Annonces Toraiz SP-16
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- Utilisez-vous toujours votre Toraiz SP-16
- Looper plusieurs patterns ensemble dans la fenêtre arrangement ?
- Main out: pas de son en dessous de la 1ère graduation du potard de volume…
- pad velocity ?
- Aide truc et astuce pour le toraiz sp 16
- Pioneer Toraiz SP-16 disponibilité
- SP16 avec clavier midi et synthés hardware
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revega
BEAUTY SOUND LIMITED
Publié le 19/10/23 à 08:46Dans l’histoire de la musique le sampleur a eu une place un peu à part et, il faut le reconnaitre, en dent de scie. Il faut simplement remonter à 1979 voir début 80 pour trouver le premier échantillonneur ‘grand publique’ (c’est relatif) au travers de CMI Fairlight. Véritable machine de guerre qui engendra une véritable révolution chez tous les artistes l’ayant approché (Kates Bush, Peter Gabriel, Jean Michel Jarre comme d’hab, Vince Clark qui en avait plusieurs, Giorgio Moroder voir les doux frappadingues anglais de Coil sur leurs premiers disques). L’appareil coutait une fortune (entre 12000 et 20000£ selon les versions) mais donna naissance à toute une flopée d’enfants inspirés et...…
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Dans l’histoire de la musique le sampleur a eu une place un peu à part et, il faut le reconnaitre, en dent de scie. Il faut simplement remonter à 1979 voir début 80 pour trouver le premier échantillonneur ‘grand publique’ (c’est relatif) au travers de CMI Fairlight. Véritable machine de guerre qui engendra une véritable révolution chez tous les artistes l’ayant approché (Kates Bush, Peter Gabriel, Jean Michel Jarre comme d’hab, Vince Clark qui en avait plusieurs, Giorgio Moroder voir les doux frappadingues anglais de Coil sur leurs premiers disques). L’appareil coutait une fortune (entre 12000 et 20000£ selon les versions) mais donna naissance à toute une flopée d’enfants inspirés et inspirants (E-mu Emulator, Ensoniq EPS/ASR10) et toute la gamme de Akai MPC (merci Roger Linn) inspiré du SP1200 de EMU. Courant 90 ce sont des ribambelles de produits dérivés et intégrés aux 'workstation' qui embarquaient la fonction 'sample' dans des machines complexes et taillées pour la prod.
Pas la peine de faire la liste de tout ce que cet instrument incroyable à engendré comme tube ou aidé certains genres musicaux (Rap, Breakbeat, Musique concrète, Electro, Techno etc etc) depuis plus de 40 ans, sans parler de sa mutation naturelles sur tous les DAW’s d’aujourd’hui. Avec l’apparition des ordinateurs le sampling n’est plus une exception et son utilisation a aussi changé sur bien des points.
La question qui demeure c’est: quel intérêt a t’on de vouloir aujourd’hui un sampleur hardware?
La réponse est simple. Avoir un outil autre que l’ordinateur, nomade, pour générer des idées, piquer des trucs de ci de là, assembler, casser, refaire, effacer, scotcher, adapter.. en bref bidouiller avec ses oreilles. Faut reconnaitre, ça change tout!
Alors sur ce point Pioneer, pas en reste des équipements DJ, sortait le Toraiz sp16, un sampleur à la 'MPC' mais plus restreint et surtout plus facile d’accès ('DJ style' quoi)
Très belle machine en métal et très bien finie tant au niveau de l’écran, des potards (eux aussi métalliques) que des pads de qualité. Bel éclairage pas fatiguant et un écran de bonne facture. Là dessus rien à dire c’est très bien fait.
La prise en main ne requière pas un doctorat en physique quantique mais demande un peu d’exercice pour s’y retrouver. Une fois que l’on tient la méthode tout va assez vite. On enregistre on assigne on filtre (de différentes manières) on compresse, on abîme le son ou on le bourre d’effets. Ce qui m’a déstabilisé c’est l’édition du sample en tant que tel, je n’ai pas trouvé l’enveloppe très précise et ça manque d’efficacité (j’avais souvent un clic sur certains samples mais est il le seul à avoir ce défaut?).
La mémoire interne est de 8 Go, un peu court mais on peut récupérer sur ordi les vieux projets.
Question limitation on a aussi 64 pas maximum, 16 instruments (en même temps ça sert à rien d'en mettre des caisses) et des effets comme la reverb pas top. Là ou j’ai un peu déchanté c’est sur l’utilisation du filtre Dave Smith Prophet 6. En fait, c’est assez 'marketing' et pour être franc, ça le fait pas trop. Je m’explique. Le Prohet 6 que je connais très bien et que j'aime beaucoup à la particularité, avec son filtre, de ne pas sonner super clairement en polyphonie, c’est pas un handicap mais ce n’est pas un point fort chez lui (c’est sûrement son seul vrai défaut). Et le problème se pose de la même manière pour le Toraiz. Une fois que vous jouez plusieurs samples un peu complexes, le filtre ne va pas se comporter dans la finesse et l’on perd pas mal en définition. Si on le coupe on perd immédiatement en dynamique et en gain (la brioche qui s’effondre). Pour moi c’est un peu le soucis de ce Toraiz. On pourra se demander pourquoi la marque n’a pas essayer de cloner celui de l’ASR 10 de Ensoniq ou celui de l’Emax de Emu voir d’en développer un plus adapté et moins ‘brouillon’ ( le R&D d'un tel filtre devait sûrement plomber le cahier des charges). Grave? Non du tout et en fonction des samples utilisés et votre approche de l’instrument vous en tirerez un son tout de même très bon et bien coloré. Il faut considérer le filtre du P6 comme un plus et s'en servir avec un peu plus de sobriété (ne pas en faire trop d'un coup).
Et puis j’avoue que et si j’avais eu ce Toraiz il y a 20 ans j’aurai passé des nuits entières à le retourner dans tous les sens et produire des sons que je ne pouvais pas faire à ce moment là.
Dommage alors de se dire qu’une V2 corrigeant quelques défauts avec l'apport d'un autre filtre ne verra probablement jamais le jour (Pioneer est à vendre depuis un moment et le développement de cette gamme semble abandonné)
L’idéal est de vous faire une idée bien à vous sur cette bécane chaleureuse, bien dessinée, bien pensée, très attachante et déjà hors catalogue.
Enjoy!
Pas la peine de faire la liste de tout ce que cet instrument incroyable à engendré comme tube ou aidé certains genres musicaux (Rap, Breakbeat, Musique concrète, Electro, Techno etc etc) depuis plus de 40 ans, sans parler de sa mutation naturelles sur tous les DAW’s d’aujourd’hui. Avec l’apparition des ordinateurs le sampling n’est plus une exception et son utilisation a aussi changé sur bien des points.
La question qui demeure c’est: quel intérêt a t’on de vouloir aujourd’hui un sampleur hardware?
La réponse est simple. Avoir un outil autre que l’ordinateur, nomade, pour générer des idées, piquer des trucs de ci de là, assembler, casser, refaire, effacer, scotcher, adapter.. en bref bidouiller avec ses oreilles. Faut reconnaitre, ça change tout!
Alors sur ce point Pioneer, pas en reste des équipements DJ, sortait le Toraiz sp16, un sampleur à la 'MPC' mais plus restreint et surtout plus facile d’accès ('DJ style' quoi)
Très belle machine en métal et très bien finie tant au niveau de l’écran, des potards (eux aussi métalliques) que des pads de qualité. Bel éclairage pas fatiguant et un écran de bonne facture. Là dessus rien à dire c’est très bien fait.
La prise en main ne requière pas un doctorat en physique quantique mais demande un peu d’exercice pour s’y retrouver. Une fois que l’on tient la méthode tout va assez vite. On enregistre on assigne on filtre (de différentes manières) on compresse, on abîme le son ou on le bourre d’effets. Ce qui m’a déstabilisé c’est l’édition du sample en tant que tel, je n’ai pas trouvé l’enveloppe très précise et ça manque d’efficacité (j’avais souvent un clic sur certains samples mais est il le seul à avoir ce défaut?).
La mémoire interne est de 8 Go, un peu court mais on peut récupérer sur ordi les vieux projets.
Question limitation on a aussi 64 pas maximum, 16 instruments (en même temps ça sert à rien d'en mettre des caisses) et des effets comme la reverb pas top. Là ou j’ai un peu déchanté c’est sur l’utilisation du filtre Dave Smith Prophet 6. En fait, c’est assez 'marketing' et pour être franc, ça le fait pas trop. Je m’explique. Le Prohet 6 que je connais très bien et que j'aime beaucoup à la particularité, avec son filtre, de ne pas sonner super clairement en polyphonie, c’est pas un handicap mais ce n’est pas un point fort chez lui (c’est sûrement son seul vrai défaut). Et le problème se pose de la même manière pour le Toraiz. Une fois que vous jouez plusieurs samples un peu complexes, le filtre ne va pas se comporter dans la finesse et l’on perd pas mal en définition. Si on le coupe on perd immédiatement en dynamique et en gain (la brioche qui s’effondre). Pour moi c’est un peu le soucis de ce Toraiz. On pourra se demander pourquoi la marque n’a pas essayer de cloner celui de l’ASR 10 de Ensoniq ou celui de l’Emax de Emu voir d’en développer un plus adapté et moins ‘brouillon’ ( le R&D d'un tel filtre devait sûrement plomber le cahier des charges). Grave? Non du tout et en fonction des samples utilisés et votre approche de l’instrument vous en tirerez un son tout de même très bon et bien coloré. Il faut considérer le filtre du P6 comme un plus et s'en servir avec un peu plus de sobriété (ne pas en faire trop d'un coup).
Et puis j’avoue que et si j’avais eu ce Toraiz il y a 20 ans j’aurai passé des nuits entières à le retourner dans tous les sens et produire des sons que je ne pouvais pas faire à ce moment là.
Dommage alors de se dire qu’une V2 corrigeant quelques défauts avec l'apport d'un autre filtre ne verra probablement jamais le jour (Pioneer est à vendre depuis un moment et le développement de cette gamme semble abandonné)
L’idéal est de vous faire une idée bien à vous sur cette bécane chaleureuse, bien dessinée, bien pensée, très attachante et déjà hors catalogue.
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[taktik]
Une très bonne surprise
Publié le 10/12/22 à 14:38Mon experience avec cette machine est très bonne. J’ai testé de nombreux trucs ces dernieres années en termes de sequenceur / sampler / groovebox, toutes les Elektron / Roland, sauf Mpc.
La Toraiz est la machine que je préfère, elle correspond à mon feeling, prise en main exemplaire, le chemin de l’idée au son qui marche est très court. Gestion des samples, des pistes, du mixage, des effets, très facile, même si ces derniers ne sont pas de très bonne qualité. Pour piloter un synthé externe, pas de soucis, meme si il faut parfois utiliser 2 pistes midi pour une polyphonie plus élargie.
Donc son point fort c’est le workflow et l’UI qui est excellente. Et son deuxième atout c’est... le...…
La Toraiz est la machine que je préfère, elle correspond à mon feeling, prise en main exemplaire, le chemin de l’idée au son qui marche est très court. Gestion des samples, des pistes, du mixage, des effets, très facile, même si ces derniers ne sont pas de très bonne qualité. Pour piloter un synthé externe, pas de soucis, meme si il faut parfois utiliser 2 pistes midi pour une polyphonie plus élargie.
Donc son point fort c’est le workflow et l’UI qui est excellente. Et son deuxième atout c’est... le...…
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Mon experience avec cette machine est très bonne. J’ai testé de nombreux trucs ces dernieres années en termes de sequenceur / sampler / groovebox, toutes les Elektron / Roland, sauf Mpc.
La Toraiz est la machine que je préfère, elle correspond à mon feeling, prise en main exemplaire, le chemin de l’idée au son qui marche est très court. Gestion des samples, des pistes, du mixage, des effets, très facile, même si ces derniers ne sont pas de très bonne qualité. Pour piloter un synthé externe, pas de soucis, meme si il faut parfois utiliser 2 pistes midi pour une polyphonie plus élargie.
Donc son point fort c’est le workflow et l’UI qui est excellente. Et son deuxième atout c’est... le SON.
Créer un ensemble harmonieux qui sonne bien, avec de la puissance et de la clarté est très facile. Combien d’heures j’ai perdu sur Deluge, Octatrack ou Analog Rythm à faire sonner l’ensemble (et pas juste une piste) de façon harmonieuse? Travail captivant mais laborieux. Sur le Toraiz, on oublie, ça sonne, c’est un fait.
Donc facile et qui sonne bien, elle est parfaite ! Loin de là, la machine n’évolue plus alors qu’elle le mériterait, toutes les lacunes viennent de l’OS: manque de profondeur, de polyrythmie, de probabilité, d’effets plus soignés ou plus originaux, d’enregistrement des automations à la volée, bref des fonctions qui ajoutent le piment. Heureusement qu’on a au moins la section filtre Dave Smith, excellente.
Je me suis fait à ces limites, car je fais plus de musique et moins l’ingé son du coup, remarque que je m’étais déjà fait avec les Model Cycles et Model Samples par exemple. Un terrain de jeu limité est simple à prendre en main, donc plus de fun et moins prise de tête.
La contre partie c’est que ça ne conviendra pas aux accrocs de la bidouille, de l’experimentation et des sons non conventionnels, ni ceux qui ne se contente pas, comme moi, d’une structure 4x4.
Pour les amateurs de four-on-the-floor, c’est une bombe !
La Toraiz est la machine que je préfère, elle correspond à mon feeling, prise en main exemplaire, le chemin de l’idée au son qui marche est très court. Gestion des samples, des pistes, du mixage, des effets, très facile, même si ces derniers ne sont pas de très bonne qualité. Pour piloter un synthé externe, pas de soucis, meme si il faut parfois utiliser 2 pistes midi pour une polyphonie plus élargie.
Donc son point fort c’est le workflow et l’UI qui est excellente. Et son deuxième atout c’est... le SON.
Créer un ensemble harmonieux qui sonne bien, avec de la puissance et de la clarté est très facile. Combien d’heures j’ai perdu sur Deluge, Octatrack ou Analog Rythm à faire sonner l’ensemble (et pas juste une piste) de façon harmonieuse? Travail captivant mais laborieux. Sur le Toraiz, on oublie, ça sonne, c’est un fait.
Donc facile et qui sonne bien, elle est parfaite ! Loin de là, la machine n’évolue plus alors qu’elle le mériterait, toutes les lacunes viennent de l’OS: manque de profondeur, de polyrythmie, de probabilité, d’effets plus soignés ou plus originaux, d’enregistrement des automations à la volée, bref des fonctions qui ajoutent le piment. Heureusement qu’on a au moins la section filtre Dave Smith, excellente.
Je me suis fait à ces limites, car je fais plus de musique et moins l’ingé son du coup, remarque que je m’étais déjà fait avec les Model Cycles et Model Samples par exemple. Un terrain de jeu limité est simple à prendre en main, donc plus de fun et moins prise de tête.
La contre partie c’est que ça ne conviendra pas aux accrocs de la bidouille, de l’experimentation et des sons non conventionnels, ni ceux qui ne se contente pas, comme moi, d’une structure 4x4.
Pour les amateurs de four-on-the-floor, c’est une bombe !
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rony35
Fait moins de choses que la concurrence, mais le fait bien
Publié le 06/10/22 à 12:32C'est la première fois que je poste un avis sur un instrument.
Je pense que le TORAIZ SP16 le mérite vraiment, donc...
Je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialite des groovebox loin s'en faut.
Mis à part une MC-307 que j'ai eue un moment, et que je trouvais plutôt logique dans son architecture, je n'ai fait qu'essayer plus ou moins longtemps ce qui se fait actuellement.
Après donc avoir tenté l'aventure avec une MPC Live que j'ai gardée 15 jours tant je peinais à en sortir quelque chose, j'ai essayé de toucher un peu aux instruments Elektron (Digitakt, Octatrak, Analog Rytm).
Les menus y sont plus logiques, mais je n'ai pu rester qu'en surface car la maîtrise nécessite un...…
Je pense que le TORAIZ SP16 le mérite vraiment, donc...
Je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialite des groovebox loin s'en faut.
Mis à part une MC-307 que j'ai eue un moment, et que je trouvais plutôt logique dans son architecture, je n'ai fait qu'essayer plus ou moins longtemps ce qui se fait actuellement.
Après donc avoir tenté l'aventure avec une MPC Live que j'ai gardée 15 jours tant je peinais à en sortir quelque chose, j'ai essayé de toucher un peu aux instruments Elektron (Digitakt, Octatrak, Analog Rytm).
Les menus y sont plus logiques, mais je n'ai pu rester qu'en surface car la maîtrise nécessite un...…
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C'est la première fois que je poste un avis sur un instrument.
Je pense que le TORAIZ SP16 le mérite vraiment, donc...
Je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialite des groovebox loin s'en faut.
Mis à part une MC-307 que j'ai eue un moment, et que je trouvais plutôt logique dans son architecture, je n'ai fait qu'essayer plus ou moins longtemps ce qui se fait actuellement.
Après donc avoir tenté l'aventure avec une MPC Live que j'ai gardée 15 jours tant je peinais à en sortir quelque chose, j'ai essayé de toucher un peu aux instruments Elektron (Digitakt, Octatrak, Analog Rytm).
Les menus y sont plus logiques, mais je n'ai pu rester qu'en surface car la maîtrise nécessite un apprentissage rigoureux, donc une grande disponibilité d'esprit. Tout l'inverse de ce que j'attends d'un sampler de ce type.
Et là, je (re) vois des tests et avis sur le TORAIZ SP16 : la machine semble bien plus logique.
Eh bien c'est le cas ! Une fois déballée, après seulement 1h en ma possession, je connaissais déjà la moitié des fonctions. Et au bout d'1 semaine, je faisais ce que je voulais sans aucune hésitation.
Tout semble avoir été pensé pour la rapidité et l'intuitivité. Jamais on ne se perd, les combinaisons de touches sont réduites au strict minimum, on va à l'essentiel en 2 secondes.
La combinaison du tactile (mono-point il est vrai) et des 7 encodeurs fonctionne à merveille quelle que soit la page en cours.
Construire une séquence, sampler, découper et mixer( si on est inspiré), est un jeu d'enfant.
L'ajustage des tranches (slices) est très bien conçu, idem pour la programmation des gammes en fonction scale.
Pour ce qui est des fonctions MIDI pour piloter des appareils externes, c'est trèèès limité. On choisit une des 16 pistes, on lui assigne un canal MIDI, on branche un clavier de commande en MIDI IN et on commence à enregistrer.... Sauf que non, ça ne fonctionne pas. Les signaux MIDI traversent le Toraiz, on peut jouer mais le sequencer, lui, ne reconnaît rien ! La seule manière de construire une séquence en MIDI est de passer les pads en mode SCALE, et le cas échéant de corriger les notes jouées grâce à l'éditeur piano roll, et ce sans moyen d'écouter le résultat avant de relancer la séquence. Et uniquement en monophonique par dessus le marché.
En résumé, les fonctions de séquençage MIDI sont embryonnaires, c'est fort dommage.
Ce que j'aime le plus
Question son - ce qui est le plus important - cette Toraiz sonne très bien. Que ce soit pour la reproduction de samples importés ou en sampling interne, c'est très dynamique et ce quel que soit le degré de detune appliqué.
Si on met en comparaison les fonctionnalités d'une TORAIZ avec une MPC, elle fait pâle figure. Pas d'instruments virtuels, pistes MIDI monophoniques, édition des samples plus limitée, section d'effets assez bof, durée des samples limitée à 1mn (c'est déjà ça !)... j'en oublie
Mais en revanche, les 16 pads linéaires en mode Roland TR + les 16 pads en carré, c'est ce qui se fait de mieux pour créer : on a tout à disposition au premier coup d’œil, épaulé par l'écran à l'interface super claire.
Le filtre analogique Dave Smith est un plus non négligeable. Il est assignable en global ou sur 1 pad spécifique, mais pas sur plusieurs pads de son choix. Pas très grave.
Enfin, le contrôleur à ruban programmable : c'est un gadget qui devient vite indispensable, d'autant qu'on a à disposition 4 fonctions accessibles dont 2 programmables avec le paramètre de son choix.
Les 2 fonctions fixes sont les plus utiles (pitch et repeat), ensuite, libre à vous de choisir ce qui convient le mieux à votre inspiration. Personnellement, j'affectionne particulièrement l'assignation du dosage du départ vers la réverb générale.
La dernière mise à jour de l'OS permet de disposer désormais de 2 effets d'insert au lieu d'un, ce qui n'est pas un luxe.
En effet, si les chorus, phaser, flanger, delay etc. sont des effets créatifs utilisés en mode SEND sur un parcours audio de console classique, le compresseur et le ducker sont quant à eux des effets d'insert. Devoir sacrifier la coloration d'un son au profit de son pré-traitement était un dilemme difficile à avaler.
Ce que je regrette
Il y a limitations parfois frustrantes lorsqu'on souhaite construire un morceau évolué.
Maxi 4 mesures par pattern : 8 auraient été bienvenues.
On peut contourner cet obstacle en divisant le tempo par 2 et en doublant la résolution. Pas des plus pratiques, mais ça fonctionne
Seulement 1 banque de 16 samples par scène : 2 ou 4 n'auraient pas été du luxe.
Certes, on peut créer 16 scènes différentes de 16 pattern chacune, avec chacune ses 16 samples. Mais la gymnastique est un peu plus contraignante.
Pas de UNDO, grrr
On dispose d'un LFO assez complet qui permet de moduler à peu près tous les paramètres de pitch, volume et des effets d'insert. Mais cette modulation n'est assignable qu'à une destination en même temps.
La version 1.6 de l'OS a donc fait sauter quelques limitations, notamment cette possibilité d'insérer 2 FX par track au lieu de 1. Mais toujours pas de Reverb en insert !
On doit se contenter d'une réverb principale (assez moyenne) dosable en SEND depuis la console de mix.
Le MIDI : absolument pas abouti
Les tutos sur Internet : il y a l'essentiel, mais rien à voir avec la communauté d'utilisateurs AKAI, Roland ou ELEKTRON. Et sur la chaîne officielle, c'est franchement pas terrible !
Ceci dit, la machine est si facile à prendre en mains que ça ne pose pas trop de problème, d'autant qu'on a droit à une vraie notice papier.
Pioneer semble avoir abandonné tout développement sur l'OS du sp16 et c'est évidemment dommage. On reste sur la version 1.60 qui a toutefois corrigé la plupart des soucis de jeunesse et comblé pas mal de lacunes. Cette décision est d'autant plus regrettable qu'en parallèle, le DJS-1000 basé sur la même architecture dans un format console DJ est quant à lui toujours au catalogue.
En résumé
Est-il nécessaire d'avoir une quasi infinité de possibilités réunies dans un seul et unique appareil ? C'est une affaire de goût. Et aussi une affaire de compétences.
Personnellement, j'ai trouvé le sampler qui me convient. Malgré ses grosses lacunes, je suis à chaque fois satisfait quand je joue dessus.
Plus facile à utiliser même que mon ex Yamaha SU10, c'est dire !
Je pense que le TORAIZ SP16 le mérite vraiment, donc...
Je tiens à préciser que je ne suis pas un spécialite des groovebox loin s'en faut.
Mis à part une MC-307 que j'ai eue un moment, et que je trouvais plutôt logique dans son architecture, je n'ai fait qu'essayer plus ou moins longtemps ce qui se fait actuellement.
Après donc avoir tenté l'aventure avec une MPC Live que j'ai gardée 15 jours tant je peinais à en sortir quelque chose, j'ai essayé de toucher un peu aux instruments Elektron (Digitakt, Octatrak, Analog Rytm).
Les menus y sont plus logiques, mais je n'ai pu rester qu'en surface car la maîtrise nécessite un apprentissage rigoureux, donc une grande disponibilité d'esprit. Tout l'inverse de ce que j'attends d'un sampler de ce type.
Et là, je (re) vois des tests et avis sur le TORAIZ SP16 : la machine semble bien plus logique.
Eh bien c'est le cas ! Une fois déballée, après seulement 1h en ma possession, je connaissais déjà la moitié des fonctions. Et au bout d'1 semaine, je faisais ce que je voulais sans aucune hésitation.
Tout semble avoir été pensé pour la rapidité et l'intuitivité. Jamais on ne se perd, les combinaisons de touches sont réduites au strict minimum, on va à l'essentiel en 2 secondes.
La combinaison du tactile (mono-point il est vrai) et des 7 encodeurs fonctionne à merveille quelle que soit la page en cours.
Construire une séquence, sampler, découper et mixer( si on est inspiré), est un jeu d'enfant.
L'ajustage des tranches (slices) est très bien conçu, idem pour la programmation des gammes en fonction scale.
Pour ce qui est des fonctions MIDI pour piloter des appareils externes, c'est trèèès limité. On choisit une des 16 pistes, on lui assigne un canal MIDI, on branche un clavier de commande en MIDI IN et on commence à enregistrer.... Sauf que non, ça ne fonctionne pas. Les signaux MIDI traversent le Toraiz, on peut jouer mais le sequencer, lui, ne reconnaît rien ! La seule manière de construire une séquence en MIDI est de passer les pads en mode SCALE, et le cas échéant de corriger les notes jouées grâce à l'éditeur piano roll, et ce sans moyen d'écouter le résultat avant de relancer la séquence. Et uniquement en monophonique par dessus le marché.
En résumé, les fonctions de séquençage MIDI sont embryonnaires, c'est fort dommage.
Ce que j'aime le plus
Question son - ce qui est le plus important - cette Toraiz sonne très bien. Que ce soit pour la reproduction de samples importés ou en sampling interne, c'est très dynamique et ce quel que soit le degré de detune appliqué.
Si on met en comparaison les fonctionnalités d'une TORAIZ avec une MPC, elle fait pâle figure. Pas d'instruments virtuels, pistes MIDI monophoniques, édition des samples plus limitée, section d'effets assez bof, durée des samples limitée à 1mn (c'est déjà ça !)... j'en oublie
Mais en revanche, les 16 pads linéaires en mode Roland TR + les 16 pads en carré, c'est ce qui se fait de mieux pour créer : on a tout à disposition au premier coup d’œil, épaulé par l'écran à l'interface super claire.
Le filtre analogique Dave Smith est un plus non négligeable. Il est assignable en global ou sur 1 pad spécifique, mais pas sur plusieurs pads de son choix. Pas très grave.
Enfin, le contrôleur à ruban programmable : c'est un gadget qui devient vite indispensable, d'autant qu'on a à disposition 4 fonctions accessibles dont 2 programmables avec le paramètre de son choix.
Les 2 fonctions fixes sont les plus utiles (pitch et repeat), ensuite, libre à vous de choisir ce qui convient le mieux à votre inspiration. Personnellement, j'affectionne particulièrement l'assignation du dosage du départ vers la réverb générale.
La dernière mise à jour de l'OS permet de disposer désormais de 2 effets d'insert au lieu d'un, ce qui n'est pas un luxe.
En effet, si les chorus, phaser, flanger, delay etc. sont des effets créatifs utilisés en mode SEND sur un parcours audio de console classique, le compresseur et le ducker sont quant à eux des effets d'insert. Devoir sacrifier la coloration d'un son au profit de son pré-traitement était un dilemme difficile à avaler.
Ce que je regrette
Il y a limitations parfois frustrantes lorsqu'on souhaite construire un morceau évolué.
Maxi 4 mesures par pattern : 8 auraient été bienvenues.
On peut contourner cet obstacle en divisant le tempo par 2 et en doublant la résolution. Pas des plus pratiques, mais ça fonctionne
Seulement 1 banque de 16 samples par scène : 2 ou 4 n'auraient pas été du luxe.
Certes, on peut créer 16 scènes différentes de 16 pattern chacune, avec chacune ses 16 samples. Mais la gymnastique est un peu plus contraignante.
Pas de UNDO, grrr
On dispose d'un LFO assez complet qui permet de moduler à peu près tous les paramètres de pitch, volume et des effets d'insert. Mais cette modulation n'est assignable qu'à une destination en même temps.
La version 1.6 de l'OS a donc fait sauter quelques limitations, notamment cette possibilité d'insérer 2 FX par track au lieu de 1. Mais toujours pas de Reverb en insert !
On doit se contenter d'une réverb principale (assez moyenne) dosable en SEND depuis la console de mix.
Le MIDI : absolument pas abouti
Les tutos sur Internet : il y a l'essentiel, mais rien à voir avec la communauté d'utilisateurs AKAI, Roland ou ELEKTRON. Et sur la chaîne officielle, c'est franchement pas terrible !
Ceci dit, la machine est si facile à prendre en mains que ça ne pose pas trop de problème, d'autant qu'on a droit à une vraie notice papier.
Pioneer semble avoir abandonné tout développement sur l'OS du sp16 et c'est évidemment dommage. On reste sur la version 1.60 qui a toutefois corrigé la plupart des soucis de jeunesse et comblé pas mal de lacunes. Cette décision est d'autant plus regrettable qu'en parallèle, le DJS-1000 basé sur la même architecture dans un format console DJ est quant à lui toujours au catalogue.
En résumé
Est-il nécessaire d'avoir une quasi infinité de possibilités réunies dans un seul et unique appareil ? C'est une affaire de goût. Et aussi une affaire de compétences.
Personnellement, j'ai trouvé le sampler qui me convient. Malgré ses grosses lacunes, je suis à chaque fois satisfait quand je joue dessus.
Plus facile à utiliser même que mon ex Yamaha SU10, c'est dire !
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Léo Parleur
Toraiz sp16 pioneer Une affaire en or
Publié le 11/01/21 à 02:08Je n'ai toujours aucun regrès le sampler etait comme neuf et fonctionne parfaitement avec le reste de ma regie pioneer nexus 2. Je garde un très bon souvenir du vendeur qui m'a recu chez lui avec beaucoup de sympathie. 18 mois plus tard je suis encore et toujours ravis.
mille merci
mille merci
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Extraits audio
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Fiche technique
- Fabricant : Pioneer
- Modèle : Toraiz SP-16
- Catégorie : Séquenceurs Sampleurs
- Poids du colis : 5.1 kg
- Fiche créée le : 05/04/2016
Un séquenceur sampleur hardware conçu en collaboration avec Dave Smith Instruments pour les filtres analogiques
- Créez jusqu’à 256 motifs rythmiques (pattern) en utilisant le séquenceur à 16 pas
Déposez des sons dans le séquenceur pour créer vos propres boucles de 16 pas et utilisez les six boutons pour en moduler les sons. Les boutons multicolores correspondent aux couleurs que vous avez assignées à chaque son – par exemple la grosse caisse en rouge. Vous pouvez enregistrer vos motifs puis les rejouer instantanément dans la cabine ou sur scène. - Écran tactile couleur 7 pouces avec informations détaillées des samples
Avec le grand écran tactile, vous avez toutes les informations nécessaires devant les yeux. Naviguez et chargez des samples rapidement, et attribuez-leur des couleurs pour vous donner des repères visuels. Visualisez les Waveforms en temps réel ainsi que les détails complets des caractéristiques des samples, et utilisez les boutons en dessous pour manipuler toute une série de paramètres. - Pads de Performance Multicolores avec Mode Velocity
Les Pads de Performance viennent de nos contrôleurs DJ et vous permettent une expérience réellement tactile. Chargez jusqu’à 16 samples sur les pads, puis jouez librement des rythmiques avec vos doigts pour superposer des sons en direct. Les lumières correspondent aux couleurs que vous avez assignées à chaque son, tandis que le Mode Velocity vous permet de contrôler le volume du sample en appuyant plus ou moins fort sur le pad. - 8GB de mémoire flash et traitement en temps réel pour une production musicale non-stop
Le TORAIZ SP-16 délivre une polyphonie à 16 voix, ce qui signifie que vous pouvez jouer tous les 16 samples en même temps – et ce même quand vous utilisez la fonction Time Stretch ou que vous modifiez le son en utilisant l’Amp Envelope sur l’écran tactile. Avec ses 8GB de mémoire flash, vous disposez de beaucoup d’espace – et vous pouvez utiliser le sampler de manière autonome, sans avoir besoin de votre ordinateur portable. - Filtres analogiques du synthétiseur Prophet-6 de Dave Smith Instruments
Nous nous sommes associés à Dave Smith pour ajouter aux TORAIZ SP-16 les filtres analogiques de son synthétiseur emblématique Prophet-6. Utilisez les trois boutons pour sculpter votre son – en manipulant les paramètres Drive, Cut Off et Resonance – et y ajouter ainsi une vraie chaleur et présence analogique. - Pro DJ Link et horloge MIDI pour rester toujours parfaitement en rythme
Ajoutez le TORAIZ SP-16 à votre installation CDJ ou XDJ via un lien Pro DJ Link, et le sampler calera directement vos samples et vos boucles sur le rythme de la piste Master. Vous pouvez donc superposer de multiples sons sur vos morceaux et ils seront toujours synchronisés. Et comme il possède par ailleurs une horloge MIDI, vous pouvez connecter d’autres appareils au sampler via USB et ils seront tous synchronisés. Pour augmenter encore les possibilités, nous ajouterons plus tard la connectivité avec les systèmes DAW et synthétiseurs. - Autres caractéristiques:
- Utilisez la bande tactile pour contrôler les paramètres
- Fourni avec des samples Loopmasters déjà intégrés
Ports d’entrée | Phone x 2 |
Ports de sortie | Phone x 8, Casque |
Autres ports | USB, LAN, MIDI |
Dimensions externes maximales | 436,5 x 261,2 x 74,3 mm (L x P x H) |
Poids | 3,2 kg |
Distribué par Pioneer DJ France
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Manuels et autres fichiers
Autres catégories dans Séquenceurs matériels
Autres dénominations : toraizsp 16, toraizsp16, toraiz sp16