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Sujet Editorial du 1 mai 2021 : commentaires

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1 Editorial du 1 mai 2021 : commentaires

Masques blancsAlors ça y est, il semblerait que l’on voit enfin le bout de l’aride et silencieux tunnel avec la réouverture des terrasses de bars et restaurants ainsi que des lieux culturels, cinémas et musées à partir du mercredi 19 mai. Pour combien de temps ? On ne sait pas, mais on se hâtera d’en profiter autant qu’on peut dans une orgie d’alcool et de décibels, des fois qu’un vilain variant vienne à nouveau sonner le tocsin… Ce tocsin, c’est d’ailleurs le seul son qui semble avoir résonné dans l’épais silence de l’année passée, comme le soulignent les performances des controversés masques blancs dont le propos ne manque toutefois pas de poser question. Si c’en est vraiment fini du confinement comme le souhaite le premier des Français, il sera ainsi bon d’avoir un gros debriefing sur ce que COVID a révélé de notre société et de ses priorités, car cela pourrait en dire long sur notre avenir.

Il y a en tout cas matière à chansons, et puisque les salles devraient bientôt pouvoir se remplir de nouveau, vous savez ce qu’il vous reste à faire : brancher votre guitare dans une OCD-Ge ou un Micropitch Delay, vous enregistrer avec le Spire de seconde génération d’Izotope, et venir sur scène nous présenter vos oeuvres car on en a tous besoin. Vraiment. Urgemment.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Citation de phipop1 :
L'auteur de cet 'éditorial' n'est pour moi qu'un péteux prétentieux sans humour qui ne devrait pas se permettre de mépriser les charcutiers

J'ai du louper qqchaoz.. :aime:

[ Dernière édition du message le 02/05/2021 à 00:14:23 ]

22
Citation :
Alors que nos petites libertés individuelles soient mises à mal depuis un an ne m'outre pas plus que cela.

Que celà ne soit pas une première dans l'histoire, c'est un fait, mais pour un pays qui se revendique champion des droits de l'homme et qui soit dit en passant n'a fait que baisser au cours des 20 dernières années dans le classement des pays concernant la liberté d'expression, il me semble un peu douteux de se dire que, parce que ça c'est déjà vu en d'autres lieux ou d'autres temps, c'est tout à fait normal que cela se reproduise.

Citation :
Si tu devais te battre depuis une semaine contre une bestiole invisible à la maison pour tout nettoyer, faire chambre à part, s'occuper de ton épouse et de ton enfant qui ne peut aller à l'école, tu la sentirais cette drôle de guerre. Car, je te l'assure, c'en est une !


Ça doit faire trente ans qu'on nous sert l'argument de la guerre à propos de tout et de rien, du chômage comme de la crise, de la misère et maintenant d'un virus : pour faire une guerre, il faut être deux. Et le virus n'est pas en guerre lui, il prolifère juste comme n'importe quelle espèce, comme l'espèce humaine d'ailleurs qui serait alors en guerre contre toutes les espèces qu'elle décime, Ce serait bien à un moment de retrouver un peu le sens de la mesure lorsqu'on utilise les mots. Un épidémie n'est pas un guerre, se laver les main n'est pas une arme. Et nous ne sommes pas des putains soldats. À moins que le seul vrai motif d'appeler ça une guerre soit de se poser en chef des armées et de justifier une loi martiale. On a le même genre de stupide dérive d'utilisation d'un mot avec le terrorisme qui est désormais bien souvent utilisé pour qualifier toute contestation sous la fameuse notion de "terrorisme intellectuel".

Citation :
De plus, comment croire que nous sommes pas en guerre quand les services de réanimations débordent en Ile-de-France ? Quand, dans les écoles, les enfants sont de plus en plus atteints ? Non, la bestiole n'a rien d'un jeu virtuel sur console. Bien qu'invisible, et c'est là que le bât blesse, elle est là et bien présente. Dire le contraire devrait faire retourner Pasteur dans sa tombe !


Une guerre, ce sont des hommes qui tuent d'autres hommes, qu'ils soient militaires ou civils, ce sont des viols, des pillages, des massacres, des tortures perpétrés intentionnellement par des être doués de raison et de morale sur leur semblables. Et je suis bien persuadé que Pasteur ferait toute la différence...

Citation :
C'est surtout que les horaires du soir et nocturnes invitent plus à la convivialité et au relâchement de la vigilance sanitaire, donc à la prolifération du virus. Donc, quand on retire ces plaisirs, dire que les besoins d'un pays se résument à l'activité de ses travailleurs, c'est reconnaître que leur activité est surtout diurne. Je crois qu'on le savait déjà.

Ce couvre-feu pour moi était pire que le confinement parce qu'il épousait uniquement les horaires de travail contrairement à ce qu'il s'est fait dans de nombreux autres pays avec des couvre-feux à 20, 21, 22, 23 h. Et le bilan de la France n'est pas forcément meilleur que dans ses pays où l'on n'avait pas de défiance vis-à-vis du peuple, pensant qu'à moins d'excercer un cadre strict, les gens seraient trop cons pour faire ce qu'ils doivent faire. Ce couvre-feu à 18 h est, comme les amendes arrivées dès le début de COVID, ou les attestations, une infantilisation des citoyens qui relève, à mon sens, d'un manque certain de considération à leur égard.

Citation :
Dans ce cas là, on ne leur fait pas de la pub en espérant que les gens feront la part des choses dans un éventuel débat. Là aussi, c'est jouer avec le feu. Pourquoi ne pas parler aussi de Mein Kampf ou du Petit Livre rouge en s'en démarquant, juste pour le plaisir du débat ? Toute publicité, même défensive, reste de la publicité.

J'imagine que tu saisis la différence qui existe entre un essai idéologique et une performance artistique ? Je pense sincèrement que les gens gagnent à voir ce qu'ont fait ces masques blancs pour se positionner face à leur discours et avoir un regard critique sur celui-ci comme sur la façon dont cette crise a été gérée.

Citation :
Personne ne t'y oblige. Youtube est, pour moi, une mine d'or pédagogique. Je suis arrivé à + de 1000 vidéos musicales que j'ai glanées depuis des années et dont mes élèves profitent à chaque cours.


Non, les vidéos sont une mine d'or pédagogique : Youtube, c'est juste une plateforme avec un algo qui, comme pour Facebook, Insta ou Twitter, vise à te profiler pour te pousser certains contenus et pubs influençant ton comportement de consommateur voire de citoyen. Puisque tu es féru de docu, je te conseille "derrière nos écrans de fumée", ça parle de cela notamment. Et pour info, les philanthropes de Youtube interdisent dans leurs CGU le téléchargement de vidéos, bien qu'aucune loi ne l'interdise tant que tu ne diffuses pas ces contenus.à une collectivité.

Mais ce que je voulais dire à ce propos, c'est que la musique, c'est avant tout du live et non des clips. Et qu'à un moment, voir de la musique à plat sur un écran ou la voir en vrai jouée devant soi, ça n'a rien à voir. Et donc oui, c'est important ce retour de la scène.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 02/05/2021 à 00:49:57 ]

23
Citation :
Que la société soit fondée sur la bonne santé de l'économie ? Ah ! quel rescoop ! Quelle société ne l'est pas ?


Le Bhoutan qui a troqué la notion de PIB contre un indice de bonheur et qui prend des décisions non en fonction de la productivité mais du bien-être de ses citoyens ? Et j'ai envie de dire, la plupart des sociétés n'ayant pas été dévoyées par le colonialisme occidental comme les tuaregs, les bushmen, les guaranis, etc. dont la préoccupation principale demeure la vie du groupe, la continuité de leur culture et non le fait d'être plus puissant, d'exporter plus et de bouffer les autres ?

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 02/05/2021 à 06:58:49 ]

24
Cher Los Teignos,
Le mot guerre ne se limite pas, et depuis longtemps, à un affrontement entre deux armées d'humains. J'avais vu un documentaire où des singes se faisaient une guerre acharnées pour occuper un bout de territoire sur lequel il y avait un arbre à fruits (je ne sais plus lequel).
Voici, pêle-mêle, d'autres usages que tu n'ignore pourtant pas vu ta culture, tiré du site https://www.cnrtl.fr/definition/guerre article guerre :
Guerre froide , Guerre poétique; guerre de plume, Guerre des nerfs, De bonne guerre, De guerre lasse, Être, se mettre sur le pied de guerre, et enfin, pour ce qui nous concerne ici , 2. P. ext. et au fig. [la guerre peut s'exercer contre quelque chose, traduisant la volonté de destruction de l'homme] Action menée contre toute chose à laquelle on attribue une valeur nocive. Faire la guerre aux abus, à la drogue, au laisser aller, au tabac.
Alors, oui, "pour faire la guerre, il faut être deux", mais forcément deux humains. Se battre contre un virus est donc suffisant et justifié pour l'usage du mot guerre.
Cela dit, je comprends ton irritation de l'emploi qui te semble abusif de cet usage alors qu'il n'est qu'itératif. Il fait partie des mots punch line qui donnent un semblant de pouvoir à ceux qui l'utilisent à tout bout de champ... de bataille.

Il en va de même pour le mot "terrorisme" employé déjà en 1827 dans un sens plus large que celui mis en place par la Révolution française. Même site, article terrorisme.https://www.cnrtl.fr/definition/terrorisme


Citation :
Et le bilan de la France n'est pas forcément meilleur que dans ses (ces ?) pays où l'on n'avait pas de défiance vis-à-vis du peuple, pensant qu'à moins d'excercer un cadre strict, les gens seraient trop cons pour faire ce qu'ils doivent faire.

Quand on voit la foule qui a assisté à la manifestation "artistique" de ces masque blancs (dont tout le corps aussi était blanc pour rappeler complètement l'état de moutonisme qu'ils dénoncent), foule dont très peu de personnes portaient un masque bien avant l'heure du confinement, il me semble qu'on peut penser que ces gens sont trop cons pour faire ce qu'ils doivent faire. Depuis le début de la pandémie, on nous ressasse à volonté qu'il faut se protéger pour protéger les autres, et voilà le résultat dans ce pays des droits de l'homme où l'individualisme, la liberté de aire ce que je veux où je veux quand je veux prime sur le collectif. Et d'applaudir à tout va (puisque c'est une représentation artistique et qu'il faut applaudir, n'est-ce pas ?) à ce simulacre d'expression artistique qui surfe sur l'anxiété et le ras le bol des gens. Si ce n'est pas de la démagogie ça, j'en perds mon grec.
Il me semble que tout le monde se rend bien compte que cette crise est gérée à la va-comme-je-te-pousse. Mais cette "performance" ne peut que la pousser dans le fossé en incitant à la dissidence. Avec de tels comportement, je peux t'assurer qu'on n'est pas sorti de la salle de réanimation.

Que You Tube profile ses visionneurs, à la rigueur, ça ne me dérange pas. Je préfère qu'on me propose des vidéos sur la musique, si c'est ça que je regarde le plus, plutôt que des saucisses en colère ;-) À ce propos, je n'aimerais pas non plus voir des saucisses en publicité sur Audiofanzine...

Quant au téléchargement illégal de vidéos You Tube, ma conscience répond quand l'Éducation Nationale mettra dans toutes les classes Internet sans bridage stupide, je m'en passerai.

Maintenant, le vrai live en musique dont je parlais est celui que l'on produit soi-même, non celui que l'on consomme. Je me souviens avoir assisté à l'UNESCO en 1999 à un Sommet européen sur l'éducation artistique. Je ne citerai qu'une phrase. celle de Y Lan Boureau : " L’art réconforte et soutient dans la vie. Ceux qui ont la chance d’avoir un acquis artistique gèrent et digèrent mieux les moments difficiles de la vie. Sans l’art, une formation n’est jamais complète." Ce n'est pas pas parce qu'on consomme de l'art (seul chez soi ou en groupe dans une salle ou en plein air) qu'on se sent mieux. S'il n'y a pas pratique, appropriation de l'activité, seul ou en collectivité, celle-ci na passe pas la rampe. Il n'est que de voir comment des supporters de football vibrent devant un match retransmis sur un écran. L'adrénaline est peut-être plus grande que chez les joueurs eux-mêmes.
Pour en revenir à la musique, ceux qui chantonnent une chanson, même mal, même incomplète génèrent plus de Bhoutan intérieur, de PIB, où Intérieur est soi-même. Que l'on pourrait écrie PIR, produit intérieur raffiné.

Je ne suis pas du tout un spécialiste du Bhoutan, je tien à le préciser. Mais quand on lit l'article Wikipédia, ça fait froid dans le dos.
Par exemple, est-ce que les exilés bhoutanais sont heureux ? :
"À partir de 1985, le gouvernement bhoutanais décide de ne plus considérer comme bhoutanaise la population d'origine népalaise, ce qui entraîne l'exil, plus ou moins contraint, de ces Bhoutanais d'origine népalaise, privés de leur citoyenneté. Nombre d'entre eux vivent désormais au Népal dans des camps de réfugiés sous l'égide du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). " (article Wikipédia sur le Bhoutan). C'est pas très cathol-bouddhique, ça... Je suppose que les bons Aryens devaient aussi être heureux de se retrouver ensemble dans un pays nazi épuré. Je ne crois pas le rapprochement exagéré.
Puis, comment évaluer un indice du bonheur ? Si un philosophe a la réponse, je suis tout ouïe.
Pour leur part, voici leurs aunes :
"Cet indice, instauré par le roi Jigme Singye Wangchuck en 1972, se base sur quatre principes fondamentaux, piliers du développement durable, à savoir :

la croissance et le développement économiques responsables54 ;
la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise54 ;
la sauvegarde de l'environnement et la promotion du développement durable54 ;
la bonne gouvernance responsable54,55."
Mis à part la culture, qui est aussi importante pour le tourisme, partout ailleurs dans le monde, n'importe quel patron dont les affaires marchent bien peut être heureux, non ?
Je crois que l'image qu'on se fait du Bhoutan a été quelque peu idéalisée. Surtout quand on lit leur histoire (à moins que Wikipédia se fourre l'encyclopédie dans l'œil jusqu'à la 4e de couverture) qui n'a rien à envier à la création de tous les autres États bâtis sur la violence ou la dictature, fût-il d'un bonheur d'État. Alors, certes, ils n'ont peut-être pas "bouffé" les autres à l'extérieur de leurs frontières, juste tué ou expulsé ceux qui les gênaient, ou assimilé de force ceux qui restaient. Gloups ! Je vais revendre mes billets d'avion que j'avais pris pour le Bhoutan cet été... Alors, euros ?
25
Citation de pontchartrain :
Citation :
(sinon, Godwin au deuxième post, je m'incline :bravo:)

Mouais. Je l'avais vu passer ce matin, mais perso même après 2 ralentis, je ne le validerais pas. C'est dans l'action.:lol:

Admettons, je fais confiance à l'arbitrage. Mais là, il réitère dans la surface de réparation avec le Bouthan! :mrg:
Sans compter qu'avant y'a eu "touche" avec la citation Wikipedia :clin:

...non, rien....

26
Citation :
On ne sait pas, mais on se hâtera d’en profiter autant qu’on peut dans une orgie d’alcool et de décibels
Bah, c'est une manière d'écouter de la musique parmi tant d'autres, mais pour moi, c'est pas la seule.
Citation :
comme le soulignent les performances des controversés masques blancs dont le propos ne manque toutefois pas de poser question.
J'ai toujours eu un peu de mal avec les anti-mesures sanitaires. Sauf ceux qui choisissent leur liberté de crever du covid tout seuls chez eux, sans emmerder le SAMU et sans contaminer personne.

Mais bon, moi j'aime bien tes éditos.

27
Citation :
Admettons, je fais confiance à l'arbitrage. Mais là, il réitère dans la surface de réparation avec le Bouthan! :mrg:
Sans compter qu'avant y'a eu "touche" avec la citation Wikipedia

Ah ! la loi Godwin ! À quoi sert-elle ? Qu'à compter des points sur un forum ? Ou à prouver à M. Mike Godwin que ce souvenir est encore très présent dans beaucoup de mémoires, et pas que juives. Si vous ne voulez pas qu'on parle des Nazis, demandez à retirer le mot de tous les dictionnaires, de Wikipédia, des livres d'Histoire. Je ne vois vraiment pas ce qui vous gêne. Est-ce juste un problème de statistique ? Personnellement, c'est quelque chose qui a marqué ma mère qui les a connus de trop près, et moi-même par multiples ricochets, et m'a, pour cette raison, empêché d'apprendre l'allemand en 6e. Demandez aussi aux derniers survivants de la Shoah d'effacer leurs souvenirs ou de ne jamais en parler dans un forum pour faire plaisir à ceux qui ne savent que compter les points.
Pardon, mais permettez-moi, pour une fois d'être en colère, mais ce genre de remarque est nulle à ch...
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Bonjour à toutes et à tous,

Période tendue… où un edito bien gentiment tourné provoque quelques rafales qui dérapent vers des échanges tendus et qui nous emmènent même tranquillement jusqu’au Bhoutan…
Je salue au passage Los Teignos que j’apprécie toujours autant, et même de plus en plus....
L’objet de l’edito ? Posons-nous des questions. Faisons-le sans virulence. Tirons-en des conclusions qui nous seront peut-être utiles pour aujourd’hui, éventuellement demain…
Pas facile d’être éditorialiste par les temps qui courent ! Tu écris : "Quel beau temps pour une fête de la musique !" et c'est parti pour des échanges furieux sur le climat, la politique culturelle, etc...

Alors, il y a le lien avec la video des masques blancs - honnêtement : c’est pas bien méchant (par rapport à tout ce qu’on pourra lire sur les réseaux sociaux ou entendre ça et là sur internet…) que je qualifierai pour ma part de très bonne performance. Pas de violence. Une froide énumération, qui donnera juste à réfléchir, encore une fois…
Les situations absurdes, les paradoxes, nous les avons collectionnés chacun de notre côté, depuis plus d’un an maintenant, personne ne pourra le nier.

Et tiens, puisque me voilà bien parti, j’y vais de ma petite anecdote !

Habitant le centre-ville, dimanche 15 novembre dernier (deuxième confinement), à midi, après être passé au local des poubelles de mon immeuble, je sors ensuite fumer une cigarette dans la rue.
Il fait un temps de printemps. On est vraiment bien au soleil.
Musicien pro, et j’ai à ce moment précis, comme souvent, des préocupations en tête liées à mon métier et à la crise que nous traversons.
L’avenue est totalement déserte. Je savoure ma clope. Après, j’irai m ‘enfermer à nouveau dans mon appartement…
Passe à ce moment une voiture de police municipale.
Je prends soudainement conscience de ma situation de « hors la loi » en essuyant des regards sinistres qui me font instinctivement entamer, d’une démarche lente, un repli vers mon immeuble.
Je n’ai pas d’attestation bien entendu…
Le véhicule de police fait alors une manoeuvre brusque pour foncer sur moi, me « coincer » et m’interpeller.
Face à cette violente réaction, je garde heureusement mon calme, car l’idée de prendre la fuite vous traverse l’esprit en pareilles circonstances…
Je ne suis pas habitué à me retrouver dans la peau d’un petit malfrat qui se fait serrer par un contrôle policier…

« Alors, Monsieur, vous croyez qu’on a pas vu votre petit jeu ? » me dit-on…
Et c’est parti pour une très pénible confrontation, durant laquelle j’aurai miraculeusement réussi à conserver mon sang froid.
Fut-il vraiment utile et légitime, comme ce fut le cas, de m’adresser la parole méchamment, de me menacer direct d’aller passer l’après-midi au poste de police afin de vérifier mon identité (car je ne prends pas mes papiers pour descendre les poubelles !), de me sermoner avec gravité sur le fait que mon attitude irresponsable met en danger la santé de mes concitoyens, de m’encadrer avec des regards fixes et accusateurs pendant dix minutes, pour finalement me verbaliser ?

Brutale est aussi la verbalisation avec deux contraventions de 135 euros.
Une pour l’attestation, une pour non-port de masque.
« On est sympas avec vous ! On vous embarque pas au poste ! » (véridique !)
Mais surtout un moment assez vertigineux pendant lequel beaucoup de pensées se bousculent…
Certaines d’entre elles continuent encore à me poursuivre…
Réalisez bien que le policier qui m’interroge me demande plusieurs fois d’épeler lentement mon prénom : « Antoine ». Il n’y arrive pas.
C’est sûr, il n’a pas fait hypokhâgne… et on ne peut pas lui en vouloir.
On ne peut pas lui reprocher forcément non plus - et là, je suis quand même extrêmement magnanime - d’appliquer la loi.
C’est la loi. Et je me suis placé en situation de hors la loi.
Et je n’irai pas prendre le raccourci qui consiste à mettre toute la police dans le même panier.
Dans chaque profession, il y a de tout.

Mes questions sont :

Comment en arrive-t-on à un incident de ce type, en France en 2020 ? (et des « incidents de ce genre, il y en a eu beaucoup….).

Qui donne à des individus aussi peu « adaptés » à ce genre de situation, les pleins pouvoirs pour arrêter et menacer des gens qui fument une cigarette dans la rue déserte un dimanche matin ?

Et enfin : si un jour prochain, nous sommes « vraiment » en guerre… vers quelles situations bien plus injustes et dramatiques arriverons-nous, peut-être sans nous en apercevoir ? Et de se souvenir de ce qui a pu se passer dans notre beau pays il n’y a pas si longtemps encore…

Bref… des questions, beaucoup de questions…

Nos réponses feront-elles seulement avancer le schmilblick ?

Salut et portez-vous bien !
29
Et bien moi je m'étais désabonné de la newsletter il y a quelques mois de cela car je trouvais les propos de l'auteur (que j'apprécie par ailleurs bcp à travers ses capsules pédagogique) souvent un peu "mous": quand il faisait un clin d’œil à l'actualité,(souvent en rapport avec les inégalités sociales ou l'écologie) puis nous disait "aller voir le test de tel produit fabriqué en chine" était de mon point de vue assez contradictoire... bref.

Je salue l'engagement de Los Teignos à travers le lien de cette vidéo. Contrairement à ses détracteurs, je trouve particulièrement important de prendre partie et de défendre nos "petites" (sic) libertés individuelles contre le totalitarisme qui envahi de plus en plus le discours politique de nos dirigeants. Et ce n'est malheureusement pas seulement la France et les français qui sont concernées.
Au contraire d'autres, je trouve ces vidéos terriblement violentes dans leur symbolique... mais malheureusement aussi terriblement réelles.
J'invite tous ceux qui pensent que les dernières décisions politiques prisent ne l'ont été que pour leur bien à multiplier leurs sources d'informations et à sortir des canaux traditionnels qui ne reproduisent que le discours officiel.
Le doute et le débat, c"est très sain et indispensable pour améliorer une société... Et l'Art qui s'engage nous invite débattre et à réfléchir... à nous poser des questions...
Par exemple, une chose récente qui me fait douter et qui me fait dire que le bien commun passe au second plan ? Le fait de signer une décharge (!) avant d'aller faire ma piqure de vaccin...Autrement dit, je meurs, le gouvernement se désolidarise totalement de ce qui m'est arrivé...
Wow
Ne soyons pas naïf, résistons, tenons le rapport de force, engageons-nous et proposons des alternatives à la société "idéale" qu'on nous propose.

Du coup, je vais de ce pas me réabonner à la newsletter! Merci Los Teignos!




Qui dort, din.

[ Dernière édition du message le 02/05/2021 à 19:41:22 ]

30
Dans le commentaire Off des masques blancs, j'extrais un slogan : "Mourir seul, c'est de la solidarité". En fait, presque tout procède de ce qui n'est pas un vain slogan, mais une réalité : "Enfermez-vous à la maison, prenez du Paracétamol, et si vous ressentez une gêne respiratoire, appelez le 15". Autrement dit, "Laissez le virus faire son office, et si vous survivez, vous aurez la chance d'être vacciné". Tout est dit. Personne ne s'interroge sur cet entêtement universel à ne pas soigner les malades malgré quelques pertinentes suggestions vite rabrouées et s'en remettre aveuglément à la création d'un vaccin.
Qui se souvient de ce savant fou créé par Franquin, le grand Zorglub ? Depuis un an, nous vivons sous l'emprise de la Zorglonde, mais personne ne s'en alarme. Ça, c'est inquiétant.
Alors oui, je suis un masque blanc, et fier de l'être. :!:

[ Dernière édition du message le 02/05/2021 à 19:42:22 ]