Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
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Negraval
Anonyme
Citation : Parcours politique
Jeune, François Bayrou est proche des mouvements non-violents, notamment de la communauté de Lanza del Vasto. À 30 ans, en 1982, il devient conseiller général, puis quatre ans plus tard député UDF des Pyrénées-Atlantiques. Enseignant laïque convaincu, d'inspiration démocrate-chrétienne, catholique pratiquant, c'est un fervent partisan d'une Europe fédérale.
En 1993, il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de cohabitation d'Édouard Balladur. Bien qu'il ait soutenu Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle de 1995, et qu'il se soit opposé au projet de référendum sur l'éducation proposé par le candidat Jacques Chirac, il obtient dans le premier gouvernement d'Alain Juppé un portefeuille élargi à l'enseignement supérieur, à la recherche et à la formation professionnelle. Il veut alors intégrer au budget de l’État les investissements et la construction des établissements d’enseignement confessionnel, et intégrer à l’Éducation nationale les enseignants du privé. Le 24 janvier 1994, un million de Français manifestent pour défendre l'école laïque, et obtiennent le maintien de certaines dispositions de la loi Falloux. François Bayrou perd ensuite sa dernière attribution (la formation professionnelle) dans le deuxième gouvernement Juppé. Opposé à la dissolution de 1997, il quitte le ministère à la suite de l'arrivée au pouvoir de la gauche plurielle. Sa présence à ce ministère est remarquée pour sa méthode prudente et concertée en matière de réformes (critiquée par exemple par Claude Allègre, approuvée par Jack Lang) ; il y dirige une réflexion approfondie sur la condition des professeurs et des élèves qui inspire les documentaires de la réalisatrice Marie-Françoise Desmeuzes.
Élu en 1994 président du CDS, il crée en 1995, au congrès de Lyon, Force Démocrate (FD) en fusionnant le CDS et le Parti social-démocrate, de tradition laïque, d'André Santini. Il est élu en 1998 à la tête de l'UDF qui regroupe des partis du centre, dont FD, et de droite, dont Démocratie libérale (DL). Après les élections régionales de 1998, Alain Madelin et d'autres leaders de DL approuvent les présidents de région réélus grâce au soutien des élus Front national alors que François Bayrou réaffirme alors son refus de toute compromission avec l'extrême-droite. DL quitte alors l'UDF, dont les autres composantes fusionnent la même année pour créer un parti unifié, la Nouvelle UDF. François Bayrou conduit, lors des élections européennes de juin 1999, la liste UDF, qui recueille 9,28% des voix ; il tient son engagement de siéger à Strasbourg et entre donc au Parlement européen, dont sa seconde de liste, Nicole Fontaine, obtient la présidence.
François Bayrou se présente comme candidat de l'UDF à l'élection présidentielle de 2002.
François Bayrou à Thyez en Haute-Savoie le 17 juillet 2006.Sa campagne connaît des débuts difficiles, avec notamment des sondages le créditant longtemps de moins de 5% des voix. Plusieurs leaders de l'UDF appellent à voter pour Jacques Chirac dès le premier tour. Lors de la campagne présidentielle, à Strasbourg, et pendant une altercation verbale avec des jeunes qui avaient insulté la Maire de Strasbourg avec laquelle il se trouvait[1], il gifle un enfant de dix ans qui essayait de lui faire les poches. Contre toute attente, François Bayrou se classe quatrième, avec 6,84% des voix, après Lionel Jospin et devant Jean-Pierre Chevènement. Il appelle Jacques Chirac, opposé au second tour à Jean-Marie Le Pen, à constituer une large coalition à partir de sa majorité de second tour. Jacques Chirac tente au contraire avec Alain Juppé de fusionner la droite et le centre dans un parti unique, l'Union pour la majorité présidentielle, rebaptisé ensuite Union pour un Mouvement Populaire (UMP). La majorité des parlementaires UDF, emmenés par Philippe Douste-Blazy, quitte ce parti pour l'UMP. Cependant, trente députés UDF sont élus et constituent un groupe parlementaire pour la XIIe législature (2002-2007), dont François Bayrou qui revient à l'Assemblée Nationale, élu dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
S'affirmant, dès la première question de confiance posée par le nouveau gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, opposé à « l'État-UMP », il annonce l'intention de se prononcer librement sur chacun des actes du gouvernement.
L'UDF obtient 12% des voix aux élections régionales et aux élections européennes de 2004, où progresse le nombre de ses élus conseillers régionaux et députés européens ; aux cantonales de la même année, le nombre de ses conseillers généraux et présidents de conseils généraux progresse également.
Pour les régionales en Aquitaine, avec 16% des voix, François Bayrou arrive en troisième position derrière la liste PS du président Alain Rousset, qui sera réélu, et celle de l'UMP radical Xavier Darcos, Ministre délégué à l'Enseignement scolaire. Devancée dans toutes les régions par l'UMP, l'UDF accepte la fusion de ses listes avec celles de l'UMP au second tour.
Au Parlement européen élu en 2004, l'UDF quitte le groupe parlementaire de droite du Parti populaire européen auquel appartient l'UMP, pour rejoindre, avec ses alliés du Parti démocrate européen, le groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe.
En 2005 et 2006, il s'oppose de plus en plus à la politique du gouvernement de Dominique de Villepin, sur son contenu et sur ses modalités - en particulier le mépris dans lequel est, selon lui, tenu le Parlement. Pour la première fois depuis son arrivée à la tête de l'UDF en 1998, il vote une motion de censure contre un gouvernement de droite : la deuxième déposée par le Parti socialiste contre le gouvernement Villepin, le 16 mai 2006 dans le cadre de l'Affaire Clearstream 2 (la première ayant été déposée en février 2006 lors de la crise du CPE).
Depuis fin 2004, il s'est démarqué de l'UMP, rejoignant parfois certaines revendications de membres du PS comme Dominique Strauss-Kahn. Il s'est ainsi vu contester la suprématie de son parti par l'actuel Ministre de l'Éducation nationale, Gilles de Robien, qui est favorable à un rapprochement avec l'UMP.
Lorsque le Parti socialiste a déposé une motion de censure le 16 mai 2006 contre le gouvernement Villepin, François Bayrou et dix députés de son groupe (sur trente) ont voté ce que F. Bayrou a qualifié de « censure franche » par opposition à la censure « des couloirs » (plusieurs dizaines de députés UMP partisans de Nicolas Sarkozy s'étaient rassemblés à la buvette de l'Assemblée Nationale). Ce vote de la motion de censure est une expression personnelle de chaque député UDF, et non une consigne de groupe.
ferdinand
Citation : et je te rappelle qu'il a souvent claqué la porte des gouvernements auxquels il a collaboré pour désaccord.
ca c'est sur bayrou a une haute opinion de lui-même (comme les autres d'ailleurs) et quand il s'agit de faire parler de lui ou d'assoir des ambitions qu'il ne nourrit pas d'aujourd'hui , il ne s'en prive pas...
rhaa le bon sens populaire , les bonnes idées ne sont ni de droite , ni de gauche , ca nous donne aussi la peine de mort , la suppression de tous les impots , de tous les fonctionnaires tout en augmentant tous les budgets , en etant pas cool avec les etrangers... Mince , mais ne serait- ce pas le programme de sarko???
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Jules Joffrin
Citation : sauf qu'il a aussi claqué la porte en refusant de rejoindre des gouvernements de droite...
Donc il n'a pas claqué la porte, il ne l'a pas ouverte. Tu dis "quitter le gouvernement", entre s'opposer au parlement et quitter le gouvernement ce n'est pas la même chose !
Citation : Cohabitation=Immobilisme.
Bah non, idée fausse. On ne peut pas dire que Chirac n'a rien fait entre 1986 et 88, (ce qui d'ailleurs lui a fait perdre la présidentielle) bon Balladur c'est autre chose. Mais Jospin entre 1997 et 2002 n'a pas été immobile. Il s'est essoufflé. Mais ça à mon avis, c'est parce que premier ministre, ça ne devrait pas durer plus de 3 ans. c'est vraiment un poste de merde.
Anonyme
Citation : rhaa le bon sens populaire , les bonnes idées ne sont ni de droite , ni de gauche , ca nous donne aussi la peine de mort , la suppression de tous les impots , de tous les fonctionnaires tout en augmentant tous les budgets , en etant pas cool avec les etrangers... Mince , mais ne serait- ce pas le programme de sarko???
là je pense que tu commences à sérieusement déraillé mon Pote...Anonyme
Citation : Donc il n'a pas claqué la porte, il ne l'a pas ouverte. Tu dis "quitter le gouvernement", entre s'opposer au parlement et quitter le gouvernement ce n'est pas la même chose !
Autant pour moi... disons qu'il n'a jamais été un allié de la droite dure telle que la décrit ferdinand.Negraval
Citation : ca c'est sur bayrou a une haute opinion de lui-même (comme les autres d'ailleurs) et quand il s'agit de faire parler de lui ou d'assoir des ambitions qu'il ne nourrit pas d'aujourd'hui , il ne s'en prive pas...
Comme tu le dis ferdinand, il est comme les autres (les ténors bien sûrs, pas tous les autres...)
Pour diverger un peu, moi je souhaiterais vivement que Jack Lang revienne à la culture (quelque soit le résultat de la présidentielle)....mais surtout pas à l'éducation nationale.
ratafiole
Je voterai pour la social-democratie réaliste au premier tour (bayrou ), et je m'abstiendrai en cas de second tour Ségo/Sarko.
Les deux candidats principaux se foutent manifestement de notre gueule en promettant tout et son contraire sans financement;
Et l'argument de 2002 c'est aux candidats de le prendre en compte dans leur maniere de gouverner et de faire campagne, pas à nous. C'est juste un chantage électoral.
ferdinand
Citation : disons qu'il n'a jamais été un allié de la droite dure telle que la décrit ferdinand.
c'est vrai que soutenir balladur , c'est pratiquement être bolchevik!
Citation : là je pense que tu commences à sérieusement déraillé mon Pote...
je dis que le bon sens populaire dont se gargarise nos dirigeants , c'est du flan et très souvent du populisme et bayrou n'echappe pas à la règle avec son ni droitenigauche.
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Anonyme
Citation : Ségolène Royal, née le 22 septembre 1953 à Dakar au Sénégal, est la fille de Jacques Royal, colonel d'artillerie, et de Hélène Dehaye, qui eurent huit enfants. Elle est la compagne, depuis la fin des années 1970, de François Hollande, actuel premier secrétaire du Parti socialiste, rencontré à une soirée de l'École nationale d'administration (ENA), avec qui elle a eu quatre enfants.
Études
Elle effectue ses études primaires et secondaires à Charmes (Vosges) avant d'intégrer le lycée privé Saint-Joseph d'Épinal en 1968. Après le baccalauréat, elle obtient une licence de sciences économiques à l'Université de Nancy II puis est diplômée de Sciences-Po en 1978. Elle intègre ensuite l'École nationale d'administration (ENA) dont elle sort diplômée en 1980 (95e de la promotion Voltaire) et choisit une affectation de magistrat au tribunal administratif. En 1994, elle passe le concours d'avocat au barreau de Paris tout en siégeant à l'Assemblée nationale et au conseil général des Deux-Sèvres, et entre au cabinet Teitgen.
Carrière politique
Conseillère de tribunal administratif en disponibilité, elle est remarquée par Jacques Attali et devient de 1982 à 1988 chargée de mission au secrétariat général de la présidence de la République pour les questions de santé, d'environnement et de jeunesse. En 1983, elle souhaite s'implanter électoralement à Villers-sur-Mer (Calvados), commune de résidence de sa mère. Cependant, devant le refus du maire d'alors, si l'on en croit les propos de Micheline Vincent, elle s'éloigne de quelques kilomètres et rejoint la liste d'« Union de la gauche » de Trouville-sur-Mer, menée par Gilbert Hurel (PS). La liste battue, elle devient conseillère municipale d'opposition. Elle démissionne de ce poste fin 1985.
En 1988, elle est « parachutée » par François Mitterrand dans les Deux-Sèvres, où, après une campagne vigoureuse, « expliquant aux paysans qu'elle allait leur donner des cours d'anglais dans les villages pour qu'ils puissent exporter leur chabichou », elle est élue députée de la 2e circonscription, celle de Saint-Maixent-l'École. Commentant son succès, elle déclare : « Pour un parachutage, l'atterrissage est réussi. » En 1995, elle obtient l'investiture du Parti socialiste pour l'élection à la mairie de Niort mais échoue face au maire socialiste sortant Bernard Bellec qui avait refusé de se retirer.
Elle a annoncé en 2006 qu'elle ne se représenterait pas au poste de députée. Le PS a investi Delphine Batho pour lui succéder.
Ministre de l'Environnement
Du 3 avril 1992 au 29 mars 1993, elle est ministre de l'Environnement du Gouvernement Bérégovoy. Durant son ministère, elle s'attache aux questions du traitement et du recyclage des déchets, des nuisances visuelles et sonores et aux problèmes liés à l'eau. Elle fait voter une loi sur le traitement et le recyclage des déchets (loi de juillet 1992), avec un soutien aux technologies innovantes pour le traitement et la collecte des déchets.
Contre les nuisances, elle fait voter une loi de lutte contre le bruit (loi-cadre de décembre 1992) avec la prévention du bruit des transports, dans les bâtiments publics (les cantines scolaires par exemple), les lieux de travail, etc. Elle fait ensuite voter une loi sur la « reconquête des paysages » (loi de janvier 1993), suivie de la labellisation de cent paysages et de leurs produits (opération « Sauvons nos paysages, savourons leurs produits »).
Elle s'attache aux problèmes liés à l'eau en travaillant à l'application de la loi sur l'eau votée peu de temps avant sa prise de fonction, à l'initiative de son prédécesseur, Brice Lalonde : création d'une Direction de l'eau au sein du ministère, lancement des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), augmentation du budget des agences de l'eau, réforme de la police des eaux (coordination internationale de la gestion de l'eau).
Ministre déléguée à l'Enseignement scolaire
Du 4 juin 1997 au 27 mars 2000, elle est ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin auprès du ministre de l'Éducation nationale Claude Allègre. Elle abandonne alors son mandat de député qu'elle reconquiert en juin 2002. Durant son mandat, elle s'attache à l'aide aux enfants défavorisés ou en difficulté scolaire avec la relance des zones d'éducation prioritaire (ZEP), la création de fonds sociaux pour les élèves (comme le fonds social pour les cantines scolaires), la création des heures de soutien scolaire ou encore la création des classes et des premiers internats-relais.
En matière d'éducation, elle fait de la maîtrise des langages la priorité à l'école maternelle. Elle s'attache à la rénovation de la pédagogie au collège avec notamment l'instauration des « itinéraires de découverte » et à l'aménagement du temps de l'enfant avec la création des contrats éducatifs locaux et l'éducation à la citoyenneté. Elle instaure la « Semaine des parents à l'école » et soutient une campagne nationale pour les élections des représentants de parents d'élèves. Enfin, elle met en œuvre des « Initiatives citoyennes » pour apprendre aux enfants à vivre ensemble et rend l'éducation civique obligatoire au brevet des collèges.
En matière de sécurité, elle s'attache à la défense des droits de l'enfant et à la lutte contre la violence à l'école (loi de juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs) . Elle fait voter également la loi de juin 1998 contre le bizutage, soutient des campagnes de sensibilisation contre le racket et met en place le numéro SOS Violences. Enfin, dans le domaine de la santé, elle s'attache à la revalorisation du rôle des infirmières scolaires et rend disponible gratuitement la pilule du lendemain dans les lycées.
Son ministère est marqué par ailleurs par l'Affaire Montmirail et la "circulaire Royal". Suite au suicide de Bernard Hanse, Ségolène Royal se trouva au centre d'importantes polémiques d'une part au sujet de la circulaire préconisant le recours immédiat au Parquet, sans confrontation ou enquête préliminaire et d'autre part au sujet de ses déclarations mettant en doute l'innocence de Bernard Hanse (qui sera prouvée et reconnue après une enquête).
Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance
Du 27 mars 2000 au 27 mars 2001, elle est ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance du Gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, brièvement Martine Aubry puis Élisabeth Guigou. Ensuite, du 28 mars 2001 au 5 mai 2002, elle est ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées du Gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité Élisabeth Guigou. C'est comme Ministre déléguée à la famille et à l'enfance dans le gouvernement Jospin qu'elle se fit ainsi connaître du plus grand public : renforcement du soutien aux parents d'enfants handicapés, loi sur l'autorité parentale, création du congé paternité, soutien à l'adoption internationale, loi contre la pédopornographie, etc.
Présidente du conseil régional de Poitou-Charentes
En mars 2004, elle remporte la présidence de la région Poitou-Charentes face à son prédécesseur Élisabeth Morin (UMP), ce qui lui vaudra d'être surnommée au sein du PS « La Zapatera », en référence à l'élection de José Luis Rodríguez Zapatero.
Ségolène Royal fait de l'éducation une de ses priorités (la région, comme d'autres en France, consacre près de la moitié de son budget à la formation, l'apprentissage, l'éducation et l'enseignement supérieur). Elle met ainsi en place des aides à la formation (10 000 en 2005) et à la reconversion pour les femmes ayant des métiers sans débouchés. À l'intention des jeunes, elle utilise la taxe sur les permis de conduire pour financer la gratuité du permis pour les diplômés du CAP (300 bénéficiaires en 2005), lance un portail Internet pour « répondre aux questions des jeunes au quotidien » et met en place une aide au logement visant à la prise en charge de la caution par la Région (pour les jeunes ne bénéficiant pas d'une autre aide publique). Les « bourses de la découverte » permettent d'aider des jeunes (3240 entre 2004 et 2005) à effectuer des stages à l'étranger (obligatoires dans certains cursus scolaires) alors que les aides pour l'achat des livres scolaires sont affectées à 45 000 familles en 2005. Enfin, elle soutient la recherche en faisant signer à la Région des contrats de 3 ans avec de jeunes chercheurs en doctorat (80 en 2005).
Comme la plupart des régions françaises, la région Poitou-Charentes a fortement augmenté les impôts en 2005 (+14,5 % pour une moyenne nationale de +21 %) et stabilise également la dette publique (augmentation inférieure à 2 % en 2006) qui n'avait cessé de croître depuis 2001.
En matière économique, la région met en place une charte d'engagements réciproques qui engage les entreprises touchant des aides de la région à ne pas délocaliser, à ne pas licencier (si elles font des bénéfices) et à respecter la loi en matière d'environnement. En 2005, les 182 chartes signées auraient créé 832 emplois et permis 1415 formations. Elle soutient les programmes de recherche appliquée (10 millions d'euros) et utilise les commandes publiques pour soutenir des « productions locales d'excellence » (comme les installations pour les énergies renouvelables). Elle met en place les « bourses tremplins » pour l'emploi qui auraient participé à la création de 2000 entreprises (dont la moitié pour les jeunes) et les « emplois tremplins » pour les jeunes qui en deux ans auraient créé 2900 emplois (dont 1560 dans le secteur associatif). Elle favorise l'accompagnement des salariés licenciés par la création d'une plate-forme de conversion à Châtellerault et le développement des « comités de bassins d'emploi ». Elle accorde également des aides pour les projets de reprise d'entreprises par les salariés ou un repreneur. Enfin, elle met en place une aide pour les jeunes agriculteurs (35 installations aidées en 2005) et à la production agricole de qualité et respectueuse de l'environnement (687 exploitations ont bénéficié des Contrats régionaux d'exploitation en 2005).
Ségolène Royal s'attache à la défense de l'environnement et du patrimoine de la région Poitou-Charentes et notamment du Marais poitevin (dont elle a soutenu la restauration dans le cadre des Grands travaux du président Mitterrand).
En matière de santé, la région créé un fonds social régional pour assurer la gratuité d'accès à la contraception pour les jeunes filles des lycées professionnels et des centres de formation des apprentis de Poitou-Charentes.
Enfin, en matière d'infrastructure et de technologie, la région soutient, dans la continuité de ses prédécesseurs, le développement des TER (achat de 27 nouveaux trains pour 100 millions d'euros), crée l'opération « TER à un euro » et défend les lignes de trains Corail menacées de fermeture. La région équipe 500 petites communes en ordinateurs reliés à Internet et propose une aide à la création de sites Internet pour les entreprises et les agriculteurs de la Région.
Sa gestion politique de la région est néanmoins fortement critiquée, évoquant notamment le cas du comité régional du Tourisme (CRT) de Poitou-Charentes sanctionné par la justice pour l'absence de convocation d'une élue de l'opposition.
Anonyme
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours....
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