Pourquoi traiter le master mix avant de l'amener au premastering?
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antipop



Anonyme

Comment ils faisaient avant ? Dark Side, qui est resté longtemps la référence en termes de son studio, ça a été fait avec des bouts de ficelle comparé à ce que dont on dispose maintenant. Pourtant, même sans prendre la version remasterisée, ça a plutôt bien vieilli.
Deuxième question idiote: quand on parle de remasterisation (les vieux Stones de chez Decca, Remasters de Led Zep, etc...), qu'est-ce que cela recouvre exactement ?

lm

Citation : ecoutes: dynaudio bm15, Yam msp5
Heu.., j'ai comme un doute là...
Pour du pré-mastering, tes écoutes se limitent-elles à celles-ci ?

kaos2323

Je debarque dans la conversation, mais il me semble que le debat etait deja lancer sur ce sujet:
...pourquoi traiter le master mix avant de l'amener au premastering? c'est le titre du post non

Les debats a propos du soi disant gain en qualite d'un master réaliser a l'etranger restent a mon avis très ouverts... Pour certains styles c'est effectivement vrai : certains studios londonniens (par exemple) sont spécialisés de fait (le style est made in london: drum & bass,...), ils pratiquent donc depuis longtemps et ont suivis l'evolution musicale et affinés leur pratique en rapport avec le style! Dans ce cas c'est sur que auras un résultat plus proche de tes attentes que si tu d'adresse a un mec qui ne pratique que de la musette!

Pour des styles plus 'normaux' ( dont les tenants et les aboutissants sont connus de tous...oops! excusez moi des maisons de disques...oops! excusez moi, des radios... oops! excusez moi de MTV... oops! excusez moi du producteur! oops! excusez moi du cousin de l'oncle du pote de machin qui m'a dit que sur son ipod...

Certes l'utilisation d'un vari mu Manley ou d'un fairchild 670 vont peut etre t'apporter quelque chose d'interressant d'un point de vu technique et psychologique (surtout psychologique! ...franchement a part l'ingé qui les utilisent tous les jours qui entend la difference une fois le produit FINI entre un fairchild et une M5000 ), certes la vision d'un control room aussi joli que celui de ta photo peut rassurer (la taille des enceintes surtout!! parceque d'un point de vu qualitatif au moment du travail j'espere qu'ils font disparaitre les magnifiques surfaces reflechissante que représentent les trolleys blindés de processeurs entourant le poste de travail....


Mais est tu sur que chez ces grands noms le travail sur ton precieux disque ne sera pas effectué a la va vite... Je ne veux en aucun cas sous entendre que c'est le cas mais,... j'admets je suis parano mais bon ma pratique du studio m'a parfois fait rencontrer des situations, comment dire... particulière!

Le materiel et la renomee c'est clair ça en jette, mais a part ça je reste persuadé que la RELATION que tu entretiens avec les techniciens avec lesquels tu travail est IMPERATIVE!
Je m'explique: le manque de recul et les affects (sentiments) qui rentre en jeu dans la réalisation d'une oeuvre artistique (quelle qu'elle soit) ne permettent pas a l'AUTEUR d'une oeuvre d'avoir un jugement critique sur son travail, indispensable quand a la réalisation d'un résultat convenable a la fois TECHNIQUEMENT ( le mastering a proprement parlé est AVANT TOUT un travail technique) et ARTISTIQUEMENT ( le premastering, traitements sonores en tous genres, pour 'embellir' un travail de mix).
Et c'est la que le RELATIONNEL rentre en jeu! Le fait de pouvoir discuter d'un point precis sans avoir a passer par le net est un avantage non negligeable dans la mesure ou le temps est souvent compté, du moins dans le cadre d'une production commerciale... Le fait d'avoir une présence physique et une interaction rentre autant en jeu dans la qualité du travail final que la marque des enceintes ou la référence du compresseur... car de toute façon, si le travail est correctement réaliser nos oreilles nous permettent de determiner la qualité du resultat et ce quelque soit la fiche technique du studio. Certe une acoustique et un systeme de difusion de qualité sont necessaires, mais etre capable comme toi de pouvoir affirmer qu'une reference d'enceinte n'est pas adaptée a un travail donné sans avoir connaissance d'un nombre non negligeable de parametres au moins aussi important que la dite reference me parait un peu osé...( taille et comportement de la piece, placements des dites enceintes et éventuelles reflexions parasites...) Quand a l'utilisation des msp5 il me semble que pouvoir verifier sur une paire d'enceintes refletants les conditions d'écoutes réelles finales ( je pense que comme la plupart d'entre nous tu ne dispose pas du meme systeme d'écoute que sur la magnifique photos que tu as postée... si oui tu as bien de la chance!




Bon terminons en avec la page matos c'est clair ça compte mais avant tout c'est la personne derriere qui compte.... le VARI MU ne se regle pas tout seul, la M5000 non plus et les desideratas des artistes et de l'entourage de ces derniers ne sont pas toujours évidents a réaliser... et la le probleme est un peu plus difficile a gérer dans une langue et une culture differente de celle a laquelle on est habituée... de plus comme le faisait remarquer ANTIPOP, la possibilité de revenir sur un travail est imperative, surtout pour les prods home studisée, et je ne sais pas si un grand nom supportera longtemps les retours pour cause de reverbes trop forte ou d'utilisation de L3 sur le master... Et dans ce cas la CONFIANCE que l'artiste se doit d'avoir envers le technicien peut s'effriter, tout comme la patience de l'ingé...
Un travail dans un studio serieux, avec une personne de confiance et experimenté, meme s'il ou elle n'est pas ( encore) une star, et meme si le matériel ne comble pas tes reves d'ingenieur frustré ( je parle pour moi bien evidemment



Bon tout ça pour dire au final que: mR KRID meme si tes reves de perfections sont tout a fait louables, ils font partis d'une demarche ultra pro et necessitant des fonds et une organisation particuliere qui a mon sens ne semble pas etre la demarche de ce post, qui était partis de l'intention d'un(e) professionnel(le) de faire partager son experience a la communauté...
La desription du materiel du studio ne me laisse que peut de doute: je crois avoir déja travaillé avec eux... La qualité du travail réaliser dans cette structure ne peut, a mon avis, pas etre remise en doute, et je dois avouer avoir eu recours a la patience des ingés présents dans ce studio...
j'ai fait les memes erreures que tout le monde et heureusement que j'ai trouver quelqu'un d'assé intelligent pour ne pas me faire me sentir comme une merde devant l'artiste pour lequel je travaillais.... et ça je ne pense pas que bob Katz ou andy Wallace auraient étés indulgent!!

Voila, a mon avis le sujet de départ du post devrait redevenir a pourquoi ne pas utiliser le matériel qu'on ne sait pas régler et avoir CONFIANCE dans le travail du technicien qui suis!!
...comme disait(en gros) Howard S. BECKER (sociologue de l'art) dans son travail sur la réalisation d'un long metrage:
les chaines de collaborations dans une oeuvre d'une envergure aussi importante détermine la qualité du resultat final: la relation de confiance dans les capacités des différents acteurs (techniciens,artistes...) permet d'arriver a un tout coherent et refletant la somme des qualités mises en jeux.

lm

Citation : certes la vision d'un control room aussi joli que celui de ta photo peut rassurer (la taille des enceintes surtout!! parceque d'un point de vu qualitatif au moment du travail j'espere qu'ils font disparaitre les magnifiques surfaces reflechissante que représentent les trolleys blindés de processeurs entourant le poste de travail....

rroland


Anonyme

Citation : Comment ils faisaient avant ? Dark Side, qui est resté longtemps la référence en termes de son studio, ça a été fait avec des bouts de ficelle comparé à ce que dont on dispose maintenant. Pourtant, même sans prendre la version remasterisée, ça a plutôt bien vieilli.
Deuxième question idiote: quand on parle de remasterisation (les vieux Stones de chez Decca, Remasters de Led Zep, etc...), qu'est-ce que cela recouvre exactement ?
A vous lire, vu la tonne de matos, de pratique, de théorie et même de relationnel qu'il faut avoir pour masteriser, ou même pour savoir ne pas masteriser, les disques faits il y a trente ans devraient être de vraies bouzes. Ou alors, pris dans l'autre sens, vu ce qu'ils ont fait à l'époque, vos approches de spécialistes pourraient être réduites à "finalement, tout ça c'est de l'enculage de mouche".
Est-ce que l'immense quantité de matière grise présente dans ce thread pouvait consacrer quelques neurones à éclairer la lanterne du béotien que je suis (et qui sait très bien jouer au candide quand ça l'arrange) ?

lm

Citation : Dark Side, qui est resté longtemps la référence en termes de son studio, ça a été fait avec des bouts de ficelle comparé à ce que dont on dispose maintenant.
Pour avoir vu les Floyd sur scène à l'époque de la tournée "Dark side of the moon" avec des tonnes de matériel high-tech pour l'époque, il m'étonnerait fort que cet album ait été enregistré avec 3 bouts de ficelle..

Anonyme

Citation : des tonnes de matériel high-tech pour l'époque
C'est bien ça qui m'interpelle. A cette époque, la transformée de Fourier n'était encore qu'un calcul sur le papier faute de calculateurs numériques, les pédales d'effet étaient d'une qualité désastreuse, les Mini-Moog à transistors se désaccordaient tout le temps, et ainsi de suite. Le matériel était effectivement volumineux et pesait certainement des tonnes, mais c'était pas le top: rien en tout cas qu'un bon technicien ne pouvait comprendre en détail et dépanner.
Avant le numérique, on calculait les bandes passantes des magnétos en fonction de la largeur de la piste et de la vitesse de défilement. Maintenant, on parle dynamique et fréquence d'échantillonnage à coup de zéros et de uns. Le niveau de maths nécessaire pour comprendre ce qui se passe dans un traitement numérique, c'est bac+4: deuxième année d'école d'ingé ou maîtrise. L'analyse spectrale, les FFT et tout le merdier, c'est pas à la portée de tout le monde. Le calcul d'un bruit de numérisation, les notions de bits de contrôle dans les trames et tutti quanti, c'est vite de l'hébreu pour la plupart des humains.
Il est clair qu'on s'en contrefout sans doute lorsqu'on est en studio avec un disque à boucler, mais c'est pour illustrer la progression du matériel entre, disons 1977 et 1983 (de la vulgarisation des circuits intégrés à l'explosion du digital).
Les premières démarches "modernes" du Floyd dans la prise de son, pour ce que je me rappelle, ne datent que d'Animals, avec en particulier un système de micros qui ne s'ouvraient qu'au moment opportun. Sur Dark Side, c'était tout de l'analogique en composant discrets, et c'est bien ça qui m'épate...

krid

Citation : KRID meme si tes reves de perfections sont tout a fait louables, ils font partis d'une demarche ultra pro et necessitant des fonds et une organisation particuliere qui a mon sens ne semble pas etre la demarche de ce post ...
Comme je disais si vous voulez faire un mastering autant demander à un spécialiste, non ?
Je ne vois pas trop où est le rêve de perfection.
Quant aux fonds, lorsque tu as des personnes comme Alan Douche qui facturent 125 $ / h (100 Euros) avec tous les crédits qu'il a (https://www.westwestsidemusic.com/credits.html) je ne trouve pas ça forcémént cher.
Il n'y a pour moi pas vraiment de débat dans le fait de réaliser un master ou non à l'étranger, peut importe.
Mais bon, il s'avère que certains spécialistes du mastering se trouvent aux US, UK ...
Si certains ingé son français insistent pour que leurs mixes soient masteriser par certaines personnes à l'étranger : il y a peut être une raison, non ? ils n'ont pas du trouver leur bonheur en france.
L'utilisation de très bon périphériques manley, cranesong ... d'un excellent système d'écoutes : B&W 802, duntech sovereign .... d'une excellente acoustique en mastering n'a rien de psychologique.
Tu crois franchement que Scott Hull va utiliser une paire de duntech sovereign plutôt que des dynaudio bm15 parce que ça en jette plus pour le client ?
Si oui, je crois que tu n'as jamais utilisé ce type de matériel.
C'est rassurant de savoir que ton mix sera masteriser dans une régie de mastering pro avec du matos haut de gamme par un ingé son très compétent : oui.
J'aurais du mal à faire masteriser mes mixes à quelqu'un qui possèdent des bm15 (par ex.) en ayant moi même un meilleur système d'écoutes pour mixer.
Citation : certes andy wallace beneficie d'une maitrise technique reconnue et d'une paire d'oreille fiable ( pas de l'avis de tout le monde visiblement! Steve Albini sur 'in utero' semble avoir moyennement apprécié le travail de l'ingé de mix qui a pris son relais et encore moins le master de mr Wallace...mais c'est une autre histoire, les maisons de disques et leurs délires...
Andy Wallace ne fait pas de mastering, il mixe. Et il n'est pas intervenu sur in utero.
Citation : mais etre capable comme toi de pouvoir affirmer qu'une reference d'enceinte n'est pas adaptée a un travail donné sans avoir connaissance d'un nombre non negligeable de parametres au moins aussi important que la dite reference me parait un peu osé...
J'ai déjà essayé des bm15 et perso je n'en voudrais même pas pour mixer, alors pour un mastering : non merci.
Pour le reste de ce que tu as dit, je suis d'accord avec toi que le plus important est l'ingé mastering mais comme je l'ai dit plus haut je pense qu'il faut un minimum de matos pour faire du mastering pro.
Tu penses sincèrement que Bob Ludwig obtiendrait la même qualité de mastering avec une paire de bm15 et une m5000 ? j'en doute.
Mais c'est vrai qu'on s'est un peu éloigné du sujet de départ


141studio

1- avec de super zikos (c'est presque le plus important)
2- avec du super backline (ça y fait aussi)
3- avec du super matos de stud. C'est pas pour rien qu'on utilise toujours des LA4, 1178, Moog, Prime Time ou F670 avec des U47 ... ça sonne point !
4- avec une équipe ou tout le monde tirait dans la même direction
Après l'avènement du numérique à fait que c'est plus facile de s'en sortir, mais à l'époque, le mot ingénieur avait toute sa signification! falait savoir calibrer tous le matos du stud (va calibrer un magnéto Studer)... Aujourd'hui avec un Protools et une surface de controle, tu t'en sort facile par rapport à l'époque ...
Ensuite pour la dynamique, les bandes et les préamps de l'époque permettaient une dynamique énorme (j'ai eu des tranches Wardbeck sous la main, on a fait saturer tous les magnétos du stud


Anonyme

Citation : les bandes et les préamps de l'époque permettaient une dynamique énorme
Oui, ça rejoint le souvenir de cours que j'avais, où notre prof nous montrait par le calcul que si on détournait un magnétoscope de sa fonction première, on arrivait à des caractéristiques fantastiques pour un magnétophone. C'est l'avantage de l'analogique, un montage ou un principe moyen avec des composants moyens peut devenir énorme avec des composants énormes. Le numérique, c'est plus riche sur le plan fonctionnel, mais quand on a atteint ses limites techniques, il n'y a pas moyen de les dépasser: j'ai viré le numérique de mon set-up de guitariste pour me focaliser maintenant sur de l'analogique d'occase haut de gamme un peu à cause de ça.
Est-ce qu'il y a un site qui décrirait le matos de studio dont tu parles, blues10 ? Je pense que ça doit être très intéressant sur le plan pédagogique.

141studio

Le son de guilmour est fait à partir de strats (évidement), stacks Hiwatt, et Binson Echorec pour les delays à la prise.
Il a été mixé par Alan Parsons.
Pour la petite histoire, ça devait être mixé en quadriphonie et Pink floyd a finalement refusé.
Alan Parsons dit lui même que cet album est le résultat de pleins d'idées venues de plein de gens pour satisfaire les demandes de Pink Floyd en terme de son. A l'époque la bidouille était le maitre mot si tu voulais un truc original.
Par exemple Hendrix passait des bandes à l'envers (If 6 was 9) et avait son fameux effect-tech (Roger Mayer) qui lui faisait ses propre pédales. Ces mecs entendaient des sons et des effets qui n'éxistaient pas. Aujourd'hui quand tu veux un son de reverse, tu fais clic de droit sur la piste => reverse. Hendrix lui, écrivait et jouait ses solos à l'envers puis retournait la bande et même en changeait la vitesse pour pitcher ... On parle pas de la même chose.

Peaveycroquette

Citation : C'est bien ça qui m'interpelle. A cette époque, la transformée de Fourier n'était encore qu'un calcul sur le papier faute de calculateurs numériques, les pédales d'effet étaient d'une qualité désastreuse, les Mini-Moog à transistors se désaccordaient tout le temps, et ainsi de suite.
la plupart des plugs un peu interessants ne font que reproduire ces pseudo imperfections, Jark! Sans parler des emulations de lampes, de compresseurs vintage,etc...
combien d'artistes vivent sur le pillage de ces années pre-numériques, via les samples?

141studio

Aujourd'hui on peut faire beaucoup plus de choses avec les softs, mais le grain ne se trouve pas là.
Il faut l'imperfection d'un bobinage de micro de gratte fait à la main, un ampli à lampe avec des lampes usées et le déplacement d'une membrane de HP dans l'air pour sortir un son tel que notre oreille est habituée à l'apprécier ...

Peaveycroquette


Anonyme

Mes questions portaient plus sur le sujet de ce thread: le mastering.
Vu de ma fenêtre, la masterisation, c'est confier le résultat d'un travail artistique à quelqu'un qui va servir en fait de passerelle à trois univers: la création, la technique et le commerce. On doit donc lui confier le son tel qu'on le souhaite, mais dans un état où les traitements globaux ont encore un sens: il ne faut donc pas, ça me parait clair, avoir déjà entamer soi-même le domaine de la dynamique, de l'EQ globale, de l'équilibre des phases (la fameuse compatibilité mono est peut-être un peu oubliée aujourd'hui, mais elle était fondamentale il y a trente ans), etc... Il ne me viendrait pas à l'idée de normaliser un fichier avant de le passer à quelqu'un, alors que je le fais tout naturellement pour mes bidouilles personnelles.
Sur le plan pratique, la personne qui va masteriser va passer par des processeurs de haut niveau, dont beaucoup n'étaient pas concevables il y a trente ans parce qu'ils n'ont pu devenir une réalité qu'avec le numérique. Ca, c'est ce que j'avais compris.
D'après toi, F@ro, il n'y a pas vraiment eu de nouveauté sur le plan fonctionnel, la seule chose qui aurait changé, c'est que les boiboites de 2005 peuvent émuler à elle toute seule des trucs qui nécessitaient plusieurs semi-remorques en 1973. Un peu comme les réverbs numériques d'aujourd'hui qui peuvent émuler ce que l'on faisait avec des locaux dédiés à ça il y a trente ans.
Je chauffe, ou je refroidis, dans ma compréhension du sujet ?

Peaveycroquette

en fait, je ne prêche pour l'analogique vintage contre le numérique, hein
je suis plutôt d'accord avec toi, les possibilités d'aujourd'hui sont énormes
mais quand on parle musique, finalement, on s'en fout!
tu parlais de Dark Side, du fait qu'il reste très moderne pour nos oreilles blasées
d'abord, c'était tous des musiciens exceptionnels
ensuite, ils sont passés par des années d'experimentation (Ummagumma en est un bon exemple) et avaient acquis à cette époque suffisament de poids commercial (1973) vis à vis de EMI pour bénéficier de conditions techniques top niveau à cette époque

Anonyme

Hors sujet : Citation : c'était tous des musiciens exceptionnels
David Gilmour, oui, Rick Wright, peut-être (mais même sans être clavier moi-même, il fait partie des rares mecs dont je peux rejouer les plans en faisant un peu gaffe. C'est pas Keith Jarrett ni Chick Corea, quand même!), Roger Waters non, et Nick Mason non.
Le Floyd a effectivement été lancé par un vrai dingue que j'ai toujours adoré (j'ai acheté ma Tele à cause de Barrett), l'arrivée de Gilmour les a sauvés du naufrage, mais autant on leur doit énormément et même plus sur le plan techniques du son, autant ce n'était pas à la base des instrumentistes hors du rang. Enfin, tout ça, c'est sans doute subjectif et ça n'enlève rien à ce qu'on leur doit, ni à la qualité de leurs compositions.
Là où je te rejoins totalement, c'est sur l'investissement qu'ils ont obtenu de la part d'EMI, grâce à la crédibilité qu'ils avaient gagné: une boîte à fric pareil ne fait pas de chèques en blanc au premier groupe de garage venu. Après, ça a été tapis rouge (WYWH, Animals, et The Wall). Quel dommage que la personnalité de Waters soit venu tout gâcher !

Odieux Fonzy

Hors sujet : Citation : Roger Waters non
Certes, Waters n'est pas un instrumentiste virtuose, mais du point de vue des compositions, il a énormément contribué à l'épanouissement du Floyd post-Barett. Le tandem Gilmour/Waters reste l'un des géants du rock, au rang des Lennon/Mc Cartney, Jaegger/Richards, Page/Plant, ...
Before you play, ask yourself: will it improve upon the silence ?

Anonyme

Hors sujet : Citation : du point de vue des compositions, il a énormément contribué à l'épanouissement du Floyd post-Barett
Oui. C'est clair. Mais c'est vraiment dommage, encore une fois, qu'il ait pêté les plombs après WYWH... Animals, il y avait une énergie très intéressante et de bons moments assez lyriques, mais The Wall m'a dégoûté.

Peaveycroquette

Hors sujet : Citation : David Gilmour, oui, Rick Wright, peut-être (mais même sans être clavier moi-même, il fait partie des rares mecs dont je peux rejouer les plans en faisant un peu gaffe. C'est pas Keith Jarrett ni Chick Corea, quand même!), Roger Waters non, et Nick Mason non.
Jark!! depuis quand la qualité d'un musicien se mesure à la complexité de ses plans?
à ce titre, Malmsteen est un pur génie créateur
Odieux Fonzy +1

Anonyme

Hors sujet : Citation : à ce titre, Malmsteen est un pur génie créateur
Je pense qu'on se comprend tout à fait... J'ai simplement tiqué quand tu as employé le mot exceptionnel, dont l'emploi doit rester... exceptionnel
C'est sûr, ces types sont dix mille fois plus doués que moi, même si on ne peut pas comparer le trajet de ces types qui ont consacré leur vie à la musique et le mien, mais on peut les comparer à d'autres musiciens qui sont dans le métier depuis à peu près la même époque: Page, Clapton, McCartney, Keith Richards, et ainsi de suite.
De toute façon, si je commençais à dire du mal du Floyd, il faudrait que je renie le fait que je me passais leurs disques en boucle quand j'étais ado. Je ne suis plus à une contradiction près, mais il y a des limites
Mais bon, maintenant qu'il est confirmé que Gilmour jouait sur Strat/Hiwatt et que Dark Side a été enregistré à Abbey Road par Alan Parsons (ça, on le savait déjà ;) ), cela ne nous dit pas comment ils ont procédé pour masteriser ce qui est sorti de la console custom 16 voies avec passage dans des modules Dolby... Les éléments liés à l'enregistrement sont désormais du domaine public, mais ce qui touche à la sauce magique qui est venue après....
Et moi, c'est ça qui m'intéresse... Comment a été fait le master d'origine, et ce qu'ils ont fait dans la version re-masterisée. Ils repartent des pistes d'origine et les remixent à travers du numérique, ou bien ils repartent de la bande master dont ils retraitent le son ?

Peaveycroquette


141studio


Anonyme

Citation : Bande master pour Dark side
Donc, en quelque sorte, la bande d'origine est considérée comme un premaster, et on passe par des boiboites qui vont "améliorer le résultat" ? Alors, c'est quoi les boiboites que l'on prend dans ce situations, et qu'est ce qu'elles apportent concrètement à l'écoute finale ? Ca doit jouer quand même dans la finesse à ce niveau là ?
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