Ambient Music, mondes imaginaires et voix de l'éther

Si l'on va par là :

Ah ouais !

A mon goût le meilleur album c'est celui-là:

C'est clair qu'il y'a un lyrisme dans le Vangelis années 70/début 80 qu'on ne retrouvera plus par la suite.

Ah oui "The City" grand album.

Marquage de topic!

Je suis content de voir que la scène ambiante est toujours active et que des gens s'y intéressent, c'est vrai que c'est un style assez difficile à définir et qui est souvent incompris "tiens, tu écoutes encore ta musique d'ascenseur? :D".

Personnellement j'y suis venu via la musique de film (comme beaucoup avec Vangelis) mais aussi des musiques de jeux vidéos, c'est plutôt là que j'effectue mes recherche quand je veux écouter de la musique sombre.

Un petit extrait de l'ost de Stalker, ambiance glauquissime :o

Perso je suis arrivé à l'ambient par le biais des jeux de rôles. Les portes sont multiples je pense mais l'accès aux titres, aux découvertes, n'est pas toujours évident. Dans la ville ou je me trouve, il y a un organisme qui fait partie d'un réseau de médiathèques et, il y a quelques années encore, il proposait une catégorie de CD labellisés "musique ambient/landscape". De cette manière j'ai pu découvrir des trucs de fou, minimalistes, noisy, electro-acoustiques, bref ça partait dans toutes les directions. C'est ainsi que j'ai découvert Gas, Francisco Lopez, Labraford ( ) . Ces musiques servaient au départ d'habillage pour les parties de jeux de rôles puis je n'ai plus su m'en passer...

Pareil pour moi, la musique de film m'a beaucoup aidé a appréhender cette musique. Cliff Martinez est à mi chemin je trouve de ce coté là:

Hors sujet :

A tout hasard je signale que je vends un exemplaire de Une année aux appendices gonflés, le livre-journal de Brian Eno, avec une copie du CD normalement fourni avec cette édition française. Contact par mp.

Jean-Marie Gustave Le Clézio, écrivain du voyage, parcoureur du monde, dresseur de passerelles entre les rêveries d'ailleurs des urbains désenchantés et les éden silencieux des lointaines contrées, a su trouver le ton juste pour délivrer une musique faites de mots, de lettres et de ponctuations tranquilles. Ces lettres ne racontent pas une histoire. Elles racontent ce qui se passe dans la tête d'une petite fille un peu solitaire qui ne veut plus aller à l'école. Elles racontent la magie cachée des villes vue par les yeux d'un petit orphelin. Elles pourraient narrer l'histoire d'un simple brin d'herbe couché par le vent. Pourquoi les histoires auraient-elles toujours un début et une fin? Pourquoi y aurait-il des héros? Des méchants? Une morale, un sens caché?

Ces choses se créent d'elles mêmes à qui sait les ressentir et les exprimer et Le Clézio, en sage contemplateur, nous communique ces instants comme autant de paraboles discrètes sur les liaisons saisissantes perdurant entre l'homme et son environnement et la beauté qui en émane.