Tous les avis sur Squarp Instruments Pyramid

Un petit avis rapide sur ce séquenceur que j'ai revendu après plusieurs mois d'utilisation.

- Pour quels styles de musique et dans quel contexte (studio, concert, etc.) utilisez-vous ce séquenceur ?

Musique cinématique, Idm,break, live et studio.

- Pour piloter quels instruments ?

Il était au sommet de la chaine midi. Il pilotait un OTMKII, un analog keys, un peak, un nord G2, zoia, space,machinedrum, ipad etc...
Pas mal de midi processeur,merger et autres thru box afin que chaque clavier puisse envoyer ses notes à n'importe quel autre ( merci nord g2 pour le routing midi temps réel !).

- Vous semble-t-il solide et bien fini ?

Chassis métal noir, l'ensemble inspire confiance.

- Sa prise en main et son ergonomie sont-elles simples ?

Alors non ! C'est peu intuitif, bourré de combinaisons de touches et des choses simples prennent parfois des chemins détournés...Combien de fois ai-je du ré ouvrir le manuel ( enfin l’espèce de mise en page en cartes colorés ) et relire 3 fois le même passqge pour comprendre ce que les petits gars de chez squarp voulaient dire...En gros le manuel est très pénible à lire !


- Disposez-vous de fonctions avancées pour éditer vos séquences ?

Oui , des midi fx, des lfo, du quantise, du random, de l'euclidien etc, ça le fait plutôt bien ! Edition monophonique, polyphonique etc...

- Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins ?

* Les plus : midi fx, mode euclidien, le pad X/Y, les sorties midis indépendantes...

* Les moins : écran tout petit, pads durs, désagréables, pas sensibles à la vélocité.
Les events midi limités à 7000 ( 10000 dans la dernière version ) Essayez de faire un track en mode linéaire avec basse,batterie,guitare, guitare lead, 2 pads, hop fini, rideau, plus rien ne fonctionne, et le pyramid ne vous prévient pas, à vous d'aller vérifier la mémoire...
Ha oui elle est pleine...
Dommage pour un séquenceur dont tout le monde vante les mérites pour de la compo "sérieuse" non pattern based...
Gestion de la polyrythmie/metrie pénible, certaines durées ne sont accessibles qu'à partir d'un certain niveau de zoom pour de la performance live...tss...

En résumé, une machine qui sur le papier semble "sérieuse", pour les producteurs "sérieux" mais qui montre quand même quelques faiblesses dès lors qu'on la pousse un peu dans ses retranchements...

Finalement une machine qui a également oublié d'être "fun" !

On s'ennuie quand même ferme là dedans et on a affaire à un collaborateur plutôt réticent à nous faciliter la tâche...

Un pyra 2 avec un proc plus costaud et de la mémoire, des pad pour jouer et un espace plus aéré et convivial avec notamment moins de combos de touches pourrait cartonner... Serai-t’il au même prix ? La question reste posée...

Eh bien, ça ne se bouscule pas au portillon pour donner son avis sur l’un des produits les plus remarquables de ces dernières années !

Peut-être que la sortie de la version 3.0 de leur OS est encore trop récente, ou peut-être que je fabule sur le nombre d’utilisateurs de l’objet (je n’en ai aucune idée) ; mais au vu des quatres avis précédents il est grand temps que quelqu’un se mettre à l’ouvrage, car le Pyramid (et son équipe) le mérite amplement.

J’utilise ce séquenceur depuis un an sans interruption, j’ai commencé avec l’OS 2.3 et ses patterns et j’en arrive au 3.0 et ses ‘definition files’ si bienvenues.

Pour ce qui est de l’objet en lui-même, je ne sais que trop en penser. Je trouve son ergonomie bizarre, avec un gros trackpad (dont je ne me sers quasiment pas, et lorsque ce fut le cas j'ai eu des sauts bizarres comme si cela ramait), sa barrière d'encodeurs ; visuellement ca a l’air un peu tout posé la où c’est tombé. Conséquence logique, certains mouvements sont un peu bizarres puisqu’il y a beaucoup de raccourcis qui nécessitent d’appuyer sur deux boutons plus un encodeur. Ou est-ce un problème de gaucher ? Pour le piano roll par exemple et l’édition note par note, bonjour l’arthrite. Heureusement, beaucoup de paramètres sont gérés par les 5 sous-encodeurs (qui eux sont très agréables à manier) en fonction du menu où l'on se trouve.

Cela m’amène à ma principale remarque : le Pyramid n’est pas facile à prendre en main, mentalement et physiquement. Ce n’est pas une mauvaise chose, c’est comme tout outil sérieux, ça s’apprend. Mais il en vaut absolument la peine. Je voulais être en mesure de faire toute musique qui me viennent à l’esprit ; ambient expérimentale, techno droit-dans-ta-gueule, néoclassique, electronica évolutive... Et tout cela il peut faire, loin devant une pauvre Electribe (j’en ai eu une brièvement, et tourner le même gros potard gris mille fois m'a refroidi très vite).

On en vient a l’inévitable question, que l’on va adresser derechef : la comparaison avec le Cirklon. Ma foi, depuis l’OS 3.0 et ses définitions d’instrument, on rentre dans un jeu soit de nuances (avons-nous plus besoin du mode Euclidien, ou d’aller chercher des paramètres auxiliaires d’un pattern à l’autre ?) soit d’appréciation toute subjective du workflow, le résultat final restant de faire de la bonne musique. Pour la partie hardware, c’est inévitable, le Cirklon et ses 5 midi In/Out reste le grand gagnant. Oui il y a des midi splitters, mais cela ne règlera pas la question des multiples In. Pour le CV/Gate, idem : un seul pour le Pyramid (qui a réglé ses soucis d’accordages avec la version 3.0, soit dit en passant). Et pour finir avec mon obsession pour les encodeurs, il y en a 16 sur le Cirklon, soit un par note. Imbattable, mais in fine, on peut tout aussi bien faire sans. L'autre limitation hardware qui ne peut être addressée sans un nouveau modèle est l'implantation tardive des patterns, ce qui fait qu'on a pas de bouton dédié et qu'ils sont cachés "sous" les tracks.

Quand on a pigé le principe, le Pyramid gère comme un as les patterns, les CC, les PC, etc. On peut tout faire ! Les 5 (cinq!) Midi FX par track sont grandioses, et plus on apprend à les gérer plus vite on trouve une solution à tout challenge musical ou compositionnel. La gestion des automations des FX est un peu spé mais je ne vois pas comment faire autrement. L'arpégiateur multimode est un régal, entre autres, bien plus poussé qu'un up/down/random.

Dans l'ensemble les modes les plus réussis sont le live mode où les enregistrement peuvent prendre place et se boucler sans interruption (et où la moitié du trackpad peut servir à jouer des accords ou des répétitions de notes) et le track mode où la gestion des 64 (!) pistes se fait dans le plus grand bonheur, surtout maintenant que l'on peut directement assigner un instrument et ses notes (pour les boites a rythme par exemple, il ne restera plus que les touches concernées). Le track mode inclut donc le sus-mentionné pattern mode où chaque track peut être encore dérivée en 32 versions (pour coller avec les séquences, d'ailleurs une option très utile permet d'avancer toutes les tracks vers le pattern suivant à chaque fois que l'on bouge d'une séquence)

Le step edit à la xox est un peu long et fastidieux à utiliser, généralement je joue ma musique dans le live mode et je corrige les notes à corriger. C'est en revanche le mode où l'on peut switcher vers le fameux Euclidien, qui a ses limites mais aussi son charme, et aussi et surtout les automations de FX, program change, etc.

Bizarrement, c’est le mode Sequence -une sorte de Song mode- qui est laissé pour compte. Il est d’une simplicité confondante - une séquence est un état de mute ou non-mute de chaque track et/ou pattern mais gagnerait à être plus souple, surtout pour ce qui est de monter le morceau en entier où il faut entrer chaque séquence l'une après l'autre, un peu rébarbatif. Là dessus je crois aussi que le Cirklon est plus développé, à vérifier lorsque ce sera mon tour sur la liste d’attente, vers l'an 2054. D'un autre côté, sa simplicité m'a permis de développer un workflow 'live' qui me va bien, où j'ai 5-6 séquences prètes et je les change manuellement lorsque le moment est venu.

Je ne sais si j'ai tout dit ou rien dit, mon avis peut sembler critique mais c'est parce que chaque changement et complexification apporte une nouvelle vague de problématiques, c'est la loi du karma. Or, le Pyramid est un outil cent fois plus riche et complexe qu'un Engine ou un Beatstep pour ne citer qu'eux - et que cela soit bien clair : ce n'est pas un reproche mais un fait, car ces produits s'addressent à d'autres demandes - et il y a donc bien plus à en dire !

Je reviendrai éditer mon avis dans les jours qui suivent pour y faire une liste de + et de - ainsi que si j'ai omis quelque chose d'important, ou encore si l'un d'entre vous a une question qui soit pertinente pour tout le monde.

Le squarp pyramid est un séquencer polyvalent, très pratique pour le live car on a tout sous les yeux mais on peut le bidouiller tranquille en studio car il y a beaucoup de possibilités.
La finition est solide, coque en métal, potards et pads de bonne facture.
La prise en main nécessite un peu d'expérience dans le domaine du séquençage... Mais c'est un plus, le beat step pro est simplissime à coté et on en fait vite le tour...
J'apprécis la diversitée des possibilitées, le coté très souple des assignations, les scale et les lenght différentes pour tous les tracks!!! ...
Le côté très visuel et intuitif quand on s'est familiariser avec . Les version beta développées par les constructeurs et l'avis des internautes est un grand plus aussi. Les prises midi, les cv.
Enfin, après avoir acheter plusieurs sequencer( dark time, mtrx-s, beat 707, beat step pro, divers appli: genome, little midi...) je crois bien en avoir trouvé un où je vais passer un temps certain tout en m'amusant bien.
Je recommande chaudement ce produit à tous ceux qui aiment séquencer.

- Je l'utilise dans un home studio orienté musique moderne, à base de synthèse. Il pilote une armée de synthétiseurs (CV/midi) et autres modules, mais aussi des effets (DP4/PCM81/Strymon) et séquenceurs (Mpc1000, SC4, Volca -> SQ1).

- l'appareil inspire confiance avec sa façade en aluminium noir. Les pads sont agréables et les emplacements des diverses entrées et sorties sont à l'arrière, bien vu !

- Sa prise en main demandera un peu de concentration, l'ergonomie de la machine étant un peu déroutante de prime abord. Il s'agit d'un module à la philosophie très particulière et il propose des fonctions assez avancées pour un appareil hardware : polyrythmie, polyphonie, séquenceur euclidien. Au final il est plutôt pédagogique grâce à des fonctions qui se basent sur la théorie musicale (tonalité, degré, renversements) avec intelligence et praticité.

DANS LE DÉTAIL :

- MIDI in
- MIDI out (x2)
- DYN sync out
- CV+GATE in (x2)
- CV+GATE out
- ENV out (assignable)
- PEDAL in (x2)
- MIDI USB out (2 sens)
- SD card
- 5 contrôleurs rotatifs à poussoir assignables
- un touchpad assignable
- 21 pads pour la composition
- 2x16 séquences de 4x16 tracks

4 grands modes permettent de créer ses chef-d'œuvres via l'interface :

- En rouge le Live mode pour enregistrer son jeu, ses automations via les contrôleurs dédiés (5 + le touchpad), les pads/smartpads (voir plus loin) ou tout autre contrôleur connecté à l'appareil. Ce mode, très élégant, propose plusieurs types d'utilisations des pads (Smartpads), en effet ceux-ci peuvent être configurés pour entrer des notes (par degré dans une gamme précise), des accords (par degré dans une tonalité et un mode défini par l'utilisateur, ce qui en fait un sequenceur vraiment unique) ou encore des répétitions (façon MPC). C'est le mode Live qu'on utilise pour rentrer mélodies, rythmes et automations joués dans l'engin noir.

- En vert le mode Step : classique step sequenceur avec choix du type d'évènement (note, cc, accord ou euclidien). Contrairement à ce que l'on peut lire sur le forum AF, le séquenceur euclidien est vraiment facile d'accès et c'est un très bon outil pour galvaniser l'inspiration et créer des structures de classiques à très expérimentales, il est cependant dommage de ne pouvoir "applatir" le résultat pour le retrouver en mode Step ou Live, dans ces deux modes, les sequences "euclidiennes" disparaissent, il convient donc de reprogrammer en mode Step si l'on les veut en "dur".

- En jaune le mode Track : paramètres des pistes (64), mute/unmute/solo, gestion de la durée et de la signature de chaque piste (donc polyrythmie). Dans ce mode on prépare les mutes qui serviront au mode Seq.

- En bleu le mode Seq qui permet d'enchainer les séquences dans leur état (mutées ou pas) pour créer une composition aboutie.

POUR CONCLURE :

- Le Pyramid de Squarp Instruments est un appareil robuste, puissant mais aussi très récent avc les defauts de jeunesse que cela implique parfois. Bien que très complet on notera qu'à aujourd'hui il est toujours impossible de faire varier les pistes au sein de chaque séquence, à part, bien entendu leur état (muted/unmuted), il apparait évident qu'on pourrait aller beaucoup plus loin et apporter un grand plus aux fonctions liées à la théorie en pouvant faire varier la composition musicale de chaque séquence car pour l'heure on a quand même l'impression de conduire une Ferrari sur une petite route de campagne. Cependant le rythme des mises à jours et l'écoute apportée aux utilisateurs permet d'imaginer que ses défauts seront à termes corrigés, pour cet exemple précis, un mode Pattern sera bientôt disponible ce qui comblera, à mes yeux le grand défaut du Pyramid pour en faire le centre névralgique de mon installation. Dans l'attente, la Mpc1000 trône encore fièrement au centre de mon Tout.

- Je l'utilise déjà depuis quelques mois dans le cadre de production electro-hiphop en home-studio et bientôt en live. Elle pilote un Arturia Minibrute, un Moog Sub Phatty, un Korg Minilogue, une Elektron Rytm et une MPC 2500 XL. Je pilote les synthés avec un clavier maître Roland A500PRO via le midi in du Pyramid.
- Niveau finition, malgré le format assez petit, le Pyramid reste trés robuste et solide. On sent que c"est construit pour durer. Les potards, le chassis : l'endemble respire la solidité !
- La prise en main reste assez rapide. Surtout que la notice d'utilisation et l'interface sont trés bien pensées. Il faut bien évidemment avoir quelques bases en séquençage et en connaissance midi également mais rien d'insurmontable. Le Pyramid offre 4 modes qui sont tous également trés bien pensés et fonctionnels : LIVE pour l'enregistrement à la volée, STEP pour l'édition pas à pas, TRACK pour la gestion des pistes MIDI et SEQ pour l'édition des paramétres liés à la séqunce. L'OS est régulièrement mis à jour apportant son lot de nouveautés et d'améliorations : effet MIDI (arpégiateur, transposeur, delay, etc...), amélioration du piano roll, amélioration de la gestion séquences, etc. Le Pyramid est trés fiable et je n'ai rencontré pour ma part aucun bug ni plantage de l'OS.
- Les plus : le Pyramid peut etre trimballé facilement, prend peu de place, est robuste. L'OS est stable et les MAJ sont régulières et sont loin d'être superficielles. Le pyramid offre tout ce qui peux se faire en matière de séquencage audio et plus encore ! La team Squarp est trés à l'écoute des besoins des utilisateurs. Le produit est made in France
- Les moins : l'interface peut paraitre deroutante aux premiers abords mais une fois la logique de la machine adoptée, la courbe d'apprentissage devient une autoroute de création musicale.

Conclusion : je suis comblé avec ce séquenceur et si c'était à refaire, je referai ce choix dans la seconde !!