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Preview Yamaha HS

Avant même l'annonce officielle du constructeur nippon, l'équipe d'AudioFanzine a pu voir et écouter les trois nouvelles enceintes de la série HS. Compte rendu de cette matinée dans les locaux de Yamaha Music Europe…

Some­times it snows in April

En ce début avril qui n’a d’avril que le nom, la tempé­ra­ture étant restée bloquée au mois de janvier, nous avions rendez-vous chez Yamaha pour une petite surpri­se… Quelques stations de RER plus tard, la nouvelle tombe : la HS nouvelle est arri­vée ! La neige mati­nale prémo­ni­toire avait donc annoncé la venue des cônes blancs équi­pant cette fameuse série d’en­ceintes de moni­to­ring qui, depuis fin 2005, équipe bon nombre de home-studios.

Yamaha HS

A gauche l’an­cienne HS80M,
à droite la nouvelle HS8

Première bonne surprise, la famille HS n’est plus compo­sée de deux, mais de trois membres. Une taille de boomer inter­mé­diaire est venue s’im­mis­cer entre les 8 et 5 pouces : la HS7 (le M a disparu) intègre un haut-parleur de 6,5 pouces, et vient combler un vide entre la grosse HS8 et la petite HS5.

Si les diffé­rences esthé­tiques ne sautent pas tout de suite à la figure (on aperçoit tout de même la dispa­ri­tion du nom Yamaha sous le logo), le construc­teur nous explique que la concep­tion des boîtiers a été entiè­re­ment revue. Ainsi, le nouveau système de join­tures permet d’avoir un châs­sis beau­coup plus rigide qu’au­pa­ra­vant, ce qui d’un point de vue sonore permet­trait de dimi­nuer les réso­nances para­sites. Préci­sion tout de même que le modèle 5 pouces est légè­re­ment plus impo­sant que le précé­dent.

Les trans­duc­teurs ont aussi été chan­gés, le twee­ter a grandi et passe de 3/4 de pouce à 1 pouce. Aupa­ra­vant, seule la HS80M possé­dait un twee­ter de cette taille, c’est main­te­nant le cas pour les trois modèles de la gamme. Ce nouveau twee­ter permet­trait à l’en­ceinte de monter un peu plus haut en fréquences et d’avoir une réponse plus plate dans le haut du spectre. Le boomer a lui aussi été revu et d’ailleurs les traces de colle noire disgra­cieuses ont disparu.

Yamaha HS

Curieu­se­ment, le blin­dage élec­tro­ma­gné­tique a disparu lui aussi, Yamaha ayant fait ce choix à cause de la dispa­ri­tion progres­sive des écrans à tube catho­dique, et du fait que ces blin­dages étaient contrai­gnants pour les aimants des haut-parleurs. Les écrans LCD ayant conta­miné la plupart des home-studios, le construc­teur a préféré lais­ser le pauvre petit aimant tranquille et a priori amélio­rer le rendu sonore.

Le panneau arrière reste quant à lui quasi­ment iden­tique, et on note la dispa­ri­tion de deux switchs : le coupe-bas, qui devra être géré désor­mais par le cais­son de basse de la gamme et qui faisait doublon avec le « room control », et le réglage des moyennes fréquences, qui d’après le construc­teur n’a plus sa raison d’être grâce au nouveau twee­ter. La simpli­cité est donc de mise pour ces nouvelles HS, tout en restant dans la conti­nuité des anciens modèles. À l’écoute, Yamaha promet un haut du spectre un peu moins agres­sif qu’avant et plus agréable pour les longues sessions d’écoute.

A gauche l’an­cienne HS50M,
à droite la nouvelle HS5 

Nous avons pu jeter une oreille à ces nouvelles HS, mais nous appro­fon­di­rons l’écoute lors d’un test prochain. En effet, nous n’avons pas pu faire de véri­table compa­ra­tif A/B avec des enceintes concur­rentes et nous ne connais­sions pas la pièce dans laquelle nous avons fait l’écoute. Lors de cette dernière, nos impres­sions furent globa­le­ment bonnes, avec beau­coup de détails dans le haut du spectre entre 6 et 10kHz, et des basses présentes sans pour autant être enva­his­santes ou masquantes. Le modèle de 8 pouces, bien qu’ayant forcé­ment de très basses fréquences plus impo­santes que ses petites soeurs, s’est révélé aussi plus géné­reux en bas-médiums notam­ment sur les voix des morceaux que nous avons écou­tés, ce qui semblait un peu plus nous manquer sur les HS7. Les enceintes ne semblaient embel­lir les mixes d’au­cune manière et ont même révélé des petits défauts sur certains enre­gis­tre­ments, ce qui est plutôt bon signe !

Auteur de l'article Red Led

Je suis rentré dans la musique par la rosace d'une guitare classique et depuis, j'essaie d'en sortir sans trop de conviction.


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