Sujet Érésies de la théorie et nouvelles propositions d'approche
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Ça c'est kloug
Citation : J'ai toujours trouvé que les gammes synthétiques étaient une érésie !!!!
En fait, si tu suis le vrai raisonnement de l'assemblage des tétracordes, il n'y a aucune raison de les espacer (les deux tétra) d'un demi ton ou d'un ton ! Seulement, si tu ne le fais pas, et que tu mets la dernière note du premier en commun avec la première du second tétra, alors tu retombes dans les gammes traditionnelles...
En fait, c'est juste un prétexte à inventer des gammes alors que l'assemblage de la créativité et de l'oreille musicale suffisent à trouver de nouvelles couleurs.
Citation : ...Pourquoi encore et toujours théoriser sur des gammes jamais utilisées et les mesures asymétriques... il y a tellement de trucs plus interressant et INSTRUCTIFS en ce qui concerne les carrures de phrases, de morceaux, les façon d'écouter etc. Seulement voila, ça dépasse la théorie traditionnelle, et il y a moins (pas encore) de mots à 5 syllabes...
Tu peux en dire plus AlbiniRabbit ?
Qu'est-ce que la carrure de phrase, qu'est-ce qui dépasse la théorie traditionnelle ?
Ça c'est kloug
Désolé, il n'y a pas que l'harmonie, il y a l'œnologie aussi... j'avais une ch'tite répétition autour d'une bonne bouteille de fitou.
On a bossé en duo guitare. Je me suis réconcilié avec les gammes. (rires)
C'était un jeu à la noix : on supperposait des impros chacun dans sa tonalité. Finalement on peut faire sonner ça aussi. Le tout c'est d'y mettre une intention, un sens.
N'empêche que l'approche par intervalles reste la notion d'improvisation la plus proche de la gamme chromatique puisque tous les intervalles sont permis du moment qu'on en a la maîtrise.
Laurent Juillet
Citation : N'empêche que l'approche par intervalles reste la notion d'improvisation la plus proche de la gamme chromatique puisque tous les intervalles sont permis du moment qu'on en a la maîtrise.
qu'on maitrise quoi?
Citation : C'était un jeu à la noix : on supperposait des impros chacun dans sa tonalité. Finalement on peut faire sonner ça aussi. Le tout c'est d'y mettre une intention, un sens.
ça s'appel la polytonalité ça.
Faut lire ce petit ouvrage sympa, ça cause du sujet justement.
Ça c'est kloug
Quand à mon aventure polytonale, c'était un pur moment d'égarement sans doute dû au fitou.
Ça c'est kloug
Citation : qu'on maitrise quoi?
Le maniement et le choix des intervalles.
Vous citiez Mozart, mais moi, sale gueu, ses mélodies aux discours narratifs me laissent plus qu'insensible... elles m'ennuient. Le génie de son travail m'apparaît (à moi sombre profane) masqué par les mélodies aux reflets de ritournelles.
Voilà, je crois que j'ai dis mon quota de conneries pour aujourd'hui... bonne nuit Laulau.
Laurent Juillet
Ça c'est kloug
Quand je regarde ce que je peux jouer comme modes issus des gammes majeure, harmonique ou mélodique sur un accord (m7) certains me proposent - outre de respecter les 4 notes de l'accord - des notes d'extension 9b ou 9, 11, 13b ou 13. Si je m'autorise la blue note 11#, je peux considérer que je peux jouer n'importe quel note d'extension du moment que mon discours est clair.
C'est là où intervient une bonne connaissance de la couleur que forme chacun des sons sur un accord.
Donc, je prend mes notes de l'accord : F - 3m - Q - 7m,
j'y ajoute la possibilité d'approche chromatique sur chacune d'elle
donc --> 7M - 2b / 2 - 3M / 5b - 5+ / 6 - 7M,
les notes d'extension possible selon les modes au choix :
--> 9 - 11 - 13 pour le dorien
--> 9b - 11 - 13b pour le phrygien
--> 9 - 11 - 13b pour l'éolien
--> 9b - 11 - 13 pour le degré II de la mélodique
une ch'tite blue note --> 11#
Je peux donc jouer toutes les notes de la gamme chromatique... mais pas n'importe comment. Tout dépend de la manière dont progressent les notes de la mélodie (intervalles) et le rapport que ces notes ont avec l'accord (intervalles).
Horizontal :
Quand j'ai appris les gammes, je ne pouvais m'empêcher de penser "tiens, quand je joue l'harmonique, je suis en train de jouer éolien ou mineur pur avec une 7M".... "tiens quand je joue mélodique mineur, je joue l'harmonique mais avec une 6 juste"... "en fait je n'ai qu'à jouer F - 2 - 3m - 4 - 5 - 6 - 7M"
À chaque fois, tout me ramène à la notion d'intervalle ausein de la mélodie et de l'accord. Bien plus qu'au dévellopement d'une gamme représentative d'une tonalité.
Si les gammes synthétiques sont un assemblage de 2 tétracordes, pour moi, je vois toutes les gammes comme une possibilité de 6 à 12 intervalles superposés que je choisis selon mon senti.
(pas tapper)
AlbiniRabbit
Et je sais pas, t'écoute wes montgommery, certes yaura plein d'arpèges partout, mais hors approches/chromatismes, les notes sont celles d'une seule gamme choisie (par ex Full house -> dorien). Dire on peut jouer les 12 notes, c'est un peu limite, sur A m, faire se coptoyer tout le temps m6, M6, m7, M7, m2, M2 c'est un peu relou... je préfère quand les mecs se limitent à une gamme (et les autres notes exceptionnellement) et cherchent pas a foutre toutes les notes dans une même phrase, même si elle sont bien amenées...
Horizontal :
Bah moi aussi (et tous les gens plus ou moins avancés) je pense comme ça :
F 2 m3 4 5 m6 M7 etc...
Mais ça n'a rien à voir avec une approche par tierces... c'est une gamme = un agencement d'intervalles
Laurent Juillet
Davoche
AlbiniRabbit
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