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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
-Liam-
A mon sens les meilleurs dans le domaine "y'a du malheur mais on se fend la gueule malgré tout parce qu'on est en vie", ça reste les british. Ces branleurs ont le talent assez énorme d'arriver à faire rire et chialer en même temps ou presque.
Je trouve que ça fait vachement moins "bons sentiments" que quand les frenchies s'y collent. D'ailleurs Intouchables n'y échappe pas, il est très bon mais parfois bien facile et simpliste comme même.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
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Anonyme
Dans les films indiens, on danse, on chante, on rit, on baise. Bon, c'est de la merde par contre.
Si tu veux en voir où on ne danse pas, chante pas, rit pas forcément beaucoup et ou "violer" est pour l'un d'entre eux, ce qui se rapproche de "baiser" jette un coup d'oeil sur un de ces films.


Si tu arrives jusqu'à la fin de "Un Monde sans Femmes" tu auras vu ce qui est aux antipodes des productions ennuyeuses dans tu parles, mais il faut s'accrocher car c'est sans concession.
Dans un style plus classique tu peux aussi tenter les film de Stayajit Ray.
tihouss
notre éducation judéo et surtout chrétienne
Bon ben après ce que vient de dire Traumax, j'ai la nette impression que son coin ça ressemble à un film de Gaspard Noé.

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
[jj]
J'ajoute mes 2 cts sur tout ce qui a été dit,
Peut être pas le meilleur Tarantino, mais j'ai passé un vrai bon moment,
Un film bien cool, avec des bons acteurs, du fun, des scènes déjà cultes.
Un assez bon rythme, les 2h44 ne sont pas interminables.
Pour la morale et la réflexion on repassera, mais c'est clairement pas le propos là.
Javier Guante Hermoso
Un accent épouvantablement écossais, une ambiance légère avec quelques moments de tension, une mise en scène très simple, et une sobriété dans le traitement, les dialogues et le jeu dont beaucoup de films français auraient gain à s'inspirer. Un beau conte optimiste.
-Liam-
+1 j'ai adoré La part des anges.
Le passage avec les 2 flics
:alexferguson:
Film qui donne clairement envie d'aller s'acheter un vrai bon whisky et de le goûter avec un connaisseur.
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gromeul
Hors sujet :
Ai goûté du bon whisky en Ecosse cet été, moi qui ne suis pas grand amateur, je me suis fait plaisir
!
[ Dernière édition du message le 10/02/2013 à 16:57:03 ]
-Liam-
Django
Je préfère prévenir pour ceuxkinelontpasvu il risque d'y avoir du SPOIL ci-dessous...
C'est sûr, c'est un bon, un très bon film. C'est sûr, les personnages sont réussis et admirablement interprétés. C'est sûr, il y a quelques aspects de cette période US très bien traités (bons, moches, noirs, blancs, vaste mélange qui ne verse jamais dans le "manichéisme" de comptoir). C'est sûr, l'ambiance Texas XIXème est bien là (je me suis souvent cru dans une adaptation fidèle de Red Dead Redemption) et certaines scènes franchement décalées sont très réussies (le KKK, grandiose passage limite monty-pythonesque)...Mais il n'empêche, je suis un peu resté sur ma faim. Le récit est hyper linéaire, SPOIL/ l'espèce de vraie-fausse fin avec la mort de Schulz et Candy qui survient amha trop tôt, du coup suivie des 20 dernières minutes qui sont déséquilibrées (Django est tout seul, sans véritable ennemi à sa mesure) et qui n'apportent je trouve rien de plus à l'histoire. Sinon, une utilisation abusive du slow mochionne (mais putain Tarantino s'en passait à merveille avant), et des plans/idées de mises en scène qui globalement sont bons mais jamais très originaux. Les plans vraiment bien vus et qui dégagent un truc sont bien trop rares (je retiens l'exécution du fermier depuis le haut de la colline, avec le dialogue associé, ça c'est génial). Et puis bon, on voit à des kms où et comment ça va s'achever...
Je cherche pas à tout prix à comparer les derniers films de Quentin au génial Reservoir Dogs et au géant Pulp Fiction, mais quand même: il a perdu en folie narratrice, en génie de la mise en scène (B.O., plans de dingue, etc.), et moi j'ai un peu perdu ce côté "bordel, il m'emmène quelque part et je vois pas où, et j'adore"...
Pourtant ce Django a des côtés super, notamment les persos (Walz-Schulz est terrible), mais y'a pas, je suis moins fan de ce genre de Tarantino-là...
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[ Dernière édition du message le 10/02/2013 à 14:39:53 ]
Traumax
je me suis souvent cru dans une adaptation fidèle de Red Dead Redemption
Ca m'a fait la même impression, je pense que c'est du au fait que les deux sont nourris à la même source du western spaghetti.
Captain Niglo
Bah j'ai adoré. J'ai adoré l'ambiance seventies, pattes d'eph, favorites, coupe afro, la musique vraiment cool aussi. J'aime bien ce genre de film qui montre la vie banale d'un mec banal (mais qui pète un plomb à la fin).
Du coup je vais me faire Raging bull...il paraît qu'il est vachement bien
Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.
SoundCloud | Stompin at decca | I can't give you anything but love
vodevil
Pas le film de l'année mais très agréable à regarder pour peu d'aimer les productions du bonhomme. Gros travail sur les dialogues et le naturel des acteurs comme d'hab avec les Astier, scénar un peu bancal mais rien de grave. À voir.
C'est quand qu'on va où?
gromeul
"L'affaire Thomas Crown", premier du nom, très bon, Steve McQueen dans toute sa splendeur
!
le reverend
Citation :
J'ai adoré l'ambiance seventies
ben c'était pas l'ambiance seventies, c'était les seventies surtout. Le patte d'eph était pas là pour faire ambiance, tout le monde en portait (et pas moyen de trouver autre chose d'ailleurs à l'époque, je le sais, j'y étais
)
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
-Liam-
Taxi Driver, une des descentes-aux-enfers les mieux retranscrites (et du coup les plus flippantes) que j'ai vu en film.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
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Anonyme
le reverend
la plus descenteauxenfersienne que j'aie vue, c'est comme même Bad Lieutenant
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
gromeul
"Série noire" + beaucoup, avec un P.Dewaere extraordinaire
!
Polaroil
la pire descente aux enfers que j'ai vue (à part Angel Heart), c'est EDMOND, avec william H Macy.. ![]()
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
Polaroil
Vu les 1ers Terence Malick :
Badlands, avec Martin Sheen, Sissy Spacek. 1973, road-movie meurtrier tiré d'une histoire vraie. vraiment bien en tous points
Days of Heaven (Les moissons du ciel). 1978. Grande fresque avec un Richard Gere jeune (supportable), Brooke Adams (Love), Sam Shepard,...
Paysages grandioses, un rythme de grande fresque hollywoodienne et une impression durable. M'a fait penser à Dr Jivago, je ne sais pas pourquoi. Joli
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
le reverend
m'étais légèrement fait iech sur celui-là ![]()
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Polaroil
faut dire, ça manque de poursuites de bagnoles et de sexe brutal
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
egorl
Du pur Malick dans la lignée des deux évoqués ci-dessus. Toujours la même attention au détail, la même utilisation de la voix-off en décalage avec l'image, certaines thématiques récurrentes chez ce cinéaste (le paradis perdu, la nature, ...). C'est lent, contemplatif, poétique, sensible. Et ambitieux, comme toujours chez Malick, je ne suis pas sûr d'avoir perçu toute la symbolique et les thèmes sous-jacents... Ancien prof de philo au MIT, ça s'invente pas.
Pas mon Malick préféré malgré tout, j'ai trouvé le temps long par moments.
Polaroil
Le Nouveau monde, j'ai eu du mal. J'aurais du le voir au ciné, il faut être bien immergé dans ce genre de film
:titanic:
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
oryjen
Inversement, le jeune premier se laisse dépouiller doucement, et par le fait sera sauvé. Métaphores filmées du coin de l'oeil. Rien n'est jamais pesant. On nous suggère que, peut-être... C'est par la bande, par le truchement de la beauté filmique où s'incarne la beauté de son sujet (nature, paradis perdus, etc...)
Tout le contraire d'un cinéma engagé bien rentrez-vous-bien-ça-dans-le-crâne-voici-le-méchant-méchant-méchant...
J'adore.
Je crois d'ailleurs que j'ai préféré celui-là au dernier (Tree Of Life).
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
gromeul
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