Derniers films vus
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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

Neveud

aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)

Elemmir





La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..

kosmix

Aujourd'hui vu Nuits Blanches de Visconti (1957), avec Mastroiani, Maria Schell et Jean Marais.
Très belle photographie, sombre et contrastée (souvent de nuit). L'histoire, un drame romantique on va dire. Marcello à l'attaque mais en mode soft (il sait y faire le bougre

Je n'ai pas été transporté, même si c'est un beau film, je me suis assoupi à quelques reprises (désolé Luchino je suis crevé aujourd'hui

Il y a quand-même une scène très très drôle quand Marcello se met à danser maladroitement dans un bar rock'n'roll


Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 15/08/2025 à 19:25:08 ]

.: Odon Quelconque :.

Je vais bientôt le voir celui-là. J'avais bien aimé "Comme un lundi" là aussi une comédie légère sur le thème de la boucle temporelle, japonaise aussi.
La réalisation de "En boucle" ("Ribâ, nagarenaide yo") est vraiment virtuose, en majorité constituée de plans serrés, caméra à l'épaule, avec unité de lieu et - littéralement - de temps, mais avec des tas de variations dans chaque plan séquence de 2mn chrono. Et le casting est impeccable, même dans l'outrance comique, avec quand même la pétillante Riko Fujitani qui vole le show.
La bande-son est vraiment sympa aussi, plutôt acoustique ou électro-acoustique avec quelques touches de synthés. Je me suis même demandé s'il n'y avait pas de la Sonicware Liven dedans.
Junta Yamaguchi semble avoir ré-adapté dans un cadre bucolique et traditionnel le concept de son précédent moyen métrage "Deux minutes plus tard" ("Dorosute no hate de bokura"), toujours avec de longs plans séquences et en partie les mêmes actrices et acteurs. Et tourné à l'iPhone. Il faut que je le visionne également, c'est assez vertigineux.
Avec "Comme un lundi" aussi donc. Merci pour le conseil.

« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)
[ Dernière édition du message le 16/08/2025 à 22:50:45 ]

Sitron

⊙ en vidant mes disques durs j'ai (re)trouvé L'humanoïde de 1979
⊙ le titre est en fait trompeur car en fait c'est du Star Wars, tout y est :
> les psch psch et bouip bouip des lazers
> les clo(w)nes
> les uniformes
> le casque noir
> le petit robot blanc qui fait plein de bruit bizarres qui font aussi peur à ma chienne que ceux de D2R2
> les vaisseaux triangulaires
> la région désertique
> les illustres inconnus côtoyant quelques grands noms du 7ième art : Richard Kiel, Corinne Cléry et Barbara Bach
> ... bref : absolument tout y est et même plus puisque plusieurs autres film ont également fournis leurs pièces détachées pour la réalisation de celui-ci
⊙ un seul bémol à cette alléchante partition : la production semble avoir été faite par un concurrent chinois de Behringer avec des pièces tombées du camion et du plastique trouvé à la décharge o.O
adoptant du slow gear, du slow play, de la simplicité, du 侘寂, de l'imperfection, de la non volonté de quoi que ce soit (ou d'autre chose).
[ Dernière édition du message le 16/08/2025 à 22:38:53 ]

.: Odon Quelconque :.

https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-fantastiques/space-opera/l-humanoide.html
Qu'est donc allé faire Ennio Morricone dans cette galère ?
« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)

kosmix


Les Japonais de leur côté avaient fait Les Évadés de l'Espace en 78 (future série San Ku Kai) avec les noix cosmiques arrivant des confins de la galaxie

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 16/08/2025 à 23:09:00 ]

titipol

Surtout que je viens de regarder ( courant Juillet ) Cosmoball & LIFEFORCE, je reste dans le ton je vais me refaire Battlechip pirates tiens

[ Dernière édition du message le 17/08/2025 à 10:40:42 ]

kosmix



Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 17/08/2025 à 16:37:04 ]

kosmix

Il est simplement titré Incubo à l'écran. Je l'ai vu finalement en anglais très vite après avoir tenté la version italienne, trop couleur locale pour une production qui se veut internationale et censée se passer aux USA même si ce n'est jamais mentionné verbalement dans le film.
Le film est également sorti en France sous le titre L'Invasion des zombies nous précise également wikipédia

Je lis actuellement le tome 3 des Craignos Monsters (de Jean-Pierre Putters, créateur de Mad Movies) et je suis justement actuellement dans la partie consacrée aux zombies (c'est thématique : la première partie traitait des monstres marins et autres créatures aquatiques


Les zombies au cinéma il faut savoir que ça remonte aux films sur le vaudou avec notamment White Zombie (avec Bela Lugosi) en 1932 ou Vaudou (1943, de Jacques Tourneur). Et ça a pas mal pataugé dans le vaudou (et la SF) avant de devenir avec La Nuit des Mort-Vivants (George Romero, 1968) un truc moderne et plus du tout folklorique. Suite à cette révélation le mythe est totalement ré-inventé et nombre de films de morts-vivants sont produits, aux USA pour commencer puis en Europe quant l'Italie s'y mettra sérieusement après la sortie de Zombie* de Romero (Dawn Of The Dead aux US) en 1978. L'Espagne fera aussi sa petite production perso de films de zombies dans ces merveilleuses années 70 (on ne citera que quelques films français, généralement très singuliers).
* la version internationale du film a été supervisée par Dario Argento.
Ce film italien** de 1980 est à fond dans le délire juste avant que les morts-vivants ne passent de mode et cèdent la place à celle des cannibales... (...holocaust, la même année).
** car ne nous y trompons pas c'est bien un film italien (le réalisateur est italien et c'est tourné à Rome).
Passons à l'histoire :
Synopsis
Un avion sorti de nulle part atterrit sur la piste d'aéroport d'une grande ville. Il en sort une horde de zombies aux visages défigurés et affamés de chair et de sang humain. Et de là l'épidémie commença.
Voilà qui est laconique et je proteste : ça commence par un flash d'infos télé qui dit qu'une usine de produits chimiques a eu un accident avec fuite de radioactivité (vous voyez le lien : produits chimiques/radioactivité ? Moi pas

Du coup un avion atterrit bien dans un aéroport à proximité de la fameuse usine daubée du cul, sans déconner on ne plaisante pas avec ce genre de détail essentiel, parce que c'est l'argument scientifique du film (on est dans de la SF d'anticipation oui ou merde ?

Je reviens sur le côté américain du truc : il y a des voitures de "Police" et tous les noms sont américanisés (très drôle en italien ceci-dit au passage, mais vite saoulant


(désolé pour cette avalanche de smileys mais je rigole bien en écrivant ces lignes.
Je continue l'histoire donc c'est à vos risques et périls :
Sur le tarmac nous trouvons notre héros, un journaliste ayant une interview à faire d'une personne très importante (on s'en fout) qui doit arriver par avion mais qu'on ne verra jamais (on s'en fout).
Sa femme (au journaliste) est chirurgienne, elle est bloquée au bloc (hihihi

Mais à quoi ressemblent-il finalement ces zombies ? Ben ils sont moches mais niveau maquillage on ne s'est pas foulé : un espèce de masque sur la tronche, qu'on dirait qu'ils sont couverts d'excréments. Que font-ils ? C'est là où on rigole : en fait c'est des vampires, il leur faut du sang frais.
L'argument scientifique du film :
L'irradiation (rappelez-vous : usine-avion-zombies) a détruit tous leurs globules rouges, pour survivre il leur faut du sang frais. Pour le reste bah ça va pas trop mal, ils se déplacent normalement et ne sont pas trop cons mais par-contre ils ne parlent pas, juste des borborygmes. Ils bouffent leurs victimes de diverses manières atroces mais malheureusement mal réalisées, tout est fait à l'économie. Par-contre une simple blessure, même légère et ils vous infectent, alors bon je ne vous cache pas que ça va vite.
Nos deux héros enfin réunis tenteront de s'enfuir mais évidemment c'est un peu la galère, ils vont perdre leur bagnole connement en trainant dans le restau d'une station-service (évidemment vide au début et puis des zombies se pointent assez rapidement). De leur côté les pontes de l'état-major militaire de la base la plus proche font rien qu'à stratéger mollement en se contentant de visualiser sur une carte les foyers d'infection de cette fâcheuse épidémie de zombies irradiés en manque de globules rouges (ils ont leur spécialiste biologique qui a tout compris, malin le gars) aux alentours de la ville puis dans la ville. Hésitant à prendre des mesures en particulier ce fameux état d'urgence dont ils parlent pendant tout le film pour ne le décréter finalement qu'à la fin c'est-à-dire quand c'est fini

Attention ici je spoile la fin :
"Faut vous hisser jusqu'à moi madame !
- j'y arrive pas !
- Mais si, mais si, un petit effort !
Son mari : vas-y chérie, j'ai les zombies au cul !
Sa femme : aaaaaaaaah !"
Elle lâche et s'écrase au sol.
Attention ici je spoile la fin de la fin !

Et boucle temporelle qui fait qu'on revoit le début du film avec la scène de l'avion qui atterrit et les zombies qui sortent.
Hébé j'ai passé un bon moment, c'est en scope et assez bien filmé, la photo est pas pire, les acteurs non plus. Le son est mal mixé (dialogues anglais sous-mixés, musique "moderne" sur-mixée etc.) mais l'ensemble se tient, si on fait abstraction des maquillages nuls de chez nul.
3/5






Sa chirurgienne de femme et le fameux journaliste
(en résumé ce film est fameux

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 19/08/2025 à 03:48:28 ]

titipol

J'adore les films de mordeurs


Sitron

> j'aime bien manger du fromage avec mon ail frais (fumé ou non) car le gras du fromage atténue un peu le piquant de l'ail tout en laissant le tout suffisamment relevé
> concernant le film je suis resté sur ma faim
> en étant en excès dans cet excès qui le propre de ce genre de dessin animé, Disney rate son objectif, cet excès dans l’excès nous tenant à l'écart en nous barrant la route, en empêchant notre imagination de s'approprier l'histoire
> c'est dommage, mais heureusement j'avais ma tartine donc le temps consacré à ce film ne fut pas complètement perdu pour moi
adoptant du slow gear, du slow play, de la simplicité, du 侘寂, de l'imperfection, de la non volonté de quoi que ce soit (ou d'autre chose).

grozeil


grozeil

Et beh, j'ai bien aimé, moi qui n'aie aucune culture de cette esthétique. L'angoisse monte doucement, il y a des passages franchement prenants et d'autres assez drôles.

Celest1

les Évanouis

101112

grozeil

[ Dernière édition du message le 19/08/2025 à 21:46:37 ]

kosmix

J'adore les films de mordeurs
Même ceux qui ont du caca sur le figure ?

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Ouatisit

Howard, acteur de western, quitte un tournage et retourne chez sa mère qui lui apprend l’existence d’un fils dont il ignorait l’existence. Il décide de partir à sa rencontre.
Un scénario simple, mais la force de ce film est dans sa réalisation ou l’on retrouve la photographie de Paris Texas. D’ailleurs le film s’ouvre sur les grands espaces de l’ouest, et l’acteur principal Sam Shepard est co-scenariste, comme pour Paris Texas.
Outre Sam Shepard, il y a un beau casting : Tim Roth, Jessica Lange (King Kong) et Eva Marie Saint (La mort aux trousses).
La bande son s’accorde très bien avec le film.
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Will Zégal

Ce onzième long métrage du cinéaste allemand est un conte allégorique narrant l'incarnation d'un ange qui renonce au Ciel par amour pour une femme. Il se déroule dans un Berlin divisé où des êtres invisibles et bienveillants donnent à entendre les monologues intérieurs des humains confessant leurs angoisses et aspirations. Leur quête d'identité est ponctuée par un récitatif reprenant en leitmotiv un poème de Peter Handke sur l'enfance perdue et retrouvée. Éclairé par Henri Alekan, le film est tourné pour moitié en noir et blanc dans une atmosphère mélancolique et fluide, procédé choisi pour représenter le monde insensible tel que le voient les anges. La couleur intervient dans un changement de rythme, rock, au début de la seconde et dernière partie, quand le désir humanise l'ange.
Toujours aussi bon, toujours aussi beau. (photo Henri Alekan, celui de "la belle et la bête" de Cocteau), toujours aussi fort. Quand on sait en plus (ce que je viens d'apprendre) que le film a été un "petit" projet "vite fait", Wim ayant absolument besoin de réaliser un truc car il avait passé trop de temps sur son grand projet "jusqu'au bout du monde" et que sa structure de production risquait de couler. C'est aussi pour ça qui a laissé une large place à l'improvisation des acteurs et actrice.
Ces derniers et dernière sont d'ailleurs impeccables : Bruno Ganz dans le rôle principal en ange qui en a marre d'observer et qui veut vivre les sensations de la vie humaine, fût-ce au prix de la mort, Otto Sander en ange bienveillant et pourtant détaché, Peter Falk égal à lui-même et enfin la lumineuse Solveig Dommartin dont je me suis toujours étonné qu'elle ne fasse pas une carrière plus éclatante.
5 plumes d'ange/5
Vu hier soir au ciné "l'épreuve du feu", premier long métrage de Aurélien Peyre.
On a un jeune homme qui vient tous les ans passer des vacances sur une île de l'Atlantique, entre son pote rebeu qui entretient des maisons, mais vit sur le continent et une bande de parisiens bourgeois dont il fut le pote-souffre-douleur : alors gros, ils se moquaient beaucoup de lui.
Devenu beau gosse à force de sport forcené, il vient pour la première fois avec une copine, une truculente esthéticienne, récente parisienne originaire de Toulon.
On est entre Romer pour les maladresses des amours adolescentes et "le goût des autres" pour le choc des classes sociales, plus je ne sais plus quel film pour la manipulation.
Contrairement à ce que pourrait laisser penser ma description, le film échappe au manichéisme. Je l'ai au contraire trouvé assez subtil.
C'est très bien joué (tous les rôles), très bien réalisé et très bien écrit.
Bref, pas un grand film, mais un premier film très réussi, agréable, souvent drôle , émouvant et donnant à penser.
4 extensions d'ongles sur 5

titipol

Citation de titipol :
J'adore les films de mordeurs
Même ceux qui ont du caca sur le figure ?![]()
Oui bien sur voir même plus encore !!




Ouatisit

Dans le genre film de taré il paraît qu’il est en bonne place.
[ Dernière édition du message le 20/08/2025 à 12:54:33 ]

titipol

Pas vu l'intérêt, il y a des mordeurs ?
Par contre j'ai celui la




le reverend

Toujours émouvant ce film
Vu au Balzac à Paris à sa sortie, c'est le film qui m'a donné envie d'aller voir Cuba.
Ce film est tellement chargé de souvenirs pour moi que j'en avais la larmichette 😊
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

kosmix

Zombie Ass connais pas mais ça vend du rêve

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

titipol


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