Se connecter
Se connecter
Mot de passe oublié ?
ou
Créer un compte
ou
Se connecter avec Facebook
Notifications
< Retour vers AutoProduction & Business
Agrandir
AutoProduction & Business
Forums thématiques
AutoProduction & Business
Actu 72 72
Articles 37 37
Médias 482 482
Tutoriels Tutos 5 5
Forums 5 103 5,1k

Une bombe démographique menace l'industrie du disque

  • 627 réponses
  • 55 participants
  • 26 613 vues
  • 49 followers
Sujet de la discussion Une bombe démographique menace l'industrie du disque
Une bombe démographique menace l'industrie du disque
LIBERATION.FR : mercredi 30 novembre 2005 - 18:03

INTERVIEW • Les jeunes qui ont pris l'habitude de télécharger gratuitement des disques ne devraient pas se transformer, l'âge et l'argent venant, en acheteurs, estime l'un des auteurs d'un rapport sur la consommation de musique en Europe.

par FLORENT LATRIVE

Le cabinet d'études JupiterResearch a publié mercredi son rapport 2005 sur la consommation de musique en Europe. Au-delà des constats habituels, comme le succès toujours important des systèmes d'échanges gratuits de fichiers peer-to-peer (P2P) malgré la percée des services payants comme l'iTunes Music Store d'Apple, l'étude souligne l'enracinement des pratiques des plus jeunes des internautes. Et évoque une «bombe démographique» menaçant l'industrie du disque européenne. Interview de Mark Mulligan, analyste chez JupiterResearch et l'un des auteurs du rapport.

Pourquoi parlez-vous de «bombe démographique» menaçant l'industrie du disque?
La raison principale est que les jeunes consommateurs qui téléchargent de la musique à partir des réseaux de partage de fichiers sont aussi ceux qui ont tendance à acheter moins de CD et à les considérer comme ne valant pas la somme demandée. Ils ont aussi tendance à préférer copier les disques où les télécharger plutôt que les acheter. La combinaison de ces facteurs indique que la portion «connectée» de la génération actuelle de jeunes ne considère pas la musique comme un bien payant, et les tendances actuelles suggèrent qu'il y a peu de chance qu'ils développent de fortes habitudes d'achat dans le futur. C'est un problème, car d'ici 10 ans, quand leur pouvoir d'achat aura augmenté, ils ne devraient pas devenir les acheteurs-clés de musique dont l'industrie du disque dépendra. On ne parle pas ici de tous les jeunes – mais approximativement de 40% des 15-24 ans – mais c'est une importante minorité qui pourrait devenir la majorité dans quelques années.

Est-ce la preuve que les milliers de plaintes en justice déposées par l'industrie du disque contre les adeptes du partage de fichiers n'ont pas vraiment changé leurs habitudes?
Ces campagnes de plaintes ont eu des résultats ambigus. En Allemagne et en Grande-Bretagne, on a constaté une baisse de l'usage du peer-to-peer. L'Espagne, où il n'y pas eu d'actions en justice, a connu la plus forte croissance de cet usage. Cela pourrait suggérer un succès de ces campagnes. Mais dans le même temps, en Italie l'usage du P2P a continué à croître et en France c'est reparti à la hausse cette année après un un déclin l'année dernière. Malgré tout, en moyenne, les actions ont au moins stoppé la progression de l'échange de fichiers dans les pays où il était important, et elles l'ont parfois réduit.

Avant l'Internet, les plus jeunes copiaient de grandes quantités de musique sur des cassettes vierges et achetaient peu de disques... Ne pensez-vous pas que, de la même façon, la «génération P2P» pourrait se mettre à acheter plus de musique en vieillissant et en gagnant de l'argent?
La différence entre l'enregistrement à la maison et le partage de fichiers, c'est qu'avec l'enregistrement, vous ne copiez que ce que vous ou vos amis avaient acheté ou copié. Avec le partage de fichiers, vous pouvez obtenir à peu près n'importe quelle chanson jamais enregistrée en un clic de souris.

Pensez-vous que les services en ligne payants sont assez innovants pour attirer les jeunes consommateurs?
Une nouvelle couche de services doit être mise en œuvre en surplus de ceux qui existent déjà pour séduire les plus jeunes des consommateurs. Ces services doivent être gratuits ou très peu chers et doivent reprendre les principes de base de l'échange de fichiers, comme la possibilité de partager de la musique avec ses amis.
Afficher le sujet de la discussion
251
Ca, c'est de la bonne réponse de Normand ( attention, j'adore la Normandie !! ).
Et donc ? où veux tu en venir ?

Si certains réussissent tant mieux pour eux, et aux autres de se battre pour réussir autant, tu ne crois pas ?

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

252
101 tu viens juste de prouver ce que je tente de mettre en avant..oui il faut aller en avant mais il y a des limites....
253
Tain j'ai bien rigoler en lisant deltablues... forcement le mec on le sort des caves d'un musée, et on s'etonne qu'il entrave pas trop ce qui se passe en ce moment... spa grave delta, c'etait mieux avant. vraiment ces jeunes qui ecoutent du hiphop avec des nikes et des sonneries de telephone a 2€... c'est sur, c'est la fin...

moi j'ai pas peu pour l'avenir de la creation. pas du tout. l'esthetique c'est un truc qui doit dater d'environ 60000ans. entre deux y'a eu des guerres, des empires sont tombés, des villes rasées, ben vous savez quoi, on continue d'avancer...

au passage pour gregkozo, concernant l'artiste qui vend ses 118 cd a ses potes, en les vendant 10€, ça lui fait sensiblement la meme recette qu'en tirant a 1000 exemplaires dans un label (1000 exemplaires pas sur d'etre vendus d'ailleurs dans certain sous genres)...
bien sur que les intermediaires sont necessaires. de la a ce qu'ils sortent avec la grosse part du gateau... je l'ai dit ailleurs, quand les boites de com'/distro/studio/pressage/comptable deviendront des clients des artistes et non l'inverse, on pourra reprendre sur des bases un peu plus saines, je trouve.
254

Citation : 101 tu viens juste de prouver ce que je tente de mettre en avant..oui il faut aller en avant mais il y a des limites....



oui et c'est a ce moment que tu as besoin d'intermediaires lorsque tu as atteind ces limites.

c'est sur ce point que je suis moins d'accord avec toi, tu ne peux pas tout faire seul.
l'autoprod a ses limites. d'ailleur, as-tu deja tenté l'experience ?
255
Pour l'instant j'en suis encore a tenter de produire de la musique valable donc non pas tenté et de plus mon plaisir est avant tout de passer du temp avec ca sans but lucratif projeté dans l'avenir..j'aime la musique et les bonne guitares ca s'arette la pour l'instant et ca pourrais bien en resté la sans que ca m'empeche de prendre mon pied et d'evoluer musicalement parlant..
256

Citation : au passage pour gregkozo, concernant l'artiste qui vend ses 118 cd a ses potes, en les vendant 10€, ça lui fait sensiblement la meme recette qu'en tirant a 1000 exemplaires dans un label (1000 exemplaires pas sur d'etre vendus d'ailleurs dans certain sous genres)...



Oui, on en à déjà parlé. Pour moi le soucis c'est que l'artiste qui 118 galettes, il a peut être plus d'argent mais moins d'expo. Je préfère 2000disques ou je récupère 3,35euros/disques plutôt que 118 ou je récupère 10euros/disques. Mais je pense que là on est dans le subjectif. Mais je suis d'accord avec toi sur le fond, définitivement.

Citation : bien sur que les intermediaires sont necessaires. de la a ce qu'ils sortent avec la grosse part du gateau... je l'ai dit ailleurs, quand les boites de com'/distro/studio/pressage/comptable deviendront des clients des artistes et non l'inverse, on pourra reprendre sur des bases un peu plus saines, je trouve.



Oui , mais les distrib' ne peuvent être des clients car ils doivent aussi sélectionner l'énorme paquet de trucs invendables qu'ils recoivent. cela dit je suis d'accord avec toi sur un truc, c'est que quand tu appelles une major, tu l'as l'impression d'appeler l'Elysée.

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

257

Citation : j'aime la musique et les bonne guitares ca s'arette la pour l'instant et ca pourrais bien en resté la sans que ca m'empeche de prendre mon pied et d'evoluer musicalement parlant..



Oui mais là pas de soucis, c'est trés noble ça comme démarche.

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

258
Ca c'est certain comme ca j'ai pas trop de soucis..certain trouveront ca un peu facile et pas ambitieux du tout..mais je pense a la musique et ce quelle peut procurer emotionellement parlant avant tout..parler de la musique comme d'une industrie(ce qui est malheureusement réaliste)et une alienation particulierement bien orchestrée..heu..desolé pour ce pseudo jeux de mot..!!
259

Citation : Je préfère 2000disques ou je récupère 3,35euros/disques plutôt que 118 ou je récupère 10euros/disques.


ok, t'as vu les chiffres dans le discours du gars de la fnac??

Citation : Or, chaque année, nos 800 disquaires spécialisés et passionnés commercialisent 200 000 références différentes, parmi lesquelles 190 000 disques qui se vendent à moins d'un exemplaire par magasin et par an.


ça veut dire que ces 190000 la, en gros la majorité des prods, n'ont quasi aucune exposition, alors que pourtant on parle deja de label ou de filiales de majors. quand tu compares au prix que tout ça coute a tous le monde (artiste qui n'y gagne pas grand chose, label qui parfois peine a amortir les tirages ou qui doit vendre 500 galettes rien pour avoir une demi page de pub dans un mag spé...), et que tu te dis que ton exposition, c'est au mieux une chronique en fond de mag, le site de ton label, 1 exemplaire dans chaque fnac planqué dans les rayons, et deux passages/an sur des radios universitaires...
260
Non car je suis dans une niche particulière et je joue à fond la carte partenariat. Quando un sors un disque je monte des trucs qui fond que l'exposition est souvent trés forte. ca m'est arrivée en tant que petit label indé de me retrouver en tête de gondole pendant une semaine à la Fnac Champs Elysées.
L'exposition se passe aussi dans les disquaires spécialisés.

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/