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Sujet Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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3361

Citation : Eternal sunshine of the spotless mind

désolé agent carotte mais j'ai......


vraiment pas aimé .

Mon sentiment est que c'est un film très romantique certes mais qui n'aborde pas le sujet ou que de manière superficielle.

L'histoire au final : deux êtres qui ne se ressemblent pas (les opposés s'attirent....) se rencontrent. Comme chacun sait, les couples s'épuisent parfois mais par un savant scénario fort bien écrit et réalisé (là je reconnais que c'est bien foutu au delta d'incohérences nombreuses) ils repartent en fin de film en se rabibochant, sorte de 2nde chance donnée.
On semble vouloir nous faire comprendre aussi qu' il est inutile de vouloir effacer le passé mais qu'il faut vivre et se construire avec. Merci mais on a pas le choix de toute façon. On n'est pas équipé d'effaceur de mémoire nous .

C'est très sympa intellectuellement. Mais je trouve ça très facile et malhonnête comme cinéma. Voilà. C'est un petit conte, une bleuette bien sympa pour jeune filles romantiques ou trentenaires "qui veut encore y croire".

Sur fond de ballade à la mer sous la neige ou de lac gelé, filmé caméra sur l'épaule, les acteurs endossent le comble du look Casual Friday à coup de fringues H&M. La vision du romantisme estampillé Campers®, un côté Seatle - GAP remis au goût du jour sur fond de bande son hyper ringarde (pour moi). Quand Harry rencontre Sally déjanté façon "cinéma underground américain". Tout ça c'est très mode. le réalisateur vient du monde du clip, ça se sent. J'exagère presque..... mais au secour !

Jim-à-la-frange rebelle qui gribouille des dessins hyper strange sur son cahier "d'artiste" et Kate-clementine-tangerine avec ses Monsieurs patates....

J'aurais beaucoup plus apprécié le traitement de la rupture et des sentiments qu'elle entrainne car les acteurs ont le niveau et Jim Carrey est même très supportable pour une fois. Mais on préfère s'attarder sur les cheveux rouges ou violets de madame que sur l'épaisseur des personnages.

Ce film n'est pas sobre. Il abonde de détours et de ressorts scénaristiques pour éviter d'aborder le problème et là ou ça fait mal. Une jeune fille excentrique et un mec un peu coincé. Le tempérament de l'un difficile à accorder avec l'autre sur la durée. Comment on en sort ? Qu'est-ce qui se passe après ?

Bref pour moi :" vous n'avez pas traité le sujet".



l'histoire pour moi:
deux etres qui se ressemblent par leur besoin d'appartenir pour sortir de la monotonie de leur vie qui leur laisse un goût amer. Chacun cherche en l'autre son sauveur jusqu'à ce qu'ils réalisent que cette salvation est utopique et qu'ils n'atteindront jamais la perfection.
Arrive alors la possibilité d'effacer tout souvenir de l'autre et repartir de zéro.
Les personnages, effectivement tres casual, sont de fait tres communs et facilitent l'identification. Jim "joel" Carrey d'une part, embourbé dans son quotidient et ses peurs, Kate" clem" Winslet fuyant le sien par une exentricité superficielle.
On semble vouloir nous faire comprendre que l'on ne trouve pas son salut dans l'autre. Et que, au final, on choisit une personne pour ce qu'elle est pas ce que l'on voudrait qu'elle soit.
Egalement, on montre que le couple fondé sur un tel postulat est voué à une érosion de la passion.
Bref, on nous montre ce que l'on sait déjà. MAis le point intéressant est que d'autres questions sont amenées par le film. Du regret/culpabilité à la passion/jalousie.
On tire de tout ce qui est survolé un nombre de non-dits qui poussent à réfléchir sur ce qui n'est même pas montré sur l'écran.
Ainsi, "Joel" Carrey cherchant à cacher ses souvenirs de Clem Winslet pour ne pas la perdre totalement va se réfugier dans ses humiliations, du'il n'avait encore jamais dévoilé à sa douce avant. Scène à priori gratuite, mais qui en fait révèle d'un côté qu'à ce moment, le personnage a franchi un cap en acceptant enfin l'abandon de ses défenses pour protéger sa belle. Cela montre également qu'ils comprend trop tard les soucis de communications qui lui ont été repprochés.
Ceci est juste un exemple.
De même, contrairement à toi Dom, je trouve la fin tres ouverte. Lorsque chacun découvre la cassette de l'autre (ce qui est, je trouve une idée génialissime), on ne peut que se dire qu'ils ont des atouts supplémentaires pour réussir là où ils ont échoué la premiere fois. Mais l'on se dit également qu'ils sont voués à revivre les mêmes travers. On ne nous donne aucune certitude.
Les scènes de lac gelé, de plages etc... sont esthétiquement faciles mais réussies. La vraie facilité eut été de saturer les couleurs, de rajouter des fioritures etc...
La où la sobriété du film est à prendre en défaut, c'est dans un découpage parfois trop brute. Mais ce sentiment s'estompe dès la deuxièeme partie du film, qui laisse la place à plus de simplicité.
Chose, étrange, ce changement correspond exactement à la prise de conscience de Jim Carrey de ce qu'il vit....Principe banal dans le cinéma, ici décuplé. (d'où peut etre ta critique dom).
Mais sous cet emrobage reste le principal, une vraie tentative de rénover le cinéma romantique. Sofia Coppola l'a fait avec lost in translation, Gondry le fait avec eternal sunshine. Il est vrai que l'on peut trouver ce mélange Memento/Total Recall/LostInTranslation peut cohérent. Mais pour ma part, je trouve simplement que c'est le génie de ce scenario, d'avoir plusieurs couches et de, au final, dévoiler sa plus belle que si l'on cherche à soulever les premières pour s'approprier la couche qui fait office de fondation.
Mon repproche irait juste à, je dois l'admettre un découpage parfois inutile.

Avis final: vous avez eu l'intelligence de poser le sujet et de nous laisser y mettre notre réponse.
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J'oubliais, "Baise moi" est en effet une merde comme il n'en existe que peu.
Lui accorder une vision est être d'accord pour perdre 1h30 de sa vie vainement.
3363
Je l'ai lu le livre "Baise-moi"

Nul de chez nul. Outrancier et écrit avec les pieds. Où on confond mots crus et talent.

Il m'a tellement déplu que sitôt lu, je l'ai jeté à la poubelle (je crois que c'est le seul livre avec lequel j'ai jamais fait ça).

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Citation : une vraie tentative de rénover le cinéma romantique


olala Agent comme on est pas d'accord du tout :mrg: !
Pour moi, j'exagère un peu, mais c'est pas Lost in Translation / Memento c'est plutôt "Quand Harry rencontre Sally à Seatle" ....
mais je radote comme un vieux schnok ;-)

Le truc que tu dis sur le couple ou sur les personnages comme

Citation : Kate" clem" Winslet fuyant le sien par une exentricité superficielle.

comment je suis grave pas du même avis. De toute façon tout cela est lié à l'expérience de chacun en la question (ni pire ni meilleur). Moi je suis très dèçu par l'ensemble. D'autant plus que le sujet m'intéressait de près. Sinon les non-dits (si juste dans les silences de Copolla) me semblent ici (pour moi hein bien sûr) explicité par des dialogues bavards ou des images surréalistes simplifiées, voir simplistes, voir comiques, en tout les cas accrocheuses (l'humiliation etc...).

Bref, rien de grave sous le soleil.
La critique est hunanime et dans le bon sens de toute façon.

PS : ....ce qui confirme la vraie intelligence du réalisateur issu du monde du clip vidéo (ce qui étonne peu) avec des acteurs employés avec un certain bonheur à contre-emploi de leur prestation habituelle ;-)
3366
Hier soir, Hannibal (sur TF1).
Ben voilà, enfin un film de Ridley Scott qui me déçoit (notez que je n'ai pas vu l'intégralité de l'oeuvre du monsieur, cependant).
Julianne Moore est d'une pâleur à frémir, le mélange vidéo/35 est pénible à souhait (alors qu'il sert si bien "Carnets de voyage", par exemple, même s'il s'agit de 16/35), Hopkins est risible et les scènes de gore sont aussi mal rendues que possible, par pudibonderie ricaine sans doute (il y avait les moyens de montrer, ou mieux suggérer, mais non, on fait dans le voyeurisme naze). Seule la musique est un poil pas mal, mais pas toujours très adaptée (le thème de Gary Oldman avec les voix de femmes est superbe, mais aurait mieux convenu à un bon Nosferatu).

Best in Show, de Chris Guest (oui oui, celui de Spinal Tap).
Un pseudo documentaire sur un concours canin, avec bien entendu les interviews plusieurs semaines à l'avance et jusqu'au concours des participants, ala "strip-tease". Quelques scènes et répliques très drôles, mais nous sommes loin des loufoqueries du premier film, et parfois même, on est à la limite du grossier (même si l'ensemble du film permet enfin de se soulager les zygomatiques en réfléchissant, ce qui n'est pas tant commun de nos jours. Profitez donc d'un film drôle un peu fin, ça ne fait pas de mal).

Piaz

3367

Citation : enfin un film de Ridley Scott qui me déçoit



Qu'est-ce tu fais de :
- Lame de fond (avec Jeff Bridges, pourtant)
- 1492 (avec Depardieu, c'était couru)
- et surtout, surtout Gi Jane, avec Demi Moore. Quelle nazerie celui-là.


mmhhh ?



Quand je pense qu'il avait fait Blade Runner et Alien et Thelma et Louise (hier à la télé aussi) et Duellistes et Black Rain...etc...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

3368
Clair, Ridley c'est un peu tout ou rien :bravo:
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3370
:non: Pas du tout, "Tout ou Rien" (All or Nothing), c'est réalisé par Mike Leigh... Pas par Ridley Scott.

Ca mélange tout et après ça veut jouer les critiques...


:mrg: