Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

  • 15 154 réponses
  • 154 participants
  • 492 579 vues
  • 132 followers
Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

Afficher le sujet de la discussion
2201
Citation de Traumax :
D'ou le fait que la dialectique de l'oppression systémique ne peut pas être étudiée à l'échelle individuelle.
La domination systémique est trop forte pour un individu, il a besoin d'un mouvement social massif pour en sortir.

On peut pas dire a une victime de viol "nan mais faut te respecter un peu, fallait pas te laisser violer"
Les circonstances particulières, individuelles, des actes de domination (harcèlement au travail, viol, insulte ou discrimiation raciste...) sont trop nombreuses, et justement, particulières, pour qu'on puisse se contenter d'invoquer la dialectique dominant/dominé

T'irais voir Ilan Halimi pour lui dire "mec, il aurait suffit que tu lèves la tête, que tu sois un vrai bonhomme conscient de sa valeur" ?
C'est impossible.


Traumax:
Vraiment et en mode cool:
Qui n’est pas d’accord avec ca?
Est ce qu’il a dit ca?
Pourquoi sans cesse pointer du doigt l’interlocuteur et prendre le truc a l’extreme?
Est ce qu’on peut discerner les propose des uns et des autres sans exageration?
Et puis a la limite franchement on est dans un forum, ca nous arrive a tous (je le reconnais pour moi sans probleme) de faire des posts moins pertinents que d’autres.
Et donc?
Au final, on a sur les dernieres pages:
« Le viol c’est pas bien »
« Le sexisme c’est pas bien »
Et la maintenant on passe en mode « ouais ben les opprimés ils ne peuvent pas forcement s’en sortir parce qu’ils n’ont pas le choix »
Serieux on est tous ok la dessus, pourquoi se clasher avec ca?
Faut essayer de rentrer dans le fond du debat...en s’ecoutant un peu plus....enfin je sais pas mais paix sur la terre quoi.
2202
1- je clashe personne, j'argumente un point de désaccord
2- le désaccord porte sur :
Citation :
Pour qu'une victime cesse d'être une victime il lui faut acquérir la conscience de sa propre valeur.Se tenir debout et arrêter la pleurniche.Hommes,femmes,travailleurs.


A partir de la j'extrapole rien du tout, je lis, je comprends (peut etre de travers, mais la c'est a zneuro de préciser ou rectifier son propos), j'argumente contre parce que je suis pas d'accord.

Si j'avais voulu clasher, crois moi, la différence de ton aurait été très nette.
2203
La culture du viol pour rappel c’est ça :

Citation :
a complex set of beliefs that encourage male sexual aggression and supports violence against women. It is a society where violence is seen as sexy and sexuality as violent. In a rape culture, women perceive a continuum of threatened violence that ranges from sexual remarks to sexual touching to rape itself. A rape culture condones physical and emotional terrorism against women as the norm . . . In a rape culture both men and women assume that sexual violence is a fact of life, inevitable . . . However . . . much of what we accept as inevitable is in fact the expression of values and attitudes that can change.”
2204
Traumax:
Merci pour ta reponse je precise que quand je parlais de clash je generalisais sans te viser personnellement.
J’ai juste pris ton post pour poser ma reflexion globale parce que c’etait le dernier, pas parce que c’etait toi.
Si mes propos ne sont pas clairs la dessus tu m’en excuse avec plaisir.
2205
Citation de Traumax :
D'ou le fait que la dialectique de l'oppression systémique ne peut pas être étudiée à l'échelle individuelle.
La domination systémique est trop forte pour un individu, il a besoin d'un mouvement social massif pour en sortir.

On peut pas dire a une victime de viol "nan mais faut te respecter un peu, fallait pas te laisser violer"
Les circonstances particulières, individuelles, des actes de domination (harcèlement au travail, viol, insulte ou discrimiation raciste...) sont trop nombreuses, et justement, particulières, pour qu'on puisse se contenter d'invoquer la dialectique dominant/dominé

T'irais voir Ilan Halimi pour lui dire "mec, il aurait suffit que tu lèves la tête, que tu sois un vrai bonhomme conscient de sa valeur" ?
C'est impossible.

Mais la nous parlions du cas Darmanin:Cette jeune femme a accepté une relation sexuelle contre un avantage en nature.C'est fou comme vous confondez tout.Bien sur que face à un viol (contrainte,violence etc)il ne suffit pas de relever la tete,mais dans ce cas precis il s'agit d'une "victime" qui a suffisamment peu d'estime de soi pour faire de son corps une marchandise échangeable contre une autre.Je dis simplement que l'on ne peut pas éternellement se contenter du statut de victime. C'est à dire éternellement être objet passif plutôt que sujet actif et cela passe essentiellement par la reconnaissance objective de notre valeur intrinsèque déterminée par le dépassement de la position que donne le statut bourreau/victime qui assigne à residence chacun des protagonistes
2206
Belle négation de la dynamique de pouvoir entre un proxénète et sa victime. :Laporte:
2207
AMHA j'ai l'impression que le concept " culture du viol " regroupe plusieurs éléments différents mais qui ont pour trait commun une certaine idée de la condition féminine.

On a l'agression sexuelle avec gestes non consentis, vannes lourdes et insistantes et j'en oublie un peu (toujours trop)

L'abus de pouvoir (échange de faveurs sexuelles contre services. C'est dégueulasse, c'est plein de choses mais ce n'est pas un viol dans la mesure où c'est consenti. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas traumatisant comme expérience)

Le viol, un rapport sexuel non consenti, peu importe si il y a eu violence ou non.

Un viol c'est une agression sexuelle, mais l'inverse n'est pas forcément vrai. Ça ne veut certainement pas dire que c'est moins grave


C'est sans doute non exhaustif, mais le but de mon post est de faciliter la compréhension du terme. Et de permettre d'intégrer le mot viol a des actes qui n'en sont pas forcément mais qui sont du a la même vision de la femme.

Enfin c'est un peu comme ça que je perçois les choses.
2208
Citation de zneuro :
C'est à dire éternellement être objet passif plutôt que sujet actif et cela passe essentiellement par la reconnaissance objective de notre valeur intrinsèque déterminée par le dépassement de la position que donne le statut bourreau/victime qui assigne à residence chacun des protagonistes


Cette année, le Terminale L a un goût de framboise. :oops2:
2209
Citation de totounet :
Citation de Dr :
Citation de totounet :
Je ne pense pas que zneuro a voulu dire ca non plus.


Et qu’a-t-il voulu dire alors ? Précisément ?

On peut se baser sur un exemple concret, ça réduit les risques d’interprétation qu’il y a toujours sur des termes abstraits.


Que peut etre on doit depasser sa condition de victime (philosophiquement) pour franchir un pallier et porter une revendication/action plus efficace.
Je ne sais pas,mais c’est une reflexion comme une autre qui ne merite pas tant de moquerie, voire d’eventuelles insinuations liées a un manque d’humanité.
Un peu comme dans l’histoire quand certains se sont élevés pour exprimer le fait qu’ils valaient autant que la caste superieure. .et que ca a permit de faire évoluer les choses.


Dépasser sa condition de victime, ce n’est pas la première étape que tu traverses après un traumatisme. La culpabilité est forte après une agression. « C’est ma faute », « pourquoi moi », « j’ai sûrement mérité », etc...

La reconstruction est lente, difficile et non assurée. Elle laisse toujours des séquelles, avec lesquelles il faut apprendre à vivre.

Parfois tout ça est trop dur, et les personnes mettent fin à leurs jours.

C’est bien pour cela que je suis persuadé qu’il faut tout faire pour changer la mentalité qui aboutit à ces agressions.

Et c’est bien pour cela que j’enrage de voir Darmanin toujours ministre, toujours maire.

Comment changer les moeurs quand un prédateur sexuel homophobe est ministre de l’Intérieur ? Quel est le message lancé aux victimes ?

Et du coup « rester debout » revient aujourd’hui à se faire traiter de fragile, salope, conservateur, casse-couille, ou dictateur de la bien séance.

On a tous participé à cet état de faits, et ce n’est jamais agréable de le reconnaître, et encore moins de se le faire reprocher.

Mais on fait quoi alors ? On reste « debout » sur des positions ? Ou on se dit que p-e changer de langage, de comportement, c’est déjà pas si anodin que ça ?

[ Dernière édition du message le 25/07/2020 à 19:08:47 ]

2210
Citation :
dans ce cas precis il s'agit d'une "victime" qui a suffisamment peu d'estime de soi pour faire de son corps une marchandise échangeable contre une autre.


Dans ce cas précis, il s'agit d'un enfant de partouze qui a suffisamment peu d'estime des êtres humains en général et des femmes en particulier qu'il en vient a demander un rapport sexuel en échange d'un service qu'il aurait pu rendre par pure générosité, pour aider quoi.
La dialectique, toujorus.