Avis sur les compos Inclassable

Technique :

Top ! Tout est inclus dans un format pub, trailer, très très court. Trop court. On en veut plus ! Ca donne envie et ça nous plante en chemin. C'est frustrant de concision parfaite ;-)

Artistique :

Difficile de faire vraiment original dans ce style quand on a des BO en tête et qu'on aime ce style. Mais ya toujours la patte "Yosh" quand même.

Je sens bien la loco lancée à pleine vitesse, j'entends ce sifflet qui vrille et annonce le déraillement, le lien avec l'image est assez évident pour moi.

Franchement, il y avait de quoi développer sans doute ce thème plutôt inspirant.

Technique :

L'ensemble est clair et on distingue bien tous les instruments.

Le son de la guitare solo est un peu "scintillant" sur les notes les plus hautes mais peut-être est-ce mon casque qui donne cela.

Le choix des sons variés change l'atmosphère en restant dans un esprit "musique western" agréable. Les parties s'agencent bien, manquent peut-être légèrement de "liant" entre elles.
L'intro est chouette, j'aime ce son de cloche qui me fait irrémédiablement penser à "l'homme à l"harmonica". Je revois la scène fatidique de la cloche... La petite pluie de piano est jolie.
La partie que je préfère se situe entre 2'45" et 3'50", ainsi que les guitares non saturées. J'aurais visé, comme Props, un son plus vintage, peut-être moins de notes en solo car ce type d'ambiance se prête bien au dépouillement.

Artistique :

Difficile de faire original dans ce style. On a toujours le grand Morricone en tête.

Le morceau me transporte assez facilement dans l'univers western. Il est bien construit, bien agencé. Mais la partie batterie donne en effet un léger sentiment de répétitivité. Pas facile d'ailleurs à bâtir une telle partie sur ce type d'ambiance. Il peut être parfois plus efficace de la mettre très en retrait ou d'intégrer des roulements de tambours à la place par moments.

L'ensemble est cohérent, pas de doute.

Technique :

Pour la partie technique (toujours la même chose) : Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Artistique :

Bon évidemment c'est toute la musique qu'on aime écouter à Coolhelp. Bravo pour tout : la(les) voix, la rythmique, les guitares. L'intro, le développement à partir de 0'37", le break à 1'35" avec la guitare à tomber, et le final en suspens. C'est superbe !

Technique :

Pour la partie technique (toujours la même chose) : Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Artistique :

Un rock des 1980-90's comme on les aime ! Super beau gros son et le jeu des toms est superbe. La guitare saturée "indus" arrive toujours quand il faut. Le contraste à 1'43" s'intègre parfaitement de même que le redémarrage à 2'25". La fin est parfaite aussi. Tout est ok pour la seule chose qui manque : le chant !

Technique :

Pour la partie technique (toujours la même chose) : Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Artistique :

L'accompagnement musical très riche et dense, semble de très belle qualité même s'il ne nous touche pas plus que ça (question de génération sans doute). Mais il y a la voix. Et là : tout de suite amoureux fou pour la vie de la chanteuse et on écoute en boucle ! Comment faire autrement ?

Technique :

Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Artistique :

Cher philrud, on est désormais entièrement conquis par ton univers ! On y va seulement de temps en temps, un peu comme avec les tableaux de Jérôme Bosch (toujours l'appréhension de pas pouvoir en revenir), mais quand on y est, on en goûte toute l'humanité et l'humour avec un plaisir gourmand. Et puis la musique derrière ton chant toujours trop présent (c'est à dire présent comme il faut, non ?) est toujours aussi belle et pleine de surprises (à 0'30", ou 1'10", ou encore 1'44"). Bravo !

Technique :

Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Artistique :

Le développement nous amène tranquillement, par palier, jusqu'au superbe solo de guitare qui démarre à 3'39", et qu'on écouterait alors pendant de longues minutes encore (il nous fait penser à certains développements de Steve Hackett (?)).

Technique :

Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Artistique :

Difficile d'être critique : dès que le groove du rap et de ses mots en allitérations démarrent, nous on tombe illico sous hypnose c'est recta. C'est encore plus évident qu'avec le blues ou le ska. Et c'est d'ailleurs pour nous le problème du rap (et la part blême du pro, s'entend) : Une fois qu'on est sous hypnose, on peut tout avaler et tout kiffer, de longue... Mais alors comment garder son sens critique (sans cri, sans tri, sans tique et sans trique dans le cirque du rite et la crique du tir - étriqué... qué ?) ? Euh pour l'instant on ne sait pas.

Technique :

Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Artistique :

Le beau violoncelle, puis très vite la voix. Un peu trop aiguë au début, puis, à 0'46 "le bourdon" se hisse à l'alto et le premier frisson arrive. Alors on écoute, on chantonne, on prévoit une suite mélodique, bref on est dedans, conquis. Superbe voix ! Particulièrement belle dans le dernier couplet. "Son regard est vivant vaguement" : belle phrase qui décrit très bien l'image. L'accompagnement musical porte superbement la voix. Une réussite, vraiment.

Technique :

Toujours difficile pour nous d'émettre une opinion étayée, par manque de connaissances techniques, aussi bien en musique qu'en ingénierie du son, désolés.

Artistique :

Le début avec la stéréo installe l'espace, en plantant un bout un peu à droite, et un autre un peu à gauche. Entre les deux la mélodie s'épanouit. Arrêt et rebond. Ne serait-ce pas un morceau plus "bipolaire" que "schizophrène" ? Une belle ambiance qui se tend et se détend sur quatre minutes dont aucune seconde n'est de trop. Et la surprise de la conclusion des cloches de fin.