Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

The Cure, le bébé de Robert Smith.

  • 389 réponses
  • 24 participants
  • 14 692 vues
  • 31 followers
Sujet de la discussion The Cure, le bébé de Robert Smith.
Les premiers synthés de The Cure.

En novembre 79, un claviste est recruté (Mathieu Hartley) et il amène sur scène son Korg MiniiKorg 700S, auquel est vite adjoint un Roland RS-09 (hiver 80), acheté pour l’enregistrement du deuxième album, "Seventeen Seconds". De son coté, le batteur ajoute des pads Synare 3 à son kit.

Hartley quitte le groupe en septembre 80 et emporte son 700S qui se voit remplacé par un Korg MaxiKorg 800DV et son RS-09 qui se voit remplacé par un autre à l'identique. Lorsque la tournée reprend en octobre, les parties de clavier se voient réduites à la très simple intro de « A forest » que le bassiste joue lui-même. Pour cela, le 800DV suffit et le RS-09 n’est plus utilisé sur scène.


Pour l’album suivant, composé et arrangé entre l’automne et l’hiver 80/81, un Solina String fait son apparition. C’est le clavier préféré de Robert Smith et il arrivera toujours à en glisser un petit bout dans chaque album qui suivra. « Faith » est donc habillé par des nappes de Solina Sting, de RS-09 et de 800DV. D'après Ory, ce 800DV est parfaitement capable d'avoir fait les cloches que l'on entend sur 'The Holy Hour".
Quelque part par-là arrive une pédale basse EKO qui d’après certains ne sera utilisée qu’en concert.

L’album de 82, « P*rn*graphy », ne voit pas de gros changement dans l’équipement et l’on retrouve ces trois machines et la pédale basse pendant la tournée. Toutefois une boite à rythme Boss DR-55 a été utilisée en studio. Déformée par des amplis, c'est elle qu'on entend sur "100 years".


Le bassiste s’est barré suite à une bagarre en juin 82 et les deux membres restant sortent en décembre « Let’s Go To bed » avec leur trois synthés habituels.


Début 83, ils louent un « Oberheim system » (DSX/DMX/OB-Xa) pour le EP « The Walk » et ses face-B. Ce matériel ne resservira donc plus jamais au groupe.
Un journaleux a qualifié « The Walk » comme « La techno-pop que Depeche Mode rêve de faire la nuit ». Dur pour DM quand même, bien que la chanson soit très bonne!

Le batteur désormais claviste a acheté une Boss DR-110 et un Juno-60 à cette époque. On le voit pourtant sur scène avec ce qui semble bien être un Jupiter (6 ou 8 je l’ignore, lien de la vidéo tout en bas et c’est bien du direct, pas du playback).


En 84, Porl Thompson (nouveau venu) et Lol Tolhurst (l’ex-batteur devenu claviste) jouent sur scène avec respectivement un JX-3P et le Juno-60, ils ont dû figurer avec leurs autres instruments dans l’enregistrement de l’album « The Top », la même année. Le DX-7 serait déjà là pour certains, d’autres disent que non.


En 85, Coté studio on parle de l’arrivée d’un Emulator 2, d’un Ensoniq Mirage et d’un JX-8P pour « The Head on the Door ». La présence du DX-7 est certaine lors de ces sessions, il remplace d’ailleurs le Juno 60 sur la tournée.


En 86, le JX-8P et le Mirage sont là c’est sûr, puisqu’en cette année de promo de la compilation ils accompagnent respectivement le JX-3P et le DX-7.

Pour "Kiss me, Kiss me, Kiss me", je n'ai pas d'information sur un quelconque nouvel arrivant, alors "à vot'bon coeur" si vous êtes au courant...

----------------
----------------

Les claviers de Roger O'Donnel sur "Disintegration", 1989.

STUDIO :
Échantillonneur Mirage
Échantillonneur Prophet 2002
Échantillonneur Emulator E2
Échantillonneur Emulator E3
Échantillonneur Akai S612
Synthé Moog Mini Moog Model D
Synthé Roland JX8P
Arp Solina String Machine
Piano à queue Bosendorfer

SUR SCENE :
Clavier maitre Yamaha à touches lourdes
Roland JX8P
Korg M1
Pédale de contrôle Midi
Un rack Oberheim DPX-1 pour lecture des échantillons pour le Prophet, le Mirage et l'Emulator.


Dodger Stadium, Los Angeles, 8 septembre 1989, 50.000 spectateurs, complet.
synthetiseurs-3246395.jpg
La setlist :
https://www.cure-concerts.de/concerts/1989-09-08.php

--------------------------
--------------------------

J'en ai appris beaucoup plus sur la façon dont le groupe The Cure fonctionnait.

A leur début à la fin des années 70, légalement le groupe c'est Smith (chants & guitares), Tolhurst (batterie) et Dempsey (Basse), ses trois membres fondateurs.

Quand Dempsey et Smith/Tolhurst décident de ne plus travailler ensemble. Les deux derniers proposent au bassiste de lui laisser le nom "The Cure" et eux de redémarrer sous un autre nom. Dempsey a dit merci pour l'offre mais l'a déclinée.
Fin 79, Le groupe c'est donc Smith et Tolhurst.

Tous ceux qui viendront par la suite auront des contrats annexes de musiciens additionnels (le terme anglais est "contract performer") et n'auront aucun pouvoir décisionnaire sur la musique et le business du groupe. Même s'ils seront financièrement traités sur un pied d'égalité, ils resteront des employés, des exécutants, et seront donc virables à tout moment.

En 86, le contrat avec la maison de disque est arrivé à sa fin, les négociations sont serrées mais on re-signe avec les mêmes.... Avec un gros changement.
Désormais, The Cure, c'est Smith tout seul car Tolhurst, dont la productivité, le professionnalisme et le bon sens suivent une pente effrayante, se voit proposer et signe un contrat annexe. Il devient donc un musicien additionnel, n'a plus son mot à dire sur la musique et le business du groupe. Comme les autres, il est devenu un employé de la société "Smith Music" et peut être viré à tout moment (ce qui arrivera en 89).

Et désormais tout marchera comme ça, The Cure, c'est Smith, Il engage et vire qui il veut quand il veut et Il est le seul à décider de la direction musicale du groupe, du business, des tournées, de tout quoi.
Afficher le sujet de la discussion
101
J'ai mis du temps à l'aimer.
C'est le "again" qui revient encore et toujours qui me l'a rentrée dans la tête.
C'est également dans mon top 5.
102
Citation de vilak :
Je fais toujours la gueule...


Excellent !:mrg:

Présentez vous sur AudioFanzine

[ Dernière édition du message le 29/01/2024 à 10:08:37 ]

103
Bon je fais plus la gueule...

Citation de Soot_and_Stars :
Pas touche à The caterpillar:8)


Je le dis souvent pour Alphaville, qui eux ont toujours été commercialement suicidaires, mais ça vaut aussi quand même pour Cure :

Certains choix de singles ont quand même été douteux dans la carrière du groupe, Hanging Garden et Caterpillar ne me semblent pas des choix judicieux.

En plus pour la "dark trilogy", ne sortir qu'un seul single par album, dans ces années MTV, c'est très frileux. Pareil pour 'The Top" et ce Caterpillar.
L'album de 85 a eu lui deux singles, là aussi c'est timide vu la popularité du groupe à ce moment...
Play For Today, Others Voices, Cold, A Strange Day, Shake dog Shake ou A night like this auraient pu grimper à des places honorables dans les charts et prolonger la durée d'exposition de leur albums respectifs.

C'est dommage...
104
Entièrement d'accord.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

105
Pas tout à fait d'accord ... De toutes façons la trilogie n'avait pas vocation à sortir des tubes, c'était plutôt un exutoire et une thérapie.
J'aime beaucoup Japanese whispers, qui n'est pas un album en soi, l'audace de sortir de telles perles après Charlotte sometimes, ça en a dérouté mais ça a tracé la voie pour la suite du groupe.
Et ça n'a pas empêché le succès de Kiss me et Disintegration, jusque Wish même, avec profusion de singles de 87 à 92. Mais attention j'apprécie la discussion et ces échanges de points de vue.

[ Dernière édition du message le 01/04/2024 à 18:36:14 ]

106
Mais quand tu fais un disque, ce n'est pas seulement pour le plaisir de créer de la musique, ou de le faire vivre plus tard sur scène, tu dois vouloir en vivre et du mieux possible, sans toutefois bien sur te fourvoyer en faisant la p...

Que Cure ou Alphaville aient été un peu zarbis à une époque dans leur approche du music business, ok, mais quand même crotte, un seul single par album!!!
En plus Play For Today et Other Voices avaient déjà leur clip, clips dont on peut d'ailleurs se demander pourquoi ils ont été tournés, rien de plus simple que de laisser Parry graver les chansons sur 45-tours!
107
A Night Like This aussi a eu son clip, sans sortie single.

Pour la trilogie cold je rejoints Vilak. Quelques soient les objectifs artistiques de Smith, derrière il y avait le label Fiction et Chris Parry qui n'était pas né de la dernière pluie. Il a toujours poussé Robert a écrire des hits. Les classements dans les charts étaient clairement visés (et ne seront atteints qu'à partir de A Forest) mais avec les 3 albums en question, peu de titres sortaient des studios finalement (8 titres par album et pas toujours de face B). Ou alors les finances de Fiction ne permettaient pas de sortir plus d'un single par album à l'époque.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

108
Curix tu dis

-A Night Like This aussi a eu son clip, sans sortie single.

Oui mais celui là a été tourné pour la vidéo Staring at the sea, le but de son existence est donc connu.

- Quelques soient les objectifs artistiques de Smith, derrière il y avait le label Fiction et Chris Parry qui n'était pas né de la dernière pluie. Il a toujours poussé Robert a écrire des hits. Les classements dans les charts étaient clairement visés (et ne seront atteints qu'à partir de A Forest) mais avec les 3 albums en question, peu de titres sortaient des studios finalement (8 titres par album et pas toujours de face B).

Effectivement le label ne leur payait pas les sessions studios pour qu'ils fassent les poètes

-Ou alors les finances de Fiction ne permettaient pas de sortir plus d'un single par album à l'époque.

Ce serait possible mais très bizarre, surtout si le clip, qui a été financé, existe.
Je ne crois donc pas que ce soit un soucis financier qui soit à l'origine de ce triple 1 album/1 single.
Pourquoi? on ne sait toujours pas.

[ Dernière édition du message le 01/04/2024 à 20:25:12 ]

109
The Cure were formed organically by a group of schoolfriend over a number of years in the early seventies in Crawley, West Sessex.

Bandleader Robert Smith had been born in Blackpool, Lancashire on April 21st, 1958, but in 1962, his family moved to Crawley, West Sussex as his father employer, a pharmaceutical company called Upjohns, which was based in nearby Croydon. He first met bandmate Lol Tolhust in 1964 on a bus that took the pair to school, but it was at the liberal, forward thinking Notre Dame Middle School that he really came together future bandmates Michael “Mick Dempsey” and Laurence “Lol" Tolhurst.

They first played together as a group called Obelisk at an end-of-the-school-year one-off performance in April 1973. Obelisk consisted of:

Marc Ceccagno: lead guitar
Robert Smith: piano
Mick Dempsey: guitar
Alan Hill: bass
Lol Tolhurst: drums

They moved on to St. Wilfred’s Comprehensive School, a much more traditional and stricter environment than they were used to, but they continued to play after school in school practice rooms and in Smith’s living room. The band, now known as Malice, at first consisted of Ceccagno, Smith, Dempsey and two others, but the line up underwent some changes until it was

Michael Creasy: vocals
Porl Thompson: guitar
Robert Smith: guitar
Michael Dempsey: bass
Lol Tolhurst: drums


Malice played three shows in December 1976, after which Creasy left and was replaced by singer Peter O’Toole, and the band, now inspired by the punk rock revolution that was sweeping the UK and Eastern US, renamed itself to Easy Cure.

Easy Cure

Easy Cure entered and won a contest that gave them a one -off recording deal with the German-based Ariola-Hansa records, but before they recorded anything, singer Peter O’Toole left to live on a kibbutz in Israel. The band tried unsuccessfully to find another singer, auditioning several before finally deciding to make due with guitarist Robert Smith.

It was then that the quartet recorded their first demos at SAV Studios in London. They played several gigs in the London area, and recorded several other demos, but they found themselves at odds with Ariola-Hansa, who refused to release what they wanted as their first single, "Killing An Arab” and wanted the band to record covers instead. By March 1978, the contract between the band and the label was dissolved without anything having been released.

The group played their last gig in April 1978, when the Led Zeppelin loving Porl Thompson was dropped from the line-up, which reflected Robert Smith and the band’s increasing interest in minimalist arrangements... and Smith renamed the band to The Cure.

Somes songs to be covered by Easy Cure :

I Want to Be Old {SAV Studios demo, October 1977, released 2004 Three Imaginary Boys deluxe}
I’m Cold{SAV Studios demo, Novemer 1977, released 2004 Three Imaginary Boys deluxe}
Heroin Face {Live, December 1977, released 2004, Three Imaginary Boys deluxe}
I Just Need Myself {PSL studio demo, January 1978, released 2004, Three Imaginary Boys deluxe}
The Cocktail Party {home demo, March 1978, released 2004, Three Imaginary Boys deluxe}

[ Dernière édition du message le 16/05/2024 à 20:52:15 ]

110
Aucune mention du pub "The Rocket" de Crawley qui était en quelque sorte le QG du groupe vu qu'il y jouait plusieurs soirs par semaine.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?