Il n’a échappé à personne que le marché des synthétiseurs hardware a connu un regain de vitalité explosif ces derniers temps. Nombre de grandes marques se sont ainsi lancées dans la production de nouvelles machines ou la réédition d’anciennes gloires, bien souvent à des tarifs très concurrentiels pour ne pas dire plus.
Il va sans dire que cet éclatant retour en grâce allait être accompagné par l’apparition de nouvelles solutions de séquençage hardware, telles que par exemple la série BeatStep d’Arturia, l’évolution du Korg SQ-10 en SQ-1 ou — comme nous allons le voir — du Pyramid ici présent, sorti en 2015 et vendu actuellement autour de 700 € TTC.
Alors, prêts à partir explorer l’édifice que les Parigots-Montreuillois de Squarp Instruments nous ont fabriqué pour leur première réalisation ?
Suivez le guide !
Vous êtes maintenant des habitués, vous savez qu’un test d’AF commence quasiment toujours par un déballage (et si vous êtes nouveau, bienvenu, vous voilà initié !). La boîte contient donc le Pyramid lui-même, un bloc d’alimentation au format USB-mini B, mais dont le câble n’est malheureusement pas détachable, ce qui implique l’obligation de se procurer un câble indépendant si l’on souhaite relier sa nouvelle acquisition à un ordinateur (pas bien ça, Squarp !), des stickers (bien plus importants qu’un câble USB, c’est connu…) et enfin un très astucieux guide de démarrage sous la forme d’un masque en carton à apposer sur le Pyramid et qui permet de se repérer très vite dans le workflow et les fonctionnalités proposées par le séquenceur.
Sachant que l’on ne peut effectuer aucune sauvegarde ni mise à jour de l’OS de l’appareil sans carte SD, on aurait apprécié en trouver une dans la boîte — j’ai eu droit à cette petite attention en tant que testeur, mais cela ne fait pas partie du bundle standard, dommage. Bien évidemment, Squarp en propose à la vente sur son site pour 12 €. Mais bon, entre ça et l’absence de câble USB autonome, ça commence à faire pour un appareil vendu à ce tarif, même conçu et fabriqué à la main en France. Mais penchons-nous sur le séquenceur en lui-même.
Vu de l’extérieur, le Pyramid se présente sous la forme un parallélépipède noir de 206 × 268 mm pour une hauteur totale de 44 mm en comptant la légère surélévation de l’arrière, le tout pour un poids de 1,6 kg. On peut d’ores et déjà constater que le choix des concepteurs a été de proposer par défaut un boîtier extrêmement sobre en termes de sérigraphie. Comme je l’ai déjà souligné, ceux qui ont besoin d’un rappel plus complet des fonctionnalités de chaque poussoir ou potentiomètre se reporteront avec joie au masque en carton cité plus haut. Lesdits potentiomètres sont au nombre de cinq, tous sans fin, crantés et pouvant être enfoncés pour valider une entrée ou choisir un item. Le plus gros d’entre eux est réservé à la navigation interne de l’appareil, les autres peuvent être affectés librement en sus de leurs fonctions d’origine. En parallèle desdits potards, le Pyramid propose également un pad X/Y d’autant plus appréciable qu’il est actif même à travers le masque cartonné, ce qui est une excellente chose ! Mais à l’inverse, on peut également le désactiver dans les paramètres système de l’appareil si l’on craint de modifier quoi que ce soit involontairement par un simple effleurement maladroit. Bonne initiative.
Sur le côté gauche se trouve un écran LCD monochrome, pas très grand certes, mais présentant des affichages précis et bien pensés de tous les paramètres de travail. Il remplit très bien son office, mais on regrettera qu’il ne dispose pas d’un réglage de la luminosité, ce qui peut s’avérer un peu problématique en plein jour. On supposera que le Pyramid sera davantage utilisé dans l’ambiance nocturne d’un club ou du moins sous l’éclairage intérieur et artificiel d’un studio, environnements où la puissance de son rétro-éclairage se montre tout à fait suffisante. Mais poursuivons notre exploration externe de la bête. Nous disposons de huit poussoirs permettant de sélectionner les cinq modes principaux d’utilisation de l’appareil (voir chapitre suivant) ainsi que les modes secondaires ou encore le réglage de tempo, de trois pads activant les fonctions de transport surmontés de trois autres pads permettant de naviguer dans les menus et pages de séquences ou d’activer des fonctions alternatives, et enfin de 21 pads dédiés au jeu et à la programmation de séquence, mais pouvant également pour certains servir de raccourcis pour atteindre certaines fonctionnalités.
En ce qui concerne la connectique, c’est sur la face arrière que nous les retrouvons, et elles sont plutôt bien fournies ! En effet l’on dispose, de gauche à droite, d’une prise USB servant à la fois de connectique USB-MIDI et d’alimentation, d’un slot SD Card. de trois sorties CV (gate, pitch et enveloppe), de deux entrés CV (gate et pitch), d’une entrée pour une double pédale (dont chaque pédale pourra être affectée à une fonction de transport, de tap tempo ou de sélection de séquence ou de piste), deux sorties et une entrée MIDI. À noter que la seconde sortie MIDI est configurable en DIN SYNC (vitesses de synchro de 1 à 96) pour connecter des synthés de l’ère pré-MIDI. À cela viennent s’ajouter un bouton marche-arrêt et une fente de sécurité Kensington.
Mais avant de poursuivre ensemble l’exploration pyramidesque, un petit aperçu de son mode de fonctionnement.
Pierre de Rosette
Le Pyramid est donc un séquenceur hardware proposant cinq modes de travail. Les quatre premiers regroupent le mode « Live » pour enregistrer des patterns en jouant directement sur les pads, le mode « Step » pour entrer des pas de séquence, le mode « Track » pour activer, désactiver et définir les paramètres de chaque piste et enfin le mode « Seq » pour lancer les séquences individuellement ou bien prédéfinir un ordre de lecture automatique. Chacun de ces quatre modes est identifié par un code couleur, aussi bien sur l’appareil lui-même que sur le carton superposable ou encore dans le mode d’emploi, ce qui améliore grandement l’apprentissage et le repérage des fonctions. Le cinquième mode quant à lui permet de gérer les effets liés à chaque track, effets dont le nombre peut varier de 1 à 4.
On bénéficie de quatre banques de 16 tracks chacune (donc un total de 64 tracks) organisables en 32 séquences différentes. Les pas de séquences, les tracks, et les séquences peuvent aisément être copiés, collés et/ou supprimés. L’ensemble constitue des projets qui peuvent être sauvegardés sur une carte SD (la fameuse carte absente du bundle, oui j’insiste), incluant les réglages d’effets et paramètres du système. Les tracks sont au format MIDI. La carte SD sert également à installer les mises à jour de l’OS maison, PyraOS, téléchargeables sur le site du fabricant.
Enfin, les potentiomètres rotatifs, en plus de leur utilité pour naviguer à travers les items et valider les choix dans les menus de l’appareil, peuvent également être affectés au contrôle de nombreux paramètres internes ou bien envoyer des messages CC vers les sorties MIDI, tout comme le touchpad qui peut quant à lui également servir à entrer des notes !
Dieu so-Live
Et puisque l’on parle d’entrer des notes, intéressons-nous à présent au mode prévu principalement pour cela : le mode « Live », symbolisé par la couleur rouge. Si dans ce mode, les douze pads supérieurs symbolisent une gamme chromatique, les pads inférieurs — appelés superpads — permettent de déclencher directement des accords, de suivre une gamme donnée ou bien de déclencher des répétitions de notes allant de la noire au triolet de quadruple croche.
L’on passe instantanément d’un mode de jeu à l’autre, ce qui s’avère très agréable. Et ce d’autant plus que la fonction « live looper » permet d’enregistrer un pattern aussi long que l’on veut et de le boucler instantanément par une nouvelle pression sur le bouton d’enregistrement, à la quantification que l’on souhaite.
Toutan-Track-on
En revanche, si vous souhaitez prédéfinir une longueur à votre pattern, c’est par le mode « track » (le jaune) que vous passerez. Globalement ce mode sert à paramétrer tout ce qui concerne une piste de jeu… ou « track ». On y trouve ainsi la possibilité d’activer ou désactiver ladite track ou encore la mettre en solo, de définir sa destination MIDI et/ou CV, sa longueur et enfin sa signature rythmique. Le tout là aussi très facilement.
Concernant le routing, chacune des tracks peut être affectée à une ou deux sorties simultanément. Par exemple, la track 3 peut être envoyée à la fois vers la sortie MIDI physique A et la sortie USB, sur un même numéro de canal toutefois, ou encore à la sortie MIDI physique B et la sortie CV gate. Toutes les combinaisons sont possibles. Là encore, les manipulations se font de manière très simple. Je vous engagerais toutefois à vous créer des templates avec différentes préconfigurations de sorties MIDI afin de vous éviter des manips faciles, mais potentiellement répétitives.
En ce qui concerne les paramètres temporels et rythmiques, chaque track peut avoir une durée allant du triolet de double-croche (1/24) jusqu’à 384 mesures complètes, sur des signatures rythmiques allant de 1/1 à 24/16. Et c’est là que nous découvrons l’une des principales caractéristiques du Pyramid : les tracks de taille et de signature rythmique différentes peuvent être déclenchées et lues simultanément sans problème, ce qui permet de belles créations polyrythmiques et -métriques !
Une autre caractéristique très intéressante du Pyramid est la fonction « free run », le mode de lecture par défaut des tracks. Celui-ci implique que des pistes actives dans deux séquences différentes ne reprennent pas à leur début quand on passe d’une séquence l’autre, mais que leur lecture se poursuit librement. Cela permet entre autres d’avoir par exemple une ligne mélodique continue qui se développe pendant que les changements de séquence apportent de la variété dans la section rythmique. Bien entendu, ce paramétrage peut être modifié pour que les pistes soient redémarrées à leur début à chaque changement de séquence, ou bien encore pour qu’elles ne soient pas bouclées du tout.
Je le répète, les tracks sont sauvegardables au format MIDI. Elles peuvent donc facilement être retravaillées dans une STAN par exemple. De même, on peut tout aussi aisément importer des pistes MIDI afin de les utiliser à leur tour comme tracks dans le Pyramid.
Terminons juste ce paragraphe en disant qu’en termes de paramétrage, chaque track est indépendante des autres. À soi de s’organiser pour savoir si l’on veut piloter un module sonore par banque de gravis (4 au maximum), par track individuelle (64 au maximum) ou un mélange des deux. Cela peut aboutir dans certains cas à des configurations très complexes, mais après tout, la complexité ne dépend au final que de sa propre capacité à se représenter clairement l’organigramme de ladite configuration, n’est-ce pas ?
Le Nil à Seq
Comme nous l’avons vu plus haut dans l’article, les tracks sont regroupées en séquences, jusqu’à 32 au maximum, accessibles dans le mode « Seq », le bleu. Dans les faits c’est toujours le même pool de tracks que nous retrouvons d’une séquence à l’autre. Ce qui change, c’est leur état d’activation. Considérons une track active dans la séquence 1 et inactive dans la séquence 2. Dans ce cas, le passage de la première à la seconde séquence entraînera la désactivation de la track A. Toutefois, elle pourra être réactivée ou et re-désactivée à volonté au sein de la séquence 2, et c’est son dernier état en date qui sera conservé dans les paramètres de la séquence en question.
Les séquences peuvent être déclenchées librement à la volée, selon des règles de quantification prédéfinies ou encore être organisées en une série selon un ordre et des durées établies pour former un morceau complet. Toutefois, si l’on peut passer de la lecture d’une série pré-programmée à une lecture à la volée d’une séquence précise sans interrompre le flux, l’inverse n’est pas vrai. Dommage.
Selon le paramétrage du bouton de lecture, la lecture des séquences peut être mise en pause, redéclenchée à volonté ou encore simplement mutée pour être réactivée à un point ultérieur. Très bien vu ! Une fois de plus, tout cela se fait de manière extrêmement simple d’une pression sur un pad. Et comme c’est la troisième fois que je fais référence à la facilité de prise en main de l’appareil, je crois pouvoir dire que l’un des maîtres-mots du Pyramid, c’est ergonomie ! Et l’ergonomie c’est bien ce qui importe quand il s’agit de pouvoir contrôler autant de paramètres que dans le mode « Step » sur lequel nous allons nous pencher maintenant, le plus riche — et le plus vert — de tous les modes de travail du Pyramid !
Imheno-step
En effet, chaque pas de séquence ou step — dont la taille peut aller de la quadruple croche à l’équivalent de la durée de la totalité des mesures d’une track — peut ainsi contenir non seulement une infinité de notes — la polyphonie est illimitée — mais également des valeurs de paramètres internes et/ou externes… et tout ceci simultanément.
En ce qui concerne les notes, on pourra modifier comme on le souhaite leur hauteur, leur vélocité, leur durée ou encore leur décalage temporel. Si un step contient plusieurs notes, ces réglages pourront s’effectuer aussi bien de manière globale que de manière individuelle pour chaque note. Les pas de séquence peuvent aussi être peuplés d’accords prédéfinis, que ce soit en position fondamentale en renversement, mais également de manière pseudo-aléatoire grâce au séquenceur dit « euclidien », qui définit la répartition des pas actifs d’une track en fonction de deux valeurs définies par l’utilisateur : le nombre desdits pas actifs et le nombre total de pas de la track. La gestion de l’aléatoire se fait également via les effets internes de l’appareil dont je vous parlerai ci-dessous dans le paragraphe N-Effet-rtiti (oui je sais…).
Mais c’est loin d’être tout concernant ce fameux mode « step » ! En effet, on peut opter pour un affichage de type piano-roll sur l’écran LCD si l’on souhaite bénéficier d’une meilleure vision des choses lors des manipulations décrites ci-dessus. Et comme vous le savez maintenant, le mode step ne permet pas uniquement la gestion des notes, mais également la gestion et l’automation des valeurs de messages CC envoyés via les sorties MIDI ainsi que des paramètres d’effets internes du Pyramid. Dans les deux cas, la valeur du paramètre en question peut être modifiée pour chacun des pas de séquence individuellement. Là également, tout comme pour l’édition de notes, on peut bénéficier d’un affichage alternatif. Il s’agit dans le cas présent d’une courbe d’automation que l’on peut même tracer ou modifier à main levée directement sur le touchpad. Le pied, quoi !
Et cela nous conduit tout naturellement à nous intéresser de plus près aux effets internes.
N-Effet-rtiti
Chaque track bénéficie de 4 effets MIDI chaînés en série. On peut très facilement les choisir, les activer et modifier leur position au sein de la chaîne sauf pour l’effet de quantification qui ne peut être placé qu’en tête. Outre ce dernier, on trouve un arpégiateur, un harmoniseur, un effet de gestion du swing, deux effets de gestion de l’aléatoire (l’un agissant sur la valeur des paramètres de notes et l’autre sur le déclenchement de ces dernières), un delay, un équaliseur (MIDI, oui monsieur, il agit sur le niveau de vélocité des notes en fonction de leur hauteur, et ça fonctionne très bien !), un effet de transposition de paramètre de jeu (note on, vélocité, etc.) en valeur de message CC, un effet de changement passager de tempo et un LFO. Chacun de ces effets dispose d’un menu composé de 5 paramètres maximum pilotables respectivement par chacun des 5 potards rotatifs situés sous l’écran.
Sorti de ce menu, on peut affecter les potentiomètres de manière fixe au contrôle d’un paramètre ou message CC particulier, tout comme le touchpad (2 paramètres pour lui, respectivement pour l’axe X et Y). Cette affectation générale est momentanément suspendue lorsque l’on revient dans le menu de paramétrage individuel des effets, ce qui est excellent car cela permet de maintenir un contrôle absolu sur l’ensemble des paramètres.
Avant de clore ce paragraphe, juste un petit mot sur la quantification. Il peut sembler étrange que la gestion de celle-ci soit déléguée à un effet. Cela présente en fait deux avantages. Tout d’abord, on peut désactiver ledit effet à tout moment pour retrouver le groove d’origine, mais surtout, ses paramètres sont automatisables au même titre que les autres, et l’on peut obtenir par conséquent des effets rythmiques encore plus intéressants.
Les 7 plaies d’Égypte
Bon, alors maintenant que je vous ai fait baver, que peut-on reprocher au Pyramid ? Eh bien, toute une série de choses. Commençons par les moins ennuyeuses. Tout d’abord, comme déjà signalé plus haut, on peut regretter l’absence d’un câble de connexion USB indépendant du bloc transfo, ainsi que d’une carte SD fournie au vu du côté indispensable de l’accessoire (alerte oxymore !).
Ensuite, il n’y a pas de compteur de mesures chiffré. On a bien le nombre maximal de mesures qui s’affiche sur l’écran, ainsi qu’une représentation graphique via des petits carrés de l’ensemble desdites mesures. Mais si cela suffit à se repérer sur des tracks relativement courtes (16 mesures max), cela devient vite impossible sur des pistes plus longues.
L’on aurait aimé également que la fonction « note repeat » ne fonctionne pas uniquement lors de l’enregistrement, mais également pendant la lecture de séquences, afin d’apporter encore un peu plus de vie et d’interactivité. L’on aurait également apprécié que la lecture du projet en cours ne s’interrompe pas lors de la sauvegarde. Mais tout cela n’est pas le plus embêtant.
On regrettera davantage que l’affectation des potentiomètres et du pad X/Y ne puisse se faire que de manière globale, et non de manière individuelle pour chaque piste. Si l’on continue à bénéficier du contrôle de l’ensemble des effets internes, il n’en va pas de même du contrôle des paramètres des appareils externes ou plug-ins informatiques. Quel que soit le nombre de ces modules connectés à votre séquenceur, vous ne pourrez contrôler en tout et pour tout que 7 de la totalité de leurs paramètres sans avoir à effectuer de réaffectation manuelle. Il serait beaucoup plus pertinent d’avoir la possibilité de configurer les affectations de contrôleurs de manière différenciée selon la piste sélectionnée, ce afin de contrôler à chaque fois des paramètres spécifiques du module connecté à la piste sélectionnée.
On pestera également contre le fait qu’il n’y ait qu’un seul niveau d’undo/redo. Sur un séquenceur proposant un tel degré de profondeur fonctionnelle, c’est réellement trop peu. Enfin, on constatera avec tristesse que si les pads sont très bien pour activer ou désactiver des pas de séquence, ils sont totalement inadaptés au finger drumming, ne serait-ce que par le fait qu’ils ne soient même pas sensibles à la vélocité. On est très loin de ceux proposés par Arturia sur son BeatStep, et beaucoup plus proches d’un Launchpad « non pro ». En fait pour le jeu direct, on ne peut que conseiller l’usage d’un périphérique externe.
Conclusion
Si le Pyramid n’a pas forcément de grande nouveauté en soi à offrir, il faut reconnaître qu’il fait très bien tout ce qu’il propose… et qu’il en propose beaucoup !
Entre la grande richesse de la connectique, le nombre important de tracks qui peuvent être lues simultanément, qui plus est selon des signatures rythmiques et des métriques différentes, la présence du touchpad, les effets, les automations, le piano-roll, le mode euclidien, etc. On pourrait ne plus savoir où donner de la tête si en plus de tout cela, le séquenceur de Squarp Instrument ne proposait pas une ergonomie et une lisibilité excellentes.
On regrettera d’autant plus les petits ratés tels que des pads pas très agréables pour le jeu, des contrôleurs assignables que de manière globale et non différenciée par piste pour les messages CC et le seul et unique niveau d’undo-redo sur un appareil aussi riche en fonctionnalités. Espérons qu’une mise à jour prochaine de l’OS maison permette de corriger ces petits défauts.