réactions au dossier [Bien débuter] L'évolution de Schönberg du classicisme romantique à l'atonalité
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newjazz
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deb76
Citation de Maniac Musicien
C'est marqué accords chromatiques de passage, mais la ligne conductrice des V7 vers V7(substituée) vers V7 vers V7(substituée), etc., est plus puissante que celle qui s'explique par le chromatisme. C'est comme ça que doit être analysé plutôt que par le chromatisme
Intéressant, mais je ne partage pas la conclusion, mais je ne suis pas jazzman. Pour ma part, on est vraiment, dans les lignes mélodiques dans du pur atonal, et même carrément dans la seconde école de Vienne. Et ça s'explique très bien, avec les outils d'analyse concernant l'atonal. Et qui plus est avec un côté visuel.
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[ Dernière édition du message le 18/01/2019 à 03:04:47 ]
Symphoniste borné
Intéressant, mais je ne partage pas la conclusion, mais je ne suis pas jazzman. Pour ma part, on est vraiment, dans les lignes mélodiques dans du pur atonal, et même carrément dans la seconde école de Vienne. Et ça s'explique très bien, avec les outils d'analyse concernant l'atonal. Et qui plus est avec un côté visuel.
Je ne le vois pas atonal. C'est une série de quintes. Très modulant oui (une tonalité par accord) mais pas atonal.
SF
deb76
Citation de Maniac Musicien
Je ne le vois pas atonal. C'est une série de quintes. Très modulant oui (une tonalité par accord) mais pas atonal.
Oui, tu le vois pas atonal car tu l'analyses de façon, jazz, tonale. Mais dans une analyse en musique contemporaine, sérielle, atonale, comme on pourrait le faire avec Stravinsky, Schoenberg, Webern, Boulez, il y a dans ces deux extraits exactement la même chose, la même particularité. C'est même un "trait" qui selon Boulez est devenu académique en musique atonale. Mais il ne s'est pas privé de s'en servir lui aussi dans ses débuts. On pourrait même dire, que c'est un clin d'oeil de jazzmen à la musique atonale mais façon jazzmen.
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[ Dernière édition du message le 18/01/2019 à 09:15:11 ]
Symphoniste borné
Citation de Maniac Musicien
Je ne le vois pas atonal. C'est une série de quintes. Très modulant oui (une tonalité par accord) mais pas atonal.
Oui, tu le vois pas atonal car tu l'analyses de façon, jazz, tonale. Mais dans une analyse en musique contemporaine, sérielle, atonale, comme on pourrait le faire avec Stravinsky, Schoenberg, Webern, Boulez, il y a dans ces deux extraits exactement la même chose, la même particularité. C'est même un "trait" qui selon Boulez est devenu académique en musique atonale. Mais il ne s'est pas privé de s'en servir lui aussi dans ses débuts. On pourrait même dire, que c'est un clin d'oeil de jazzmen à la musique atonale mais façon jazzmen.
Tu m'apprends beaucoup de choses. J'ai trouvé ce type de progression dans Gershwin (Rapsodie en blues) que je ne pensais pas atonale.
Je privilégiais la ligne directrice V7 de V7 de V7 etc, qui est une progression modulante par quintes.
Bon ! On ne va pas pinailler. L'important est de trouver un langage pour la transmission et la recherche.
SF
patrick_g75
.........
Bon ! On ne va pas pinailler. L'important est de trouver un langage pour la transmission et la recherche.
Certes, pinailler, c'est chiant.
Ceci dit, dans tous les domaines, on peut difficilement 'trouver un langage' qui soit performant sans être assez précis et plutôt rigoureux - ce qui nous conduit souvent assez rapidement à quelque chose qui ressemble comme deux gouttes d'eau à du 'pinaillage'.
Dans le domaine de la musique (occidentale) en particulier, bien distinguer ce qui relève du 'tonal', du 'modal' ou de tout autre système d'organisation (simplement 'atonal', ou 'dodécaphonique', ou sériel, etc.), ce n'est pas vraiment du pinaillage...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 18/01/2019 à 21:32:20 ]
deb76
Je fais un petit PDF pour montrer le trait commun entre Monk et le Salt Peanuts de Dizzy Gillespie, ce dernier, d'ailleurs, a une note près (le sol), il égrène le total chromatique.
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[ Dernière édition du message le 19/01/2019 à 11:55:36 ]
patrick_g75
Roscoe Mitchell...
Intéressant en particulier quant aux relations existantes, opérantes (et non pas seulement théoriques ou conceptuelles) entre un certain jazz et la musique "contemporaine".
https://next.liberation.fr/musique/2019/01/18/roscoe-mitchell-jazzman-contemporain_1703728
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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deb76
Citation de patrick_g75
Roscoe Mitchell...
Intéressant en particulier quant aux relations existantes, opérantes (et non pas seulement théoriques ou conceptuelles) entre un certain jazz et la musique "contemporaine".
Merci pour le lien. Je suis abonné à Libé, mais je n'ai pas eu le temps de le le lire aujourd'hui. Le papier/interview de Bruno Pfeiffer est très intéressant. Je l'avais vu avec l'Art Ensemble of Chicago lors du festival de Châteauvallon en 1976. J'avais été très impressionné par leur concert, c'était très free mais aussi très visuel. Il y avait eu aussi le saxophoniste Anthony Braxton qui avait été très impressionnant et qui est peut-être un des jazzmen les plus proches de la musique contemporaine.
"La mélodie se déroule ainsi : première note le piccolo; seconde note, la contrebasse; troisième, la harpe et le piano; etc. Telle est ma conception actuelle de la musique." Schoenberg avait exploré cette technique dans Erwartung.
J'aime bien ce qu'il dit "Dans le fond, je suis un enfant de Stockhausen et de Duke Ellington." Pfeiffer lui demandant : "Vous revendiquez l’héritage musical occidental... ?" Et lui répondant : "Et pour cause. Il est extraordinairement riche! Pas seulement les contemporains. Bien sûr Karl-Heinz Stockhausen et Pierre Boulez. Mais écoutez Bach, Mozart et Beethoven. Des improvisateurs exceptionnels!"
Anonyme
9782709605755
je l'ai depuis 25 ans et j'était complètement passé à coté, en résumé, je n'était pas prêt à le comprendre.
Je l'ai ressorti hier et c'est une merveille de précision , pragmatisme et pédagogiquement, un régal simple et précis . rien à enlever, rien à ajouter ....
pas de gargarisme de l'auteur, pas d'obscur pour faire savant, un vrai cadeau pédagogique qui rend le complexe accessible et clair .
Je croit qu'il ne se trouve plus qu'en occasion mais n'hésitez pas une seconde.
On est là dans la musique "classique" , tout est accessible sur les textes des 32 sonates de beethoven et la traduction est impeccable aux édition jean claude lattes M&M
deb76
J'ai la version édité en 2013 de MediaMusique, Collection Pédago. Sinon, chez Buchet-Castel, il y a aussi de Schoenberg "Le Style et l'Idée" et qui est passionnant à lire avec un très grand nombres d'exemples très pédagogiques. Et bien entendu, toujours chez MediaMusique la traduction française du Traité d'Harmonie d'Arnold Schoenberg, un "must" très pédagogique.
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