de synthèses, pas de problême l'éditeur est bien fait

Les manuels Clavia sont plutôt agréables et complets, celui ci ne déroge pas si ce n'est que certains modules ou exemples pourraient être plus détaillés je trouve, sinon les bases de la synthèse soustractive, FM sont écrites pour les débutants mais il faudra se documenter ailleurs pour pousser un peu la synthèse modulaire.

Les ressources ne manquent pas pour les Nord Modular.

Quelques liens utiles:
https://www.xs4all.nl/~rhordijk/ ( https://www.xs4all.nl/ )
http://g2.sebastianberweck.de/content/category/6/37/54/
http://www.armuco.ch/music/music_sound_technologie_fr.htm
https://www.cim.mcgill.ca/~clark/nordmodularbook/nm_book_toc.html ( https://www.cim.mcgill.ca/ )
http://chet.getchwood.com/G2-Tutorial/Index.htm

SONORITÉS

RrrrrRRRRRRAaaaaaaaaaaaaaaaaaah, le son!

Et bien c'est la claque déjà par rapport au Nord Nack 3 les basses qui faisait défaut à mon goût sont présentes là, un vrai plaisir et du coup je dirais que ça sonne plus chaud même.
(notez que je viens de lâcher un analogique qui tâche, notamment dans les basses pour me le payer, c'est pas aussi gras ni gros ni ce qu'on veux mais c'est...bon!)
J'ai testé en y mettant un simple vco/vcf/env/vca et ça sonnait déjà bien...cool!

En fait depuis ce midi je suis en train d'halluciner sur les sons qu'il peux produire.
C'est toujours typé Clavia mais plus pêchu et "bassy" que le NR3....je suis aux anges.

En téléchargeant quelques patches on se rend vite compte de l'étendue sonore, c'est magnifique, j'aimais déjà beaucoup le Nord rack3 malgré sa finesse mais ici c'est encore mieux, un cran au dessus.
Pour les filtres qui sont très efficace je rejoins un peu BBdreamer, car de ce côté j'aime l'analogique mais la comparaison est inutile je trouve car il y a 1000 façons de les utiliser et ils sont plus variés.
Notez qu'ils sonnent quand même dans leur catégorie pas de soucis, j'ai pu comparer (EMU 6400, microwaveXT)

Les effets là aussi il y a 1000 manières de les utiliser dans un modulaire et de même de s'en créer d'autres si ça ne convient pas alors si la reverb pourait être mieux elle est largement utilisable.
Les délais ont l'air de bouffer pas mal de ressource par contre si on passes à 2 secondes ou plus.
En eux même les effets sont très classiques et manquent un peu de fun, mais bon ça n'est pas grave du tout...on est dans un modulaire.
un effet sors du lot,au moins par son nom : le scratch, qui ressemble à un pitch shifter en fait mais ne sonne pas tt à fait pareil.

Je met un 10 pas volé car c'est incroyablement riche, les seuls limites sont en nous avec ce genre de machine.

AVIS GLOBAL

Le rapport qualité/prix est excellent, payé 600€ en occaz soit un peu plus que la moitié du prix d'un NR3....pour moi qui était frustré par l'architecture fixe y'a pas photo si on est prêt à éditer sur PC. (c'est pas la mort non plus)

La puissance d'un G2 dans un rack 1U qui paie pas trop de mine car il est petit (sinon c top qualité) c'est tout simplement GIGANTESQUE.

Il s'agit d'un rack 19 pouces qui reprend à l'identique le moteur de synthèse et les DSP du G2. Tout comme son cousin, il peut lui être adjoint une carte doublant le nombre de DSP, nous reviendrons sur son rôle.
Le rack est dépouillé à l'extrême et n'est pas, d'emblée, très sexy. 3 diodes (MIDI, USB, et Power) et un bouton On/Off (en façade, heureusement), et le tour de la face avant est terminé. Fort heureusement l'arrière du rack, étonnament peu profond et léger, est plus fourni: un trio de prises MIDI, unique façon de piloter le clavier depuis un clavier MIDI, une prise USB, qui ne sert qu'à faire dialoguer le rack avec l'éditeur sur PC et upgrader l'OS du G2 engine quand c'est nécessaire. Côté audio, 4 entrées et 4 sorties audio asymétriques semble-t-il (shame on Clavia), et une prise casque, malheureusement à l'arrière. Il ne vaut mieux de toutes façons ne pas s'en servir, car le rack n'est pas muni d'un bouton de volume et la manoeuvre pourrait s'avérer risquée...Au chapitre des bémols, on peut en citer 2 petits et 1 gros. Les 2 petits, c'est l'absence d'entrée micro comme sur la version clavier: contournable, puisque le rack est muni d'entrée jack, et pour peu qu'on ait un adaptateur ou, mieux, un table de mix, on s'en fiche un peu. Egalement absent, les prises pédale. Là-aussi, guère d'importance, il suffira d'utiliser celle de son clavier maître. Plus ennuyeux, l'absence, comme sur tous les synthés clavia, d'entrées/sorties numériques. Même pas en option. Ce n'est malheureusement pas une exception de nos jours, mais c'est bien dommage.
Niveau software maintenant, les caractéristiques sont donc strictement les mêmes que les grands frères G2 et G2X. Avec l'ajout de la carte DSP optionnelle, on a exactement les mêmes caractéristiques que le G2X !!! 150 modules de toutes sortes peuvent être agencés et empilés, reliés par des câbles virtuels, pour créer des synthés inédits, ou carrément reproduire l'architecture des Nord Lead 2, Nord lead 3 et DX7, ou tout autre synthé légendaire!
Un point fort: le nombre d'emplacements mémoires. Il n'est pas fixe, car dépend de la complexisté des patches que vous aurez programmés. Mais, pour donner une idée, la banque usine donne droit à 3 banques de 128 patches. Quand on sait que chaque patch a ses propres réglages et donne lieu à 8 variations (qui peuvent être des sons assez voisins, mais aussi radicalement différents), cela laisse songeur. Les emplacements disponibles, très nombreux, ne peuvent quasiment jamais tous être remplis, car l'espace disponible dans le G2 pour stocker les patches dépend de leur complexité. Il faut donc plutôt voir les emplacements disponible comme un mini-disque dur, sur lequel on peut mettre beaucoup de fichiers simples et un peu moins de fichiers compliqués. Finalement très flexible, sauf que, à mon avis, quand le G2 est plein, le remplacement d'un patch simple par un patch compliqué doit poser logiquement un problème...A vérifier. Une certaine confusion règne cependant au début: que modifie-t-on? Le patch dans l'éditeur? Celui qui est dans l'instrument? Une mémoire temporaire d'édition? Tout cela à la fois?
Evacuons tout de suite la question du prix: ce rack, avec ses caractéristiques, est d'un prix défiant toute concurrence. Quand on sait que le G2X franchit allègrement la barre des 2300€, un G2 engine avec sa carte DSP en atteindra environ 1250€, pour la même synthèse sonore! Evidemment, les possesseurs d'un G2X vous diront qu'ils ont droit à une clavier de qualité, avec des boutons et des écrans LCD et que le tout est bien plus facilement éditable, ce en quoi ils n'ont pas tort: les G2 claviers peuvent être utilisés sur scène, le G2 engine beaucoup moins. Mais avouez que, si vous avez déjà un clavier maître MIDI muni de potentiomètres assignables à des controleurs continus MIDI (CC), les versions claviers vous paraissent du coup assez exhorbitantes, car l'assignation de n'importe quel contrôleur MIDI à n'importe quel paramètre est d'une facilité déconcertante. Et si ces versions claviers étaient tout simplement trop chères?

UTILISATION

A l'utilisation, une première chose déroute: il y a un dychotomie complète entre le port USB et les ports MIDI. Par cela, j'entends que le port USB est réservé à la seule utilisation avec l'ordinateur et l'éditeur fourni avec le G2 Engine, les prises MIDI étant uniquement dévouées au pilotage de l'engine par un clavier ou un séquenceur via une prise MIDI. En quoi est-ce un problème? Eh bien d'abord la multiplication des câbles. En 2006 (allez, 2004, sortie de l'appareil), on aurait pu imaginer, comme sur un motif rack, la possibilité d'utiliser le seul port USB pour toutes les opérations, un trio de prises MIDI ne restant que dans le cas d'une utilisation sans ordinateur. Second inconvénient: en allumant le rack, l'ordinateur et l'éditeur, on se dit que qu'on va pouvoir piloter l'engine depuis son clavier maître. Erreur: l'éditeur ne dispose pas d'une fenêtre de paramétrage MIDI permettant le contrôle par un clavier maître. Il faudra donc brancher le clavier en MIDI, directement sur le rack, "à l'ancienne", ou bien utiliser son interface MIDI mais allumer à côté son séquenceur audionumérique ou tout autre utilitaire permettant de router le signal MIDI depuis le clavier de contrôle jusqu'au rack. Mais, de toutes les façons, il faut qu'un câble midi entre dans le G2 engine. Un peu bébète tout cela, et pas bien grave, même si j'imagine bien que Clavia devait avoir de bonnes raisons de faire cela.
On commence à faire défiler les patches (voir sonorités chapitre d'après.). Là, c'est plutôt un point fort par rapport à un instrument VST: la réponse au changement de patch se fait en 1/4 de seconde. Quand au changement de variation dans un patch, là, c'est carrément immédiat. Logique, le DSP ne recalcule pas la structure du patch, il ne fait qu'en changer les paramètres en MIDI. Il n'empêche, on a bien l'impression d'avoir sous les mains un synthé, et pas un VST qui va chercher je ne sais quoi pendant 10 secondes avec des clics et des pops pour changer de son. On a une impression évidente de robustesse et de stabilité, renforcée par le fait que ce boitier ne soit pas ventilé, garantissant un silence parfait (par comme un K2500R par exemple).
Une jauge indique l'utilisation mémoire et CPU pour la partie effet d'une part, et pour la partie synthé d'autre part. Là, on s'aperçoit vite que la carte d'extension est quasi-indispensable: la résolution étant de 24 bits / 96 kHz, le moindre patch un peu chargé a vite fait de diminuer drastiquement la polyphonie, voire de couper carrément le son s'il n'en peut plus. Fort heureusement, ceci arrive très rarement avec l'extension de polyphonie optionnelle. Elle est chère (quelque chose comme 400€), mais elle fait son boulot et on en a pour son argent.
L'excellente documentation, en français, (pas comme chez Access, dont les notices utilisateurs sont au mieux en anglais) vient à notre secours. Elle est très bien traduite, très claire, mais le seul reproche qu'on puisse lui faire, c'est qu'elle vise surtout le G2 clavier. Mais comme 80% du manuel explicite l'éditeur informatique, on n'est pas perdu.
A l'utilisation, on peut s'y prendre de plusieurs manières:
- partir de zéro. Là, il faut avoir le moral, mais ce n'est pas plus difficile que cela, grâce encore une fois à l'excellent manuel. Comme toujours sur ce genre de manip, il ne faut pas s'arrêter au premier obstacle venu.
- partir d'un patch existant, et le modifier dans sa structure
- partir d'un patch et le décliner en variations. Dommage qu'il n'y ait que 8 variations par patch...
Synchronisation: le G2 se prête à la synchronisation MIDI. Bon nombre de ses modules (LFO, Delay, Séquenceurs...) peuvent voir leur vitesse réglée par valeur fixe, ou par indication de tempo. Le tempo pris en compte est par défaut celui du G2, qui peut être maître. Mais si le G2 reçoit un signal d'horloge MIDI dans son entrée MIDI In, il va se caler dessus de son propre chef. Dommage que ce réglage soit global pour l'ensemble des patches, et non pas indépendant pour chaque patche. Dommage également que la désactivation de cette synchro MIDI soit commune à tout l'instrument. La qualité de cette synchronisation est bonne, le tempo affiché dans l'éditeur a du mal à rejoindre celui du tempo maître, mais, à l'écoute, on ne décèle pas de flottement, et c'est là l'essentiel.
Toujours au chapitre des regrets, dommages que l'arpégiateur n'apparaissent pas dans la fenêtre principale mais dans un menu "patch setting". Enfin, on peut se rattraper en utilisant les séquenceurs pas à pas qui eux, viendront dans cette fenêtre principale.
Au chapitre des bonnes idées, notons que les enveloppes disposent, en plus des traditionnels A,D,S,R d'une possibilité d'inversion: ceci donne une souplesse importante. En revanche, dommage qu'on ne puisse les éditer graphiquement.
Egalement très convivial: les couleurs utilisées. A la fois vives, elles ne sont pas aggressives, et permettent de visualiser les différents types de modules et de câbles. Au sujet des câbles, il y a en 7 sortes, parmi lesquel les liaisons audio, les câbles de commande (par exemple: celui qui relie l'enveloppe à son filtre), les câbles de synchro MIDI...On peut afficher ou masquer chaque couleur indépendement. Leur position est fixe et ils peuvent parfois masquer un affichage ou un réglage, mais c'est rare car ils sont fins et on peut encore les affiner. Et si cela arrive malgré tout, on déplacer un module, le cable cachotier suit et le tour est joué.
Une idée géniale et toute bête: le remplacement d'un module par un module de la même famille ne nécessite pas d'avoir à recâbler le nouveau module. Par exemple, si vous voulez changer le type de filtre, un clic droit, on choisit le nouveau filtre, et celui ci apparaît, déjà câblé. Un gain de temps énorme, un modèle à suivre, mais qui ne fonctionnera que pour les paramètres communs à tous les modules, ce qui est déjà très bien.
Une autre chose que je trouve bien: on peut changer de variation à l'intérieur d'un patch avec le contrôleur midi CC70. Par exemple, je change de patch avec le bouton "sustain level" de mon Korg Legacy Controller qui porte ce numéro. Moins bien qu'un potard cranté ou, comme sur la version clavier, un bouton dédié à chaque variation, mais rapide quand même.
La gestion de la polyphonie est assez complexe à comprendre. D'abord, elle dépend du nombre de modules et de leur complexité. Un simple changement d'oscillateur fait varier la consommation CPU. Confronté à un problème de ressource CPU, le G2 va se comporter ainsi: il commence par diminuer la polyphonie, puis finit pas couper totalement le son, ce qui est, je le répète, assez rare avec l'extension DSP. Ceci étant dit, l'extension DSP est surtout valable dans le cadre d'une utilisation multitimbrale: elle ne permet pas de jouer plus de notes simultanées d'un seul patch, mais permet de jouer plusieurs patches en préservant mieux leur polyphonie d'origine. Que ceux qui s'attendent à doubler purement et simplement la polyphonie du G2 au sens traditionnel du terme passent leur chemin! A tout moment, on peut "demander" la polyphonie souhaitée, et le G2 calcule alors, en fonction de ce besoin, ce qu'il peut accorder, ce qui est généralement plus faible et va rarement au dela de 24 ou 25 voix pour des patches simples, 10 ou 12 pour des patches complexes. Ce n'est pas énorme, mais la polyphonie n'a jamais été un point fort de Clavia, ce qui ne les a pas empêché de vendre leurs synthés par camions entiers!
La programmation est déroutante au début: passé l'architecture fort simple de la fenêtre principale, divisée en 2 parties (génération sonore en haut, effets en bas), on a du mal à partir de zéro, car pour être efficace, il faut savoir utiliser chaque module et le câbler. Les erreurs sont facilement effaçables grâce à des niveaux d'Undo illimités. Un regret, ou plutôt une suggestion: au moment de câbler, on branche le premier câble sur un module, mais il aurait été judicieux de mettre en surbrillance toutes les connections possibles sur les autres, limitant d'emblée le risque de câblage n'ayant aucune utilité. Ainsi, le résultat obtenu a parfois du mal à venir et le G2 reste souvent muet de longues minutes avant de livrer enfin sa substantifique moelle. Voilà pourquoi il ne s'agit surtout pas d'un instrument pour débutant, le simple exercice de défilement de preset n'ayant bien sûr que peu d'intérêt. Pour ceux qui veulent mieux appréhender le principe, Clavia met à leur disposition sur son site une version très limitée et monophonique de l'éditeur ainsi qu'un générateur sonore: le son est mauvais, mais cela permet de faire l'essentiel des manips pour se rendre compte de l'étendue des possibilités.
Une chose est un peu pénible: Clavia a voulu rendre possible le fait de customiser les modules, en permettant de les renommer. Bonne idée, sauf que le nouveau nom qu'on donne au module remplace le nom d'origine! Par exemple, le module Overdrive renommé "Filter OD" tout ça parce qu'il vient après le Filtre, c'est sympa, mais il faut désormais faire un clic droit pour aller voir qu'il s'agit d'un overdrive dans le menu déroulant, ce qui sème un peu la confusion. Dommage également, une indication sur les câbles (dégradé de couleur? flèche?) indiquant le sens du signal aurait été d'un grand secours.
Quelques petites fonctions géniales maintenant: les 4 patches disponibles ne sont pas des containers étanches: on peut les chaîner! C'est génial quand un patch très complexe ne peut plus être développé dans sa fenêtre par manque de ressource CPU. Ainsi, on peut mettre le paquet sur la génération sonore dans un patch et le paquet sur les effets dans le second, les deux patches n'en faisant alors plus qu'un! Mieux: les patches et séquenceurs divers peuvent piloter en MIDI des intruments externes, notamment grâce à des modules d'édition logique de données MIDI. Bien plus puissant et efficace qu'un panneau utilisateur de Cubase par exemple. Je vais me faire un petit patch pour piloter mes synthés externes, pour rigoler (oui, bon, on rigole avec ce qu'on peut!).
La multitimbralité est tout juste suffisante: on peut affecter un canal MIDI par patch, soit un nombre de 4: en complément d'autres synthés, aucun soucis, dans le cadre d'un morceau construit uniquement à partir du G2, c'est trop limite, mais au moins, c'est cohérent avec la polyphonie qui n'est pas gigantesque non plus.

Bref, résumons pour l'utilisation: un maximum de flexibilité, des possibilités réellement infinies, mais, du coup, des heures et des heures à passer pour bien comprendre ce qu'on fait.

SONORITÉS

Allons droit au but: ce synthétiseur possède le son le plus pur, dynamique, sauvage, cristallin, chaleureux, et surtout, surtout: EXPRESSIF qu'il m'ait été donné d'entendre sur un synthétiseur. Je vais vous donner des éléments de comparaison avec des synthétiseurs que je possède ou ai récemment possédé:
- Il sait faire tout ce que fait un Virus C, il ne lui manque peut être que certaines formes d'ondes, l'arpégiateur et des effets de distortion qui rendent encore l'Access irremplaçable. Ses filtres sont, il me semble, encore de meilleure qualité. Quant à la chaleur du son, elle est franchement au moins équivalente. La réputation d'une certaine froideur de Clavia est, concernant le G2, une plaisanterie.
- Il fait quasiment aussi bien sur les sons typés analogiques que mon PolyEvolver Rack: bien plus de polyphonie, contrôle MIDI bien plus vaste, éditeur bien meilleur, et son aussi chaleureux (un comble!!!): seuls quelques sons type Brass à la Prophet 5 bien croutillants lui manquent, car pour le reste (sons lead, arpèges furieux, basses, oui, basses), il l'éclate à plate couture.
- Il reprend une grande partie de la palette sonore de mon FS1R: les sons FM (avec moins d'algorithmes, toutefois, puisqu'il s'arrête au niveau d'un DX7) sont d'aussi bonne qualité, et encore bien plus expressifs grâce à sa gestion très souple du MIDI. Les sons leads FM sont parfait, les basses aussi. A la limite, seuls les sons de piano DX sont un cran en dessous, mais je n'ai pas encore dit mon dernier mot, je vais essayer d'arranger cela. Dommage toutefois qu'il ne puisse pas lire les sons au format DX/TX, cela aurait ajouté au concept. Quant à tous les sons à base de formants d'un FS1R, on peut les retrouver: les filtres correspondants sont présents, tout juste à peine moins subtils (le G2 "chante" quand même moins bien)...Et, là aussi, bien plus de flexibilité.
- Le seul domaine où le G2 ne peut pas faire grand chose, ce sont les sons échantillonnés, puisqu'il n'en a aucun. Mais comme il fait aussi processeur d'effets, rien n'empêche de lui faire passer un boucle rythmique en provenance d'un séquenceur ou tout autre instrument pour la martyriser à travers ses nombreux traitements sonores. Il sait cependant parfaitement produire des sons du type de ceux qu'on trouve dans un Kurzweil et qui sont produits à l'aide des oscillateurs d'un K2000/2500/2600.
- Et, bien sûr, il saura créer des instruments qui sont un mélange de tout cela: très fort...Ainsi que d'autre formes de synthèse, telles que: la synthèse additive (il existe des patches de son de cloche extrêmement convaincants, des orgues tourbillonnants et à peine moins réalistes qu'un lecteur d'échantillons). La synthèse à base de cordes pincées est, à défaut d'être réaliste, très expressive et fait bien plus qu'imiter: elle invente de nouveaux sons comme l'ont fait en leur temps le VL1 ou le Z1, idem pour les algorithmes de sons percussifs: acheter d'occasion une beat box du passé n'est plus guère utile.

Le seul domaine sonore où le G2 trouvera vite ses limites est celui de certains effets: autant les filtres (très nombreux), distortions, EQ, compresseurs, vocodeur (ex-cel-lent !!!) sont parfaitement à la hauteur, autant les délays et réverbes ne sont pas au niveau, par exemple, d'un effet externe de qualité ou d'un KDFX de Kurzweil, et le nombre de leurs paramètres sont parfois trop faibles. L'achat du G2 aura donc du mal à se justifier uniquement pour cet usage: dommage que cette partie ne soit pas au niveau du reste, bien qu'il n'y ait rien de catastrophique en la matière.

Tout cela est servi par d'excellents convertisseurs 24 bits / 96 kHz qu'on ne peut pas prendre en défaut: la qualité audio et édifiante. Non seulement ce merveilleux synthétiseur possède la palette sonore la plus large qu'il m'ait été donné d'entendre sur un seul instrument, mais il se place quasiment au top de chaque type de synthèse (modélisation analogique, FM, additive, formants, cordes pincées, ...), avec, pour finir, la flexibilité la plus grande pour contrôler chaque paramètre via les Morph Group par exemple, qui permettent de contrôler autant de paramètres souhaités via un seul bouton.

AVIS GLOBAL

Résumons les points forts et faibles de ce synthétiseur:
J'ai (énormément, passionnément) aimé:
- Le son ébouissant et classieux, qui a toutes les qualités des plus grands synthés de l'histoire de la manufacture électronique: profondeur, étendue du spectre sonore, étendue de la palette sonore, dynamisme, ce petit plus indéfinissable qui le place au dessus d'à peu près tout le monde, même les VSTi les plus prestigieux.
- Les possibilités réellement infinies, que seule l'imagination peut limiter, le nombre de synthèses à disposition.
- La qualité et le nombre des traitements sonores, notamment les filtres, les LFOs, les enveloppes, les oscillateurs...
- la possibilité de recréer l'architecture d'autres clavia (Nord Lead 2 et 3), ou d'un DX7, et donc, son aptitude à cloner leurs sons, voire à le transcender.
- pour un instrument numérique, sa capacité à offrir un son chaleureux, autant qu'un analogique de bas/milieu de gamme, à peine moins qu'un Vintage pour peu qu'on sache trouver les astuces pour le rendre "imparfait".
- La gestion de la multitimbralité et du routing audio/MIDI vers l'extérieur: un modèle du genre qui "ouvre" le G2 à ce qui lui manque encore.
- La gestion des control change MIDI, simple comme tout (presque autant qu'un MIDI Learn d'un VSTi).
- La stabilité irréprochable et la latence nulle lors de la modification du son en temps réel, et très faible lors du chargement d'un patch.
- Le fait qu'il soit aussi à l'aise et convaincant sur les patches complexes que sur des patches beaucoup plus immédiat.
- La possibilité de lui adjoindre une extension de polyphonie.
- La possibilité d'une utilisation sans ordinateur, même si les versions clavier sont infiniment plus souples de ce point de vue.
- Les diverses astuces pour simplifier la programmation (UNDO illimités, modules qui restent câblés quand les remplace par des modules de la même famille, etc.)
- L'excellent manuel Français papier.
- La taille, le poids et la discrétion. Le fait que, n'ayant rien à manipuler sur le Rack, il peut être planqué dans un coin du home-studio, puisqu'on a rien à lui faire.
- L'OS évolutif par flashable par l'utilisateur lui-même, les mises à jours sur internet, les quantités de patches téléchargeables sur le Net.
- Et, compte tenu de tout cela, le prix, notamment par rapport aux versions clavier largement plus onéreuses.

J'ai moins aimé:
- La complexité inévitable du concept quand il s'agit de programmer.
- La gestion des mémoires de patche un peu obscure au début (qu'est-ce qui est stocké dans le G2 engine, dans l'éditeur??)
- Certains manques ergonomiques non implantés qui simplifierait encore plus la vie (ex: tracer les enveloppes à la souris), certaines complication inutiles.
- La séparation totale entre, d'un côté, l'éditeur et la prise USB et, de l'autre, le MIDI pour piloter l'instrument.
- L'absence d'un simple afficheur LCD pour indiquer le numéro du patch et/ou de la banque actuellement sélectionnée.
- L'absence de sortie numérique et d'entrée micro, même en option.
- Certains effets pas tout à fait à la hauteur du reste, mais pas tous.
- L'extension de polyphonie quasiment indispensable si on veut tirer le meilleur du concept.
- La nécessité impérieuse d'avoir un bon contrôleur MIDI pour exploiter toutes les possibilités de modulation, mais est-ce bien un défaut?

Cf site clavia.

Le rack 1u est top, ultra léger, ligne épurée, chauffe peu, excellente qualité de construction, impec.

Par contre les Entrées/sorties sont asymétriques !!!?? idem sur les G2 et G2X. Donc un niveau ligne de -10dbV !! Comment se fait-il qu'il ne soit pas équipé d'e/s symétriques ????? honte à Clavia sur ce point

UTILISATION

Editeur soft extraordinairement bien conçu, un modèle du genre. On peux pas faire mieux !!

SONORITÉS

Très bonne qualité de son, très neutre, cristallin, bonne dynamique. Les sons rentrent très facilement dans un mix.

Surtout ne pas se fier aux démos MP3 du site Clavia qui sont franchement pas terribles...

AVIS GLOBAL

C'est un avis à chaud puisque je l'ai depuis 2 jours seulement.

les + :

le potentiel sonore énorme !!! l'éditeur et la qualité du son (bien meilleur que Reaktor).

les - : les entrées/sorties asymétriques, les lfo qui montent à 400hz max (à quand des lfo qui montent à 20Khz ??), résonnance des filtres pas terrible, mais y'a toujours moyen d'arranger cela en patchant les bons modules aux bons endroits

Rapport qualité/prix plus que correct, je referrai ce choix sans aucune hésitation.

Hormis un switch On / Off et trois diodes rouge en facade, il n'y a aucun moyen hard pour interagir avec le monstre. A signaler une profondeur ridicule de 11 cm. La face arrière est beaucoup mieux pourvue, MIDI In / Out / Thru - 4 entrées audio - 4 sorties audio - Interface USB qui ne sert pour l'heure qu'au dialogue avec l'éditeur soft sur PC - une prise casque et une entrée d'alimentation électrique directe sans transformateur externe, chose que j'apprécie tout particulièrement !

UTILISATION

Un manuel conséquent mais en Anglais only . Plus de 150 modules y sont décrits de façon assez succinte et peu pédagogique, les exemples y sont rares. L'éditeur sur PC n'est pas documenté en lui-même, la seule aide porte sur les fonctionalités des modules, reprenant de fait la doc papier.

Par contre, l'exploration des capacités modulaire est un véritable régal, que ce soit par une approche "ex-nihilo" ou bien à partir d'un patch déjà constitué. Prévoir de longues nuits blanches car entrer dans l'éditeur c'est comme s'assoir sur un tobogan : une fois parti il faut attendre d'être arrivé pour passer à autre chose. Méfiance, cet Engine peut être à l'origine de conflits matrimoniaux !

Dommage que Clavia n'aie pas pensé à doter sa gamme de produits d'une interface MIDI autonome afin de prendre le contrôle de l'Engine comme il est possible de le faire avec les versions clavier. D'ailleurs, même avec une version clavier G2 rien n'est prévu pour gérer les 4 slots supplémentaires que pourrait (devrait) logiquement apporter une version rack dénuée de toute interface. C'est vraiment étrange venant de la part d'une entreprise telle que Clavia qui est loin d'être dépourvue en matière grise.

SONORITÉS

Avec des mots il serait vain de vouloir décrire la qualité du son sortant de cette petite boite rouge !

Par rapport au G1, c'est certainement dans les basses fréquences ou se trouve le gain qualitatif ! J'ai jamais entendu des basses sonner comme ça .......

Toujours par rapport au G1, on note l'apparition d'effets intégrés ce qui est un plus lors de la construction d'un patch !

J'ai connecté un clavier CME à l'Engine et ce tandem fonctionne très bien, notament l'after-touch !

AVIS GLOBAL

Pour résumer, un synthé modulaire qui peut entrer dans un vulgaire sac à dos, ça vaut son pesant de cacahuètes ! On peut regretter la polyphonie limitée dans la version de base, mais Clavia propose une extension sous forme de carte à monter dans le rack qui vient combler cette lacune. Toutefois il est possible d'atteindre les limites de la puissance des DSP embarqués avec des patches lourdement chargés en modules et en effets. On peut aussi regretter qu'il ne soit possible de gérer que 4 slots, donc 4 timbres.

Par contre, cet Engine offre la traditionelle synthèse soustractive, la non moins répandue et réputée synthèse FM, la plus rare synthèse additive ainsi qu'un fonction vocodeur. Avec ses 4096 emplacements pour patches ce petit rack pulvérise les standards de mémorisation habituellement rencontrés sur d'autres synthés. Sans compter avec le mode performance qui permet d'avoir sous la main les quatres slots chargés d'un seul coup (512 performances possibles si je me souviens bien).

Dépourvu de toute interface utilisateur, ce rack s'adressera plus particulièrement aux amateurs de sound-design qui veront dans le couple Editeur / Hardware la réponse suffisante à leur passion.
Pour le musicien nomade ce rack peut être aussi une bonne solution, mais en sachant renoncer à la fabuleuse interface utilisateur offerte par les versions clavier, ou, tout du moins, à ne pouvoir controler qu'un nombre assez restreint de paramètres via certains périphériques de contôle MIDI.
Concernant le Home-Studio sédentaire ou le musicien en prestation scénique, il vaut mieux opter pour un version G2 clavier même si le prix largement supérieur semble s'avérer excessif, l'interface utilisateur mérite amplement l'effort. En effet, à ma connaissance, il n'existe pas de contrôleur externe capable de gérer les paramètres d'un G2 Engine aussi bien que l'interface proposée par Clavia.

Le Clavia Nord Modular G2 Engine est un expander un peu particulier car exepté le bouton d'allumage , il ne possède aucun autre bouton de commande. Toute la programmation des sons se fait par ordinateur, PC ou Mac.
Le contrôle du son exige un excélent clavier maître digne de ce nom et d'un contrôleur midi programmable pour en sortie un maximum.
Caractéristique:
32 voix et 4000 place de stockage pour les sons et performances.Le nombre de voix polyphonique dépend du nombre de modules utilisé.
Le principe de construction des sons est modulaire semblable au synthé modulaire analogique mais en mille fois plus complex.
156 Modules sont à diposition prêt à être connecté entre eux.
Il vous manque un dsp pour un de vos synthés? 2 entrée audio(line) peuvent être traité par les filtres que vous créer et être synchronisé midi.

UTILISATION

La construction de modules de sons nécessite une bonne connaissance des synthétiseurs et n'est pas recommandé au débutants.
Le manuel est insuffisant pour un débutant et nécessite l'anglais. Je propose d'ailleur quelques informations complémentaires en français sur mon site. En priorité les commandes midi pouvant contrôler le Modular G2 Engine www.armuco.ch ( http://www.armuco.ch ).
Vous trouverez aussi des patchs et des informations pour la programmations. Une fois que le prise en main est maîtrisé, cet engin ne vous lachera plus.

SONORITÉS

Sons très varié et modulable à l'infini. Le potentiel de contrôle est laissé à l'utilisateur et au contrôleur midi à sa disposition.
Pour la création de sons l'Engine est le top.Il permet de recréer une large palette de synthétiseur. Parmis les choses qui manquent, il y aun module pour jouer des samples , une table d'ondes et du morfing d'onde. Mais bon il faut quand même laisser quelque chose à la concurence. Une fois les sons créés vous n'avez pas besoin d'ordinateur pour jouer les patchs.
Il existe aussi une carte d'extension qui permets de doubler le nombre de voix, c'est surtout utile si vous utiler des piles (stack) ou si vous désirer programmer des séquences utilisant plusieurs patchs. L'installation de celle-ci n'est pas très compliqué , vous trouverai d'ailleur une description sur mon site www.armuco.ch ( http://www.armuco.ch )

AVIS GLOBAL

Après quelques jours d'utilisation, je constate un petit problème à l'utilisation des paramètres midi . Il arrive parfois lors qu''envoi un peu sauvage de comande midi , par exemple de changement de programme suivit de commande midi dans un délais très rapide, peut faire planter la machine. On est alors obligé d'éteindre et de rallumer l"Engin".
Le côté expérimetal est l'atout majeur de ce rack . L'usage me semble plus favorable au live qu'à une commande depuis un séquenceur, qui me semble des plus complex pour pouvoir tirer un minimum des capacités de cet instrument.Si vous utilisez le G2 simplement pour jouer un patch ça peut aller, mais il vous faudra beaucoup de commande et controleur midi sur les pistes du séquenceur pour vraiment le contrôler. Si vous regardez mon site vous pouvez vous faire une idée de la complexité de L'Engine.www.armuco.ch ( http://www.armuco.ch )