Sujet La technique du double-son :)
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Voilà un P.s. très judicieux, Janosax... c'est celui-là que je vais m'appliquer à faire ; car pour l'autre, cité plus haut, je ne peux point éjaculer dans le sax, alors je le remplacerai -plus tard, bien après le P.s.-, par un orgasme (vocal ou émotionel)... je suis sûre que ça va marcher.
Au fait, qui a dit que le sax était pas sensuel ?
S.d.m
4787
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
saxobar
1826
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
J'ai toujours pas pigé l'histoire du carré vert.... 
Sex'aphone
S.d.m
4787
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
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durdug
48
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 19 ans
Hello la compagnie
janno trés intéressant tout ça
je me dis que de toute façon, le sax et la voix, c'est communément affaire de respiration, de souffle (donc , diaphragme etc..).donc la connaissance du chant est gratifiante pour le jeu du sax (détente du corps pour meilleure qualité de souffle, variation de cavité buccale pour transformer le son, etc..) Mais c'est surtout un choix "sonore", de chanter dans le sax, ça transforme, ça crée autre chose...perso je trouve que le sax se prête moins au double son, en tt cas moins que la flute, ou le trombone (ps: connaissez-vous Albert Mangelsdorf, tromboniste "chantant"). Au sax , le corps du joueur ne crée pas de vibration (contrairement aux cuivres où ce sont les lèvres) et l'anche seule remplie tellement ce rôle de vibration que la voix, derrière, me parait dur a faire entendre clairement( a moins de jouer tres piano ?)
Non ?, oui? alors peut-etre, ou peut-etre pas..
janno trés intéressant tout ça
je me dis que de toute façon, le sax et la voix, c'est communément affaire de respiration, de souffle (donc , diaphragme etc..).donc la connaissance du chant est gratifiante pour le jeu du sax (détente du corps pour meilleure qualité de souffle, variation de cavité buccale pour transformer le son, etc..) Mais c'est surtout un choix "sonore", de chanter dans le sax, ça transforme, ça crée autre chose...perso je trouve que le sax se prête moins au double son, en tt cas moins que la flute, ou le trombone (ps: connaissez-vous Albert Mangelsdorf, tromboniste "chantant"). Au sax , le corps du joueur ne crée pas de vibration (contrairement aux cuivres où ce sont les lèvres) et l'anche seule remplie tellement ce rôle de vibration que la voix, derrière, me parait dur a faire entendre clairement( a moins de jouer tres piano ?)
Non ?, oui? alors peut-etre, ou peut-etre pas..
Rico-v60
430
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 19 ans
C'est extrèmement intéressant, ton how-to, Jano... ;)
Mais c'est étrange comme les écoles peuvent être différentes...
J'avais vécu un atelier Jazz-sax dirigé par Querlier (Perception, Confluence, pour ceux qui ont connu
) où on m'avait enseigné cette technique sous l'appellation Growl... Le double-son, c'était une autre chose qui ne demandait pas d'utiliser ses cordes vocales... ;)
Le double-son, d'après ce qu'il nous avait enseigné, était une utilisation de doigtés très particuliers qui permettait à l'instrument de produire un accord de 2 notes. Je n'ai pas beaucoup retenu ces doigtés car je les ai très peu utilisés (contrairement à la technique du growling ;) ), mais je m'en souviens d'un sur le ténor : Faites un doigté de Do grave, relachez le plateau de fa (index droit) et écoutez le résultat... Dans ce cas précis, les notes sont rapidement alternées, mais il y avait d'autres doigtés qui permettaient de faire les notes simultanées... C'était assez limité, on ne pouvait pas choisir le degré sur lequel on le faisait, il était imposé...
Maintenant, je vous parle d'un temps que les moins de......... Enfin, vers 1975, quoi
...
Mais c'est étrange comme les écoles peuvent être différentes...
J'avais vécu un atelier Jazz-sax dirigé par Querlier (Perception, Confluence, pour ceux qui ont connu
) où on m'avait enseigné cette technique sous l'appellation Growl... Le double-son, c'était une autre chose qui ne demandait pas d'utiliser ses cordes vocales... ;) Le double-son, d'après ce qu'il nous avait enseigné, était une utilisation de doigtés très particuliers qui permettait à l'instrument de produire un accord de 2 notes. Je n'ai pas beaucoup retenu ces doigtés car je les ai très peu utilisés (contrairement à la technique du growling ;) ), mais je m'en souviens d'un sur le ténor : Faites un doigté de Do grave, relachez le plateau de fa (index droit) et écoutez le résultat... Dans ce cas précis, les notes sont rapidement alternées, mais il y avait d'autres doigtés qui permettaient de faire les notes simultanées... C'était assez limité, on ne pouvait pas choisir le degré sur lequel on le faisait, il était imposé...
Maintenant, je vous parle d'un temps que les moins de......... Enfin, vers 1975, quoi
...Janosax : )
737
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
Salut Durdug et Rico 
Tant mieux si ça vous a intéressé et cool que le débat se lève.
Perso, le double-son serait plus quand tu cherches à créer un accord clair entre voix et sax, (même si on entend peu la voix de l'extérieur en entend clairement une vibration particulière surtout avec la quinte: le son se libère). Le growl, c'est presque pareil sauf que c'est moins neutre: pas obligé de chanter tu peux grogner ou crier, et ta voix peut être dans les graves mêmes si ton sax est en aigu: pas d'accord particulier, c'est la sonorité et l'effet recherchés qui priment. Sinon l'autre définition que tu donnes Rico du double-son je l'appellerai "double-son par faux-doigté" ( James Carter le fait super bien. A la fin de ses morceaux il termine régulièrement seul et fait ces sons très "baleine à bosse", comme sur
l'album "Lai it cut").
Sinon mon avis Durdug est que c'est clair que la voix s'entend pas ou peu à travers le sax.
Mais il s'agit surtout ici, au delà du style bien sur, du travail du son. Par exemple si je joue un double-son, j'entends ma voix ce qui me permets de la contrôler en même temps que je contrôle le sax et de faire fusionner les deux techniques. Sur un son filé long, je peux aussi démarrer en double-son et finir en son pur et sincèrement: le son du sax petit à petit finit par ressembler au timbre "physique" de ma voix.
Quant à la question du style, on peut faire du double-son que pour améliorer le son, mais perso j'adore le growl et ce que je ressens c'est justement une forte vibration du corps: dans des suraigus criés et destructurés par la voix, toute ma cage thoracique se met en vibration et mon corps influe sur le son au moindre mouvement. Sur les autres registres aussi la sensation est terrible. C'est très personnel, mais la voix dans mon jeu m'apporte beaucoup d'expression et de chair en plus
Beaucoup vont sourire, ne me croyer pas vulgaire, mais c'est comme une éjaculation vocale dans le sax 
(je ne suis pas lui,
mais écoutez Trane dans "Offering" sur "Expression" )
Voilà, c'est mon avis, que le mien, mais ça peut être très intéressant de continuer de débattre.
Ps: j'avais oublié de le dire au premier post: faites les double-sons en son filés, dès que vous êtes au point avec les sons droits.
Tant mieux si ça vous a intéressé et cool que le débat se lève.
Perso, le double-son serait plus quand tu cherches à créer un accord clair entre voix et sax, (même si on entend peu la voix de l'extérieur en entend clairement une vibration particulière surtout avec la quinte: le son se libère). Le growl, c'est presque pareil sauf que c'est moins neutre: pas obligé de chanter tu peux grogner ou crier, et ta voix peut être dans les graves mêmes si ton sax est en aigu: pas d'accord particulier, c'est la sonorité et l'effet recherchés qui priment. Sinon l'autre définition que tu donnes Rico du double-son je l'appellerai "double-son par faux-doigté" ( James Carter le fait super bien. A la fin de ses morceaux il termine régulièrement seul et fait ces sons très "baleine à bosse", comme sur
l'album "Lai it cut").
Sinon mon avis Durdug est que c'est clair que la voix s'entend pas ou peu à travers le sax.
Mais il s'agit surtout ici, au delà du style bien sur, du travail du son. Par exemple si je joue un double-son, j'entends ma voix ce qui me permets de la contrôler en même temps que je contrôle le sax et de faire fusionner les deux techniques. Sur un son filé long, je peux aussi démarrer en double-son et finir en son pur et sincèrement: le son du sax petit à petit finit par ressembler au timbre "physique" de ma voix.
Quant à la question du style, on peut faire du double-son que pour améliorer le son, mais perso j'adore le growl et ce que je ressens c'est justement une forte vibration du corps: dans des suraigus criés et destructurés par la voix, toute ma cage thoracique se met en vibration et mon corps influe sur le son au moindre mouvement. Sur les autres registres aussi la sensation est terrible. C'est très personnel, mais la voix dans mon jeu m'apporte beaucoup d'expression et de chair en plus
Beaucoup vont sourire, ne me croyer pas vulgaire, mais c'est comme une éjaculation vocale dans le sax (je ne suis pas lui,mais écoutez Trane dans "Offering" sur "Expression"
)Voilà, c'est mon avis, que le mien, mais ça peut être très intéressant de continuer de débattre.
Ps: j'avais oublié de le dire au premier post: faites les double-sons en son filés, dès que vous êtes au point avec les sons droits.
Selmer c'est pour les grand-pères, Yanagisawa c'est pour les gros bras!!
pervenche
407
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Membre depuis 20 ans
Voilà un P.s. très judicieux, Janosax... c'est celui-là que je vais m'appliquer à faire ; car pour l'autre, cité plus haut, je ne peux point éjaculer dans le sax, alors je le remplacerai -plus tard, bien après le P.s.-, par un orgasme (vocal ou émotionel)... je suis sûre que ça va marcher.Au fait, qui a dit que le sax était pas sensuel ?
Pervenche
saxobar
1826
AFicionado·a
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Pervenche tu te dévergondes...
Sex'aphone
S.d.m
4787
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Janosax : )
737
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