Le cerveau d’un jazzman ne fonctionne pas de la même manière que celui d’un musicien classique. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des neurologues de l'Institut Max Planck de Leipzig en Allemagne après avoir soumis 15 pianistes de jazz et 15 pianistes classiques coiffés d’un casque EEG (électroencéphalogramme) à une dictée d’accords. Ils ont ainsi pu observer que les jazzmen étaient plus à l’aise avec les harmonies capilotractées tandis que les classiqueux étaient quant à eux plus doués avec les doigtés compliqués. Si la chose n’a rien de bien étonnant, on espère que les chercheurs étudieront aussi les grommellements du bassiste et le grognements du batteur car la sociologie du groupe de rock y gagnerait beaucoup.