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Mesa Boogie F50 1x12 Combo
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Mesa Boogie F50 1x12 Combo

Ampli combo tout lampe pour guitare de la marque Mesa Boogie appartenant à la série F

Sujet F50 contre F30

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1 F50 contre F30
Très satisfait de cet ampli mais ne jouant que rarement avec un batteur ne faudrait-il pas que je le change pour un moins puissant genre F30 ou un autre si vous connaissez des amplis mieux que ces Mesa?
J'ai aussi un problème avec l'entrée arrière pour brancher mon BOSS ME 30, il y un souffle insupportable. Avec une chorus le souffle est toujours là. Qui comprend d'où cela vient?
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Citation : Pour Ampeg, tu as écrit toi-même que tu ne connaissais pas leur production guitare, juste dans ton message précédent. Soyons cohérent.



Ce qui signifie, une fois remis en clair, qu'ils n'ont aucune réputation dans ce domaine, parce que c'est une entreprise connue pour ses amplis basse. Si ils savaient construire des amplis guitares d'un niveau intéressant, je pense que j'en aurais entendu parler depuis 30 ans.

Je suis cohérent: je ne connais pas leurs amplis gratte, parce qu'à mon avis, il n'y a pas grand chose à connaitre. Je ne vais pas aller chez Ferrari pour acheter un break familial, de la même façon que je ne vais pas chez Ampeg pour acheter un ampli gratte.

Il faut te décoder le reste ligne à ligne, ou tu veux encore t'enfoncer?

Citation : je ressens une pointe de condescendance dans tes propos.



Oui. Quand on est passé sur cette marque, les autres amplis font un peu jouet ensuite. La donne a changé depuis les années 80, mais même les Soldano et autres Rivera restent de jeunes concurrents qui ne pourront jamais avoir le passé de Mesa. C'est un peu comme si, après avoir roulé en Ferrari, on te parlait des modèles haut-de-gamme de Mercedès, BMW ou Honda.

Oui, Mesa est un "truc d'initiés", oui, quand on joue la dessus, on le ressent comme un privilège, oui, les autres marques n'auront jamais l'aura de cette marque, même si leurs amplis peuvent tout à fait être meilleurs.

Citation : Le fait d'apprécier une marque n'oblige pas à déprécier tout le reste. Sinon, ça s'appelle de l'intégrisme.



Je ne déprécie pas le reste: j'ai le son que je veux avec Mesa. Libre à chacun de jouer sur ce qui l'arrange et ce qui lui plait. Je n'ai aucun besoin des autres marques, ça n'est pas pour ça que je les déprécie.

Tu confonds intégrisme et élitisme: ce sont deux choses tout à fait différentes. J'ai joué des années sur Marshall et Peavey. J'étais très content de ce que j'avais, jusqu'à ce que je puisse me payer mieux. Je continue à aider des gens qui ont de problèmes avec leurs amplis quelque soit leur marque, chaque fois que je le peux. Mais personnellement, je suis content de ce que j'ai, et ça ne m'a pas coûté plus cher que du matos moyen acheté neuf.
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Si j'ai bien compris ton point de vue, tu ne parles plus de la qualité intrinseque du matériel, mais du prestige (Ferrari). Sur ce plan là, il est clair que Mesa, ça en jete plus que Crate ou Ampeg. Cela dit, je connais un guitariste pro qui joue sur Mesa depuis des années et qui a récemment acheté un Crate parce qu'il apprécie le son...

 

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Citation : Sur ce plan là, il est clair que Mesa, ça en jete plus que Crate ou Ampeg.



Ben oui, et encore, ça s'est largement démocratisé en 20 ans. Quand j'ai ramené mon premier Caliber des US, je crois qu'il n'y avait que Lead Guitar à les distribuer en France. Les Boogies étaient rarissimes en France et même en Europe.

A partir du moment ou le son me va (il y a des tas de gens qui n'aiment pas le côté un peu "crêmeux" du son Boogie), je n'ai pas l'intention de changer.

Après, question prix, je continue à les trouver beaucoup trop chers en neuf, mais ça fait partie du marketing de toute marque haut de gamme. J'ai eu l'occasion de travailler dans le monde du luxe il y a quelques temps de ça, il est clair que les prix sont maintenus artificiellement trés haut. Cela correspond au choix d'un segment de marché et n'a rien à voir avec un calcul de marge/coût de revient.

Peavey fait la même chose avec le Classic 30 qui est vendu bien au dessus de sa valeur (j'en ai eu un, acheté 3200F en 1999: il fait dans les 650E aujourd'hui).

J'avais payé mon premier Caliber $600 à peu près, alors qu'il valait 13500F en France. Je l'ai revendu 4000F en 1995 (reprise cash à l'Ampli à Lampes), et j'ai topé celui que j'ai 4500F en 1999, soit donc le prix d'un Classic 30.

Crate, Peavey, H&K, etc... je les associe plus à des amplis polyvalents sans beaucoup de personnalité et ça ne correspond pas à mon besoin. Vox et Marshall sont trop chers et pas assez polyvalents, inversement, et leur qualité de fabrication est assez légère, je trouve.

Il y a bien Fender, mais ces amplis ne sont vraiment bons qu'en son clair, et là, ça fait cher aussi pour un seul son.
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C'est comme ferrari et Gibson, on paye le nom. Cela dit, j'ai eu un Vox ac30, la finition était bonne, mais en disto, je n'aimais pas trop. J'ai un Crate classe A dont je suis très content et qui sonne bien en clair comme en saturé. Chez Mesa, ce qui me gène (hors le prix, il y a des occasion), c'est le poids. J'envisageais d'investir dans un Lonestar spécial, mais il est affiché à près de 35 kg. C'est comme mon ancien AC30, il faut être déménageur.

 

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Citation : Chez Mesa, ce qui me gène (hors le prix, il y a des occasion), c'est le poids. J'envisageais d'investir dans un Lonestar spécial, mais il est affiché à près de 35 kg.



'tin, j'avais pas vu ça ! Avec ses 20 kg, le Caliber est un poids plume :roll:
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Caliber, ça se fait encore, cette bête-là ?

 

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Hors sujet :

Citation : Caliber, ça se fait encore, cette bête-là ?



Je passe en HS, parce qu'on s'éloigne vraiment trop du sujet de départ.

Le Caliber est sorti en 1987. C'était en quelque sorte un "petit" ampli dans la gamme Boogie. Il y a eu, pour l'essentiel, le Mark I, puis le Mark II, puis le Mark III. On en était là, et Boogie a sorti deux petits amplis en Classe A: le Studio 22 et le .50 Caliber. 2 EL84 dans le studio 22 et 4 dans le .50 Caliber, ils sont identiques en dehors de ça. Aux US, le MarkIII tournait à $1000 environ, contre $600 pour un Caliber. Le triple chez nous...

Le préampli comportait une erreur de conception: l'atténuation de volume en mode Lead était placée au niveau du Master Volume et non avant, ce qui montait le niveau vers les 0dB en mode Lead dans la boucle, d'où pas mal de soucis. D'autre part, il n'y avait qu'une seule série de réglages pour les deux canaux. Cela a amené au Caliber+ et au Studio+: le changement de canal était possible non seulement via le footswitch, mais aussi par un potar push-pull (le gain). La compensation de niveau avait été ramenée au niveau du send, soit donc avant la boucle, et la résistance fixe avait été changée par un potar: le Lead Master, qui agit donc en série avec le master principal.

Au passage, les 4 EL84 en Classe A des 50W ont été remplacés par deux 6L6 en Classe AB: ça chauffe moins, et surtout ça coûtait moins cher. L'EQ 5 bandes, optionnel jusque là, était intégré de série. C'est un montage à transistors, d'ailleurs, pas à lampe.

Mesa est alors passé du stade semi-artisanal au stade semi-industriel, avec en particulier une politique commerciale plus aggressive, rendue nécessaire par l'arrivée de concurrents sérieux: Soldano et Rivera. Seymour a également tenté quelques amplis (modulaires, assez intéressants), mais pas rentables à produire. Il fallait alors élargir la gamme, alors que Boogie avait jusque là axé sa communication sur quelques modèles, ça a été le début de la valse des modèles : DC2, DC3, et autres Subway Rocket, puis les séries F, héritiers du Caliber, avec des concessions sur la finition. Les boutons de potars sont plus petits, les coins en métal sont en plastique, et le Tolex a été remplacé par un vinyl moins résistant.

En France, c'est Camac qui a pris le relais de l'importation. Du coup, les modèles pre-Camac comme le mien sont assez rares ici, au point que Camac est incapable d'en assurer le SAV. J'ai crâmé connement le transfo de sortie du mien, et personne n'avait le schéma ici. Le tech qui a mon ampli est obligé de passer par le circuit officiel, ce qui prend des mois, alors que Mesa m'a fourni le schéma dans la journée quand j'ai écrit en direct... J'ai voulu jouer le jeu et passer par un service-center agréé, j'aurais du passer par la bande et faire ça moi-même, j'aurais gagné du temps!

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Hors sujet : C'est quand même pas normal, pour une marque aussi prestigieuse, un tel défaut de réseau. J'ai eu un problème assez similaire avec un AER compact 60 bois. Il y avait un problème de reverb, (il était neuf), il est parti en SAV, et revenu sans que le problème soit résolu (c'est une honte). Retour en SAV. En deux mois, je l'ai eu une semaine à la maison. Le gérant du magasin de musique s'arrachait les cheveux ! Il me disait que le produit est excellent, mais le service pas terrible. En plus ils ont facturé les transports au magasin de zique !

 

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Hors sujet : Pour Boogie, le pb vient de la philosophie des importateurs qui ne sont que des boites à fric (on ne leur demande rien d'autre d'ailleurs). Le réseau US est nickel, et Boogie a un sens de la relation client assez impressionnant. J'ai le pot de pouvoir passer en direct avec eux pour les questions courantes, ils sont irréprochables. Mais comme tu dis, le réseau, c'est pas ça, et changer d'importateur ne résoudrait rien: on tomberait de Jacob en Delafon, mais on serait toujours dans la merde.

Ces questions de réseau de SAV, et de sous-traitance en règle général, font partie des sujets que j'ai pas mal traité dans mon boulot. J'en suis venu à la conclusion qu'on (les gens comme moi) a monté un monde de cons qui ne fonctionne que pour et par le fric. C'est, de manière contradictoire, incompatible avec le haut de gamme: j'ai eu, toujours par mon boulot, l'occasion de voir fonctionner deux boites locomotives dans leur domaine, Harley et Vuitton. Les deux entreprises ont des réseaux en propre et ne sous-traitent certaines choses que dans des cas très particuliers et non-stratégiques: les fourches chez Harley, par exemple, certaines ferrures chez Vuitton. Mais les volumes ne sont pas comparables... Le luxe fonctionne à deux conditions: un fort volume et un positionnement marketing élitiste qui fait que le prix de vente ne compte pas pour le client, il est même content de payer quelque chose deux fois son prix. Chez Mesa, le prix n'est pas vraiment un souci, puisqu'on touche à l'affectif, mais les volumes ne leur permettent pas d'écraser la concurrence.

Conclusion: 1) faut que je change de métier, 2) faut que je garde mon vieux Caliber 3) faut refaire le monde :D:

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Hors sujet : Les deux permiers sont réalisables. Le troisième est souhaitable, mais...