Sujet concours Louis Lumière 2012, mes impressions
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skyrobber
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Posteur·euse AFfranchi·e
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Sujet de la discussion Posté le 04/09/2012 à 15:09:24concours Louis Lumière 2012, mes impressions
Bonjour,
Je viens de passer le concours d'entrée à l'école Louis Lumière, et j'ai été reçu. Je rentre donc dans cette école dans quelques jours. Je viens vers vous pour vous faire part de mon impression vis à vis du concours, et vous pourrez aussi me poser les questions qui vous viennent à l'esprit. J'essayerai aussi de venir tout au long de l'année pour vous aider à préparer le concours et vous donner des retours concernant l'école.
Tout d'abord c'est la deuxième fois que je passais le concours. L'année dernière je n'avais pas été reçu en raison d'une note éliminatoire dans le QCM de culture générale (à 1 point je passais à la phase suivante). J'ai effectué 3 ans de classe préparatoire scientifique (MPSI puis MP), j'ai redoublé ma deuxième année. J'ai commencé l'audio en 2005, en même temps que je suis devenu bénévole dans un cinéma (bien que ces deux activités soit complètement dissociées).
Il convient aussi de clarifier un point - la différence entre concours et examen. Dans un examen il s'agit de donner le meilleur de soi-même dans le but d'obtenir une note supérieure à un barème fixé par avance. Tous les candidats ayant récolté le nombre de point nécéssaire sont reçu (tout les candidats peuvent donc être reçus). Dans un concours, la note importe peu, il faut être meilleurs que les autres. Ainsi à n'importe quel moment vous pouvez jugez votre niveau, mais pas celui des autres ; une épreuve dur pour vous l'est aussi souvent pour les autres. EN CLAIR, SI VOUS RATEZ UNE EPREUVE NE PERDEZ JAMAIS ESPOIR ET FAITES TOUJOURS LES AUTRES EPREUVES A FOND. Je souligne ce point car il a joué indéniablement pour moi.
Première phase du concours (P1A) : les QCM
Pour ma part je me suis logé à Paris, il a donc fallu que je prenne le RER A le matin en direction de Lognes. Une fois arrivé sur place on peut voir la masse de candidats des trois sections (pour moi ce n'était pas beaucoup, étant habitué au système prépa). On patiente jusqu'à l'ouverture des portes, là nous trouvons notre place, on nous explique comment remplir la fiche optique (j'ai encore les consignes du concours), et plein de blabla sur le concours. Ensuite on part pour 30 minutes d'anglais. La seule chose que je peux vous dire c'est qu'il faut s'entrainer sur les épreuves du TOÏC et du TOFFEL, et apprendre à lire en diagonal un texte en anglais. Il faut aller très vite, il y a 40 question, et 3 textes à lire. Pour ma part il me restais du temps, mais pour vous donner un ordre d'idée, il faut impérativement répondre à la moitié des questions (pas forcément juste), sinon vous ne récolterez pas assez de points à coup sur. Ensuite on nous ramasse les QCM d'anglais, et on distribue les 3 autres QCM en même temps, et on a 3H pour tous les faires. A nous de bien gérer notre temps. Je me rappelle avoir été plutôt rapide sur la culture technique, et normale sur la culture générale, mais très très long sur les maths et la physique (bien que ce soit mon point fort, comme quoi !).
Mes impressions : je sentais que j'avais fais pareil que l'année précédente, et que donc si ça passais ce serai ric rac. En revenant chez moi j'ai corrigé les QCM, et j'avais beaucoup d'erreurs en culture général, je redoutais donc que mon échec de l'année précédente se reproduise.
Deuxième phase du concours (P1B) : les écrits
La première partie des écrits se déroule à Lognes, l'après midi juste après les QCM. Idem que le matin, on vous donne tous les sujets d'un coup, et vous avez tous le temps imparti pour les traiter. Tout comme le matin, j'ai bien réussis l'électricité - électronique et la culture technique. Pour la culture technique, j'ai trouvé le sujet plutôt pas évident, mais j'ai recherché ce que je savais et que personne d'autre ne savais. J'ai quand même parler des trucs triviaux, mais il faut savoir se différencer des autres candidats. Par contre j'ai vraiment galéré sur la physique (et le mot est faible).
Pour cette partie, sachez que je suis rentré chez moi le soir (je vis seul dans un studio sans internet, ordinateur, télévision et radio, 5 jours sur 7) et je me suis mit à pleurer car j'étais sur de ne pas avoir le concours, et tous ça car j'avais raté les matières dans lesquels j'étais habituellement bon.
Quelques jours plus tard, quand je suis rentré chez moi je suis allé sur internet pour vérifier si j'étais pris pour la fin des écris (en effet seul les résultats des QCM comptaient). Un peu étonné j'ai pu constaté que j'étais sur la liste. Je suis donc allé à l'école Louis Lumière pour passer les deux autres écrits (tout en me disant que cela me ferais un bon entrainement pour repasser le concours pour l'année suivante car je ne l'aurais pas cette année). Arrivé à l'école on trouve qu'il y a déjà moins de personnes qu'à Lognes, logique il ne reste plus que 70 personnes environ, au lieu de 500 personnes toutes filières confondues. On nous installe dans la salle de projection de l'école. L'écoute commence pour 1H d'épreuve. On nous fait entendre tout type d'enregistrement, on nous fais comparer des enregistrement, on nous demande notre avis sur d'autres enregistrement. Rien de bien compliqué pour cette partie, il suffit de connaitre un peu l'audio, et d'être logique. Pour la suite (écoute critique), on nous projette un film d'environ 30 minutes deux fois, puis on nous change de salle, et nous devons développer un commentaire en 3H sur la bande sonore du film. Ma difficulté principale a été d'analyser la bande sonore et non l'image. L'autre difficulté est que le concours dure environs 6H sans poses ce jour là.
Au final j'ai été satisfais du travail que j'avais fourni ce jour là, en revanche je me disais que ces dernières notes ne pourraient pas rattraper les notes catastrophiques de la première partie des écrits à Lognes.
Troisième phase du concours (P2) : les oraux
C'est avec un certain empressement que je vais voir la liste des admis aux oraux (bien que je sois sur de ne pas y être pris). Et là stupéfaction, je suis resté 5 minutes scotché, je suis reçu aux oraux. Juste pour situer dans le contexte, cela faisais 5 semaines que je passais des concours en tout genre, et que mes vacances avaient sautés. J'étais ultra tendu d'autant plus qu'il ne me restais 1 semaine et demi avant la fin de tous les écrits de tous les concours que je passais cette année là. Je retourne pour la deuxième fois de ma vie à l'école Louis Lumière pour passer les oraux. Pour moi les oraux sont un de mes points forts car j'en ai fais 2H par semaine pendant 3 ans (même si c'était des maths, de la physique et de l'anglais). Avant les oraux, on discutte avec les 5 autres candidats présent, l'occasion de faire connaissance et d'évoquer les parcours et le travail de chacun. Un examinateur vient même me charrier en me disant que je suis tendu comme un string (et il y avait de quoi). Pour ma part le premier oral était la culture générale. En fait ils m'ont demandé de lire ma lettre de motivation, et on en a discuté pendant 30 minutes, l'occasion pour moi de parler de mon expérience. Le deuxième oral était l'analyse sonore. L'angoisse montait alors d'un cran, car je savais que j'avais eu de la chance pour les écrits, j'ai la bonne inspiration au bon moment, alors que tous mes tentatives s'étaient soldés par des échecs auparavant, et que je n'avais jamais renouvelé l'exercice. Par ailleur la présidente du jury a assisté à ma présentation. Et là j'ai sorti le grand jeu, et je pense réellement avoir scotché le jury, j'ai eu l'impression d'avoir vidé leur lot de question, car nous sommes légèrement sorti de l'objectif de l'oral sur la fin, et la dernière question était d'une difficulté extrême. En revanche le string avait complètement explosé tellement il était tendu, je tremblais de stress comme jamais auparavant. Le temps de faire redescendre la pression en écoutant de la musique, et voila que le dernier oral se présente, la culture technique. Et là, le gros bide, alors que c'était aussi mon point fort.
Mon impression, il fallait vraiment rester naturel, intéresser le jury. Le jury n'est pas déstabilisant, et ils nous aide quand nous sommes en difficulté. Je suis quand même néanmoins resté frustré de ne pas avoir su convaincre comme je l'aurais souhaité le jury de la culture technique.
Pour les résultat, j'étais sur que si je n'étais pas pris, j'étais au moins sur la liste d'attente. Au milieu du cours de math, j'ai eu la réponse favorable de la part de l'école (j'étais pris à coup sur).
Bilan : ce concours n'est pas évident, mais il est aussi (et surtout) très long. Il ne faut jamais désepérer, et toujours aller de l'avant, car on ne sait jamais ce que les autres on fait. Aussi il faut toujours chercher ce qui nous différencie des autres candidats : qu'est-ce que je sais, et que les autres ne savent pas ? Sur ce point je n'ai pas tout détaillé, à vous de me poser les questions sur ce qui vous intéresse de mon travail. J'ai gardé toutes les épreuves, et tous les brouillons, je peux donc vous fournir beaucoup de détails sur mon organnisation pendant le concours si vous le souhaitez.
Je viens de passer le concours d'entrée à l'école Louis Lumière, et j'ai été reçu. Je rentre donc dans cette école dans quelques jours. Je viens vers vous pour vous faire part de mon impression vis à vis du concours, et vous pourrez aussi me poser les questions qui vous viennent à l'esprit. J'essayerai aussi de venir tout au long de l'année pour vous aider à préparer le concours et vous donner des retours concernant l'école.
Tout d'abord c'est la deuxième fois que je passais le concours. L'année dernière je n'avais pas été reçu en raison d'une note éliminatoire dans le QCM de culture générale (à 1 point je passais à la phase suivante). J'ai effectué 3 ans de classe préparatoire scientifique (MPSI puis MP), j'ai redoublé ma deuxième année. J'ai commencé l'audio en 2005, en même temps que je suis devenu bénévole dans un cinéma (bien que ces deux activités soit complètement dissociées).
Il convient aussi de clarifier un point - la différence entre concours et examen. Dans un examen il s'agit de donner le meilleur de soi-même dans le but d'obtenir une note supérieure à un barème fixé par avance. Tous les candidats ayant récolté le nombre de point nécéssaire sont reçu (tout les candidats peuvent donc être reçus). Dans un concours, la note importe peu, il faut être meilleurs que les autres. Ainsi à n'importe quel moment vous pouvez jugez votre niveau, mais pas celui des autres ; une épreuve dur pour vous l'est aussi souvent pour les autres. EN CLAIR, SI VOUS RATEZ UNE EPREUVE NE PERDEZ JAMAIS ESPOIR ET FAITES TOUJOURS LES AUTRES EPREUVES A FOND. Je souligne ce point car il a joué indéniablement pour moi.
Première phase du concours (P1A) : les QCM
Pour ma part je me suis logé à Paris, il a donc fallu que je prenne le RER A le matin en direction de Lognes. Une fois arrivé sur place on peut voir la masse de candidats des trois sections (pour moi ce n'était pas beaucoup, étant habitué au système prépa). On patiente jusqu'à l'ouverture des portes, là nous trouvons notre place, on nous explique comment remplir la fiche optique (j'ai encore les consignes du concours), et plein de blabla sur le concours. Ensuite on part pour 30 minutes d'anglais. La seule chose que je peux vous dire c'est qu'il faut s'entrainer sur les épreuves du TOÏC et du TOFFEL, et apprendre à lire en diagonal un texte en anglais. Il faut aller très vite, il y a 40 question, et 3 textes à lire. Pour ma part il me restais du temps, mais pour vous donner un ordre d'idée, il faut impérativement répondre à la moitié des questions (pas forcément juste), sinon vous ne récolterez pas assez de points à coup sur. Ensuite on nous ramasse les QCM d'anglais, et on distribue les 3 autres QCM en même temps, et on a 3H pour tous les faires. A nous de bien gérer notre temps. Je me rappelle avoir été plutôt rapide sur la culture technique, et normale sur la culture générale, mais très très long sur les maths et la physique (bien que ce soit mon point fort, comme quoi !).
Mes impressions : je sentais que j'avais fais pareil que l'année précédente, et que donc si ça passais ce serai ric rac. En revenant chez moi j'ai corrigé les QCM, et j'avais beaucoup d'erreurs en culture général, je redoutais donc que mon échec de l'année précédente se reproduise.
Deuxième phase du concours (P1B) : les écrits
La première partie des écrits se déroule à Lognes, l'après midi juste après les QCM. Idem que le matin, on vous donne tous les sujets d'un coup, et vous avez tous le temps imparti pour les traiter. Tout comme le matin, j'ai bien réussis l'électricité - électronique et la culture technique. Pour la culture technique, j'ai trouvé le sujet plutôt pas évident, mais j'ai recherché ce que je savais et que personne d'autre ne savais. J'ai quand même parler des trucs triviaux, mais il faut savoir se différencer des autres candidats. Par contre j'ai vraiment galéré sur la physique (et le mot est faible).
Pour cette partie, sachez que je suis rentré chez moi le soir (je vis seul dans un studio sans internet, ordinateur, télévision et radio, 5 jours sur 7) et je me suis mit à pleurer car j'étais sur de ne pas avoir le concours, et tous ça car j'avais raté les matières dans lesquels j'étais habituellement bon.
Quelques jours plus tard, quand je suis rentré chez moi je suis allé sur internet pour vérifier si j'étais pris pour la fin des écris (en effet seul les résultats des QCM comptaient). Un peu étonné j'ai pu constaté que j'étais sur la liste. Je suis donc allé à l'école Louis Lumière pour passer les deux autres écrits (tout en me disant que cela me ferais un bon entrainement pour repasser le concours pour l'année suivante car je ne l'aurais pas cette année). Arrivé à l'école on trouve qu'il y a déjà moins de personnes qu'à Lognes, logique il ne reste plus que 70 personnes environ, au lieu de 500 personnes toutes filières confondues. On nous installe dans la salle de projection de l'école. L'écoute commence pour 1H d'épreuve. On nous fait entendre tout type d'enregistrement, on nous fais comparer des enregistrement, on nous demande notre avis sur d'autres enregistrement. Rien de bien compliqué pour cette partie, il suffit de connaitre un peu l'audio, et d'être logique. Pour la suite (écoute critique), on nous projette un film d'environ 30 minutes deux fois, puis on nous change de salle, et nous devons développer un commentaire en 3H sur la bande sonore du film. Ma difficulté principale a été d'analyser la bande sonore et non l'image. L'autre difficulté est que le concours dure environs 6H sans poses ce jour là.
Au final j'ai été satisfais du travail que j'avais fourni ce jour là, en revanche je me disais que ces dernières notes ne pourraient pas rattraper les notes catastrophiques de la première partie des écrits à Lognes.
Troisième phase du concours (P2) : les oraux
C'est avec un certain empressement que je vais voir la liste des admis aux oraux (bien que je sois sur de ne pas y être pris). Et là stupéfaction, je suis resté 5 minutes scotché, je suis reçu aux oraux. Juste pour situer dans le contexte, cela faisais 5 semaines que je passais des concours en tout genre, et que mes vacances avaient sautés. J'étais ultra tendu d'autant plus qu'il ne me restais 1 semaine et demi avant la fin de tous les écrits de tous les concours que je passais cette année là. Je retourne pour la deuxième fois de ma vie à l'école Louis Lumière pour passer les oraux. Pour moi les oraux sont un de mes points forts car j'en ai fais 2H par semaine pendant 3 ans (même si c'était des maths, de la physique et de l'anglais). Avant les oraux, on discutte avec les 5 autres candidats présent, l'occasion de faire connaissance et d'évoquer les parcours et le travail de chacun. Un examinateur vient même me charrier en me disant que je suis tendu comme un string (et il y avait de quoi). Pour ma part le premier oral était la culture générale. En fait ils m'ont demandé de lire ma lettre de motivation, et on en a discuté pendant 30 minutes, l'occasion pour moi de parler de mon expérience. Le deuxième oral était l'analyse sonore. L'angoisse montait alors d'un cran, car je savais que j'avais eu de la chance pour les écrits, j'ai la bonne inspiration au bon moment, alors que tous mes tentatives s'étaient soldés par des échecs auparavant, et que je n'avais jamais renouvelé l'exercice. Par ailleur la présidente du jury a assisté à ma présentation. Et là j'ai sorti le grand jeu, et je pense réellement avoir scotché le jury, j'ai eu l'impression d'avoir vidé leur lot de question, car nous sommes légèrement sorti de l'objectif de l'oral sur la fin, et la dernière question était d'une difficulté extrême. En revanche le string avait complètement explosé tellement il était tendu, je tremblais de stress comme jamais auparavant. Le temps de faire redescendre la pression en écoutant de la musique, et voila que le dernier oral se présente, la culture technique. Et là, le gros bide, alors que c'était aussi mon point fort.
Mon impression, il fallait vraiment rester naturel, intéresser le jury. Le jury n'est pas déstabilisant, et ils nous aide quand nous sommes en difficulté. Je suis quand même néanmoins resté frustré de ne pas avoir su convaincre comme je l'aurais souhaité le jury de la culture technique.
Pour les résultat, j'étais sur que si je n'étais pas pris, j'étais au moins sur la liste d'attente. Au milieu du cours de math, j'ai eu la réponse favorable de la part de l'école (j'étais pris à coup sur).
Bilan : ce concours n'est pas évident, mais il est aussi (et surtout) très long. Il ne faut jamais désepérer, et toujours aller de l'avant, car on ne sait jamais ce que les autres on fait. Aussi il faut toujours chercher ce qui nous différencie des autres candidats : qu'est-ce que je sais, et que les autres ne savent pas ? Sur ce point je n'ai pas tout détaillé, à vous de me poser les questions sur ce qui vous intéresse de mon travail. J'ai gardé toutes les épreuves, et tous les brouillons, je peux donc vous fournir beaucoup de détails sur mon organnisation pendant le concours si vous le souhaitez.
filaton
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Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 15 ans
61 Posté le 27/03/2013 à 17:21:47
Encore un truc, dans la question 6 du sujet d'élec de 2011, la proposition A est :
- Le condensateur présente une impédance de 3,2kΩ.
Ça me parait aberrant d'avoir une impédance réelle pour un condensateur mais j'ai demandé à mon prof de physique et il m'a dit qu'il fallait considérer le module de l'impédance complexe du condensateur.
Vous en dites quoi ?
- Le condensateur présente une impédance de 3,2kΩ.
Ça me parait aberrant d'avoir une impédance réelle pour un condensateur mais j'ai demandé à mon prof de physique et il m'a dit qu'il fallait considérer le module de l'impédance complexe du condensateur.
Vous en dites quoi ?
Jean
[ Dernière édition du message le 27/03/2013 à 17:24:25 ]
Florian.n
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Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 11 ans
62 Posté le 27/03/2013 à 17:48:43
Oui, tout à fait, il faut en prendre le module ! Donc, pour un condensateur, 1/cw, ou plutot (1/2Pi)/(c*f) comme ils donnent 1/2Pi = 0.16, ça fait 0.16/1*10^(-6)*50
=(0.16*10^5)/5 = 3.2*10^3 d'où 3.2 kOhm
et l'impédance d'un dipole tel que le condensateur ou la bobine est en fait juste la valeur absolue de sa réactance dans l'écriture de son impédance complexe !
=(0.16*10^5)/5 = 3.2*10^3 d'où 3.2 kOhm
et l'impédance d'un dipole tel que le condensateur ou la bobine est en fait juste la valeur absolue de sa réactance dans l'écriture de son impédance complexe !
skyrobber
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Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 13 ans
63 Posté le 27/03/2013 à 19:34:53
Question 23 de Cult G de 2011.
La directivité microphonique dépend :
A. Des sources sonores
Faux
B. De la fréquence
Vrai : il suffit d'ailleur de regarder le mode d'emploi d'un micro. Effectivement les aigues sont toujours plus directif que les basses fréquences, et je dirai même qu'il n'est pas rare de voir des micro omnis qui sont en réalité cardio dans les aigues, c'est d'ailleurs pour cela que les micros DPA ont de toutes petites capsules : c'est pour corriger le problème dans les hautes fréquences (mais en échange on a plus de bruit de fond).
C. De la pression acoustique
Faux
D. Du gradient de pression acoustique
Faux : dans les items C et D on joue sur les deux technologies de micro, mais ça n'a rien à voir avec la directivité de la façon dont ils le disent.
Encore un truc, c'est quoi l'âge moyen dans votre classe ?
Je dirai 21 ans. Ca doit aller de 20 à 22 ans. Après je peux te dire qu'il n'y a pas de discrimination sur l'age à l'entrée, il y a régulièrement des gens qui rentre à 19 ans ou aussi à 25 ans.
Y a des gens qui ont intégrés direct en BAC+2 ou vous êtes tous BAC+3 au minimum ?
Moi par exemple j'ai intégré en Bac+2 (même si j'ai redoublé ma deuxième année de prépa). Je dirai c'est 50/50 entre Bac+2 et plus que Bac+2. Il y a quelques personnes qui viennent de Bac+4, et il y a même une personne qui vient de Bac+5 en ciné.
Enfin un petit mot à propos de l'impédance. C'est vrai que c'est trompeur parce qu'on la donne aussi en Ohm, mais on parle d'impédance et non de résistance (et bien sur si on avait parlé de résistance ça aurait été faux). Le mot d'impédance implique que le composant n'a pas forcément une "résistance" constante en fonction de la fréquence, et qu'il déphase éventuellement. En fait parler d'impédance dans ce contexte à un sens puisqu'on étudie le composant à une fréquence donnée, et dans ce cas l'impédance est le module de l'impédance complexe (et c'est pour ça qu'on ne parle pas de phase dans les 3.2kOhm, l'impédance est réelle, c'est l'impédance complexe qui est complexe).
J'espère que ça vous fait avancer vers votre quête de Louis Lumière. Bonne révisions.
La directivité microphonique dépend :
A. Des sources sonores
Faux
B. De la fréquence
Vrai : il suffit d'ailleur de regarder le mode d'emploi d'un micro. Effectivement les aigues sont toujours plus directif que les basses fréquences, et je dirai même qu'il n'est pas rare de voir des micro omnis qui sont en réalité cardio dans les aigues, c'est d'ailleurs pour cela que les micros DPA ont de toutes petites capsules : c'est pour corriger le problème dans les hautes fréquences (mais en échange on a plus de bruit de fond).
C. De la pression acoustique
Faux
D. Du gradient de pression acoustique
Faux : dans les items C et D on joue sur les deux technologies de micro, mais ça n'a rien à voir avec la directivité de la façon dont ils le disent.
Encore un truc, c'est quoi l'âge moyen dans votre classe ?
Je dirai 21 ans. Ca doit aller de 20 à 22 ans. Après je peux te dire qu'il n'y a pas de discrimination sur l'age à l'entrée, il y a régulièrement des gens qui rentre à 19 ans ou aussi à 25 ans.
Y a des gens qui ont intégrés direct en BAC+2 ou vous êtes tous BAC+3 au minimum ?
Moi par exemple j'ai intégré en Bac+2 (même si j'ai redoublé ma deuxième année de prépa). Je dirai c'est 50/50 entre Bac+2 et plus que Bac+2. Il y a quelques personnes qui viennent de Bac+4, et il y a même une personne qui vient de Bac+5 en ciné.
Enfin un petit mot à propos de l'impédance. C'est vrai que c'est trompeur parce qu'on la donne aussi en Ohm, mais on parle d'impédance et non de résistance (et bien sur si on avait parlé de résistance ça aurait été faux). Le mot d'impédance implique que le composant n'a pas forcément une "résistance" constante en fonction de la fréquence, et qu'il déphase éventuellement. En fait parler d'impédance dans ce contexte à un sens puisqu'on étudie le composant à une fréquence donnée, et dans ce cas l'impédance est le module de l'impédance complexe (et c'est pour ça qu'on ne parle pas de phase dans les 3.2kOhm, l'impédance est réelle, c'est l'impédance complexe qui est complexe).
J'espère que ça vous fait avancer vers votre quête de Louis Lumière. Bonne révisions.
filaton
51
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 15 ans
64 Posté le 27/03/2013 à 19:57:25
Oui, ça me fait avancer, merci beaucoup d'avoir crée ce topic car j'avais quand même beaucoup de questions sans réponses !
Jean
filaton
51
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 15 ans
65 Posté le 27/03/2013 à 20:02:28
Et si toi ou quelqu'un d'autre a un peu de temps à tuer (sait on jamais), je voudrais bien les réponses des questions 10 à 15 d'élec 2011 pour vérifier ce que j'ai fait. Pas forcément de justifications, juste les réponses.
Jean
Florian.n
103
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 11 ans
66 Posté le 27/03/2013 à 20:22:46
Pour les questions 10 à 12, réfère toi à des posts précédents, skyrobber y répond très bien!
Ensuite, question 13, en prenant les équivalents en hautes et basses fréquences, Le HP1 est un passe bas, car le condensateur equivaut à un fil en hautes fréquences, donc tension nulle, il laisse donc passer les graves réponse: A) FAUX
Pour la B, les équivalents en haute et basse fréquences ne laissent pas passer le courant, donc c'est un passe bande, VRAI
Ensuite la C c'est FAUX car cette fois-ci, c'est un passe haut, car la bobine en basses fréquences équivaut à un fil, donc tension nulle -> Seules les hautes fréquences peuvent passer.
D) FAUX Car un passe bande est toujours d'ordre 2 ou plus !
Je répondrai après à la suite, sauf si skyrobber l'a déjà fait
Ensuite, question 13, en prenant les équivalents en hautes et basses fréquences, Le HP1 est un passe bas, car le condensateur equivaut à un fil en hautes fréquences, donc tension nulle, il laisse donc passer les graves réponse: A) FAUX
Pour la B, les équivalents en haute et basse fréquences ne laissent pas passer le courant, donc c'est un passe bande, VRAI
Ensuite la C c'est FAUX car cette fois-ci, c'est un passe haut, car la bobine en basses fréquences équivaut à un fil, donc tension nulle -> Seules les hautes fréquences peuvent passer.
D) FAUX Car un passe bande est toujours d'ordre 2 ou plus !
Je répondrai après à la suite, sauf si skyrobber l'a déjà fait
skyrobber
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Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 13 ans
67 Posté le 27/03/2013 à 20:26:06
Question 10 :
A) Faux
B) Vrai
C) Vrai
D) Vrai
Question 11 :
A) Faux
B) Faux
C) Faux
D) Faux
Question 12 :
A) Vrai
B) Faux
C) Faux
D) Faux
Question 13 :
A) Faux
B) Vrai
C) Faux
D) Faux
Question 14 :
A) Vrai
B) Faux
C) Faux
D) Vrai
Question 15 :
A) Faux
B) Faux
C) Vrai
D) Vrai
Demandez-moi si vous avez besoin de quelques explications.
A) Faux
B) Vrai
C) Vrai
D) Vrai
Question 11 :
A) Faux
B) Faux
C) Faux
D) Faux
Question 12 :
A) Vrai
B) Faux
C) Faux
D) Faux
Question 13 :
A) Faux
B) Vrai
C) Faux
D) Faux
Question 14 :
A) Vrai
B) Faux
C) Faux
D) Vrai
Question 15 :
A) Faux
B) Faux
C) Vrai
D) Vrai
Demandez-moi si vous avez besoin de quelques explications.
Florian.n
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Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 11 ans
68 Posté le 27/03/2013 à 20:51:52
Si tu pouvais en donner pour les questions 14 et 15 que je ne comprend absolument pas, oui, ce serait génial !
skyrobber
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Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 13 ans
69 Posté le 27/03/2013 à 21:12:27
Question 14 :
C'est pas si évident que ça, et pour y répondre simplement, le mieux c'est de prendre la forme canonique de l'expression d'un filtre du second ordre. On remarque qu'on a deux termes, un en R/L et un autre en 1/LC. A partir de là il sagit de trouver comment on peut modifier L, R et C, sans que cela fasse varier les deux rapports précédents. Bien sur le R est amené par le haut-parleur (4 Ohm, 8 Ohm ou 16 Ohm suivant le cas).
A) Vrai
B) Faux
C) Faux
D) Vrai
Question 15 :
Là il suffit de bien comprendre l'unité du rendement d'un enceinte. 90dB/W/m signifie que si une enceinte génère 1W acoustique (et non pas que l'on mets 1W électrique dans l'enceinte) alors un auditeur situé à 1m entendra un son d'un niveau de 90dB.
Alors maintenant comment fait-on ? Vous n'êtes pas sans savoir que si on multiplie par 2 la puissance on ajoute 3dB (attention on est bien en puissance et non pas en V, effectivement on a bien 6dB quand on double la tension, mais comme P=U²/R on retrouve bien le 3dB quand on double la puissance).
A) Je viens de dire que si on double la puissance on ne double pas le niveau.
Faux
B) Pareil que le A)
Faux
C) 64=2^6 autrement dit on double 6 fois la puissance, on ajoute donc 6 fois 3dB au niveau sonore, ce qui donne 3*6=18dB. Or jusqu'à preuve du contraire 90+18=108dB.
Vrai
D) Pareil que le C)
Vrai
C'est pas si évident que ça, et pour y répondre simplement, le mieux c'est de prendre la forme canonique de l'expression d'un filtre du second ordre. On remarque qu'on a deux termes, un en R/L et un autre en 1/LC. A partir de là il sagit de trouver comment on peut modifier L, R et C, sans que cela fasse varier les deux rapports précédents. Bien sur le R est amené par le haut-parleur (4 Ohm, 8 Ohm ou 16 Ohm suivant le cas).
A) Vrai
B) Faux
C) Faux
D) Vrai
Question 15 :
Là il suffit de bien comprendre l'unité du rendement d'un enceinte. 90dB/W/m signifie que si une enceinte génère 1W acoustique (et non pas que l'on mets 1W électrique dans l'enceinte) alors un auditeur situé à 1m entendra un son d'un niveau de 90dB.
Alors maintenant comment fait-on ? Vous n'êtes pas sans savoir que si on multiplie par 2 la puissance on ajoute 3dB (attention on est bien en puissance et non pas en V, effectivement on a bien 6dB quand on double la tension, mais comme P=U²/R on retrouve bien le 3dB quand on double la puissance).
A) Je viens de dire que si on double la puissance on ne double pas le niveau.
Faux
B) Pareil que le A)
Faux
C) 64=2^6 autrement dit on double 6 fois la puissance, on ajoute donc 6 fois 3dB au niveau sonore, ce qui donne 3*6=18dB. Or jusqu'à preuve du contraire 90+18=108dB.
Vrai
D) Pareil que le C)
Vrai
Florian.n
103
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 11 ans
70 Posté le 28/03/2013 à 08:41:43
Pour la 14 oui je suis bête tu as raison, vu qu'on ne doit pas modifier les fréquences de coupure, il suffit de se souvenir que leur écriture c'est R/L ou encore 1/LC (ou sa racine, mais ça ne change rien)
Et oui, du coup pour garder R/L constant , L doit varier inversement proportionnel à R, et comme LC doit être constant, C'est l'inverse pour C, Ah merci, j'ai enfin pu comprendre cette question!
Idem pour la 15, maintenant j'ai vraiment compris cette histoire de rendement de haut-parleurs...
J'ai une question, peux-tu m'expliquer en gros ce qui concerne l'adaptation d'impédance entre amplificateur et haut-parleur?
Je sais qu'au mieux, l'impédance nominale de l'amplificateur doit être égale à l'impédance de charge (hp), mais pourrais-tu expliquer le pourquoi du comment des autres cas, et leurs dangers pour le HP et l'amplificateur si tu as le temps ? Merci beaucoup.
Et oui, du coup pour garder R/L constant , L doit varier inversement proportionnel à R, et comme LC doit être constant, C'est l'inverse pour C, Ah merci, j'ai enfin pu comprendre cette question!
Idem pour la 15, maintenant j'ai vraiment compris cette histoire de rendement de haut-parleurs...
J'ai une question, peux-tu m'expliquer en gros ce qui concerne l'adaptation d'impédance entre amplificateur et haut-parleur?
Je sais qu'au mieux, l'impédance nominale de l'amplificateur doit être égale à l'impédance de charge (hp), mais pourrais-tu expliquer le pourquoi du comment des autres cas, et leurs dangers pour le HP et l'amplificateur si tu as le temps ? Merci beaucoup.
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