Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Les conneries on stage

  • 23 705 réponses
  • 1 181 participants
  • 2 640 094 vues
  • 1 164 followers
Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
Afficher le sujet de la discussion
3141
Une petite pas bien grave, mais bon, que voulez-vous, il faut bien flaguer.

Ave mon groupe, on jouait en deuxième dans un bar (le Petit Voisin à Toulouse, pour ceux qui connaissent). On fait les balances avant, nickel, et puis on va bouffer ensemble, sauf le chanteur qui repart chez lui. On revient pour le début du concert pour voir le premier groupe. Et là, le concert avance, et le chanteur ne vient pas... nous on commence à flipper... il arrive toujours pas... finalement on l'appelle, il se dit :"merde ! déjà ?", il part et il arrive quand même à l'heure. Bon, après tout s'est bien passé, sauf que dans la précipitation, il avait oublié son minidisc... donc pas d'enrgistrement :(((
3142
Bon bah moi, c'est un truc vraiment "à la con" :

Premier concert avec premier groupe...on joue deux, trois morceaux (compos), et ca marche pas trop mal. Puis avant de lancer le 4ème, un magnifique "celle-là, elle est pour machin" suivi d'un magnifique silence. Heureusement, le guitariste à eu la bonne idée de vite démarrer :mrg:

HLABS | Périphs audio fabriqués en France pour le studio et la scène
ShowRoomAudio | Le référent technique de vos installations audio pro

3143
Galère chanson.

Je passais à l'époque au Limonaire, restau-spectacle qui venait juste d'emménager rue Bergère à Paname. Des potes -des bien placés, na !- m'avaient fait la surprise de réserver une table de 8 ou 10.
Bon. C'est aps ça qui va me rebuter, non ?!
So; on s'exécute "quand même"...

21 heures, spectacle. Au bout de trois minutes, tout baigne : y compris le chanteur (moi; wouaf wouaf !).
1 h 30 plus tard: rappel; puis 22h 45 on plie, ma guitariste et moi.
Bisous appuyés sous le projo à la patrone sur le proscenium, photos avec trois ou quatre acheteurs de disques; la routine, quoi...
Mais c'est là que tout commence...

Accrochez-vous...

Comme me l'avait indiqué Georgia (c'était le blaze de ma gratteuse) bien avant le spectacle, exceptionnellement elle rentrerait "tôt" ce soir because elle se levait pour enregistrer une téloche le lendemain matin. Soit.
Evidemment, je l'aide donc "assez vite" à plier ses outils, et l'aide à les amener jusqu'à sa voiture. Bon, elle est polie, elle laisse quand même, en pro, les "vrais" clients se barrer sans montrer, elle, d'empressement excessif. Mes amis se resservent une tournée sur mon compte sur l'entretemps que je leur explique brièvement le truc et, une fois que j'ai passé la porte de l'établissement avec le matos de Georgia, évidemment, ils vont attendre mon retour.
Eh ben ils vont attendre un sacré bout de temps...

C'était la toute première fois que je chantais au "nouveau" Limonaire: j'ignorais donc que le CODE de la grille (distante d'une vingtaine de mètres du lieu, mais à l'équerre, de sorte qu'on ne voit rien dans la tôle) qui permet de sortir était un code DIFFERENT de celui qui, à la même grille, permettait justement de la ré-ouvrir pour y entrer !...
Jamais, même, je n'avais imaginé en déjà 10 ans sur Paris qu'une telle configutration pût se produire -et "on" s'était bien privé de me le dire... Sur le coup, j'ai maudit la serveuse ! (qui, pour toute réaction me dit "ah oui, excuse-moi, c'est vrai: quand les clients arrivenet, la grille est ouverte, et quand ils repartent, ils ont juste besoin du code de sortie... pour le reste, seuls les clients des hôtels adjacents en disposent, et puis nous, le personnel et les résidents, excuse, Toilb' !...).
Mais mes instincts meurtriers n'arrivèrent qu'un peu plus tard...

Imaginez: j'étais dehors, totalement bloqué devant une grille, en costume de scène avec juste un imperméable (bah oui: évidemment, y neigeotte!), dégoûlinant de sueur (car c'était évidemment l'hiver), naturellement pas une seule thune dans les poches de mon costume de scène, comme un con à entendre devant la grille (vous pensez bien: c'est prévu pour qu'il soit impossible de refaire le code dans l'autre sens même en allongeant TRES fort le bars à travers la grille), mes potes que j'entendais rire entre eux mais dont la sono ambiente et qui, bien que discrète, couvrait totalement mes appels de désespoir...

Bon... Euh...
Idée: je vais me diriger vers le premier bistrot en vue, expliquer mon cas; téléphoner alors au Limo, et hop, on me donnera le code, et pis voilu...

Eh ben non, les gars: non-non-non...

Premier bistrot: vu que j'ai pas d'argent mais surtout un léger maquillage sur la tronche (ce que ça fait moche, aux néons blancs !), ben le rugbyman qui fait office de boss me recommande passer mon chemin... C'est con, je commençais à me réchauffer dasn sa tole en lui racontant mon histoire... Mais bon, je devais avoir une allure trop convenante, encore dans le trip souriant du moment précédent, celui où on dit merci aux gens après le "pestacle".
Bon.
Deuxième troquet encore ouvert (c'est encore loin, et je ne connais pas le quartier), je vous passe les détails, car en fin de compte, là, on veut bien me laisser téléphoner...
A ben oui, mais...
Euh... au fait, c'est quoi le numéro ?

Ben... Comme je n'ai strictement rien sur moi (juste deux ou trois médiators par ci par là et deux comprimés largement périmés d'euphytose... allez draguer une cabine téléphonique avec ça, vous -resituez l'époque-, mais, évidemment pas le moindre numéro de téléphone), de me dis qu' "il n'y a qu'à regarder dans l'annuaire", et puis voilo...

Ah ben oui... mais non!...
Comme Le limo a emménagé de très fraîche (décidément) date, ils ne figurent pas encore sur le Bottin...
Ne comptez pas sur l'époque -pourtant pas si lointaine- pour qu'on vous fasse un coup d'internet ni même -dans ce bar- un bon vieux coup de minitel...
Ben oui, j'ai SOIF. Les émotions (et j'ai toujours rien bu depuis mon set), les allers-retours incesssants vers la grille... Mais, évidemment, ma soif, j'ose même pas en parler, vu que je n'ai pas un centime.
Je pense à Georgia. Elle est déjà à des kilomètres de tout ça, elle, et bien au chaud dans son auto !

Donc; retour à la case départ, devant les grilles, en attendant qu'un client sorte...
Rien à faire: les potes continuent et continuent encore à jacter sans jamais m'entendre.
Je ne peux pas crier (c'est un coin où il y a plein d'hôtels), je ne peux pas escalader la grille, je suis frigorifié et les copains qui m'attendent et m'attendent toujours, certains jetant un vague regard de temps à autre à travers la vitre du côté de la grille (et je les vois, les vaches... mais pas eux le porche n'étant alors pas trop éclairé et surtout qu'ils sont pris avant-tout par leurs propres reflets...).

Et, finalement... Délivrance !
Ca y est ! J'en ai enfin un qui sort !
Et je me dis que celui-là -que je bénis cependant-a été le moins courageux de tous...
C'est pas juste, la vie !
Mais je suis trop à l'état de glaçon pour ironiser sur le cas.

"Ah ben non", me répondit-il, comme offusqué...on a cru que tu te payais une tranche de bon temps avec ta nana avant de revenir nous voir...
Et le plus con, c'est que je ne suis pas persuadé qu'il ait réellement cru en la version que je lui proposais...

Bilan: depuis, lorsqu'on me donne un CODE et que, pour une telle ou une telle autre raison j'ai à sortir, je demande TOUJOURS si c'est le même code qui me permettra aussi de RENTRER à nouveau...
Evidemment, je me tape un bide magistral à chaque coup (style: t'es Belge -et je suis bien forcé de répondre que oui-), tant ma question paraît ridicule: mais je vous assure cent fois que c'est autant de fois moins pénible que ce que j'ai vécu ce soir là...

A excellent entendeur, Grand Salut !
3144
:mdr: la bonne loose :mdr:
3145

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

3146

Citation : ...


Chouby, tu as un fake avec 543 messages ? :bravo:
3147
Putain tolib !... je compatis, je te comprends, j'ai la haine pour toi !!!
:(((

excellente histoire (t'as au moins gagné ça !...)
on te met dans le top ten de ce thread !...
si tu avais été violé par les rugbymens, puis jeté dans un puis donnant sur les égouts puis dans la seine, puis avait été recueilli par la fluviale qui t'avait racompagné à poil au limonaire puis t'avait dressé procès verbal pour exhibitionisme, une fois en possession de tes papiers, puis pris ton pauvre cachet au black pour payer les frais du sauvetage... tu rentrais dans les cinq premiers !
:mdr: :bravo:
3148
Toilb tu gagnes un Oscar, un César, Un 7 d'Or, un Hot D'Or, un Grammy, un MTV Award et un prix Nobel.
3149
Dans le même style (j'espère qu'il m'en voudra pas de le raconter), il nous est arrivé avec mon 1er groupe d'oublier notre guitariste rythmique !!!
c'était en des temps reculés où le téléphone portable n'était pas dans toutes les poches.
on fait un concert dans un bar sur Amiens avec un autre groupe de potes. A la fin, un de leurs potes propose de continuer la fête (déjà bien avancée ethyliquement) chez lui. On se casse, avec au moins 5/6 voitures. Notre guitariste était parti pisser...
Ce n'est qu'une bonne grosse heure après que l'on s'est aperçu de son absence !! Ce qui était marrant, c'était qu'il y avait au moins 2 à 3 personnes qui étaient sûr de l'avoir vu dans la soirée !! (qui se passait dans une grosse baraque avec jardin).
Je l'ai retrouvé au café à côté des chaises en plastique de la terrasse que le patron était en train de rempiler. Le pire, c'est que je suis le seul à avoir remarqué qu'il n'était pas là, que je suis allé le chercher, et c'est moi qui me suis fait eugueler :rocket:

sinon j'aime l'histoire du limo ! j'y ai déjà joué, et connaître le lieu donne encore plus d'ampleur à l'histoire !!!

Mais si, mais si, on va y arriver...

3150