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Sujet Commentaires sur le dossier : Tout sur le drama Behringer/Arturia

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1 Commentaires sur le dossier : Tout sur le drama Behringer/Arturia
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Red Led fait le point sur le drama entre Behringer et Arturia qui secoue la toile depuis plusieurs heures. Il revient sur le contexte et les infos qu'il a pu avoir.


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Etonnant-non-.jpg
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Hors sujet :
Sinon, je ne vais pas rentrer dans le débat pour ou contre la PI, mais c'est évidemment affaire de nuances et de compromis. Personne ne voudrait investir dans l'innovation (que ce soit un synthé ou un médicament !) s'il n'est pas certains de pouvoir rembourser son investissement, c'est de l'économie basique, la pensée magique ne fonctionne pas.
Pour autant les effets de rente de gros industriels/mastodonte de la culture sont réels, c'est surtout lié à une durée bien trop longue de protection des différentes PI que du principe en tant que tel.

Souvent, j'entends les musiciens Youtuber s'agacer du fait qu'ils ne peuvent pas sampler/diffuser librement de la musique existante au risque de se prendre un strike Youtube. Pourtant ce sont souvent les même à sortir de leurs gonds dès qu'une autre chaine reposte leur contenu :clin: Bref, évidemment, chacun voit midi à sa porte...
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Citation :
donc le vieil argument d'Uli "rendre accessible au plus grand nombre"

Psycom, l'ancien patron d'AF, avait eu l'occasion de discuter avec Uli Behringer il y a quelques années dans le bureau de ce dernier. Il m'avait rapporté que Uli avait montré différents matos audio qui l'entouraient et avait dit "ça ne sont pas mes concurrents. Mes concurrents, c'est ça" en montrant une playstation.
Donc, voilà. Le positionnement d'alors de Behri était clairement la musique comme loisir grand public.
Une playsation ou un lecteur audio ou une télé Sony, tu ne les trouveras pas au magasin de jouet ou de Hi-fi du coin de la rue, mais dans la grande distribution.
Le petit magasin de musique, Uli, il s'en tape. Ce qui l'intéresse, c'est d'être chez les grands VPCistes qui font de la masse. S'il pouvait entrer chez Carrefour ou Leclerc, je pense qu'il serait ravi.
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flag
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Hors sujet :
Citation :
Personne ne voudrait investir dans l'innovation (que ce soit un synthé ou un médicament !) s'il n'est pas certains de pouvoir rembourser son investissement, c'est de l'économie basique, la pensée magique ne fonctionne pas.

Elle a pourtant bien fonctionné dans les (micro) société anarchistes qu'on s'est bien évertués à anihiler, à effacer des mémoires et à discréditer.
Je n'ai pas eu le temps de me renseigner plus sur le sujet, mais alors que la pensée anarchiste commence à revenir un peu à la mode, plusieurs sources (articles, vlogs historiques...) récentes déclarent que quand les troupes de Franco ont reconquit les parties anachiste de l'Espagne, elles auraient trouvé des usines plus modernes et plus performantes que celles qui existaient avant.
Elles se sont empressé de les faire sauter.

Citation :
Pour autant les effets de rente de gros industriels/mastodonte de la culture sont réels, c'est surtout lié à une durée bien trop longue de protection des différentes PI que du principe en tant que tel.

Exactement.
70 ans après la mort du créateur, c'est clairement pas pour protéger le créateur, ni même ses enfants. :mrg:
Surtout dans un système où une part aussi congrue des revenus de sa création va au créateur.

Petit rappel : le droit d'auteur a été créé en France par Beaumarchais pour protéger les auteurs des éditeurs et imprimeurs (qui étaient alors les mêmes). Ceux-ci achetaient une oeuvre à l'auteur pour l'imprimer, puis la réimprimaient à l'envi sans rémunérer l'auteur. Tout bénef.
Aujourd'hui, le droit d'auteur (et surtout les droits voisins) protègent beaucoup plus les éditeurs. La conséquence est surtout les limitations à la création par le maschups, remix, etc. les complications pour l'enseignement (effectivement citer une oeuvre pour l'enseigner est quasi illégal) et l'empêchement des masses à accéder à la culture.

Allez sur https://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php pour voir la masse d'oeuvres disponibles en libre téléchargement et où ça s'arrête. Cela pourrait s'arrêter 40 ou 50 ans plus tard sans que les auteurs en souffrent.
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Je me dis, pour ceux qui veulent, les denoncer massivement sur douane.gouv.fr
Comme ça hop ça rentre pas dans notre pays et Arturia fera l'économie d'un procès et Behringer comprendra peut-être une fois pour toute que le petit peuple là, ce tout petit pays, est anciennement La Gaule !
Et les Gaulois ben ça a une potion magique :bravo:
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Hors sujet :
Citation :
Aujourd'hui, le droit d'auteur (et surtout les droits voisins) protègent beaucoup plus les éditeurs. La conséquence est surtout les limitations à la création par le maschups, remix, etc. les complications pour l'enseignement (effectivement citer une oeuvre pour l'enseigner est quasi illégal) et l'empêchement des masses à accéder à la culture.


On s'éloigne du sujet mais ce n'est pas totalement vrai dans la musique, où en France les droits Sacem sont statutaires côté DEP (33% auteur/compositeur/éditeur), et souvent à 50/50 côté DRM. Les compositeurs que j'ai pu représenter sont bien content quand ils se font sampler/remixer/maschuper, car ça leur assure des revenus :clin:

Quant aux droits voisins, ceux des producteurs sont assez similaire à de la propriété indus, pour rentabiliser un investissement (le producteur de musique étant défini en France par celui qui investi dans la production), mais il y en a d'autres pour les artistes-interprètes qui sont bien content aussi d'avoir une rente sur les exploitations.

Pas certains qu'on puisse comparer développement de synthé/médicament dans la société d'aujourd'hui et usine autogérées du siècle dernier, mais il y a malgré tout des enseignements à tirer c'est certains.
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Hors sujet :
La privatisation du moindre travail à visée publique entraine la concurrence de tous contre tous : normal dans ce cadre que chacun se sente en danger de vol à la moindre idée pouvant rapporter des sous.
Quand je remet en question le concept même de brevet (je place la PI avec), c'est bien dans ce cadre ultra libéral.
Will l'évoque, mais dans une société déjà dégagée des parasites actuels (les propriétaires des moyens de production qui ne produisent pas eux-même), en plus d'un système de R&D et de création pourquoi pas public, le "vol" n'aurait pas lieu d'être, donc la "protection" (très relative) aussi, et peut-être même que dans certains cas les créations seraient motivées par autre chose que le succès le plus putassier et massif et court-termiste possible.
Parce-qu'actuellement, le boulot des employés d'une boite ne leur appartient pas, et la "protection" ne vaut que pour la marque, pas les faiseurs. Ceci vaut aussi pour les artistes sous contrat. Et même s'ils sont moins spoliés, le marché en lui-même et comment "l'industrie" musicale (pour ne citer qu'elle) tourne est un verrou en soi.

PS : Des boites autogérées (usine ou pas) existent aujourd'hui, pas besoin d'accoler le qualificatif un brin disqualifiant "du siècle dernier" pour effacer cette alternative.
Un exemple tout bête qui devrait parler aux geeks du jeu vidéo : La SCOP (depuis 2004) française Motion Twin, qui a réalisé le gros succès Dead Cells.

[ Dernière édition du message le 25/11/2020 à 11:49:24 ]

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Citation de tourtour :
De Behringer je possède un pédalier FCB 1010 parce qu'il n'existe aucun équivalent à ce pédalier midi tant dans cette gamme de prix que pour les fonctions qu'il propose.



Le FCB 1010 était un pompage total du Roland FC 300, juste en passant.


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Hors sujet :
moi aussi je prononce « berin-guėre » :mrg: