Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
oryjen
A mon époque, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique, mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l’environnement. Alors ma grande, de grâce, ne viens pas me … donner des leçons de responsabilité et de respect de la nature, à commencer par la nature humaine, … avec ton mouvement écologique!
Il faut vivre avec son temps, mais il est temps de réfléchir.
Très belle histoire, Bleu Blanc Jaune, et si bien racontée!
Mais bon dans le même temps, les décharges publiques fleuraient bon le long des rivières, oui oui, le mari de la bonne dame, s'il avait la chance d'avoir une voiture, évacuait sa vidange au caniveau, le paysan du coin mettait un seau d'engrais et ou de pesticides quand il suffisait d'une louche... et un enfant sur cinq mourait avant 10 ans de ceci ou cela...
C'est pas tellement qu'ils étaient vertueux, c'est qu'ils étaient économes, c'est qu'ils avaient connu la guerre, première ou deuxième du nom, que les avoirs des simples gens avaient morflé bonbon et qu'on avait appris à se satisfaire de peu, à économiser, à réutiliser, et quand ce n'était pas le cas, c'était le résultat de générations de frugalité obligée: On n'imagine pas autour de quels quotidiens de méticuleuse survie s'étaient organisés dans les campagnes de vrais petits bonheurs bien âpres, quand la ressource était chiche: Lorsque c'est juste suffisant, on vit comme ça, le quotidien, les habitudes, les traditions se construisent et se pérennisent sur des bouts de chandelles qui deviennent comme par magie des valeurs culturelles et finissent par ressembler à des choix éclairés... on vit quoi;
lorsque ça suffit vraiment pas, on bouge, ou bien on meurt. C'était comme ça dans les écarts des bourgs, on l'a bien oublié!
Et il y aussi que même en ville le standing moyen n'avait pas encore atteint le luxe absurdement décalé des besoins que l'on peut constater aujourd'hui, et qui est à lui seul responsable à coup sûr de tellement de nuisances, la bonne dame a raison sur le constat! (mais se trompe sur les causes, j'espère que c'est pas ta mémé)
Rien qu'en agissant là-dessus, je gage qu'on diviserait par un facteur considérable l'impact terrifiant de nos conduites sur la santé de l'écosystème.
C'est très précisément l'histoire de la "sobriété heureuse" prônée par Pierre Rabhi, le tout petit bougnoule qui voit plus clair et plus loin que tout le monde...
Juste un exemple: On causait ce soir avec des amis de la pyrale du buis, ce joli et délicat papillon qui décime depuis l'an passé les forêts des Baronnies dans le sud de la Drôme. D'où nous vient ce bidule?
De Chine.
Habon? Mais comment et pourquoi est-il arrivé ici?
Pas compliqué: Avec les containers qui inondent l'Europe de marchandises dispensables de mauvaise qualité, des merdes dont on n'a nul besoin, et qui par excellence représentent tout ce dont on pourrait aisément se passer en terme d'utilité, ou simplement d'usage, mais dont l'impact écologique est gigantesque.
Nous n'avons nul besoin de traverser les océans, les continents à grand renfort de mazout pour nous procurer ces babioles mal conçues et mal faites.
La seule excuse est l'état de servile dépendance auquel se trouve réduite la frange paupérisée de toute une population, et qui signe lui aussi le malaise global.
La seule cause en est l'avidité toujours croissante et jamais satisfaite de deux ou trois grossiums de l'import-export, toujours les mêmes, tout leur est bon pour se gaver.
Ces gens-là comme le dit Méluche ont un nom, une adresse; la lâcheté, la collusion coupable des politiques qu'ils font élire grâce aux moyens considérables que leurs activités largement dispensables dégagent, est devenue un problème commun qu'il faut résoudre de toute urgence. Tout commence par là. Là est le bout de la pelote, et pas ailleurs.
On vit sur cette idée (principalement puisée dans l'étude d'un passé reculé, à des époques où la population mondiale n'était pas le dixième de ce qu'elle est aujourd'hui, donc tout le "raisonnement" est faux (mais ce n'est pas un "raisonnement", c'est un cache-misère, c'est de la propagande)) que le commerce serait bon par essence.
Mais le commerce, comme toute activité, comme toute tendance à un moment nécessaire, devient nocif quand il dépasse le simple cadre des besoins.
Il faut un moment, qui paraît long à l'échelle de nos courtes vies, pour en voir les effets et accepter de les identifier comme tels, parce que tout état, chez les bipèdes verticaux, devient rapidement une culture qui acquiert force de conditionnement et gêne la lucidité; mais c'est la stricte vérité.
Mélenchon, avec Rabhi, est actuellement dans la sphère publique et disons "politique" au sens noble du terme, le seul dont la pensée a acquis la maturité nécessaire pour relier tous les domaines de l'existence humaine en une chaîne cohérente de cause à effet.
Il est intelligent, quand beaucoup d'autres sont simplement rusés (la ruse est une forme de connerie, parce qu'elle limite obsessionnellement le champ de son action à un seul domaine).
Il a compris le lien entre l'écologie, le commerce, l'industrie, la politique, les désirs, les conduites, et la réalité qui impose toujours, tôt ou tard, que 2 et 2 font 4. Quand on vous dit que 2 et 2 font 5, il y a une retenue dans l'addition. Retenue dans le sens littéral de "retenue à la source", voyez...
Tous les autres menteurs, clientélistes, barbiers retors adeptes du "demain on rase gratis", jouent et prospèrent sur le "léger" délai entre le moment où l'on empoche le gain et celui où l'on prend le manche du râteau dans la poire.
Il s'agit de quelques générations: toute une éternité à l'aune des mandats électifs!
Un véritable upercut qui conduit au KO (chaos?) brutal à l'échelle de la vie d'une espèce, ou même d'une civilisation.
Au nom de la vie, on en est là (on a le manche du râteau à deux centimètres du groin), et pas au nom d'un protectionnisme déclaré malfaisant par ceux qui ont intérêt à ce que la réflexion ne dépasse pas le cadre purement commercial qu'ils ont eux-mêmes institué, il faudrait à présent purement et simplement interdire l'importation de marchandises inutiles.
Et pendant qu'on y est, je l'ai déjà dit, interdire la publicité, histoire de réaligner vertueusement et harmonieusement le sacro-saint rapport de l'offre à la demande, derrière lequel se barricadent les rusés, les criminels imbéciles.
Oui, j'ose le dire: je ne suis pas grand chose face à ces grands économistes célèbres qui ont fait de longues et difficiles études (qui les ont conduits à finalement ne rien comprendre au problème). Plus ou moins volontairement cantonnés à un domaine étroit qui fait leur renommée et qui les obnubile au point d'oblitérer leur pensée, c'est juste, humainement parlant, un ramassis de gros cons.
Jacques Attali avec son gros cerveau, ses gros diplômes, son gros carnet d'adresses, et finalement ses gros sabots (alors qu'il est grossièrement visible qu'il croit être subtil), c'est juste un sale gros con. Sa pensée est inepte. Inopérante (à part dans UN domaine, qui se voit comme le nez au milieu de la figure). Indigente, en fait.
La liberté (d'entreprendre, liberté au sens "libéralisme effréné", hein, cette perversion des mots n'est en rien innocente!), très bien.
Mais qui dit liberté dit responsabilité; cette affaire est connue et vieille comme les hommes.
Au nom de la vie, nous devons avoir le courage à présent de regarder en face nos conduites, et de décider très clairement ce qui est nécessaire et ce qui ne l'est pas.
L'argument selon lequel TOUTE activité économique est intrinsèquement bonne quel qu'en soit l'objet ou le prétexte est aujourd'hui caduque, parce qu'elle n'est valable que dans les conditions d'un essor. Ces conditions ne sont plus valables aujourd'hui.
La condition actuelle consiste à éviter la chute.
Bien sûr le commerce crée de la richesse, et bien sûr les besoins collectifs ont besoin de richesses. Mais oublier la suite du raisonnement revient à le fausser entièrement: La suite du raisonnement, c'est que nous avons atteint le point où la richesse créée par l'activité est directement confisquée par ceux-là mêmes qui aujourd'hui définissent les besoins.
La collusion des commerçants et des politiciens est devenue trop étroite: Voyez la bourse! Voyez l'accroissement faramineux des grosses fortunes simplement sur les dix dernières années! Un facteur 3 ou même 4...
Est-ce que la richesse collective, représentée par les services offerts à la population, s'est accrue du même rapport?
N'est-ce pas, je n'ai pas la berlue: Elle a plutôt diminué globalement en occident...
Donc on ne peut plus dire que l'accroissement du commerce est bon: Il est tout simplement devenu mauvais.
Le temps est terminé où l'on pouvait détourner le regard du désastre infligé "à la planète" pour contempler le magot: le magot a été confisqué.
Mélenchon a raison: Ils ont un nom et une adresse. Inutile, absolument inutile de verser dans la misanthropie: Tout le problème est là: Ce nom et cette adresse.
Ils doivent payer.
Je ne parle même pas de leur faire régler l'addition "sur leurs deniers".
Je ne parle même pas de confisquer "leurs" fortunes (guillemets car il s'agit en fait du bien commun, qui a été détourné vers leurs poches depuis disons deux siècles).
Juste arrêter de les engraisser davantage.
Nous ne vivrons pas plus mal, nous verrons même soudain, je pense, avec étonnement, les masses colossales de richesses que dégage en réalité notre activité (oui la fable de "la crise" fait partie du dispositif)...
Même eux ne vivront pas plus mal, à part le coup d'arrêt brutal à la satisfaction de leur lubie sans fond.
Ils sont malades.
Leur maladie est notre maladie.
Et c'est aussi la maladie de la planète tout entière, et de tous les vivants.
D'un autre côté, leur laisser les fortunes indûment amassées revient à leur laisser les moyens de nuire: On connaît la musique: Pognon-> élection-> pognon.
Donc faut les tondre bien ras, tant pis si, durant un moment, et envers certaines cibles bien déterminées, ça fait un peu bolchévik. Tant pis s'ils dégagent: Ils n'ont plus rien à nous donner, puisqu'à présent, hormis les tricheries fiscales massives dont ils sont tous coupables peu ou prou, nous n'avons que les miettes de ce qu'ils ont la bonté d'investir. Bon débarras. Qu'ils partent. Et même arrangeons-nous pour qu'ils ne puissent plus revenir (il suffirait une bonne fois que la justice débarrassée de ses œillères leur applique le tarif par exemple, comme à tout un chacun Il y aurait peut-être même là, pour une fois, un bon motif de déchéance de nationalité (clin d'oeil discret aux vendus de chez Hollande)).
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 06:35:18 ]
Djardin
Et la conclusion, c'est qu'on recommence à faire comme nos (arrières-)grands-parents : on prends des boites en verre et pas du plastique jetables, on se déplace à vélo, on mange des légumes locaux et de saison, bla bla bla bla.
Le soucis, c'est la génération entre eux et nous. Donc les gens nés à partir du baby-boom, pour qui les progrès technique étaient là et la pollution n'était pas encore visible.
Et mes parents ont beaux être écolos et tout, ils vont faire les courses à Auchan et achète tout dans du plastique parce que c'est pratique. Et consomment, consomment, consomment.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
boulooban
T'as trimé toute ta vie, tu t'es serrer la ceinture pour payer la maison et donner de la nourriture saine à tes enfants.
Bah, maintenant, tu fais quoi avec tout cet argent.
Et si, après 60 ans à trimer, maintenant que tu n'as plus d'obligation et que ta retraite est là, tu ne te posais plus de question et profitais, juste. Il est pas mérité ce pognon ?
Jimbass
Je sais pas si vous avez entendu parler de l'équation de Kaya ? Elle est issue des réflexions du Club de Rome.
https://jancovici.com/changement-climatique/economie/quest-ce-que-lequation-de-kaya/
Ca s'annonce serré, surtout vu les troubles migratoires énoncés plus haut. 2050, c'est demain presque !
Excellent article !
Même si j'ai toujours eu horreur des équations simplistes des économistes, là ca explique clairement l'enjeu : non seulement il va falloir décarbonner les sources d'énergie le plus vite possible et améliorer le rendement énergétique de l'économie, mais on peut aussi tirer un trait sur la sacro-sainte croissance ... ou alors il faut s'attendre à une réduction apocalyptique de la population.
La réflexion sur le nucléaire est intéressante aussi : à court terme, il est plus écolo de décarbonner en installant des centrales nucléaires, que de les remplacer par des centrales à charbon comme on le fait actuellement ... Oui il y a un risque, mais entre quelques catastrophes à la Fukushima et des millions de réfugiés climatiques, entre deux maux il faut choisir le moindre. On les démantèlera ensuite, quand on aura une alternative (fusion, solaire efficace) mais là c'est vraiment pas le moment.
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts
samy dread
Bref le nucléaire est un problème particulier pour la france, il y a tout un tas de gens a virer à a tête de plein de cabinet pour commencer.
on notera aussi que là où on peut faire facilement des économies d'énergie, c'est le logement. Ca tombe bien, il n'y a pas de ministère du logement dans ce nouveau gouvernnement
Non je ne mettrai pas de pull
sqoqo
Anonyme
Je préfère largement parler de décroissance maîtrisée que de lutte des classes. Ca me semble stérile de se battre. Il faut prendre plus de recul et passer à autre chose. Il faut trouver un consensus et des décisions collégiales. Les méthodes du passé ne sont pas les solution de l'avenir.
L'idée de brider la publicité est bonne, elle va dans ce sens.
Revoir les fondamentaux de l'économie est selon moi la priorité. Cette vision de l'économie n'oppose personne, tout en étant égalitaire :
https://jancovici.com/transition-energetique/choix-de-societe/leconomie-peut-elle-decroitre/
Le passage sur les espèces invasives est intéressant. Dans ce schéma, la pyrale du buis serait considéré comme une charge pour l'ensemble des habitants (riches et pauvres) et comptabilisée.
Il se trouve que la provision de charge aurait eu beaucoup d'impact sur les actionnaires qui l'on introduite et ils ne l'aurait économiquement peut être pas fait. Ce système nécessite le développement des assurances pour les sociétés pour se prémunir des risques écologiques car bien évidement, on ne peut pas tout prévoir.
La taxe carbone et les quotats d'émissions sont à ce jour une réponse imparfaite, car encore trop calqués sur l'ancien modèle comptable et tout ses travers, mais surtout une vision bien trop court-termiste. Il faut impérativement y inclure l'épuisement des ressources non renouvelables. Dés que ces ressources seront introduites dans la comptabilité, il n'y aura plus besoin de lutte des classes.
[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 14:32:27 ]
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 14:34:43 ]
Anonyme
J'attire également ton attention que ce sont probablement "les riches, ceux dont on connait l'adresse", contre toutes attentes, qui proposeront cette voix de sortie écologique et y apporteront leur plus grand soutien. Ils ne sont certainement pas idiots comme tu peux l'imaginer et commencent à comprendre qu'ils ont plus à y gagner en profitant de leur "petite retraite" paisiblement.
Chacun y verra la manipulation qu'il veut... moi, ce sont les échéances que je garde en tête.
[ Dernière édition du message le 27/05/2017 à 16:33:57 ]
oryjen
Ces gens, quand ils font dans l'écologie, ça donne la COP21 et autres pantalonnades... On l'a assez vu. On a compris.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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