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Sujet Pourquoi traiter le master mix avant de l'amener au premastering?

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Sujet de la discussion Pourquoi traiter le master mix avant de l'amener au premastering?
Ben oui, j'aimerais savoir ça, parceque le mastering c'est mon boulot et je comprend pas pourquoi pleins d'albums autoproduits (home studio) arrivent déjà compréssés et limités. :???:
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Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Je répondais surtout à ce commentaire :
"Mais pour ceux et celles qui savent que de toutes manière il va y avoir un prémastering en studio pro, évitez peut-être d'insérer quoique ce soit sur le master."
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:boire:
un conseil qui s'adresse principalement aux homes studistes , qui mettent n'importe quoi en master ( j'en ai fait partie :ptdr: ) et qui envoient de plus en plus leurs production au mastering .

aujourd'hui , même si je place un compresseur en master, il y a toujours une belle marge de volume et une bonne plage de dynamique pour que l'ingé puisse travailler au mastering.
...
23
Perso, je suis homestudiste de base, avec quelques mois d'expérience seulement, mais ce n'est qu'en lisant les forums d'AF que j'ai entendu parler de cette mode qui vise à tout compresser à donf.

Quand je parle de placer un compresseur et un EQ en effet master directement dans le projet de travail, il s'agit en fait du Master Limiter et du Master EQ de la Classic Series Kjaerhus. Ce ne sont sans doute pas des plug-ins de haute volée, mais ils me semblent faits pour ça en tout cas.

Pour ce qui est du résultat, je me fie à mes esgourdes: je travaille en monitorant avec du matos très moyen, pour éviter tout effet flatteur, un ensemble 2.1 Altec.

A partir du Wav qui est juste limité et non compressé par le Master Limiter dont je parlais, je normalise avec Cubase, simplement pour obtenir un niveau comparable à celui des CD's du commerce. Là encore, pas de compression.

Ma "pierre de touche", c'est mon lecteur MP3, avec écoute au casque: là, si il y a des défauts, même minimes (je pense au clic du mediator sur les cordes par exemple), j'entends tout et je peux corriger. Quand tout est OK (il peut y avoir plusieurs tentatives), je grave, en repartant bien sûr du Wav normalisé.

Tout ce que je peux dire, c'est que le CD que j'ai fait sonne bien, respecte les instruments (notamment les finesses de la gratte acoustique), après passage sur une bonne chaine ou un autoradio.

Voilà, c'est de la démerde avec 4 bouts de ficelles, mais c'est juste pour dire que tout le monde n'a pas la manie de la compression à outrance.

Est-ce que les anciens se rappelle que sur les vinyls de Ziggy Stardust, il était indiqué "to be played at maximum volume" ? Tout ça parce que le volume monte progressivement du premier morceau (Five years) jusqu'à l'avant dernier (Ziggy), pour retomber au dernier (Rock'n'roll suicide). A cette époque, on savait faire sonner un morceau piano et d'autres forte, en fait. Aujourd'hui, un CD de Sum41, c'est effectivement tout à donf...
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Krid, en fait je parle surtout des homes-studistes qui utilisent ces traitements mal dosés, sans savoir que si séance de mastering il ya, dans ce cas il n' y a plus "d'air", le son ne devient plus modelable.
Et si, parce que c'est de plus en plus à prendre en considération, il y a des "erreurs" de mix qui peuvent être compensées au mastering, si la compression est trop forte, les machines ont beau avoir d'énormes capacités, il n'est pas possible de faire grand chose parfois.
Evidemment, des ingés qui mixent avec des compresseurs en insert, du GML sur Neve jusqu'au L2 (et aujourd'hui L3) en plug, il y en a plein. Il faut savoir aussi que c'est une technique qui est utilisée pour le même aspect psychotruc: en mettre plein les oreilles du client.
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[quote]quand tu fais ensuite un bounce , on s'en cale des ressources de la machine.
ce sera juste plus long avec un pentium 500 mhz qu'avec un 3.2 ghz


si tu bounce en interne, le probleme qui se pose, en plus de la lenteur, c'est que la précision de calcul de ton processeur dépend entre autre de l'horloge et d'un effet qui en découle: le jitter.

j'ai effectué des comparaisons, au point qu'il est mieux parfois qu'on ramène l'ordinateur qu'on branche dans ma cabine, pour masteriser et améliorer mix et donc mastering en y gagnant beaucoup en dynamique et en définition, plutôt que de travailler avec les fichiers data gravés sur cd...

rien qu'enregistrer ses mixs sur dat offre une meilleure dynamique (c'est du 20 bit) qu'en data 24 bits...

enfin bon, voilà, c juste des tuyaux :D:
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La discussion prend une tournure intéressante :D:
tiens, pour parler de jitter...
c'est un phénomène que je connais uniquement sur le plan théorique .
j'avoue qu'a l'oreille, je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer ce phénomène , ni même de faire des comparaisons sur un même son , l'un ayant été enregistré avec des gros convertisseurs, d'autres avec des convertisseurs sensibles au jitter.
...
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Citation : Tom Lord Alge, Chris Lord Alge, Andy Wallace, Michael Brauer



j'en connais aucun!
:oops:

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

28

Citation : si tu bounce en interne, le probleme qui se pose, en plus de la lenteur, c'est que la précision de calcul de ton processeur dépend entre autre de l'horloge et d'un effet qui en découle: le jitter.

Du jitter en calcul offline, voilà qui est intéressant :?: Cela mérite quelques éclaircissements :diable:

Citation : rien qu'enregistrer ses mixs sur dat offre une meilleure dynamique (c'est du 20 bit)

Décidément, on en apprend tout les jours ici :mdr:

JM
29
En effet il me semble que des absurdités sont révélées peut-être même dignes du "alerte citations"

Pour moi si tu as enregistré en 16 bits tu ne regagneras jamais ces précieux bits en "resamplant en 20 ou plus....

Enfin si ça fait plaisir aux possesseurs de dat :)
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Juste pour être sûr d'avoir suivi: le jitter, c'est bien la distortion qui est causé par des instabilités de l'horloge? Dans ce cas, effectivement, je ne vois pas comment un bounce, qui n'est pas un calcul temps réel, pourrait être affecté. A la limite, des soucis d'interpolation ou d'extrapolation dans un traitement dynamique, je conçois, mais là, ce sont des problèmes de dithering et pas de jitter. Même dans un traitement off-line, il suffit d'une simple normalisation pour causer des distortions, même minimes.

J'ai bon, ou je dois replonger dans mes cours ?