Methode ludique de piano pour nuls
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debutant 2
16
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 16 ans
Sujet de la discussion Posté le 23/09/2008 à 12:08:29Methode ludique de piano pour nuls
Je cherche un document pouvant m'aider a debuter au piano classique en autodidact, je suis gros debutant, j'ai commencé avec "le deliateur" mais je trouve cela un peu ennuyeux, je souhaiterais avoir un document qui pourrais associer plaisir et travail avec des exercices d'indépendance et de petit morceaux qui pourrais me permettre de les mettre en applications
Debutant prèt a tout pour devenir virtuose
debutant 2
16
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 16 ans
61 Posté le 07/11/2008 à 20:08:02
Je suis content que mon topic vous interesse autant, mais je vous fais un topo sur ma situtation. niveau solfège, je suis assez moyen c'est à dire que j'arrive a peine a déchiffrer à vue. en général ce sont les partitions assez simples. et le déliateur je suis parvenu jusqu'au 7 exercice ( ecart 1-3) et je constate deja de petits progrès. mais le problème c'est que je commence deja à un peu m'ennuyer et c'est la que vos partitions viennent m'aide merci. pour ma part je pense que pour mieux evoluer au piano il faut un temps soit peu savoir lire.
Debutant prèt a tout pour devenir virtuose
Anonyme
15125
62 Posté le 07/11/2008 à 20:34:13
Un paralèlle immédiat avec CETTE discussion (comme toutes celles que l'on trouve sur AF).
Ici, des gens viennent écrire leurs points de vue, et d'autres se contentent de les lire.
Nous avons tous pourtant un point commun: une somme de lettres accolées les unes aux autres forment des mots, qui, agencés de façon plus ou moins heureuse (et maîtrisée) nous permettent de comprendre les idées et opinions de chacun. Et si nous laissons tomber ce thread pendant 3 mois et y revenons début 2009, nous serons encore tous en mesure d'en comprendre les tenants et aboutissants.
Pourquoi? Parce que nous maitrisons de façon assez sûre (plus ou moins) la lecture du français.
La transposition avec le solfège?
Hé bien, c'est que moi, simple individu lambda, doté (par chance) par Dame Nature d'une oreille (presque) absolue, et ayant parié pendant des années sur ce don pour m'auto-proclamer "trop fort pour devoir se coccxer le solfège", je suis comme un con à devoir répéter, répéter, et répéter encore, travailler, travailler, et travailler toujours des morceaux, comme un robot éxécute des chorégraphies de mouvements, pour ne pas perdre "ma pratique" et les airs que j'aime jouer.
J'ai un age où on peut porter sur son passé les premiers jugements sans concession: hé bien j'aurais aimé qu'un p^*-ain de prof sache me faire fermer ma g***le de morveux prétentieux pour m'imposer x mois ou années de solfège, car aujourd'hui, je ne serais pas désarmé au point où j'en suis, devant un morceau ou une partition, que je voudrais pouvoir éxécuter avec la même aisance que celle qu'on a à lire n'importe quel livre ou n'importe quel article d'un journal écrit en français.
C'est en ce sens que j'ai relevé la remarque de Will qui espérait qu'on n'impose plus de longs préalables de solfège avant de coller un instrumentiste derrière son futur instrument. Aujourd'hui, à un age où c'est beaucoup plus difficile d'apprendre quelque chose en repartant de zéro, je n'ai que des regrets à l'égard de mon attitude passée vis à vis du solfège.
Des années durant, je me suis convaincu que c'était MOI, et ma fameuse oreille (presque) absolue qui détenait LA vérité... grâce aux tablatures propres à la guitare, ça a été un peu vrai.
Aujourd'hui, derrière mon piano numérique, je me rends compte que j'étais dans l'erreur. Et je fais comment, maintenant, quand me vient "l'inspiration" (un bien grand mot, pour un modeste éxécutant), et que je n'ai pas l'aide d'un système de notation comme les tablatures, mais l'obligation de passer par une portée et le solfège pour en garder une trace reproductible?
Je frise quelque peu le hors sujet par rapport à la demande initiale de débutant2, mais je ne peux qu'encourager tout un chacun à trouver SA méthode (je veux dire par là celle qui LUI convient le mieux) pour appréhender de la façon la plus efficace et satisfaisante qui soit l'apprentissage SERIEUX du solfège... c'est l'alphabet du musicien; j'aurais du le comprendre plus tôt. J'espère que d'autres s'épargneront mon erreur.
Ici, des gens viennent écrire leurs points de vue, et d'autres se contentent de les lire.
Nous avons tous pourtant un point commun: une somme de lettres accolées les unes aux autres forment des mots, qui, agencés de façon plus ou moins heureuse (et maîtrisée) nous permettent de comprendre les idées et opinions de chacun. Et si nous laissons tomber ce thread pendant 3 mois et y revenons début 2009, nous serons encore tous en mesure d'en comprendre les tenants et aboutissants.
Pourquoi? Parce que nous maitrisons de façon assez sûre (plus ou moins) la lecture du français.
La transposition avec le solfège?
Hé bien, c'est que moi, simple individu lambda, doté (par chance) par Dame Nature d'une oreille (presque) absolue, et ayant parié pendant des années sur ce don pour m'auto-proclamer "trop fort pour devoir se coccxer le solfège", je suis comme un con à devoir répéter, répéter, et répéter encore, travailler, travailler, et travailler toujours des morceaux, comme un robot éxécute des chorégraphies de mouvements, pour ne pas perdre "ma pratique" et les airs que j'aime jouer.
J'ai un age où on peut porter sur son passé les premiers jugements sans concession: hé bien j'aurais aimé qu'un p^*-ain de prof sache me faire fermer ma g***le de morveux prétentieux pour m'imposer x mois ou années de solfège, car aujourd'hui, je ne serais pas désarmé au point où j'en suis, devant un morceau ou une partition, que je voudrais pouvoir éxécuter avec la même aisance que celle qu'on a à lire n'importe quel livre ou n'importe quel article d'un journal écrit en français.
C'est en ce sens que j'ai relevé la remarque de Will qui espérait qu'on n'impose plus de longs préalables de solfège avant de coller un instrumentiste derrière son futur instrument. Aujourd'hui, à un age où c'est beaucoup plus difficile d'apprendre quelque chose en repartant de zéro, je n'ai que des regrets à l'égard de mon attitude passée vis à vis du solfège.
Des années durant, je me suis convaincu que c'était MOI, et ma fameuse oreille (presque) absolue qui détenait LA vérité... grâce aux tablatures propres à la guitare, ça a été un peu vrai.
Aujourd'hui, derrière mon piano numérique, je me rends compte que j'étais dans l'erreur. Et je fais comment, maintenant, quand me vient "l'inspiration" (un bien grand mot, pour un modeste éxécutant), et que je n'ai pas l'aide d'un système de notation comme les tablatures, mais l'obligation de passer par une portée et le solfège pour en garder une trace reproductible?
Je frise quelque peu le hors sujet par rapport à la demande initiale de débutant2, mais je ne peux qu'encourager tout un chacun à trouver SA méthode (je veux dire par là celle qui LUI convient le mieux) pour appréhender de la façon la plus efficace et satisfaisante qui soit l'apprentissage SERIEUX du solfège... c'est l'alphabet du musicien; j'aurais du le comprendre plus tôt. J'espère que d'autres s'épargneront mon erreur.
Sibmol
10751
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
63 Posté le 15/11/2008 à 09:44:09
Merci pour ton témoignage. Cà me permettre de fermer la gu*ule de certains de mes élèves.
On a parlé du Cortot, ici ?
On a parlé du Cortot, ici ?
Anonyme
15125
64 Posté le 15/11/2008 à 17:45:35
alors ce sera ma modeste contribution aux sages conseils que tu prodigueras à tes élèves ;)
Domende
2
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 19 ans
65 Posté le 15/11/2008 à 21:44:44
Si je puis m'immiscer un instant dans ce débat passionnant j'ajouterai quelques considérations générales qui pourront peut être aider à accepter un certain nombre de contraintes relatives à l'apprentissage du piano e(et d'autres instruments de musique également).
Contrairement à d'autres disciplines (les arts plastiques par exemple), la musique est un art du temps (de la vibration sonore à la cadence seul le temps peut donner vie à la musique), le temps est donc, pour l'élève musicien, autodidacte ou pas, un allié précieux. C'est un peu comme grimper une montagne, plus on monte, plus c'est difficile et laborieux, mais plus aussi on se rapproche du ciel et on découvre des points de vue fabuleux. Il ne faut donc pas renoncer et poursuivre méthodiquement son ascension grâce à une pratique régulière. Et puis, très sincèrement comme ça aussi été dit, qui peut prétendre connaître pour soi-même les meilleurs chemins, les voies les mieux adaptées et les sommets qui correspondent le mieux à sa nature ?
Avoir un bon guide dans les moments essentiels, pour révéler les fautes et orienter vers de bonnes pratiques me parait également indispensable. Pas forcément au cours de longues années mais dans les moments où on cherche ou on doute et, à l'inverse, quand on se sent très sûr de soi. Il faut beaucoup de temps pour apprendre et pratiquer correctement le piano, à moins d'être un très bon (ce qui, dans ce domaine comme ailleurs, reste l'exception) la maîtrise de l'interprétation des grands auteurs classiques prend un temps... fou, donc au clavier (de piano) plutôt qu'à passer son temps sur internet !
Contrairement à d'autres disciplines (les arts plastiques par exemple), la musique est un art du temps (de la vibration sonore à la cadence seul le temps peut donner vie à la musique), le temps est donc, pour l'élève musicien, autodidacte ou pas, un allié précieux. C'est un peu comme grimper une montagne, plus on monte, plus c'est difficile et laborieux, mais plus aussi on se rapproche du ciel et on découvre des points de vue fabuleux. Il ne faut donc pas renoncer et poursuivre méthodiquement son ascension grâce à une pratique régulière. Et puis, très sincèrement comme ça aussi été dit, qui peut prétendre connaître pour soi-même les meilleurs chemins, les voies les mieux adaptées et les sommets qui correspondent le mieux à sa nature ?
Avoir un bon guide dans les moments essentiels, pour révéler les fautes et orienter vers de bonnes pratiques me parait également indispensable. Pas forcément au cours de longues années mais dans les moments où on cherche ou on doute et, à l'inverse, quand on se sent très sûr de soi. Il faut beaucoup de temps pour apprendre et pratiquer correctement le piano, à moins d'être un très bon (ce qui, dans ce domaine comme ailleurs, reste l'exception) la maîtrise de l'interprétation des grands auteurs classiques prend un temps... fou, donc au clavier (de piano) plutôt qu'à passer son temps sur internet !
Sibmol
10751
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
66 Posté le 16/11/2008 à 00:29:52
C'est beau !
anton.
3136
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
67 Posté le 16/11/2008 à 09:46:15
C'est la 1ère fois que je vois un peu de poésie dans un post AF.
Je crois qu'on est tous d'accord sinon.
Je crois qu'on est tous d'accord sinon.
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.
Domende
2
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 19 ans
68 Posté le 16/11/2008 à 11:11:42
Au fait voici une autre adresse d'un travail admirable effectué par un passionné de l'enseignement:
https://www.lalecondepiano.com/astuces/astuce53.htm
https://www.lalecondepiano.com/astuces/astuce53.htm
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