Ambient Music, mondes imaginaires et voix de l'éther

Comme quoi on a touche tripoté Paul's ESS, c'est autre chose d'en faire quelque chose d’intéressant

Réflexion:

J'ai écouté l'album Apollo version 2019 (c'est les 50 ans du premier pas sur la lune pour ceux à qui ça aurait échappé comme moi). Il y a de belles choses (Capsule, Under the moon, Clear desert night, Last step from the surface) parmi quelques banalités (Over the canaries, waking up, Like I was a spectator). Ce qui fait plaisir c'est qu'on dirait une sorte de face cachée du disque originel (dark side of the moon!), les morceaux ont gardé le même velouté et le même rythme lancinant. La basse résonne de la même façon sur Fine grained que sur Deep blue day. Pareil pour la guitare de Strange quiet ou The end of a Thin cord. J'accuse Daniel Lanois d'en être responsable (né le 19 septembre (comme moi!), Vierge; conservateur, passéiste, amateur de vieilleries), dans le documentaire on voit brièvement lors de son interview (entrevue en français) un H3000, un vieux delay Lexicon Primetime et un autre rack qui ressemble au fameux delay de tc electronics branchées à une panoplie de vieilles consoles analogiques. Quant aux guitares, rien d'étonnant à ce qu'il ait gardé celles d'il y a 36 ans. Mention spéciale à Under the moon, là on est carrément dans The pearl! (sorti en 1984). Les harmonies sont magnifiques. Bref, j'ai envie de dire que c'est une réussite mais détrompez moi

Solar fields, projet solo de Magnus Birgersson, un suédois qui à côté de ça fait aussi de BO de jeux video

Modeste contribution au sujet, j'ai pas tout lu donc peut-être que ça a déjà été évoqué.

Merci pour le lien stateazure
Là j'écoute les Modular Works III