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1 Les ventes fulgurantes de baladeurs et chaînes MP3 marquent il la fin de la musicalité audiophile ?
La musique s’écoute maintenant en giga et MO, c’est mignon c’est petit, mais qu’en est-il de la qualité du son ?
La course au high-tech ne nuis t’il pas a la qualité des productions actuel ? Nos oreilles vont-elles perdrent toutes notions de qualité musicales ?

Ha la chaleur d’un bon vinyle sur une belle chaîne avec un ampli a lampe… nostalgie :aime:

Peux ont avoir les deux réunis ? une vrai chaine hifi audiophile avec une entrée pour balladeur MP3 ? ca existe ?
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La conversion est importante, c est certain .. on voit une grosse difference qd meme pour le support mais il faut un minimum de matos ..
Lx_here, makin dramatik musik ....
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Hors sujet :

Citation : Depeche Mode
On parlait de musique, jusque là...



No comment...

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Citation : Depeche Mode
On parlait de musique, jusque là...



Je reviens sur ma vanne qui est et doit rester du second degré. Aucune volonté de provocation ou de polémique de ma part, que ce soit clair. Disons que c'est une "private joke" pour guitariste "old-school", et que je me refuse depuis longtemps à porter des jugements sur des choses que je ne saurais pas refaire moi-même.

Plus sérieusement, et pour revenir dans le thème du thread.

L'audiophilie, avant, c'était des vinyls vénérables, avec le plaisir de savourer, comme disait quelqu'un plus haut, un bon pur malt en écoutant Sarah Vaughan ou la Callas via un ampli lampes.

C'est devenu, depuis une vingtaine d'années, la course aux remasters de tout poil, avec bonus tracks, puis sans bonus tracks, avec SACD maintenant etc...

Avec ma perception de l'audiophilie, mais elle date sans doute un peu, la démarche se conçoit aisément avec des musiques "sérieuses" comme le jazz, le lyrique ou le classique au sens général du terme.

Les musiques comme Depeche Mode, pour en revenir à eux, trouvent leur source et se sont développées autour de la synthèse, de la radio FM, des boites de nuit, etc... Il s'agit de sons artificiels pour lesquels il est difficile, voire même imopssible de définir une version de référence (par opposition au classique où la référence serait l'écoute du concert en direct).

La chose que je ne capte pas bien, en fait, c'est le lien entre des musiques "commerciales" (elles sont toutes commerciales, OK, mais on se comprendra si on ne veut pas couper les cheveux en quatre) et l'audiophilie "conventionnelle" où il s'agit de tenter d'approcher au mieux les conditions d'écoute de l'original...

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui le capte dans cette "nouvelle audiophilie", ou même la Star Ac', à ce régime là, mérite d'être écoutée sur des enceintes à 40000 euros ?
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Pas de soucis, je l'avais bien pris comme ça! ;)
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Je rebondis sur un truc qui a été dit plus haut :

"Je ne conteste pas du tout les différences de son entre vinyl et CD... c'est simplement qu'en fait, ça n'a aucune importance pour moi puisque qu'aucun des deux ne peut me transporter dans le studio avec les autres musiciens."

c'est pour une erreur...
car sur un très bon système de HAUTE fidélité, c'est justement ce qui fait la différence entre CD et vinyl...
cette impression palpable sur un bon vinyl neuf et un méchant système, d'avoir le groupe en face de soi.
physiquement !

j'ai fait jadis le test sur "walking on the wild side" de lou reed avec oracle/hafler/acoustat...

ma plus grosse impression d'audiophile de ma vie.

(ce qui prouve aussi que dans le temps, un simple album de rock était mixé et capté avec une rigueur "acoustique" équivalente à la zic classique.
à l'époque, dans les grands studio, on ne savait pas faire "mal"...).

avec un CD sur le même système... t'as pas le groupe devant toi.
t'as juste une excellente chaine et un excellent enregistrement.

c'est juste que dans l'analogique (plus ou moins fidèlement) tu as toutes les informations, toute la musique.
dans un CD tu as des bouts de la musique à la queue leuleu...
ce qui est trop petit pour les "bouts" morfle !...

et je ne te parle pas du mp3...
:clin:
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Vu comme ça, je te suis, Le Druide. Je rapproche ça de ce que je ressens en jouant avec du matos analogique par rapport à ce que je ne ressens pas avec des effets digitaux (sans parler de ce qui est totalement perdu une fois repiqué puis enregistré).

Ca se rapproche sans doute (là je me hasarde totalement, mais je suis pas sûr de dire des conneries) de ce qui se passe avec l'homéopathie: quelques molécules dispersées dans un organisme, et qui ne devraient pas avoir d'effet, peuvent bouleverser son comportement. Il est tout à fait possible que des choses réputées imperceptibles passent dans un chainage tout analogique et disparaissent à la numérisation, et ce, malgré Shannon...

Puisque tu parles de Walk on the wild side, c'est l'occasion d'apprendre à ceux qui ne le savent pas qui a joué le chorus de sax...

(Là, ceux qui savent pas demandent en choeur: "c'est qui?" )
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A ma connaissance il n'y a qu'une seule marque de hi-fi qui se livre à des comparaisons entre le vrai sons des instruments et le "faux son" restitué par une chaîne, c'est Cabasse.

Le procédé de comparaison est le suivant :
- on prend une salle pas trop petite, on y met des musiciens avec leur instrument (par exemple 1 piano + 1 clarinette + 1 vibraphone + 1 batterie).
- Le groupe joue un morceau dans la salle et est enregistré.
- Ensuite on remplace les micros par des enceintes (2 donc), et on fait jouer les deux tour à tour, c'est à dire que les musiciens jouent réellement pendant 2 mesures (la hi-fi est off), puis ils font semblant de jouer et la hi-fi joue les deux mesures suivantes, puis on repasse aux musiciens et ainsi de suite.

Evidemment le morceau n'est pas interrompu, il est joué en entier d'un bloc. On peut donc guetter chaque transition entre musicien et hi-fi. En 5 minutes on compare un paquet de fois le son réel des instruments avec le son restitué par la chaîne complète (enregistrement + restitution).

Et bien pour avoir assisté à cette fameuse démo, je peux vous dire que c'est hyper impressionnant, le réalisme est à tomber de sa chaise. Bref, c'est très très fidèle (le but de la haute fidélité quoi !)
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Le support d'enregistrement utilisé par Cabasse pour ces tests, c'est quoi ?
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Alors en fait cette démo casse pas mal de mythes. En gros voici le matos utilisé :

- prise avec 2 micros omni-directionnels (par un ingé son réputé pour cette méthode), si je ne m'abuse les micros étaient des Schoeps.
- préamp micro : aucune idée.
- support d'enregistrement : DAT Sony, 16 bits 48kHz, ce sont ses convertisseurs qui sont utilisés en Analo->Num, puis N->A
- préam hi-fi : Nad
- amplis de puissance : Cabasse AM 1000 (des blocs mono qui devaient faire dans les 250W mais qui peuvent supporter jusqu'à 1000W en crête sans saturer, en Mos-FET).
- câble enceinte : celui fourni d'origine avec les enceintes (4mm2)
- enceintes : satellites Baltic en médium-aigü et Etna en caissons de grave (il y en avait un paquet car la salle était grande).

Bref, rien de bien exotique, pas de câble hors de prix, un système d'acquisition de qualité, mais pas délirant... Des HP électro-dynamiques... Bon les Baltic sont un peu spéciaux puisqu'il s'agit de coaxial 3 voies sur une portion de sphère, d'où une absence de directivité exceptionnelle (réponse en fréquence identique de 0 à 30 degrés par rapport à leur axe).

A noter que 10 ou 15 ans auparavant ils se limitaient à un quatuor à cordes, donc pas d'instrument à percussion. Preuve qu'il y a eu des progrès de faits ! ;)

Et le piano était un quart de queue Bösendorfer, joli son !
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Hors sujet :

Citation : Bösendorfer


Encore un coup de McCartney et de Godrich...



Ouais, c'est assez édifiant... Mais d'une certaine manière, cela confirme mon ressenti: la Hifi en classique avec la technique de la prise directe, je comprends tout à fait. C'est pas nouveau et ça a fait ses preuves: les fameux vinyls réalisés en gravure directe, même si je n'en ai jamais entendu, ça semblait être quelque chose.

Il faudrait faire le test avec une Sonor 13 fûts, un Marshall trois corps et tout l'arsenal pour voir si ça marche aussi avec d'autres styles... C'est là que je remets en cause le concept hifi appliqué au rock: avant d'arriver sur la galette, le son du Marshall a tellement été réduit à un pâle reflet que ça n'a plus grand sens.

Pour l'anecdote: la première fois que j'ai entendu un CD, c'était en passant à la Fnac Forum, au début des années 80. Je suis allé voir dans la salle, pensant qu'un groupe passait au titre des concerts Fnac. Je me suis fait avoir!