Methode ludique de piano pour nuls
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debutant 2


alpiso


Mais, il faut ce qu'il faut

Sans lecture, nous ne pourrions pas échanger ici nos messages. l'écriture sert à l'échange pérenne du savoir. Il en est de même pour tout savoir. Donc idem pour la musique, d'où ce minimum solfegique nécessaire afin de lire les ouvrages d'apprentissage qui sont demandé!
J'ai motivé le choix du "Déliateur" pour le travail technique de l'instrument, comme tout instrument en somme


Après, la question portait sur les ouvrages (sous-entend, lecture) de travail de pièces. Là, toute idée est bonne. Mais si l'on a pas la technique, ca vaut pas grand chose; sauf à y passer des journées entières à "apprendre mal" sans doute ?
Le "Déliateur" n'est pas une fin en soi, hein

Mais il met en place (implicitement) les bonnes méthodes de jeu. On prend donc un bon allié avec soi


Will Zégal

Mais il y a plein de choses que les meilleures méthodes du monde ne pourront pas régler, comme avoir la bonne position. C'est tout con, mais je l'ai constaté lors de mon apprentissage autodidacte à la guitare : le jour où quelqu'un m'a expliqué que si j'écartais le coude, mes barrés seraient beaucoup plus facile, j'ai fait un grand bond en progression.
Pour le piano, j'ai pris un peu de cours. Rien que les trucs que m'a donné le prof sur la position du corps, la distance avec le piano, le poids du bras, etc. m'ont permit d'être beaucoup plus à l'aise avec l'instrument.
Donc, j'encourage fortement à prendre des cours.

Anonyme


Mais bon en pratique on se destine pas tous à être un grand pianiste ;)

Anonyme

Citation : Après, il ne me semble pas que quiconque ait dit qu'il faille d'abord apprendre à lire avant de commencer à jouer. J'espère que le temps où on faisait se fader aux gens deux ans de solfège avant de toucher un instrument est totalement révolu
Je pense qu'il n'y a pas de règle unique, et que nous ne sommes pas tous égaux.
Autodidacte ignorant tout du solfège, j'ai pris des leçons de piano avec une prof en avril, mai et juin. Elle m'a mis à l'instrument, et a attaqué sa méthode, qui exigeait un pré-requis (que ma prof a voulu laisser de côté): savoir déjà lire le solfège.
J'ai vu que je n'avançais pas, parce que je passais plus de temps à déchiffrer (que dis-je... à annoner) qu'à éxécuter les exercices.
C'est moi qui lui ai demandé de commencer par l'apprentissage du solfège, ce qu'elle a refusé ("les mômes me tannent pour laisser tomber le solfège et se mettre direct à l'instrument... je vais pas faire un cours rien que pour toi" ).
J'ai donc renoncé à ses cours, et décidé d'apprendre seul le solfège, parce que dansmon cas, je constate que c'est un préalable indispensable.
NB 1: J'ai appris que depuis le mois dernier, la prof a ouvert un cours de solfège pour les seniors (ceux de la chorale) qui veulent être à l'aise avec la lecture d'une partition... comme quoi! Mais je n'en suis pas

Hors sujet : NB 2: Alpiso, depuis notre dernière conversation, je n'ai pas touché mes instruments... Ahhh, ce rythme de vie qui nous laisse si peu de temps

alpiso


Il serait "décourageant" de ne faire QUE de la technique.
C'est un peu comme les maths: il s'agit d'un outil.
Quand on sait faire une addition, on est content. En elle-même, elle ne sert à rien. Par contre, quand il s'agit d'additionner ses primes pour obtenir son salaire du mois, on est bien content de savoir la connaître

Idem pour la technique de l'instrument, si on ne l'applique pas pour se faire plaisir, pour jouer, c'est du "vent"! Je n'invente rien en disant cela, c'est acquis pour tous.
Dans le cas qui nous intéresse, bien entendu que le solfège (la partie lecture de partition) est nécessaire, puisque autodidacte

Maintenant, il faut jouer correctement: apprendre les bonnes positions (coudes au niveau des touches, mains parrellèles aux touches, etc...), travailler la technique de l'instrument et en même temps l'appliquer sur des morceaux.
De toute façon, lorsqu'on se retrouve face à une difficulté, il faut se poser les bonnes questions. Ex: quand je dois jouer la mélodie doublé à l'octave; que dois-je travailler? l'extension 1-5 peut être?
Dans ce cas, la pratique du morceau met en évidence une technique de jeu à travailler. Elle est sans doute expliqué dans les ouvrages de technique, ou explicable par quelques membres d'AF

Suffit de s'y pencher

Hors sujet : Ykar, je confirme.... je répète: je confirme

Will Zégal


Entre ne pas apprendre du tout de solfège et passer deux ans à en faire avant d'avoir le droit de toucher à une instrument, il y a un peu de marge, non ?

En tous cas, ton témoignage illustre très bien pourquoi il faut apprendre la lecture (et au-delà, qu'il est bon d'apprendre le solfège qui n'est pas seulement la lecture). De toutes façons, les gens qui démarrent sans se rendent la plupart du temps compte que ça leur manque un moment ou un autre.
Ce que je voulais dire, pour être clair, c'est qu'il me semble nécessaire dans le cas présent d'apprendre la lecture, mais que ça n'empêche absolument pas de travailler l'instrument et surtout, comme le souligne alpiso, se faire plaisir.

Anonyme

Y'a juste qu'en ce qui ME concerne, se fader 2 ans de solfège sans toucher à l'instrument aurait sans doute été préférable, et c'est même (avec le recul) ce que j'aurais du faire.
Maintenant, voilà 32 ans que je fais de la musique comme un loisir (auquel je m'adonne trop peu à mon goût

Quand en 1978 mes potes me demandaient de leur faire les photocopies de mes tablatures personnelles des Beatles (déchiffrées à l'oreille) parce que celles qu'on trouvait dans le commerce, elles, étaient foireuses, je me croyais le roi. Aujourd'hui, quand je pose mes mains sur mon piano numérique, et que je reste 1 mois sans travailler le morceau, je suis comme un con à devoir le re-décrypter à l'oreille parce que je ne l'ai pas gravé dans le marbre d'une partition, étant incapable tant de l'écrire que de la lire... c'est ce type de handicap que je regrette amèrement aujourd'hui, et que je ne souhaite à aucun instrumentiste.
;)

Anonyme

Citation : C'est un peu comme les maths: il s'agit d'un outil
Non !! Les maths, c'est magnifique pour eux-mêmes, en tout cas pour ceux qui aiment ça

Quiconque a connu des frais matheux sait qu'ils sont à l'opposé de l'image de l'ingénieur, de l'utilitaire, etc. Ce sont des poètes, des musiciens (eh oui !), des inventeurs de concepts, des moines de l'imaginaire (tiens j'ai envie de copyrighter cette formule

Pour le solfège, je ne sais pas, il est possible que les profs de solfège éprouvent aussi une jouissance en pratiquant cette discipline ! Personnellement je ne me situe pas à l'opposé de cela, simplement en lisant la musique j'oublie le solfège (quand ce n'est pas le cas c'est mauvais signe, mais alors le solfège me permet d'appréhender une formule difficile, et avec la pratique j'arrive ensuite à l'intégrer musicalement)
(ceci dit, il y des cas qui me résistent


Anonyme

Citation :
Ykar > merci de ne pas caricaturer. Tu sembles sous entendre que j'aurais dit qu'il ne fallait pas apprendre le solfège
Entre ne pas apprendre du tout de solfège et passer deux ans à en faire avant d'avoir le droit de toucher à une instrument, il y a un peu de marge, non ?
En tous cas, ton témoignage illustre très bien pourquoi il faut apprendre la lecture (et au-delà, qu'il est bon d'apprendre le solfège qui n'est pas seulement la lecture). De toutes façons, les gens qui démarrent sans se rendent la plupart du temps compte que ça leur manque un moment ou un autre.
Ce que je voulais dire, pour être clair, c'est qu'il me semble nécessaire dans le cas présent d'apprendre la lecture, mais que ça n'empêche absolument pas de travailler l'instrument et surtout, comme le souligne alpiso, se faire plaisir.
Tout fait d'accord ! L'apprentissage du solfège en parallèle, avec des petites pièces qui illustrent le concepts déjà vus. La difficulté pour le prof ou le rédacteur de méthode, c'est de trouver de la musique un peu plaisante et faisant appel uniquement aux notions déjà vues. Mais en cherchant un peu, il y en a !
Par contre je conseille vivement de démarrer le solfège dès le début de l'instrument, et avant d'avoir une grande culture musicale. Car c'est extrêmement frustrant d'être à l'aise sur son instrument et de devoir par la suite se remettre à anonner, et ce n'est pas évident non plus de prendre du plaisir à des mélodies simplettes quand on en a déjà joué des plus corsées.
Question subsidiaire à propos des instruments pour lesquels il n'y a pas de tablature, comme le piano : comment fait-on pour apprendre une pièce un tant soit peu conséquente ?? On est dépendant d'une bonne volonté extérieure, comme quelqu'un qui ferait appel à un lecteur pour lui raconter des histoires ?!

Anonyme

Citation : Question subsidiaire à propos des instruments pour lesquels il n'y a pas de tablature, comme le piano : comment fait-on pour apprendre une pièce un tant soit peu conséquente ?? On est dépendant d'une bonne volonté extérieure, comme quelqu'un qui ferait appel à un lecteur pour lui raconter des histoires ?!
Pour les pièces velues, classique, tu ne sais pas lire, t'es mort ou alors tu mets des années à jouer du Debussy par exemple...
Il y a des tas de bouquins dechiffrant des parties de Corea, Evans et si tu ne lis pas, si tu ne connais pas comment sont formés les accords, les modes dans lesquels il faut jouer, t'es comme une poule devant un tourne disque.Tu te fais plaisir mais pour aller plus loin, ben...faut bosser !
c'est evident que la lecture musicale est la base pour comprendre de quoi on parle afin de pouvoir pratiquer intelligemment.

debutant 2


Anonyme

Ici, des gens viennent écrire leurs points de vue, et d'autres se contentent de les lire.
Nous avons tous pourtant un point commun: une somme de lettres accolées les unes aux autres forment des mots, qui, agencés de façon plus ou moins heureuse (et maîtrisée) nous permettent de comprendre les idées et opinions de chacun. Et si nous laissons tomber ce thread pendant 3 mois et y revenons début 2009, nous serons encore tous en mesure d'en comprendre les tenants et aboutissants.
Pourquoi? Parce que nous maitrisons de façon assez sûre (plus ou moins) la lecture du français.
La transposition avec le solfège?
Hé bien, c'est que moi, simple individu lambda, doté (par chance) par Dame Nature d'une oreille (presque) absolue, et ayant parié pendant des années sur ce don pour m'auto-proclamer "trop fort pour devoir se coccxer le solfège", je suis comme un con à devoir répéter, répéter, et répéter encore, travailler, travailler, et travailler toujours des morceaux, comme un robot éxécute des chorégraphies de mouvements, pour ne pas perdre "ma pratique" et les airs que j'aime jouer.
J'ai un age où on peut porter sur son passé les premiers jugements sans concession: hé bien j'aurais aimé qu'un p^*-ain de prof sache me faire fermer ma g***le de morveux prétentieux pour m'imposer x mois ou années de solfège, car aujourd'hui, je ne serais pas désarmé au point où j'en suis, devant un morceau ou une partition, que je voudrais pouvoir éxécuter avec la même aisance que celle qu'on a à lire n'importe quel livre ou n'importe quel article d'un journal écrit en français.
C'est en ce sens que j'ai relevé la remarque de Will qui espérait qu'on n'impose plus de longs préalables de solfège avant de coller un instrumentiste derrière son futur instrument. Aujourd'hui, à un age où c'est beaucoup plus difficile d'apprendre quelque chose en repartant de zéro, je n'ai que des regrets à l'égard de mon attitude passée vis à vis du solfège.
Des années durant, je me suis convaincu que c'était MOI, et ma fameuse oreille (presque) absolue qui détenait LA vérité... grâce aux tablatures propres à la guitare, ça a été un peu vrai.
Aujourd'hui, derrière mon piano numérique, je me rends compte que j'étais dans l'erreur. Et je fais comment, maintenant, quand me vient "l'inspiration" (un bien grand mot, pour un modeste éxécutant), et que je n'ai pas l'aide d'un système de notation comme les tablatures, mais l'obligation de passer par une portée et le solfège pour en garder une trace reproductible?
Je frise quelque peu le hors sujet par rapport à la demande initiale de débutant2, mais je ne peux qu'encourager tout un chacun à trouver SA méthode (je veux dire par là celle qui LUI convient le mieux) pour appréhender de la façon la plus efficace et satisfaisante qui soit l'apprentissage SERIEUX du solfège... c'est l'alphabet du musicien; j'aurais du le comprendre plus tôt. J'espère que d'autres s'épargneront mon erreur.

Sibmol

On a parlé du Cortot, ici ?

Anonyme



Domende

Contrairement à d'autres disciplines (les arts plastiques par exemple), la musique est un art du temps (de la vibration sonore à la cadence seul le temps peut donner vie à la musique), le temps est donc, pour l'élève musicien, autodidacte ou pas, un allié précieux. C'est un peu comme grimper une montagne, plus on monte, plus c'est difficile et laborieux, mais plus aussi on se rapproche du ciel et on découvre des points de vue fabuleux. Il ne faut donc pas renoncer et poursuivre méthodiquement son ascension grâce à une pratique régulière. Et puis, très sincèrement comme ça aussi été dit, qui peut prétendre connaître pour soi-même les meilleurs chemins, les voies les mieux adaptées et les sommets qui correspondent le mieux à sa nature ?
Avoir un bon guide dans les moments essentiels, pour révéler les fautes et orienter vers de bonnes pratiques me parait également indispensable. Pas forcément au cours de longues années mais dans les moments où on cherche ou on doute et, à l'inverse, quand on se sent très sûr de soi. Il faut beaucoup de temps pour apprendre et pratiquer correctement le piano, à moins d'être un très bon (ce qui, dans ce domaine comme ailleurs, reste l'exception) la maîtrise de l'interprétation des grands auteurs classiques prend un temps... fou, donc au clavier (de piano) plutôt qu'à passer son temps sur internet !

Sibmol



anton.

Je crois qu'on est tous d'accord sinon.
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

Domende

https://www.lalecondepiano.com/astuces/astuce53.htm
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