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Sujet Commentaires sur le dossier : Noomiz : MySpace Killer ?

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Sujet de la discussion Commentaires sur le dossier : Noomiz : MySpace Killer ?
Entre une industrie du disque qui se cherche, d'autres industries en besoin de musique et des artistes qui tentent tant bien que mal de se faire entendre sur des réseaux tentaculaires, force est de constater qu'il manque un outil simple qui permettrait à tous ces gens de communiquer. Un outil qui pourrait bien s'appeler Noomiz...Lire l'article
 
Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 09/06/2010 à 23:47:32 ]

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icon_cool.gif  !

M'enfin pour réagir à cet article qui m'à aussi combler de riresicon_mdr.gif , juste une chose quon ne sait pas et qui n'est pas du tout relaté dans cette news aux allures de calomniesnoidea.gif , à savoir, combien touche (en vis à vis d'un contrat avec une boite de prod ou un studio) Antoine El Imanheadscratch.gif .

De plus qui nous dit qu'au fait que si les compos ne sont protégésicon_non.gif , elles ne finiront pas sur le bureau d'un autre producteur, manageur ou commercialheadbang.gif .

Et aussi, vu la tête du site et du playericon_exorbite.gif , y à quand même de quoi se demander si ça n'à pas été copier sur myspace icon_boire2.gif (surtout le player qui y ressemble fortement).

Merci icon_bravo.gif tout de même à ThorGniolh pour cette très bonne vidéo de Laurent je gerbe sur les artistes parce que comme ça, moi aujourd'hui, je peux enfin continuer de gerber sur les producteurs verreux qui s'en mettent plein les fouilles sur le dos des autres.



Citation de zigrou :
 Le plus important c'est le résultat, et si les DA font toujours appel aux mêmes réseaux, c'est peut-être ce qui explique justement un paysage audiovisuel aussi quelconque...


Genre, tout beau, tout chaud, télé magouille et compagnie icon_diablotin.gif et sachez donc qu'avec télé magouille on n'en à ...icon_eek2.gif




Mad Max
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@Mad Max : je te trouvais meilleur au cinéma ! icon_wink.gif
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Quelques réponses rapides sur quelques unes des interrogations soulevées (excusez moi de ne pas remettre les pseudos de chacun icon_redface.gif   ! Je sais, du coup ça fait un peu "fourre-tout") :

- Oui, on peut être inscrit sur Noomiz en ayant déjà des contrats (management, édition, label, live...). Un endroit est prévu pour les indiquer lors de l'inscription.
- On peut d'ailleurs également choisir de ne pas être classé dans le Top Mensuel. Dans ce cas, bien sûr, on ne sera pas contacté dans le cadre des 10 rdv mensuels.
- Noomiz a des partenaires indés et majors, éditeurs et labels.
Atmosphériques, par exemple, est un label indépendant qui a régulièrement prouvé sa capacité à accompagner des artistes (notre idée de départ était de rassembler des partenaires représentatifs de la diversité du secteur).
- Nous travaillons actuellement avec d'autres acteurs du métier pour les intégrer à nos partenaires (tourneurs entre autres).
- Nos clients sont des structures du secteur musical (éditeurs, labels, tourneurs, etc) et de la communication au sens large. Pour résumer, des boîtes qui elles aussi recherchent de la musique (synchros, association, prods tv et ciné, etc).
- Noomiz ne se résume pas à la mise en relation avec les pros. D'autres services sont proposés aux artistes, dont par exemple les players exportables et la création d'onglet facebook (gratuitement aussi, petit détail au passage icon_lol.gif ). Parce que oui, comme il était dit très justement dans l'un des posts ci-dessus, le premier travail d'exposition de la musique est aujourd'hui fait par l'artiste lui même...
- Certains DA voient Noomiz comme un apporteur d'affaires qui justement "casse" un peu le circuit de leurs apporteurs d'affaires traditionnels, parisiens, et qui présentent les mêmes projets à toutes les labels... Pour eux c'est une fenêtre sur la réalité de la création musicale française. Et on doit avouer que c'était un peu notre idée aussi icon_smile.gif

@Mad Max, parce que vraiment, je te trouvais meilleur au cinéma icon_mdr.gif et que tu me cites : je ne touche rien, à part mes indemnités légales, en tant que salarié qui a quitté son job (plutôt pas mal payé) pour créer une boîte, avec tous les risques que cela implique. En revanche, oui, la société facture ses services aux professionnels. J'espère que ça n'est pas un crime à tes yeux icon_biggrin.gif . Comment ferait-on sinon pour payer le site et ceux qui le font (alors que nos services sont gratuits pour les artistes) ?



Merci pour toutes vos contributions, la plupart sont très intéressantes et constructives. Et nous profitons d'ailleurs de l'occasion pour le redire : le site est en version béta. Vos idées, demandes, recommandations sont les bienvenues !
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Et que pensez vous de www.reverbnation.com - site offrant la panoplie complète de services nécessaires aux artistes indépendants - par rapport à Noomiz - site offrant des outils de communication en ligne en remplacement de la création d'un site web pour l'artiste
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Citation de : Antoine Noomiz
- Certains DA voient Noomiz comme un apporteur d'affaires qui justement "casse" un peu le circuit de leurs apporteurs d'affaires traditionnels, parisiens, et qui présentent les mêmes projets à toutes les labels... Pour eux c'est une fenêtre sur la réalité de la création musicale française. Et on doit avouer que c'était un peu notre idée aussi icon_smile.gif
Certains DA, donc pas tous...
En tous cas, c'est l'aspect le plus séduisant du projet, et si c'est vrai, c'est que Noomiz tente de répondre à un besoin exprimé par ces fameux DA...
Pourtant d'après ce qui a été décrit plus haut, la machine ronronne bien et s'autosuffit...
Alors qu'est-ce qui motive certains DA à mieux connaître la "réalité de la création musicale française"?


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Citation de : zigrou
Pourtant d'après ce qui a été décrit plus haut, la machine ronronne bien et s'autosuffit...
Alors qu'est-ce qui motive certains DA à mieux connaître la "réalité de la création musicale française"?

Comprendre par là: gagner du temps et minimiser la prise de risque. Un artiste qui sait buzzer tout seul (ou avec l'aide d'un site, Myspace, Youtube, blogs, ou pourquoi pas peut-être Noomiz) est un bon artiste potentiel, car ils est déjà -un peu- connu avant signature. Des gens comme Sliimy ou Yelle se sont fait connaitre en "buzzant" sur le net et ils n'ont eu aucun mal à trouver un label par la suite. C'est même plutôt les labels qui sont venues frapper à leur porte. Les maisons de disque ont simplement pris le relais puisque la moitié du boulot était déjà fait.

C'est connu et reconnu que les majors signent maintenant en priorité des gens qui ont eu une exposition avant (buzz sur le net, télé-crochet, comédiens recyclés, etc).

En utilisant Noomiz, leur top 100 et leur fameux algorithme multicritères, le DA prendra peut-être moins de risque (je dis bien peut-être) en ayant une lecture plus "statistique" (et moins artistique) d'un groupe ou d'un artiste. Or que veut l'industrie du disque depuis qu'elle existe ??? Minimiser les risques et maximiser les chances de succès.

Après, que l'artiste soit un génie ou fasse de la merde, elle s'en tape icon_wink.gif. Sa problématique à elle, c'est de vendre icon_cool.gif 




JMZ www.mazamusic.fr

[ Dernière édition du message le 20/06/2010 à 22:59:57 ]

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je ne suis pas sûr qu'on minimise le risque, et ce n'est pas forcément l'objectif ! Le risque, côté professionnel, fait partie du métier. C'est même sans doute une partie de sa magie.
Et une exposition côté télé-réalité-crochet ou internet ne garantit absolument pas un succès commercial (les exemples sont nombreux icon_lol.gif ).
Oui, l'objectif des labels, qu'ils soient majors ou indés, est souvent de vendre (ou de générer des revenus) avec la musique qu'ils produisent, et pour laquelle, par nature, ils ont pris des risques. 
Un des professionnels interviewés a une phrase à ce sujet : "Notre métier, c'est de tenter de faire aimer aux autres ce que nous aimons". 

@Zigrou : chaque DA rêve de dénicher l'artiste qui va "mettre tout le monde d'accord" (un exemple qui ne mettra sans doute pas tout le monde d'accord icon_biggrin.gif : Amy Winehouse). Bien sûr, il faut qu'il le repère avant les autres, donc il ne faut pas forcément qu'il ait eu trop d'exposition avant...
Et c'est là que le véritable talent de certains DA s'exprime : voir le talent là où le commun des mortels ne le voit pas encore (parce que, par exemple, le projet n'est pas encore totalement abouti).
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100% d'accord à partir du 2ème paragraphe. Par contre difficile de nier qu'il y a une tendance lourde à minimiser le risque. Signer un artiste avec un premier album sans single radio ça n'existe plus, en tout cas dans les gros labels. Donner une deuxième chance a un artiste dont les premières productions ont été déficitaires c'est fini aussi. L'époque où l'on donnait à un artiste l'opportunité et les moyens de s'épanouir dans un contexte professionnel sans attendre de résultat immédiat est révolue. S'il y a une raison interne à l'industrie du disque de l'appauvrissement de l'offre elle est peut-être là.

Quant au risque encore pris il est souvent partagé. Signer un artiste passe le plus souvent par de longues négociations, comme une partie de poker où éditeur, producteur, label, manager s'observent et attendent le premier qui posera ses cartes sur table. Quand un artiste est signé dans un gros label c'est déjà qu'on a réussi à mettre pas mal de monde d'accord.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Tu as complètement raison sur la partage du risque.
Il y a aussi une grande part "d'humain". Il faut que les différents intervenants aient réellement envie de travailler ensemble.

Et oui, tu as raison sur le fait qu'ils essaient de limiter leurs risques. Ce que je voulais dire, c'est que le risque 0 n'existe pas dans ce métier, il y a trop de paramètres qui rentrent en ligne de compte. Et nous ne pensons pas qu'un site ou que les statistiques peuvent éliminer le risque.
En même temps, quoi qu'on en pense, on a quand même l'impression qu'il y a plus de possibilités aujourd'hui pour les artistes "hors format" (c'est à dire "hors format" pour les médias traditionnels, qui longtemps ont été un véritable filtre). On pourrait citer à nouveau l'exemple d'Amy Winehouse, mais il y en a beaucoup d'autres. C'est aussi là que le rôle du DA est primordial, parce que sur le papier, au départ, le risque parait important (surtout pour les patrons du DA ! icon_biggrin.gif ).
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Quoi qu'il en soit, il est clair que faire une carrière me semble illusoire SANS éditeur, maison de disque...

En fait, SANS promo, pas d'avenir...