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Sujet Les gri-gris en Hi-Fi

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Sujet de la discussion Les gri-gris en Hi-Fi
Il s'agit ici de tenter de faire le tri entre les trucs qui peuvent avoir leur importance, et ceux qui sont de l'arnaque / de l'auto-suggestion / de la mode...

Et tout cela suite à quelques discussions entamées dans le pub d'AF.
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Hors sujet :
Citation :
Les AOP discrets sont utilisés dans des préamps de studio par exemple, là ou l'on veut faire mieux que les aop standard notament en terme de tension d'alimentation, bruit et de capacité à driver des charges complexes (transformateurs) ou élevées sans se mettre à plat ventre...

oui, il y une 30aine d'années (voire plus), mais maintenant ?
Pour voir du 5532 très bien utilisé, lorgnez sur les bouquins de Douglas Self, "Small signal audio design" et "Self on Audio".
Le type a dessiné de grandes consoles de grandes marques, et quand on cherche une très haute qualité avec un prix "raisonnable", exit les AOP discrets, il faut faire preuve d'astuces
Avec des AOP standard, il arrive a avoir un headroom élevé et un bruit de fond négligeable, pourtant dur à gérer dans une console de mixage.


Citation :

« Actually, there were many scientific researches that proved that all variations of IMD, THD, THD+N tests, and all other specific tests can’t be used to say how well the sound is reproduced in terms of subconscious human perceptions. »

"Récemment, beaucoup de scientifiques ont prouvé que lorsque l'on est persuadé qu'on va entendre quelquechose de différent, et bien on l'entend, même si les appareils de mesure ne perçoivent rien." :lol:

[ Dernière édition du message le 28/02/2013 à 20:35:35 ]

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Ben l'important c'est que le pigeon...heu, je veux dire le client, entende la différence. Peut importe pourquoi, c'est le résultat qui compte, non?
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Mea culpa, je suis resté en effet sur mes vieux AOP discrets vintage, voire des circuits à tube dont les chiffres de distorsion font dresser les cheveux sur la tête icon_facepalm.gif. Mais le 5534 fait partie de mes valeurs sûres, merci Jean Alary (qui est tout sauf un idiophile !)

Et je fais confiance à mes oreilles (c'est quand même mon métier) et j'ai appris à me méfier d'elles : lorsqu'on est fatigué c'est pas la peine d'accorder, le boulot sera à refaire le lendemain. Donc les 6 chiffres après la virgule, c'est uniquement le matin ;) le soir c'est Chimay bleue !

Vraiment très intéressant ce thread, merci à tous ! Je me régale, j'apprends, je pique des fou-rires (merci pour les suppo et les coton-tiges audiophiles !!!)

Bernard

http://sonotrad.org --- http://diato.org --- "Collectionneur" de tables numériques Innovason et de micros DIY --- Fer à souder toujours chaud...

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Citation de AlexandreC :
2 ans pour développer ça!? Même moi je fais mieux.



Baaaah, surtout que un schema d'AOP, c'est pas bien compliqué... Surtout quand n'importe quel fabricant fournis le schema avec ses data sheets... Suffit de recopier en gros...icon_facepalm.gif
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Hors sujet :
Citation :
Mea culpa, je suis resté en effet sur mes vieux AOP discrets vintage, voire des circuits à tube dont les chiffres de distorsion font dresser les cheveux sur la tête . Mais le 5534 fait partie de mes valeurs sûres, merci Jean Alary (qui est tout sauf un idiophile !)

Je sais pas comment le prendre... :??:

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@ Kriktop : Pour le preneur de son, ses initiales sont NB je parie.

Ceci était un flag déguisé.

Et puis aussi, juste une remarque, le grigri idiophile n'ayant pour justification que la satisfaction subjective de l'acheteur, il n'a pas besoin d'argument ou de démonstration technique ou scientifique. Si l'acheteur est content, le vendeur avait raison, point barre. C'est imparable (de lapin cryogénisé). A ce titre, un Ti-punch peut être aussi efficace et bien moins coûteux.

Si vous voulez rire, dans le style OSH, mais paré de l'argument d'autorité d'ex ingénieur EDF, faites une recherche sur Pierre Johannet qui fit en son temps la une de Diapason avec ses délires.

JM

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Citation de : berl

Oui, je ne vois pas ce qui peut le qualifier de jetable...
Très très cher ok, mais jetable ???

 Je crois que la personne qui a soumis la critique initiale devait parler du fait que, justement, l'ampli utilise une foultitude de processeurs et autres cartes au design très confidentiel. Qui ne seront plus trouvable d'ici une quinzaine d'années. (dites si je me trompe, mais plusieurs composants de mon rig guitare, munis de procs et autres conneries de ce genre, sont déjà tombés dans l'obsolescence et l'irréparabilité)

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Citation de Jan :
@ Kriktop : Pour le preneur de son, ses initiales sont XXXXX je parie.
Ceci était un flag déguisé.


Shsshshshs...
J'écris Shshshshshh quand je veux suggérer que je rigole sous cape !


Quelque chose me chiffonne tout de même dans ce long réquisitoire à l'encontre de l'idiophilie : on aime rigoler, à juste titre, je pense, de l'armada des gadgets hors de prix, des brodules et autres doudoux supra conducteurs d'émotion... Mais sitôt qu'on commence à relever l'idiophilie patente dans certains milieux pros, les crispations apparaissent.
J'ai entendu ici ou là des vérités assénées par des professionnels du son, qui visiblement ne maîtrisaient pas certains aspects musicaux (en classique), mais pontifiaient comme euh... Le pape (par exemple).
Et nous étalaient les noms et les tarifs superlatifs du matériel engagé... Tout ça pour euh... Passons.
sans parler des débats nombreux tournant autour d'horloges très hautes gamme, de préamplis de la mort qui tue, de belles grosses machines carrossées comme euh, des stars du Showbiz ?

Donc, à mon avis, l'idiophilie nous touche tous plus ou moins. Professionnels, musiciens, mélomanes, amateurs, soudeurs de composants...
N'est-ce pas une tournure mentale très humaine : vouloir se prouver, et prouver aux autres qu'on peut maîtriser nos sens, quantifier nos ressentis, dompter les éléments vagues de la perception, pour nous hisser au rang de surhumains.
Et tout ça se teinte bien-sûr d'orgueil. "je mérite ce qui se fait de mieux". "je travaille avec les meilleurs outils car je suis le meilleur"."J'ai plus d'expérience et ça m'a poussé à ne retenir que le nec plus ultra", et au fond de soi, professionnels ou amateurs, on peut se demander si la vraie raison n'est pas le signe extérieur de "classe", de "richesse", de "compétence" : "j'ai ces joujoux hors de prix parce qu'ils en jettent et que j'ai le pognon pour me les offrir, nananèrreuuu"...
Je ne dis pas qu'il soit obligatoire de travailler sur du Leader price mais peut-être s'interroger sur la réalité de la fonction psychologique du haut de gamme (idiophile ou non)

[ Dernière édition du message le 01/03/2013 à 15:37:29 ]

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Il y a plusieurs aspects, et deux mondes. Dans le monde audiophile, deux motivations se dégagent : la première est la satisfaction auditive subjective, la volonté d'améliorer ses sensations lors de l'écoute de musique. La seconde est de vouloir montrer que son système d'écoute est superlatif et donc à la hauteur de la qualité "audiophile" de l'écoute. Le corollaire suppose que l'audiophile a des oreilles nettement supérieures au vulgum pecus. Par conséquent, toute remise en cause de la théorie peut potentiellement s'achever par la remise en cause des qualités d'auditeur du fâcheux, c'est très pratique.

Dans ce monde audiophile, varié, on entend beaucoup la branche subjectiviste qui ne jure que par l'évaluation humaine, par la sensation. Il en découle des discours basés sur des "tel critère semble plus... et l'utilisation d'un vocabulaire proche de celui de certains oenologues, ou de gastronomes. Mais de toutes façons, que le système soit réellement amélioré ou pas est sans importance puisque si l'audiophile a la sensation qu'il l'est, le but est atteint. Ca ne regarde que lui, ce n'est donc pas discutable, sauf s'il prend son cas pour une généralité et tente de faire passer ses sensations pour une science. Cela arrive très souvent depuis l'invention des forums.

De l'autre côté, le monde professionnel est lui comparable à celui des vignerons et des cuisiniers. Le produit ne doit pas plaire qu'à lui, il doit plaire au "client". Ce client recevra ou pas le discours l'amenant à ressentir, il l'acceptera ou pas. De même, l'audiophile aimera ou pas le son de tel enregistrement, mais il ne saura pas si le preneur de son est lui-même un audiophile branche subjectiviste dans l'âme, ou au contraire un technicien consciencieux et dont le talent est de connaitre son travail et ses outils. Il n'entendra que le résultat.

Bref, je peux convaincre réellement un audiophile que passer ses câbles au superbrignouf azoté améliore se son de sa chaîne, mais mon rôle de technicien est de choisir des solutions qui améliorent réellement la qualité de mon travail, et qui ne se contentent pas de me donner la sensation qu'elles le font car je ne travail pas pour moi.

La frontière est parfois très compliqué à établir.

Ensuite, le domaine des connaissances en audio est très vaste et on en apprend tous les jours. Donc il est facile de raconter des âneries, personne n'est à l'abri d'une lacune ou de connaissances obsolètes. Si en plus, certains en rajoutent avec des pseudo sciences, on est pas bien barrés icon_non.gif

JM

Pour trouver l'identité de XXXX, honnêtement, c'était pas très compliqué icon_mdr.gif