Xavier Belmoufles chouettes coucous land
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Anonyme
et je commence pour ce très bel engin
http://www.richard-seaman.com/Aircraft/AirShows/Vandenburg2004/Highlights/P40.jpg
rrrrrrrrrRRRRRRRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAWWWWWWWWWWWWwwwwwwwwwwwffffffffffff....
the rain drop
:alertejargon:
Anonyme
:pastraînersesguêtresdansunforumdeconnaisseuraurisquedepasserpouruncon:
(ps) mon cunnilingus était bien sûr une boutade...
Anonyme
Citation de : Xavier Belmoufles
Tiens d'ailleurs, si tu peux expliquer comment décoder les METAR je suis preneur!
Pas facile, mais en gros il faut intégrer certains codes.
NOSIG: aucun changement significatif prévu dans les deux heures
GRADU: des changements de météo vont se produires à allure constante
RAPID: changements de météo dans une période inférieure à une demi-heure
INTER: changements de météo fréquents mais brefs.
Après, il y a les phénomènes caractéristiques:
BR: brume . TS: orage. FG : brouillard. RA: pluie. SN: neige. GR : grêle. DZ: bruine., puis la qualification du phénomène. MI: mince. FZ: givrant. XX: violent. BC: banc. SH: averse.RE: récent.
Ce qui donne à la lecture par exemple FZFG: brouillard givrant. FZRA: pluie congelante. BCFG: bancs de brouillards. RASH: averse de pluie . XXRA pluie violente.
Est indiqué en premier l'indicatif OACI : LFML: Marseille Provence, puis le vent: ex: 33008, un vent venant du 330° pour 8 noeuds, puis la visibilité, ex 1100 = 1100 mètres, puis la visibilité horizontale sur la piste ex: 1200. Sous 1500 mètres un vol peut être réalisé en VFR spécial seulement.Puis les hauteurs de nuages ex: 3SC013 (3 octas de strato-cumulus à 1300 pieds) et 3AC090 (3 octas d'alto-cumulus à 9000 pieds et 6C1250 (6 octas de cumulus au niveau 125) la couverture complète étant de 8/8 octas. Dans le message, il peut y avoir la formulation CAVOK ( ceiling and visibility ok )pour signaler en gros que la visibilité est égale ou supérieure à 10 kilomètres, pas de nuage sous 1500 mètres, pas de pluie, pas d'orages, pas de brouillards ni neige. Puis il y a la température et le point de rodée ex 08/07 .A la fin du message il y a la pression atmosphèrique du moment en hecto-pascal ex: 1013 ( QNH, pression régionale). Plusieurs couches de nuages étant possible, on peut avoir l'indication des différentes couches à la suite, ou s'il n'y en a qu'une, ce sera par ex: 2C085 ( 2 octas de cumulus au niveau 85 (8500 pieds).
Quand un appareil est en finale sur un aéroport, le contrôle donne au pilote le QFU (sens de piste en service) les indications de direction du vent, sa force, et le QFE ( hauteur pression de la piste) à ne pas confondre avec le QNH ni le réglage altimètre en FL qui lui se cale à la pression standard 1013.25 hPa au passage du niveau de transition, 5000/6000 pieds selon les régions. Les pilotes de l'appareil qui a rencontré le St Odile se sont gourés dans un de ces trois calages. Ils arrivaient d'un niveau de vol, donc calé au flight level (1013.25 hPa), en passant sous les 5000 pieds, ils auraient dû passer au calage QNH, puis passer au calage QFE (pression de hauteur de piste) quand ils étaient dans le circuit d'aéroport. Ils ont zippés un deux deux derniers calages.
Bon, alors dans toute cette explication ,y'a peut-être des âneries , mais je n'ai pas envie de me relire, je viens de faire un putain d'effort qui m'a épuisé.
PS: Avant un vol autre qu'en tours de piste, il est obligatoire d'avoir la météo, et il faut pouvoir le prouver aux autorités en cas de contrôle. Il y a possibilité de contacter directement un prévisionniste (service payant) qui interroge sa carte satellite et te donne les indications sur les vents que tu vas rencontrer en force et directions, donc les niveaux de vols préférentiels à prévoir pour les utiliser plutôt que de te les ramasser dans le nez et un tas d'autres indications pour faciliter la navigation , comme le type de temps que tu vas rencontrer en route, et même le temps et température à l'arrivée, et ils sont super-sympatiques !
Anonyme
Javier Guante Hermoso
Jofree
Pas facile, mais en gros il faut intégrer certains codes.
NOSIG: aucun changement significatif prévu dans les deux heures
GRADU: des changements de météo vont se produires à allure constante
RAPID: changements de météo dans une période inférieure à une demi-heure
INTER: changements de météo fréquents mais brefs.
Après, il y a les phénomènes caractéristiques:
BR: brume . TS: orage. FG : brouillard. RA: pluie. SN: neige. GR : grêle. DZ: bruine., puis la qualification du phénomène. MI: mince. FZ: givrant. XX: violent. BC: banc. SH: averse.RE: récent.
Ce qui donne à la lecture par exemple FZFG: brouillard givrant. FZRA: pluie congelante. BCFG: bancs de brouillards. RASH: averse de pluie . XXRA pluie violente.
Est indiqué en premier l'indicatif OACI : LFML: Marseille Provence, puis le vent: ex: 33008, un vent venant du 330° pour 8 noeuds, puis la visibilité, ex 1100 = 1100 mètres, puis la visibilité horizontale sur la piste ex: 1200. Sous 1500 mètres un vol peut être réalisé en VFR spécial seulement.Puis les hauteurs de nuages ex: 3SC013 (3 octas de strato-cumulus à 1300 pieds) et 3AC090 (3 octas d'alto-cumulus à 9000 pieds et 6C1250 (6 octas de cumulus au niveau 125) la couverture complète étant de 8/8 octas. Dans le message, il peut y avoir la formulation CAVOK ( ceiling and visibility ok )pour signaler en gros que la visibilité est égale ou supérieure à 10 kilomètres, pas de nuage sous 1500 mètres, pas de pluie, pas d'orages, pas de brouillards ni neige. Puis il y a la température et le point de rodée ex 08/07 .A la fin du message il y a la pression atmosphèrique du moment en hecto-pascal ex: 1013 ( QNH, pression régionale). Plusieurs couches de nuages étant possible, on peut avoir l'indication des différentes couches à la suite, ou s'il n'y en a qu'une, ce sera par ex: 2C085 ( 2 octas de cumulus au niveau 85 (8500 pieds).
Quand un appareil est en finale sur un aéroport, le contrôle donne au pilote le QFU (sens de piste en service) les indications de direction du vent, sa force, et le QFE ( hauteur pression de la piste) à ne pas confondre avec le QNH ni le réglage altimètre en FL qui lui se cale à la pression standard 1013.25 hPa au passage du niveau de transition, 5000/6000 pieds selon les régions. Les pilotes de l'appareil qui a rencontré le St Odile se sont gourés dans un de ces trois calages. Ils arrivaient d'un niveau de vol, donc calé au flight level (1013.25 hPa), en passant sous les 5000 pieds, ils auraient dû passer au calage QNH, puis passer au calage QFE (pression de hauteur de piste) quand ils étaient dans le circuit d'aéroport. Ils ont zippés un deux deux derniers calages.
Bon, alors dans toute cette explication ,y'a peut-être des âneries , mais je n'ai pas envie de me relire, je viens de faire un putain d'effort qui m'a épuisé.
PS: Avant un vol autre qu'en tours de piste, il est obligatoire d'avoir la météo, et il faut pouvoir le prouver aux autorités en cas de contrôle. Il y a possibilité de contacter directement un prévisionniste (service payant) qui interroge sa carte satellite et te donne les indications sur les vents que tu vas rencontrer en force et directions, donc les niveaux de vols préférentiels à prévoir pour les utiliser plutôt que de te les ramasser dans le nez et un tas d'autres indications pour faciliter la navigation , comme le type de temps que tu vas rencontrer en route, et même le temps et température à l'arrivée, et ils sont super-sympatiques !
Très intéressant !
"To boldly go where no man has gone before."
Pictocube
J'aimais bien ce topic avant.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Javier Guante Hermoso
Pictocube
Ben ouais c'est déjà plus fun que météorologuefanzine
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Javier Guante Hermoso
Avec son architecture si particulière: le moteur est derrière le pilote, l'axe de l'hélice passe entre ses jambes...
On le voit bien sur cette image d'une épave:
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