Quelles series tv regardez-vous?
- 13 548 réponses
- 295 participants
- 592 632 vues
- 233 followers
ferdinand
ne me dites pas Derrick ou les routiers , je connais dejà
Quant aux "aventures du jeune Patrick Paccard" , j'en suis dejà un fin connaisseur
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Bernadette Michelle
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 24/09/2014 à 13:41:49 ]
Traumax
-bon, on crée le plus gros connard de l'univers
-ouais mais personne va l'aimer
-alors ce sera le plus gros connard de l'univers, mais handicapé. Ca va créer de l'empathie.
Le personnagé n'a absolument aucune nuance. Et surtout, de ce que j'en ai vu, il n'évolue pas. La force de Walter White comme personnage, c'est qu'il évolue constamment.
House, c'est Sherlock Holmes en milieu hospitalier.
Rassure moi, t'as jamais lu Sherlock Holmes en vrai?
zorglub28
Guitariste en chambre avec du matos de stade.
Si vous voulez rigoler un peu, allez écouter mes essais guitaristiques: https://soundcloud.com/zorglub28
Ou mes reprises de guitares : Chaine de Zorglub28
Bernadette Michelle
@MBH ( ha je savais que ça te ferait réagir ) ( bon, tu lis tout avant de répondre et t'essaye de pas découper mon post en une myriade de mini citations )
J'ai lu tout ton post avant d'y répondre et selon moi, il est toujours mieux de citer uniquement le passage que l'on veut commenter: c'est souvent plus précis et moins fastidieux à lire.
J'ai pas bien compris ta 1ère remarque...
Je trouve que l'énorme majorité des personnages de fictions américaines sont tellement stéréotypés et donc prévisibles, que cela ne sert à rien d'en savoir plus sur eux, car ennuyeux.
Je disais juste que les séries américaines travaillent beaucoup leur personnages et leur évolution ( cf breaking bad ). Je critique pas, c'est très bien.
J'espère que tu ne fais pas du traitement des personnages de Breaking bad, la norme en matière de séries américaines...
A titre personnel, mis à part quelques rares séries, je trouve que le traitement des personnages de l'énorme majorité des séries US est vraiment médiocre: irréalisme psychologique, personnages stéréotypés, prévisibles et fades, etc.
En tout les cas, bien que le produit de ce travail puisse plaire à énormément de téléspectateurs, globalement, le résultat de ce travail me répugne.
Pour la 2éme :
non c'est pas l'inverse. Les séries américaine fonctionnent grâce à une armada de scénaristes. La narration avance surtout et souvent par le dialogue et peu par la mise en scène ( sauf exception comme breaking bad et encore) . Les réalisateurs sont interchangeables : d'un épisode à l'autre c'est souvent pas les même qui réalisent et pourtant on voit pas de différence formelle. L'épisode 1 de Boardwalk Empire est réalisé par Scorcese. On peine à voir la marque de sa réalisation alors que c'est pourtant un maître en la matière et que sa touche est facilement identifiable. Tu regardes les épisodes d'après, y'a guère de différence niveau réalisation.
Tu vois la différence quand un film est porté par un réalisateur :
Nicolas Refn, Kubrick ou Scorcese, y'a un gros travail de mise en scène et chacun est facilement reconnaissable : recherche sur de nouvelle utilisation de la caméra, lenteur et plan fixe de décors ultra léché, gros travail sur la musique et quasi absence de dialogue pour les 2 premiers. Plan séquence, rythme soutenue et voix off pour le troisième.
Prends des épisodes de Oz ou de GOT, tu peineras à trouver une identité de mise en scène, ou alors par bribe. Scénario et personnage d'abord, réal ensuite.
Ce n'est pas parce-que la réalisation suit les mêmes codes d'un épisode à un autre, qu'elle n'est pas travaillée (= bâclée). Un certain nombre de séries ont une photo et une façon d'être filmé qui leurs sont propres (bien qu'il est vrai qu'elles ne différent seulement que par quelques détails).
Ensuite, le problème est plutôt l'objectif de l'énorme majorité des séries qui est de plaire au plus grand nombre de téléspectateurs afin de faire la plus grande audience possible.
Et comme ceux qui sont en charge de ce type de série, se font une image des attentes du grand public qui sont souvent plus ou moins à l'opposé des nôtres, nous avons souvent droit à des séries qui nous déplaisent (bien qu'elles soient "travaillées"), surtout quand elles s'appuient sur des formules éprouvées ou à la mode.
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 24/09/2014 à 14:29:24 ]
Traumax
La narration avance surtout et souvent par le dialogue et peu par la mise en scène
La mise en scène peut aussi être très scénarisée. Toujours en prenant BB comme mètre étalon, l'épisode de la mouche n'a pas beaucoup de dialogues, mais il est extrêmement bien scénarisé, et est plutôt important dans l'intrigue globale.
Bernadette Michelle
Je le trouve justement bien trop caricatural. J'imagine bien la réunion des scénaristes.
-bon, on crée le plus gros connard de l'univers
-ouais mais personne va l'aimer
-alors ce sera le plus gros connard de l'univers, mais handicapé. Ca va créer de l'empathie.
Le personnagé n'a absolument aucune nuance. Et surtout, de ce que j'en ai vu, il n'évolue pas. La force de Walter White comme personnage, c'est qu'il évolue constamment.
Qu'un personnage n'évolue pas alors qu'il n'a aucune raison d'évoluer ne me dérange pas. Faire évoluer un personnage seulement pour le faire évoluer peut me poser un problème. Son évolution doit être justifiée par sa personnalité plus ou moins encline à évoluer mais aussi par sa situation ou les événements de la vie.
Je vois mal un personnage possédant un QI de 70 et tout à fait heureux de passer ses journées sur son sofa, évoluer de la même manière qu'un génie frustré n'arrêtant pas de cogiter et qui vient d'apprendre que l'on va l'amputer des couilles.
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 24/09/2014 à 14:45:03 ]
Bernadette Michelle
mise en scène :
La mise en scène est selon la définition d’André Antoine (considéré en France comme le premier metteur en scène) « l’art de dresser sur les planches l'action et les personnages imaginés par l’auteur dramatique ». C’est l’ensemble de toutes les dispositions relatives à l’action, aux mouvements isolés ou concertés des acteurs, aux incidents qui doivent se produire autour d’eux, aux meubles, objets, accessoires, etc. La mise en scène, réglant les moindres détails, a pour effet d’assurer le jeu de chaque acteur et l’harmonie générale de l’exécution.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mise_en_sc%C3%A8ne
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 24/09/2014 à 14:46:53 ]
le reverend
je parmlais de la trame dyu personnage et de la trame des enigmes en comparant House à Sherlock.
Le personnage
- personnage pas spécialemnet sympathique
- atrabilaire et misanthrope
- drogué
- génial
- légèrement en marge de la société
- un (trois) faire-valoir qui font le taf aussi
Les intrigues
- des cas bizarres
- une solution pas évidente au lecteur, dont le déclencheur est un élement qu'on avait vu avant masi pas corrélé.
Des Sherlock j'ai dû en lire deux, j'avais pas trop accroché sur le style, ni sur le contenu. Les agatha Christie, j'en ai lu plus, mais pareil pour la forme et le contenu (à mon grand dam, mais bon). Ne restait que le dépaysement de l'époque à laquelle se déroulait l'action.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Traumax
Alx33
Quand je conduis pas j'ai peur.
- < Liste des sujets
- Charte