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Sujet Eduquer son oreilles, analyser, apprendre a écouter, entendre

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Sujet de la discussion Eduquer son oreilles, analyser, apprendre a écouter, entendre
Sur le forum on lit souvent qu'il faut travaillé le son avant tout avec ses oreilles ce qui est vrai. Le problème c'est qu'un oreille ca s'éduque et faut apprendre a s'en servir. C'est pour ca que j'ai eu l'idée de ce thread pour apprendre a écouter, entendre.
A mon avis il faut déja savoir sur quoi concentrer son écoute, savoir ou chercher (si on modifie les aigues et qu'on se concentre sur les basses on va nul part)
Donc a mon avis ce serait bien que les plus expérimentés dans le son nous aide nous les débutants dans le son a apprendre, savoir écouter.
Vu que quand je mix (étant autodidacte) je fais au feeling je ne sais pas si ce que je dis est juste, donc n'hésitez pas a corriger, et donner d'autre vois.
Je balance des thème que je pense cohérent et fondamentaux, sur comment analyser et écouter :
-De facon général
-L'équibre d'un mix au niveau de la balance des volumes
-L'équilibre d'un mix général au niveau fréquenciel
-La compression (pour une piste)
-L'équalisation (pour une piste)
-La reverb (pour une piste)
A mon avis il y a déja de quoi discuter et apprendre avec ca.
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Relativement d'accord aussi, on ne "cherche" pas le même son suivant le style que l'on enregistre, c'est vrai. Mais :

Citation : En outre, la prise de son stéréo d'un orchestre philharmonique via un seul couple ne se fait plus.



Pardon ? Là je ne suis pas d'accord : je continue à bosser avec des couples appairés dont personne ne se plaint, y compris moi, parce que la technique est éprouvée et que l'on sait où l'on va en travaillant de la sorte. J'ai déjà eu l'occasion de remplir jusqu'à la gueule des patchbays de 128 pistes avec des philharmoniques + choeurs repris en individuel ou/et par pupitre, dans certaines circonstances.

Dans d'autres cas, on est obligés de bosser au couple et de coucher au propre direct, et quant on sait le faire, ce n'est pas un problème. Le résultat n'est d'ailleurs pas forcément moins bon...

Citation : Je suis convancu qu'on ne prendra pas le piano d'un oeuvre de Mozart de la même façon que lors d'une pièce de Debussy. Alors certains styles demanderaient moins de fidélité ?



Ce n'est pas de fidélité dont il s'agit. A l'époque de Mozart, les pianos Erard balbutiaient, les Silbermann et Christofiori étaient à leur apogée, et Wolfgang a composé sur et pour ces instruments. Debussy a connu les grands Pleyel ou le Steinway tel qu'on le connaît maintenant : ce n'est pas le même son !

Or, pour un interprète actuel, à part des gars comme Paul Badura-Skoda (avec qui j'ai bossé entre nous soit dit) qui enregistrent régulièrement sur des binious d'époque, la plupart des autres ont un Stein, un Bösen, un Fazzioli ou un Yam pour enregistrer, quand c'est pas un vieux Beschtein un poil fatigué. Si ça ne pose pas beaucoup de problèmes pour du Debussy, on est loin de l'intimité d'une ambiance Mozartienne, et là, on a besoin d'une sacrée connaissance en temps qu'ingé-son pour la restituer.

Si ça, c'est pas de l'artistique, alors je ne vois plus...

Il ne faut pas oublier que ce n'est pas un simple placement de micros qui va nous faire prendre un djembe pour une cornemuse, non-plus... :langue:

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

http://www.cubamericas.com

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52
:lol:

Hors sujet : + Flag !
(-Désolé, je ne peux m'abonner au sujet que de cette manière, sinon je ne reçois pas les mails d'avertissement...).

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Salut,

Citation : lorsque l'on utilise des micros à lampe


Je ne comprends pas... :(
D'après toi, les micros à lampes seraient moins "fidèles" (?), réalistes (?), transparents (?)... que leurs cousins à transistors ?
Je n'édhère pas du tout à cette opinion.
Quand on arrive à un certain niveau d'excellence en matière de micro, il est difficile de préférer un micro à un autre et encore plus "hasardeux" de dire lequel est le plus fidèle à la source.

Citation : la prise de son stéréo d'un orchestre philharmonique via un seul couple ne se fait plus


:??: :???:
Pas aussi sûr que toi sur ce point.

Citation : Je suis convancu qu'on ne prendra pas le piano d'un oeuvre de Mozart de la même façon que lors d'une pièce de Debussy. Alors certains styles demanderaient moins de fidélité ? Non. Il faut connaître les outils techniques pour les adapter au "parfum" qui convient le mieux à un style.


Mais le pianiste adaptera son jeu et probablement aussi le choix de son instrument en fonction de l'oeuvre qu'il interprétera... Après, je pense que c'est un choix de l'ingé concernant la technique de prise.
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Les micros à tubes sont d'excellent micros. Je ne les critique absolument pas, mais ils sont moins fidèles que les micros à transistor. A ma connaissance, il n'existe aucun micro d'analyse à tube. De plus, Lorsqu'on veut adhérer à la réalité comme pour la musique, disons classique pour schématiser, on utilise principalement des micros à transistor. Les DPA entre autre pour ne pas les citer. Il ne s'agit pas que de fidélité. Il s'agit aussi de fiabilité, d'accord. En outre, les micros à tube sont utilisés pour leur caractère (que j'aime beaucoup) causé par l'éxagération de certaines harmoniques (les impaires, si je me rappelle bien).

Je persiste pour l'abandon d'un couple pour les formations plus importantes. J'ai vu le concours Reine Elisabeth et dernièrement, une superbe captation d'une piece de Mahler par Arte en Suisse par exemple et les micros sont nombreux (en plus d'un ou plusieurs couples) car lorsque nous sommes dans une salle, nous opérons une écoute intelligente. Si l'on place juste un couple pour une formation importante, on manquera immanquablement de présence par rapport à la mode actuelle de prise de son classique. Il y aura aussi d'autres problèmes. Par exemple les timbales qui sonneront fort mais complétement indéfinies. Si on rapproche le couple, on déséquilibre l'ensemble...

Finalement, en ce qui concerne le style, il est clair que l'artiste et son instrument feront le gros du travail. Mais pour une oeuvre impressioniste comme du Debussy, il peut s'agir par exemple d'accords qui se superposent et laissent un parfum doux et indécis en se succédant alors que pour une pièce de Mozart, il s'agira souvent d'une mécanique précise, presque mathématique.
Il appartient au technicien d'aider l'artiste à souligner ces aspects par la prise de son. On appuiera la mécanique mozartienne par une prise, non pas proche comme dans la variété, mais trés précise quand même alors que l'on donnera des ailes à l'interprète de Debussy en ne contrariant surtout pas "l'évanouissement" des ses notes grâce à une plus grande intégration de l'éspace.
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Citation : Ce qui fait que rendre un son artificiel plus naturel passe par l'apprentissage du bon goût, ce qui n'est pas dénué d'une certaine notion artistique.


OUI mais faire le choix de le laisser artificiel aussi...
je ne suis pas en opposition avec ce que tu dis mais il n'y a que tres peu
de musique ou l'on cherche le rendu naturel parfait,en l'occurence et a mon sens les musiques completement acoustique comme le jazz ou le classique
par exemple
et pour moi cela se fait a la prise et non au mix
si tu corrige ta prise pour un ou deux defaut lié au contexte : ok
mais si tu commence à blinder d'eq ou de compression pour une prise dites naturelle c'est qu'il y a soucis à la prise
je suis un fou du triturage des sons (christophe qui connait mon taf pourra le confirmer) mais dernièrement etant réal sur un disque avec orchestre symphonique je n'aurai jamais accepté une prise approximative que l'on aurai
éventuellement pu corrigé au mix
bon je sais pas si je me fais comprendre mais l'apero à été sévère...
:mdr:
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Citation : je suis un fou du triturage des sons (christophe qui connait mon taf pourra le confirmer)


Oui je confirme que le triturage de son semble être une discipline très appréciée par notre ami jouly ! Bien lui en a pris car il y excelle !

Hors sujet :

Citation : bon je sais pas si je me fais comprendre mais l'apero à été sévère...


A la tienne !

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Citation : Je persiste pour l'abandon d'un couple pour les formations plus importantes.



Mais nous sommes d'accord, je disais plus haut avoir été amené à remplir des 128 jusqu'à la gueule, et c'était pas avec des spaghettis... Mais je voulais dire qu'en milieu favorable (bonne salle notamment), plus une prise est simple, plus elle a de chances de bien sonner rapidement. En ce sens, je ne chercherai pas souvent à blinder question microphonie et dès que je sens qu'un bon couple va me faire le boulot, ben je n'hésite pas.

Citation : J'ai vu le concours Reine Elisabeth et dernièrement, une superbe captation d'une piece de Mahler par Arte en Suisse par exemple et les micros sont nombreux (en plus d'un ou plusieurs couples)



Dans ce genre de cas, c'est parfaitement justifié, pour sûr.

Citation : mais il n'y a que tres peu
de musique ou l'on cherche le rendu naturel parfait,



Là, je ne suis pas d'accord. Tu peux dire ça si tu es spécialisé dans les musiques actuelles, et encore. Mais dans ma carrière, le nombre de fois où je me suis entendu dire par les musiciens qu'ils préféraient telle prise parce qu'elle leur semblait plus naturelle... je ne les ai pas comptées.

Citation : et pour moi cela se fait a la prise et non au mix



Nous sommes bien d'accord, je suis un adepte des belles, très belles prises de son. Pour moi, en classique, en jazz, 98% du son se fait à la prise. Ce n'est pas pour rien que j'ai accumulé une parc micro de belle qualité. Ce n'est pas pour rien non-plus que je vais chinoiser comme un malade lors du placement.

Mais au mix, avec le recul, il n'est pas rare que je trouve la réverb de la salle finalement trop comme-ci, ou le jeu d'un instrument trop comme ça, ou encore l'équilibre général du spectre perfectible. A ce moment, il va falloir rectifier, même quand c'est infime. Et puis même avec une prise superbe, il n'est pas rare que je pinaille pour aller chercher LE son, celui dont on rêve sans savoir s'il existe. C'est là que pour moi, les notions à déployer sont d'ordre artistique.

Citation : mais si tu commence à blinder d'eq ou de compression pour une prise dites naturelle c'est qu'il y a soucis à la prise



Du moment que tu rentres un comp, il faut oublier le mot "naturel"...

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Tiens, pour renouveler un peu la discussion qui se calme, puisque nous semblons tous relativement d'accord, je voudrais dire qu'en pop, les mix sont quand même dingues.

J'ai réécouté l'album "Fleetwood mac" de Fleetwood mac et c'est vraiment bizarre. La voix me semble clairement à l'extrême limite du sous-mixage. La batterie quant à elle est trés à l'avant (il faut dire qu'il a une frappe trés douce qui l'autorise). Et ça fonctionne super bien. D'ailleurs, il y a trois mega tubes là-dedans. Tout ça pour dire qu'à mon avis, le mixage parfait n'existe pas. Il ne faut pas trop serrer les fesses en se disant, je veux LE mixage et y retravailler pendant toute sa vie pour le parfaire... :(((Il y a beaucoup de feeling, de question de mode, d'intégration du style dans son rendu, etc... et tous ces paramètres peuvent être composés différemment et donner des résultats satisfaisants. En conclusion, je dirais qu'il y a des choses à ne pas faire lors d'un mix (quoique...), mais, il n'y a pas de choses à forcément faire. J'ai pas pris d'apéro mais je ne suis pas sûr d'être plus clair que Jouly. :mdr:
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Citation : mais, il n'y a pas de choses à forcément faire.



Si, il faut mettre le "power" sur "on"... :langue:

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Je vais dire un truc nul, mais dans le cas d'un groupe comme fleetwood mac, les musiciens sont tellement précis, dans leurs notes et leur son, les compos tellement solides, la prise de son sans doute tellement parfaite que tu peux mixer le truc n'importe comment avec les pieds, il en restera toujours quelque chose de solide... et à la limite, c'est tant mieux comme ça !

ceci dit, un mixage réussi porte le morceau à un niveau encore au-dessus, c'est sûr. peut-être que de ce point de vue-là, ce disque aurait pu être encore plus "magique" ? A vrai dire je ne connais pas cet album, je ne connais que "rumours", et il est d'une précision dingue (rien de choquant dans le mixage ceci dit)