Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Anonyme
Pourquoi ? parce que c'est ça que les gens veulent. Ils veulent du blockbuster. je pense qu'il y a comme une forme d'adaptation du message et insidieusement, le message écologique se formate selon ce modèle.
D'où sûrement cette impression que mes mots sortent d'un roman a deux balles (lequel ?). Je pense que beaucoup de discours de ce type sur l'écologie utilisent (parfois inconsciemment) les même mots, les mêmes phrases, les mêmes images qui elles même sont issues d'un livre bien plus ancien et dont le blockbuster en est la forme moderne.
Je sais que si j'évoquais la technicité des lois pour la transition énergétique et la biodiversité et quelles directives européennes elles traduisent, comment on intègre une trame verte dans un document d'urbanisme ou comment on créé un parc marin, ça n'intéresserait personne.
Qui sait même ce qu'est une trame verte ici ?
Alors effectivement, comme toi je pense qu'un nouveau langage de l'écologie reste à inventer autre que celui du Blockbuster pour parler à la majorité des gens. Toute une éducation est à faire et j'en prends pleinement la mesure.
[ Dernière édition du message le 26/05/2017 à 19:22:09 ]
oryjen
On ne la leur fait pas.
Pensée positive, sinon positiviste, droite ligne de conduite volontaire, un rien d'obsessionnalité...
Il aime la nature.
Il révère la science.
Darwin contre le religieux, etc...
Un classique...
Mais faut l'entendre causer de la Nature, qui fait tout bien qui est parfaite, qui est belle, douce, patiente, qui pourvoit...
Une personne, oui m'ssieurs-dames.
Une déesse, quasi.
Brèfle, on n'en sort pas.
C'est pas tellement les mots qu'on met dessus, c'est la tournure de pensée qui pèche.
Le problème, pour "les gens", à propos de l'écologie, c'est qu'elle prend la place de la "science", du "progrès", quoi qu'on veuille mettre là-derrière, et on en met des trucs! Et tout le monde en met!
Sont-ils harassés de ce "progrès" qui ne se manifeste au quotidien que par une régression du bonheur, du temps de vivre?
Sont-ils abrutis des paysages de merde, de la laideur qui gagnent et oblitèrent peu à peu toute latitude de poésie quotidienne?
Ou sont-ils, au travers de ce biais-ci comme de tant d'autres, quotidiennement programmés pour morfler?
Chair à canon médiatique, quasi-denrée bombardée et pétrie de sémantiques perverties.
Eux-même la viande dont est fait le miroir aux alouettes?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 26/05/2017 à 19:30:00 ]
Anonyme
Un peu comme si en parlant des conséquences, on entrevoyait les causes ?
[ Dernière édition du message le 26/05/2017 à 19:49:41 ]
Dr Pouet
"un pouvoir que la Planète avait patiemment stocké"... etc...
Là non plus, rien d'objectif. La Planète est en quelque sorte déifiée, elle ourdit des plan à long terme, elle aurait même probablement poussé par des moyens mystérieux au développement de l'espèce humaine etc...etc...etc...
Objectif, ça?...
En plus tu l'as piqué à un auteur de romans à deux balles, tu le sais? Tu vois de qui je parle? De quel bouquin?
Après, on peut voir tout ça bien autrement: Pendant des centaines de millions d'années, des êtres vivants sont morts et ont pourri au profond de la terre, devenant hydrocarbures. Intention? Planification? Où ça?
Beaucoup plus tard, observant les feux follets, des hommes astucieux, industrieux, ont imaginé de tirer parti de ces substances, et qui leur en voudrait, car ils vivaient des temps où une flamme facile à entretenir représentait un réel avantage sur la mort.
Ensuite, évidemment, car c'est là aussi un de leurs penchants, d'autres ont imaginé en tirer un pouvoir, d'abord de fascination pour s'assurer sans doute un ascendant sur la piétaille, puis un pouvoir réel: "J'ai l'huile magique, tu as besoin de feu. Que me donnes-tu en échange? Non, davantage. Non, encore plus". etc...
Et sans compter les multiples autres sources de puissance probablement encore "stockées" et que nous n'avons pas découvertes...
Bref...
L'occasion fait le larron, quoi d'autre?
Je suis d'accord avec ça.
Dr Pouet
Au vrai, répétant l'argument développé plus haut, j'aimerais bien que l'on m'explique de manière raisonnable ce qui nous permet la grossière immodestie de penser que nous aurions à (que même nous pourrions) "gérer la planète".
= gérer nos conneries, cesser d'être inconséquent, de tout bousiller en se disant "on verra bien si ça finit par poser problème plus tard".
BleuBlancJaune
Dans un grand magasin, une petite vieille choisit le sac en plastique pour ses achats. La caissière lui reprocha de ne pas se mettre à » l’écologie » et que seuls les jeunes allaient payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources de la planète ! La vieille femme s’excusa et expliqua : « Je suis désolée, nous n’avions pas le mouvement écologique dans mon temps ». Et elle ajouta :
—À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, et remplies à nouveau; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. On ne laissait pas des bureaux et des magasins vides éclairés toute la nuit, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
— En mon temps, on montait l’escalier ; on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux coins de rues. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
— À l’époque, on lavait les couches de bébé; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans une machine avalant 3000 watts. On utilisait l’énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements. Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
— À l’époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre. C’est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement écologique. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des rembourrages comme du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. Vous avez bien dit mouvement écologique ?
— En mon temps, nous ne prenions pas deux ou trois douches par jour pour se rafraichir, et lorsqu’il faisait chaud, on cherchait l’ombre, maintenant vous mettez la climatisation. C’est vrai que nous n’avions pas le mouvement écologique.
— À l’époque, on buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif ; on n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu’on voulait prendre de l’eau. Alors qu’avec un mouvement écologique … On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo ou de nouvelles cartouches en plastique ; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir tout simplement à chaque rasage. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
— À l’époque, les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24. Bien sûr on ne connaissait pas le mouvement écologique !
— À l’époque, les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayons et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, nous n’achetions pas un nouvel équipement avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
— En mon temps, on avait une prise de courant par pièce, pas une bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui, ces mêmes jeunes qui adhèrent pour les 3/4 aux idées et mouvements écologiques.
A mon époque, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique, mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l’environnement. Alors ma grande, de grâce, ne viens pas me … donner des leçons de responsabilité et de respect de la nature, à commencer par la nature humaine, … avec ton mouvement écologique!
Il faut vivre avec son temps, mais il est temps de réfléchir.
Dr Pouet
Je suis pas loin de penser que le terrorisme est la conséquence de notre façon de gérer la planète.
Tu enfonces un peu des portes ouvertes là. Le bazar qu'on a semé pour assurer notre approvisionnement en pétrole, uranium et autres ressources, est sans aucun doute la première cause de terrorisme.
Si on veut un rappel bien dense de tout ça, rien de tel que le documentaire "CIA guerres secrètes", par William Karel. Malgré le titre un peu racoleur, ce ne sont que des faits établis, souvent racontés par les coupables eux-mêmes ! (anciens directeurs de la CIA...) : toutes les interventions que les pays industrialisés ont faites depuis 1950.
Et maintenant, le bouleversement climatique plonge dans la famine les peuples qui étaient juste à l'équilibre. Ce qui évidemment engendre ensuite du chaos.
C'est notamment le cas de la Syrie :
Anonyme
Dans un grand magasin, une petite vieille...
Aujourd'hui on appelle ça : Économie Circulaire.
C'est devenu une science à part entière.
[ Dernière édition du message le 26/05/2017 à 22:48:43 ]
BleuBlancJaune
C'était mieux avant ! quand on pensait que çà serait mieux après... ;-)
Anonyme
Le soucis, c'est que plus on devient performant et on avance en écologie (sur les conseils avisés de la vielle), plus l'horizon s'éloigne. On a fait des progrès incroyables ces dernières années, rien n'y fait. La perte de biodiversité accélère, les océans s’acidifient de plus en plus, etc, etc,... C'est à se demander si cette course contre la montre, n'est pas au-dessus de nos capacités.
Faudrait qu'on fasse un saut technologique (fusion nucléaire ?), politique (gouvernance mondiale ?) ou que les extra terrestres viennent à notre secours.
Et il faudrait parvenir à ces deux possibilités en 40 ans ! Personnellement les extra terrestres, j'y crois pas trop (et y'a quand même le risque qu'ils nous tombent sur le râble).
Je sais pas si vous avez entendu parler de l'équation de Kaya ? Elle est issue des réflexions du Club de Rome.
https://jancovici.com/changement-climatique/economie/quest-ce-que-lequation-de-kaya/
Ca s'annonce serré, surtout vu les troubles migratoires énoncés plus haut. 2050, c'est demain presque !
[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 02:32:52 ]
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