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Sujet Le coin du français.

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Sujet de la discussion Le coin du français.
Vous avez un problème, un doute en français? Venez ici poser votre question, nous tenterons d'y répondre.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

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Léo, tu viens de me rajouter au moins un point sur tous mes devoirs d'éco !
:boire:
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Oui, ben c'est audiofanzine qu'il faut remercier (sans oublier SK)
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Au fait, un truc que je viens de voir et qui m'insupporte de plus en plus :
On ne dit PAS "le futur de ..."
Le futur de la musique, le futur de l'activité intercosmique, le futur de la technologie, mon futur....
En français on dit l'avenir. L'utilisation qui est ainsi fait du mot futur est un anglicisme. Là-dessus je suis un peu réac, j'avoue, mais j'y peux rien, ça m'agace.
Time flies like an arrow, fruit flies like a banana.
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Moi, c'est "solutionner" qui me fait marrer.
Résoudre, ça ne pouvait pas être assez bien pour une solution. :mdr:
On ne résoult plus un problème, on le "solutionne". Surtout s'il est soluble.
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J'aime bien "expliciter" aussi, dans le meme style.
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Ayant pris le train en marche, je ne sais si le problème a été abordé, mais c'est impensable le nombre de fois où l'on entend SANS LIAISON:

Leclerc vous offre 100 euros ( phonétique : "san euro" ).

Dans l'autre sens, ça marche aussi :, la liaison du style "huit z'euros", "vingt z'euros" connaît également un joli succès...

Un truc simple: ces gens disent-ils : "cet arbre a san an -pour cent ans-, ou encore : "ma fille a quatre z'ans et son frère neuf z'ans" ?.

Notez bien, dans la bouche des mômes, ça passe encore (quoique...); pour les caissières déjà beaucoup moins -leurs directions seraient inspirées de les réunir de temps à autre elles aussi- mais chez les annonceurs publicitaires et les journalistes, je trouve ça carrément insultant.
Et le plus chouette, si j'ose dire, c'est que lorsqu' "on" -je ne m'en prive pas- en fait la remarque (ou juste lorsqu'on s'exprime correctement) on passe alors soi-même ou pour un pédant ou pour un sous-cultivé...

La meilleure en date pour moi est celle de la caissière qui s'est levée de son siège -et je vous affirme que je lui avait pourtant fait discrètement la remarque- en me disant "tout le monde ne peut pas avoir fait des études comme vous"...
Ce à quoi j'ai répondu que ce sont des notions qu'on apprend en primaire -sans prendre le temps d'ajouter que je n'avais été que jusqu'au bac, et mathématique... qui moins est-.


J'ai 40 ans, je suis tout sauf un "père-la-morale du 19 ème" et déclare sur l'honneur n'avoir pas de moeurs politiques contestables; je m'interroge en simple citoyen : après tous les abandons français -la liste est bien longue-, faudra-t-il aussi se résigner à l'abandon total du français -et du Français- ?



S'lut !
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N'ayant pas "étudié" le français, comme on vient de le voir, je suis toujours en bute au même problème concernant le sujet qui vient.
Soyez assez charmants pour ne pas me tenir de discours scientifique auquel je n'entendrai rien -l'accord du c.o.d. du troisième groupe du passé antérieur est pour moi du chinois maltais-; prière de vouloir bien ne me donner que des exemples.

Mon problème vient du "n' ou pas": je m'explique: je ne sais jamais quand écrire :

"on n'a pas de pain" (" n' ", ou pas ?)
"on en a pas eu"... ( "idem" ).

( Juste entre parenthèse, j'ai cru retenir qu'une double négation revient à tout annuler... mais dans mon esprit "mathématique" -comme on l'a vu précédemment- cette phrase tient de l'hérésie... Mon pauvre esprit traduit alors -et à tort, évidemment- "on n'a pas eu de pain" par "on en a (donc) eu" )... C'que j'peux être compliqué, des fois...

Je bute donc systématiquement.

Qui viendra éclairer mes loupiotes ?!...

Merci à lui ;

S'lut !
339
Pour moi, la formule négative est toujours ne-pas. Ce n'est pas une double négation mais une formule en deux parties. La double négation serait plutôt être ne pas être sans voiture.


"on n'a pas de pain"
"on n'en a pas eu"

si on prend l'exemple :
on l'a ou on ne l'a pas
ça fait sujet + 1ère partie de la négation + adverbe + verbe + 2 ème partie de la négation
on en a ou on n'en a pas


Toilb, les erreurs de liaisons te gênent et je le comprends. Quand j'entends huit zeuros, j'ai envie de demander : "dans quel match ?"
Quoique "Centeuros" je trouve ça moche, et je n'hésite pas alors à faire une entorse. J'ai l'impression qu'on parle du tennisman.
Je suis ultra tolérant avec les fautes de français, même laxiste, car je sais cette langue complexe. Et tu sais que tes connaissances ont leurs limites aussi dans ce domaine. Alors que doit-on laisser passer ???

Moi ce que je n'aime pas, et ça arrive souvent, c'est voir quelqu'un reprendre un autre et 5 minutes plus tard l'entendre dire une ânerie à son tour. Par exemple : "vous disez". (Là je parle de choses vécues)

Je ne m'en sens pas à l'abris, ça me rend tolérant.
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Citation : si on prend l'exemple :
on l'a ou on ne l'a pas
ça fait sujet + 1ère partie de la négation + adverbe + verbe + 2 ème partie de la négation
on en a ou on n'en a pas



C'est comme le matos Yamaha : Honda ou on d'a pas...

Il n'en aura pas.
Il n'en aurait jamais eu.
Je n'en ai pas eu ( et surtout pas deux fois " n' " ).

Fiat lux ?

Cocorico !


Ca y est... Si toutefois j'ai bien capté, tu viens de balayer en moi, mon cher Léo, et en moins d'une seconde, quatre décennies d'ignorance.

Par ailleurs, il est bien évident que mon intention n'est pas de sauter sur une proie à la moindre faute.
Tout en maintenant, pour ma part, que les erreurs sont condamnables sur la langue ou sous la plume de journalistes, qu'elles sont peu pardonnables -en les limitant toutefois à leurs domaines- dans la bouche de ceux dont c'est aussi le métier (banquiers, commerçants, caissières), je conviens qu'il est particulièrement difficile de faire remarquer à des copains qu'ils commettent systématiquement la même bourde.
Il n'est nullement question de supériorité ou d'intolérance : il s'agit juste de faire partager un peu et mutuellement nos connaissances.
Il est toujours utile de s'instruire, ça s'apprend -et se rapprend- jour après jour.
"Comme qui dirait" dans un forum... Wouaf wouaf ! (c'est mon "lol" à moi).

Merci encore de m'avoir aidé, mon cher Léo.

P.S.
A un "s" près, je suis de longtemps rangé à ton opinion :
nul n'est -effectivement-, à l'abri !...


S'lut !