Incidents dans les banlieues: je comprends rien a ce qu'il se passe
- 2 486 réponses
- 81 participants
- 27 119 vues
- 73 followers
nova akropola
en une journée d'ecart 2 gamins meurts dans un transfo, un mec qui prends des lampadaires en photos avec sa famille pour son boulot se fait lyncher 180 bagnoles crammées la nuit derniere l'escalade verbale entre politiques et habitants
on vit ou la ???
moi en plus je ne ressent cela que part le prysme des medias (et j'ai pas dit tf1 mais entre euronews le net le journal papier etc ....)
sur le net on parle de forum qui hurle a la guerre civile a travers toutes les zones difficles de france (dixit unsa pour justifier un couvre feu)
pinaize j'ai loupé un truc ou quoi y'a des explications possibles sans tomber dans les travers caillera/etat de droit ???
Anonyme
Dr Pouet
Un article à mon avis assez instructif, et qui me semble confirmer les argumentations de Jument (sauf approximation de ma part) :
Les destins fracassés des jeunes gens jugés à Bobigny pour leur participation aux émeutes
LE MONDE | 04.11.05 | 13h28 • Mis à jour le 04.11.05 | 17h27
Les histoires personnelles des individus jugés pour leur participation aux émeutes à Clichy-sous-Bois et Montfermeil (Seine-Saint-Denis) dressent le portrait d'une jeunesse violente, aux destins fracassés. Leurs parcours cumulent ruptures scolaires, problèmes familiaux, insertion professionnelle extrêmement difficile et, pour une partie d'entre eux, des condamnations par les tribunaux pour enfants. Portraits des premiers adultes jugés en comparution immédiate, lundi 31 octobre et mercredi 2 novembre, devant le tribunal correctionnel de Bobigny.
Magid Mansouri, 18 ans, a été condamné à neuf mois de prison avec sursis pour sa participation aux émeutes de Clichy, le 31 octobre. En froid avec sa famille, il n'a pas souhaité que la justice la contacte.
Originaire de Drancy, le jeune homme vit dans un hôtel dont il dit ignorer l'adresse. Après la mort de sa mère, il a été placé dans quatre familles d'accueil successives. Une instabilité due à des problèmes administratifs et à des "comportements jugés inappropriés" , selon les mots de la présidente du tribunal, Françoise Bouthier-Vergez. Il est aujourd'hui commis de cuisine "en période d'essai" et rêve d'avoir "un jour" son propre restaurant. A l'audience, il a reconnu les faits : "Je suis venu par curiosité et par excitation. Je serais prêt à m'excuser envers la police."
Radjabou Mohamed, 20 ans, n'a pas non plus souhaité contacter sa famille "de peur de leur réaction" . Le tribunal l'a condamné à six mois de prison avec sursis pour sa participation aux violences le 31 octobre. Le jeune homme habite Clichy-sous-Bois depuis 2001 où il vit avec son père, sa belle-mère et ses cinq demi-frères et soeurs.
A l'âge de 14 ans, il a quitté les Comores, où il est né, pour rejoindre un internat en Libye afin d'"apprendre l'arabe" . Pendant sa garde à vue, il a nié avoir porté une pierre dans sa main, comme l'affirment les policiers, et déclaré que les forces de l'ordre avaient menti. Le 7 novembre, il doit normalement passer un test d'admission pour suivre une formation de magasinier cariste.
Xavier Marester, 18 ans, présente un profil plus dur. Son casier judiciaire comporte déjà deux mentions pour outrage et pour recel de vols. Il a également été placé trois mois sous mandat de dépôt, entre mai et juillet, pour des violences avec arme commises sur un policier affaire pour laquelle il doit être jugé le 8 décembre. Ce passé a conduit le tribunal à le condamner à six mois de prison, dont un mois ferme.
M. Marester habite chez sa mère, il est père d'un enfant d'un an et demi, élevé par sa "petite amie" . Son parcours scolaire a été chaotique : en quatrième, il a été orienté en classe-relais, un dispositif créé pour accueillir les élèves les plus difficiles. Devant le tribunal, il a nié toute violence contre les forces de l'ordre : "[Les policiers] voulaient me mettre quelque chose sur le dos. Peut-être qu'ils ont la rage qu'il y a des émeutes." La présidente l'interroge sur les motifs de sa présence à Clichy : "Liberté, égalité, fraternité. J'ai le droit de marcher où je veux."
A l'audience, la procureure de la République, Nathalie Perrin, avait requis une condamnation à quinze mois de prison, dont six mois ferme. "Je demande un sursis simple et pas de mise à l'épreuve car cela ne sert à rien de dépenser plus d'argent pour quelqu'un qui ne profite pas des chances qu'on lui donne."
"J'AI PAS RÉFLÉCHI"
Claude Furtado, 18 ans, a, lui aussi, un casier judiciaire. Il est passé à plusieurs reprises devant un tribunal pour enfants pour des vols ou du recel. Le tribunal l'a condamné à dix mois de prison, dont trois mois ferme. L'enquête de personnalité décrit son environnement comme "laxiste" et signale que sa soeur a récemment été placée dans un foyer.
Lui a arrêté l'école en troisième à l'âge de 16 ans puis est parti en internat à Pau pendant deux mois. Il est resté "inactif" pendant deux ans mais venait tout juste de trouver un emploi à mi-temps dans un McDonald's. Lors de son interpellation, les policiers ont trouvé des cartouches de gaz lacrymogène. Devant les juges, il a réfuté cette accusation : "Je les avais pas sur moi. Je sais pas d'où elles viennent."
Interpellé le 31 octobre, Mickaël Colassy, 18 ans et un mois, a le visage d'un adolescent. Originaire de Saint-Denis, il a affirmé aux policiers être venu à Clichy pour rendre visite à un ami mais n'a pu donner ni son nom ni son adresse. Le jeune homme a reconnu avoir lancé des pierres : "J'ai pas réfléchi. Je sais que c'est pas normal de jeter des pierres sur la police." Son avocat évoque un jeune "immature" pris dans un phénomène de groupe : "C'est un gamin. Lorsque je l'ai vu au dépôt, il pleurait et me demandait si sa mère allait venir" , raconte Me Adrien Namigohar.
Pour garder des souvenirs de la soirée, le jeune homme a filmé quelques-unes des scènes vécues avec son téléphone portable. Sur le premier film, d'après les procès-verbaux d'enquête, on voit des individus courir autour d'un véhicule en feu. Sur le second film, on entend trois hommes dont l'un affirme, en parlant des policiers : "On va leur niquer leurs mères à ces fils de pute."
Mickaël Colassy était récemment commis de cuisine. Il a démissionné après un mois seulement de travail. "La mentalité des gens ne me plaisait pas. Ma mentalité leur plaisait pas non plus." Lui qui rêve de devenir pompier n'a pas cherché à dissuader ses camarades de jeter des pierres sur les secours venus éteindre les incendies. Il assure avoir visé les seuls policiers.
Luc Bronner
Article paru dans l'édition du 05.11.05
(S'il y en a que ça intéresse et qui souhaitent soutenir une presse pas trop mauvaise, on peut s'abonner à la version électronique du Monde pour 5 euros par mois ;) )
fruitcake
Anonyme
La video : http://www.afrik.com/IMG/mov/Keufs_1.mov
Anonyme
Citation : Chers lecteurs, depuis le début des violences en banlieue, vous êtes excessivement nombreux à réagir sur notre site infos. Nous vous en remercions. Mais compte tenu du nombre de réactions envoyées, il est devenu impossible de les publier en conciliant nos objectifs de rigueur, d'objectivité et de réactivité. Nous sommes donc contraints de suspendre momentanément la publication des avis sur ce sujet. Nous vous remercions de votre compréhension et de votre fidélité.
lu sur le site de TF1
on a le droit de dire censure ?
Martis Prod
Boum92|
ils habitent en cité
se lèvent tres tot
taffent la journée et reviennent le soir
le lendelmain, plus de bagnoles et ce sont les jeunes voisins du quartier qu'ont fait le coup
bon
qu'est ce qu'on fait là
1 on déménage (c'est ce que j'ai fais)
2 on sort les flingues (c'est ce que mon concierge et mon voisin du dessus faisaient)
misère misère...
misère familiale (mais que font les parents qui peuvent agir !!)
misère affective (mais ou sont les parents qui les laissent à l'abandon )
misère sociale (mais que font les as et autres intervenants sociaux, les signalements c'est bien mais le traitement du probleme il est ou ?)
misère culturelle (bah oui, à la campagne y'a rien, rien, que dalle , et les jeunes ne foutent pas l'feu aux bagnoles) et puis cet apat du cash vite fait ça fout la merde quand meme..
quand aux flics, bah y commencent à risquer gros là
et la justice a été trop laxiste (putain j'me suis pris de la cage pour rien à coté ) depuis pas mal de temps, gros soucis politique là dessous
les médias comme d'hab. jouent le jeu dangereux
en tout cas une chose est sure, les derniers maillons apres les habitants malheureux et sous pressions sont ces jeunes, à l'abandon de tous sauf du groupe, de la bande, donc dangereux
en gros, ils sont pas responsable mais notre choix de société est responsable!
alors que faire?
Pomplar
Citation : misère sociale (mais que font les as et autres intervenants sociaux, les signalements c'est bien mais le traitement du probleme il est ou ?)
On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a... Tout simplement...
Dr Pouet
Ajouté au fait que ce sont des gens déjà pauvres qui voient leur bagnole ou leur lieu de travail partir en fumée, triste bilan.
G²
C'est juste une intuition...
G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.
- < Liste des sujets
- Charte