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Sujet Commentaires sur le dossier : Interview de l'ingénieur du son Haydn Bendall

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Sujet de la discussion Commentaires sur le dossier : Interview de l'ingénieur du son Haydn Bendall
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Kate Bush, Massive Attack, Ryuichi Sakamoto ou encore les Pet Shop Boys : Haydn Bendall a enregistré les plus grands, notamment à Abbey Road. À notre tour de l'enregistrer du coup, sachant que la légende ne tarit pas d'histoires à raconter...


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11
Comme tout le monde. Cette « écriture «  inclusive est incompréhensible et insupportable. Elle démontre seulement la volonté de ce « journaliste » de vouloir imposer sa volonté aux autres.
Quand on respecte pas la forme, le fond ne l’est pas non plus.
12
Citation de kubrick :
Comme tout le monde.


Bin non. Et personne ne t'impose de lire cet article, et encore moins de prier le saint-dogme du radis rouge t'obligeant à quoi que ce soit...
Toi qui parle de forme et de fond, je parlerais bien de paille et de poutre...

Citation de kubrick :
Quand on respecte pas la forme, le fond ne l’est pas non plus.


Nieztchhthchzecht ?

[ Dernière édition du message le 12/04/2022 à 12:55:54 ]

13
Super article, super monsieur, passionné et passionnant.

(et je trouve aussi que l'écriture inclusive ne sert à rien et alourdit le texte inutilement)
14
Ben comme les autres…
Super article mais écriture inclusive désagréable.
15
IKTOMI a écrit : « Et personne ne t'impose de lire cet article, et encore moins de prier le saint-dogme du radis rouge t'obligeant à quoi que ce soit...
Toi qui parle de forme et de fond, je parlerais bien de paille et de poutre...« 

Inutile d’imposer le tutoiement…le vouvoiement est la forme subtile de l’amabilité.
Je vous invite donc à l’utiliser.
16
Tu m'a bien imposé d'être dans ton camp camarade avec ce "tout le monde", et j'étais pas plus consentant...

Donc on en est là des pseudosciences et des complotismes aujourd'hui ? Les "tu" et les ".e" font mal aux yeux des gens ?

[ Dernière édition du message le 12/04/2022 à 16:32:40 ]

17
Aaah ca y est le mot complotisme est lâché.
18
Citation :
Donc on en est là des pseudosciences et des complotismes aujourd'hui ?


Iktomi, il s'agit de beauté, pas de complotisme : la langue est belle, sa sonorité, sa graphie. Le hoquet de ce rafistolage inclusif (qu'on aura probablement oublié dans 10 ans) vient heurter la graphie à l'écrit, la sonorité à l'oral (la musique de la langue quoi... puisque c'est un peu le sujet ici).
Mais le sens c'est important aussi, tu as raison, et de ce point de vue je préfèrerais que l'on féminise tout ce qui a été trop longtemps uniquement masculinisé, sincèrement ça me conviendrait très bien. Ici cela donnerait : "ton conseil aujour­d’hui pour une future ingé­nieure ou réali­sa­trice artis­tique ?", ça sonne quand même mieux, non ?

Mais oui, sur le fond de cette interview passionnante je retiens la modestie et la sincérité du bonhomme : il faut avoir sa réputation pour admettre que l'on préfère mixer "in the box", pas forcément tendance, pas spécialement vendeur, mais c'est assez rassurant pour ceux qui ne pourront jamais aligner les racks de preamps et compresseurs à lampes.
19
Interview captivante, lue d'une traite malgré l'heure tardive et la fatigue. Merci AF !
C'est fascinant ce parcours qui traverse une bonne part de l'histoire de la musique enregistrée, avec modestie comme le dit Sonoita, sans a priori ni conservatisme.

... Et d'ailleurs, pour dire deux mots de l'autre grand sujet qui ressort (voire prend le dessus) dans les commentaires... :-)

"Pour que vous aimiez quelque chose, il faut que vous l'ayez vu ou entendu depuis longtemps" (Picabia).
Ca marche pour la musique, mais aussi pour la langue ! On aime la langue telle qu'elle est parce que c'est ainsi qu'on la connaît, qu'elle nous est familière. C'est rassurant en quelque sorte.
La "beauté" de la langue française telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est une construction, héritée principalement du 17ème siècle, où la création de l'académie française accompagne une masculinisation de la langue, la généralisation de la règle du masculin qui "l'emporte" sur le féminin, la mise au ban de l'accord de proximité, ainsi que des noms de profession féminisés existants, mais dont les femmes sont jugées indignes (autrice, chirurgienne,...).
La grammaire scolaire aux 19ème et 20ème siècle a repris et inculqué ces "règles" (tout à fait arbitraires, souvent contestables, parfois complètement délirantes : "au coiffeur" / "chez le coiffeur"...) à des générations d'écoliers, dont nous avons été.
Mais les temps changent, la langue aussi, toujours, elle est "vivante", jamais figée, sans quoi elle mourrait précisément !
On peut être dérouté par l'écriture inclusive car elle nous est inhabituelle (tout comme le mixage "in the box" a pu dérouter des ingés son au crépuscule du 20ème siècle). Il me semble néanmoins que c'est un outil nécessaire, qui se cherche encore sans doute, trouvera sa forme peut-être... mais n'est en aucun cas rédhibitoire pour qui est prêt à faire un petit effort (nous parlons français : nous avons fait l'effort d'apprendre des centaines de prononciations de mots plus arbitraires et délirantes les unes que les autres !)
(Je conseille à tou.te.s l'excellent livre Le français est à nous, de Maria Candea et Laelia Véron, respectivement professeure et maîtresse de conférence en linguistique, qui démystifie de manière très claire et accessible les débats et conservatismes autour de la langue)

[ Dernière édition du message le 13/04/2022 à 02:14:17 ]

20
x
Hors sujet :
Maria Candea propose le féminin comme genre générique, en outre, inverser la tendance et tout accorder au féminin. Son argument : faire comprendre aux hommes le problème. Pour avoir vu et lu des tentatives similaires (du genre festival ouvert qu'aux femmes entre 16 heures et 17 heures, pour "montrer ce que ça fait"), ça ne fonctionne pas, c'est même l'inverse. Au passage, les pays avec des langues non / moins genrées que le français ne donnent pas des sociétés moins sexistes que la notre, ça donne à réfléchir. De plus, beaucoup s'accordent à dire que la solution du pronom de proximité fonctionne très bien. Dernière chose, la linguistique c'est comme l'économie, y a pas une vérité, ça ne sert à rien de citer des linguistes à longueur de temps, on trouvera toujours des linguistes qui pensent l'inverse de ceux que l'on cite.


Merci pour l'interview, vraiment intéressante à suivre.