Derniers films vus

avec un retour dans le "droit chemin" à la fin.

Le retour à une certaine normalité
Le bon dosage entre ses convictions et la compatibilité avec la société US
Le renoncement....

le choix initial de vie presque totalement hors de la société n'est pas valide (je dis presque parce qu'il va quand même de temps en temps vendre des trucs et en acheter). C'est pas valide pour les mômes qui ne connaissent pas la société et la vie dans celle-ci autrement que sur un plan théorique. C'est pas non plus valide parce que ce n'est pas parce qu'on rejette le modèle de la société dans laquelle on vit qu'on veut s'extraire totalement de celle-ci. Par ailleurs, je n'ai pas trouvé que le début du film montrait un mode de vie idéal : la rigueur et la fragilité du mode de vie amène une rigueur dans laquelle les mômes sont quand même pas mal enserrés dans un carcan imposé par le père. Ils ne sont pas malheureux pour autant, mais on sent que leurs plages de libertés sont restreintes. Ce n'est pas plus mon idéal d'éducation que des parents lambda obligeant leur enfant à faire du violon ou du piano auquel le môme n'adhère pas.

Le choix final consiste donc à vivre en partie dans la société, mais selon ses convictions (autosuffisance, toussa) et dans un confort minimal n'imposant plus les rigueurs du mode de vie survivaliste.

Finalement, la famille a fait une sorte de "trial and error" avec leur mode de vie survivaliste et essayent une autre solution à la fin du film. Le film montre la crise qui fait ressortir l'erreur qu'était la solution isolationniste.
Je ne vois pas ça comme un renoncement. Non plus comme un dosage compatible avec "la société US", mais compatible avec une vie en société tout court.

J'attendais ce film avec impatience, le livre dont il est adapté est mon préféré de la série avec "Le Symbole Perdu". Mais j'ai été extrêmement déçu. Alors je sais que c'est un film adapté, qu'on ne peut pas refaire intégralement le livre et qu'on doit éclipser des moments, ou même que l'on peut inventer de nouvelles péripéties. Mais là...là non... J'ai pas réussi du tout à rentrer dans le film. Tout arrive très vite. Trop vite. Ca peut être un choix scénaristique, on se met à la place de Langdon qui lui aussi doit trouver que tout se passe trop vite. Mais c'est mal fait. Tellement qu'aucun personnage n'a de background, ou qu'il est blaclé voir faux. Sienna, a part que c'est un médecin OSEF. D'ailleurs je doute que sans avoir lu le livre, on fasse le raprochement entre Sienna et le Dr Brooks puisque personne ne la présente comme telle. Sims (qui devrait être le Président, mais soit) il pop comme ça en plein milieu OSEF. Bouchard qui n'est pas DU TOUT le meme personnage et qui compte pour deux (Brüder qui est le gros bras de l'OMS et Ferris/Marconni l'agent du Mendacium/médecin chef de Sienna).Sinskey qui a une toute autre histoire, et bien plus niaise que l'originale. On ne s'attache à aucun personnage La chronologie même de l'histoire n'est pas respectée. Comme j'ai dit, que l'on zappe des moments ne me dérange pas. Sinon la trilogie lotr aurait duré une bonne vingtaine d'heures. Mais que l'on éclipse des pans entiers, ça fait perdre toute cohérence. Un bon quart du livre est consacré au catrovacer/cerca trova, et ils galèrent bien avant de trouver. Et surtout ils expliquent comment trouver. Là Sienna piffe complètement et tout le monde accepte. Pareil pour toute l'intrigue autours du Duomino. Dès la première seconde où le masque est entre les mains de Langdon, Sienna piffe la peinture acrylique comme ça, sans explication. D'ailleurs Ignazio qui n'est là que pour envoyer son mail au début du film (alors que l'info est censée arriver bieeeeen plus loin) et qui disparait. Littéralement. Aucun background ET aucune suite à ce personnage. On trouve la poche de Solublon sur un coup de piffe (encore) dans une salle de plusieurs centaines de m². On occulte toute la partie sur le transhumanisme. Ce qui m'a le plus surpris dans ce film, c'est la fin. Magnifique dans sa dimension manichéenne. On n'a pas le droit d'être gris, il faut soit être blanc soit être noir. Et il faut forcément que les gentils gagnent. On ne cherche pas à comprendre les agissements de Zobrist ni de Brooks (qui est censée vouloir sauver le monde, mais c'est pas grave, c'est mieux qu'elle meurt). Si je devais noter ce film, je lui donnerais la note de Deus Ex Machina/20 ou de incohérence/20. Les seules choses à sauver sont les plans paysages qui sont somptueux, et les séquences flashback de Langdon qui sont réussies. Le reste c'est poubelle.