On a pas su être solidaire dans le pack-avant et développer un jeu altruiste en poussant sur les ailiers et maintenant la pression sur les arrières défensifs opposés. On a voulu jouer au pied plutôt que de profiter des espaces et déployer un jeu à la main plein d'audace et de panache périgourdin. Les trois quarts n'ont pas su faire le ménage sur les débordements et se sont laissé chahuter sur les raffuts de rosbifs bien saignant qui sont restés groupés dans la mélée en faisant progresser le jeu vers l'avant et s'appuyant sur une ligne bien couillue sentant bon l'aubépine et le pastaga. Il faudra déclencher les vendanges tardives face au men in black en ratiboisant très court l'adversaire à grands coups de chataignes, caramels et malabars en distribution gratuite. Ressortir la tête de la cuvette des toilettes publiques et creuser les tranchées plus profondes pour bouter l'adversaire en dehors du territoire conquis, laissant derrière nous cette bonne odeur nationale de camembert affinée et roblochon de 10 jours.