Les véhicules de collection, ou comment l'imperfection rend amoureux
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tihouss
T'as cliqué : c'est soit que tu es curieux, soit que tu aimes.
Si tu aimes, partage ta passion ! Je pense à Belmoufles avec sa TR3 (il me semble), Picto avec sa 911, Greg avec son... euh, bus , et tous ceux qui en pincent pour des véhicules qui vous emmènent moins loin que ceux d'ajourd'hui, avec moins de confort, plus de bruit mais tellement plus de charme !
Si tu ne connais pas spécialement, voici pourquoi je craque, et que je supporte de moins en moins de ne pas avoir de moyens propres (pour avoir autre chose qu'une Twingo) :
BMW 2800 :
Impossible d'insérer les photos, je ferai un second post...
Elle a une ligne légère, racée, légèrement agressive : je l'aime. Elle ressemble un peu à des italiennes de la même époque (cf. Lancia Fulvia, que je présenterai plus bas), avec la puissance et la qualité germaniques.
À noter la version 3.0 CSL 'Batmobile', aujourd'hui plus que chère et très impressionnante.
Alfa Romeo Giula Sprint GT 'Bertone' :
LA voiture représentative de la sportive latine de l'époque. Carrière longue, très répandue, nombreuses versions : de la basique Junior à la GTA Stradale.
Lancia Fulvia :
Une des premières tractions avant en compétition, nombreuses victoires en rallye en version HF (Haute Fidélité).
MGB :
Deuxième roadster le plus vendu au monde (après la Mazda MX-5 'Miata'), et version coupé qui ne manque pas de charme.
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Rifki
sonicsnap
Quel poète ce Belmoufles! Ça donne envie d'y être..
Javier Guante Hermoso
Traumax
Citation :
La Triumph sera sur pieds
Je te trouve bien confiant.
tihouss
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Javier Guante Hermoso
Traumax
Dans ce reportage, on voit un jeune gars, qui aurait pu être tihouss si la vie était bien faite.
Kahlron
Rififi: Arriver un 14 juin en plein soleil à Tignes, faire une p*** de bonne bouffe, puis se lever à 6h30 le 15 juin, ouvrir les volets et voir la neige tomber... Tu descends au p'tit dej avec tous les équipages qui parlent déjà mécanique, garagistes, carburation,...
Le café bien chaud nous revigore, mais il est temps d'aller sur le parc fermé reprendre la voiture. La rosée se mélange aux quelques flocons, il fait un froid polaire dans l'habitacle, mais l'odeur d'essence chaude et de calamine se fait toujours présente. Derrière la montagne, la lueur blanche du soleil perce la brume. Je referme la portière et me retrouve l'épaule droite appuyée sur la structure métallique froide de la capote. Engoncé dans la polaire + le coupe vent + l'écharpe, chrono autour du cou, j'allume le tripmaster fixé de guingois dans la boite à gans en bois, je reprends la calculatrice, pendant que mon père rebranche le coupe-circuit. Portant le N° 44, nous démarrerons à 07h44. Nous ne savons pas encore par où nous passerons, le road-book nous sera donné au moment de notre départ par personne d'autre que David Stone, coéquipier de Vic Elford dans les années 70. L'affable anglais en profitera pour nous narrer une de ses anecdotes salées et à peines romancées dont lui seul a le secret.
On repère tout de suite la Lancia Fulvia rouge n°43, et la Giulia Sprint n° 45 qui nous suivra.
07H20, déjà 20 équipages sont partis, nous les recroiserons à la pause dans le beaufortain, s'ils ne sont pas déjà repartis. Sinon, ce sera autour d'un verre à l'arrivée à Apremont.
Contact. La Triumph s'ébroue, et ce qui n'était qu'un relent de parfum mécanique réapparait en puissance lorsque le 6 en ligne commence à chanter. Quelques montées dans les tours, la chaleur commence à rentrer dans le cockpit.
7h43: la Fulvia démarre, nous nous engageons devant le check-point. Je récupère le road-book, note mentalement les étapes de la première page: pas de piège cette fois-ci, les cases sont dans l'ordre, et de toute façon, nous savons ce qui nous attend...
7h44: au moment où l'horloge passe la minute, David nous encourage d'un "have a nice ride, fellows", j'enclenche le chrono, et mon père démarre. La neige ne tombe plus, devant nous, c'est l'Iseran. La lecture du book n'est pas très difficile: passage du col dans 20 kilomètres, descente à Bonneval où nous devrons arriver à 08h32 précises. De là, nous partirons pour l'épreuve de régularité, délicieusement stressante. Mais avant, l'Iseran nous aura offert un splendide panorama sur la Vanoise et la Tarentaise, après être passés entre 2 murs de neige de 5 mètres de haut... A cette heure-ci, l'écharpe et la polaire seront tombés depuis bien longtemps.
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