Quand je prends l'avion, j'aime bien être à côté des hublots au niveau des ailes, il s'y passe plein de choses: slats, volets, spoilers, ailerons, et débattement des ailes. A l'atterrissage, quand l'avion ralentit, les ailes "arrêtent" de voler. Sur un Airbus A 320, on constate alors que le bout de l'aile descend d'une dizaine de cm.
Lorsque j'ai pris l'A380, ce débattement était beaucoup plus impressionnant, de l'ordre d'1,50m!
Atterrissage d'un A 380 par vent latéral. Les couilles du pilotes sont expressément demandées sur la table.
Là, c'est un posé vent de travers sans décrabage. La limitation au vent de travers sans décraber est purement technique. Au delà d'un certain angle par rapport à la piste, au moment du toucher des roues , le train risque de se plier et les pneus de se déchausser des jantes. Il me semble que pour l'A 380 la limitation vent de travers doit se situer aux environs de 40 noeuds plein travers, ce qui doit donner un angle de contact de 20 ou 25 °. C'est en fait, la vitesse résiduelle après contact qui replace l'appareil dans l'alignement de la piste. Evidemment, la secousse est bien là !
Merci pour l'analyse, en effet avec tes explications on voit bien la différence entre les deux.
Ces deux finales sont réalisées nez au vent, une des deux décrabée, et l'autre en posé "sec". Il existe une autre façon de conduire la finale vent de travers, c'est une aile basse au vent. Le nez de l'appareil étant alors opposé à la direction du vent traversier. C'est assez zazou, plutôt assimilé à une glissade, avec palonnier et manche dans le même sens, le manche ayant pour action de maintenir une aile basse et le maintien de la vitesse d'approche, et les palonniers de maintenir la direction vers la piste. Ne pas oublier de décraber et de remettre les ailes à plat au moment de l'arrondi , sinon, bobo !