Parlons Histoire (parce que sur AF il y a un sujet pour tout, sauf que là y'en avait pas encore)...
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TheStratGuy
Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.
Anonyme
Donc, à être couverte un maximums fois et si possible par des mâles différents histoire d'être sure de tomber sur un qui a du sperme de qualité. .
le premier qui féconde n est pas obligatoirement celui qui donnera the best quality, génétiquement parlant.
Javier Guante Hermoso
wildchild666
- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam
Javier Guante Hermoso
Youtou: tout a fait fascinant en effet, je crois pas qu'il y ait d'équivalent historique à cette période pour l'Allemagne.
A noter pour parler de la Luftwaffe, c'était le seul corps militaire qui refusait le salut nazi. Il existe de rares photos d'Adolf Galland (grand as de la Luftwaffe) serrant la main à Hitler...
Anonyme
Concernant le salut nazi*, contrairement aux croyances, il n'existait pas officiellement dans la Wehrmacht. Il a été mis en place après l'attentat manqué de Stauffenberg, sur proposition de Guderian : à partir de ce moment, le Heil Hitler est devenu obligatoire. Vers aout 1944, donc.
Guderian a d'ailleurs lui même fait en sorte que les officiers supérieurs refassent un serment de fidélité à Hitler à cette date, pour les lier encore plus. C'est zarbi qu'après la guerre on l'est fait passer pour un militaire qui ne faisait qui suivre les ordres, ce type c'était pas vraiment un tendre, comme tous ceux qui restaient à la fin, du reste.
Je vais essayer de lire quelques trucs sur la dénazification de l'immédiat après guerre, qui a dû faire pas mal transpirer les ricains (les russes s'étant moins posé de questions). Faut quand même voir que 8 millions d'allemands adhéraient au parti, soit 1/10 de la population et donc bien plus concernant les adultes, et pour les hommes c'était quasi tout le monde.
S'ils n'étaient pas tous fanatiques, ils étaient tous quasi embrigadés en revanche.
* par salut nazi, je parle pas du bras tendu, mais de la petite main droite toute choupinette relevée en arrière.
[ Dernière édition du message le 10/09/2014 à 11:00:59 ]
Anonyme
Faut quand même voir que 8 millions d'allemands adhéraient au parti, soit 1/10 et donc bien plus concernant les adultes, et pour les hommes c'était quasi tout le monde.
wikitruc
« Une fois admis qu'on châtierait les grands chefs, les conceptions des vainqueurs divergeaient déjà sur la nature du phénomène national-socialiste, donc nécessairement sur les meilleurs moyens d'en éliminer jusqu'aux ferments. Pour les dirigeants britanniques, il s'agissait d'une sorte de maladie. L'élimination des porteurs de germes suffirait à rendre au corps sa santé. Pour les Français, il y avait une sorte de ligne continue de Bismarck à Hitler. Le nazisme était lié au « prussianisme dont Hitler a été la plus dangereuse incarnation ». L'État unitaire allemand et l'État totalitaire étaient liés. La punition resterait sans effet si par ailleurs on n'assurait pas la destruction de la Prusse et celle de l'unité allemande. Du côté américain, on était partagé entre la vision anglaise et la vision française. Les Soviétiques, eux, attribuaient la victoire du nazisme en Allemagne aux structures de la société allemande, en particulier à la répartition du pouvoir économique au sein de la société : la punition était donc accessoire, la révolution sociale prioritaire. »
D'autres historiens relèvent eux aussi la disparité de traitement selon la zone d'occupation :
« De plus, leur [celle des Américains] armée de Texans, de Noirs, de Middle Westerners abonde aussi de réfugiés allemands qui savent la langue et expliquent tout. Le rôle de ceux-là sera important pendant la première phase de l'occupation. L'ignorance et la bonne conscience des uns, les sentiments de retrouvailles mêlés de désir de vengeance des autres feront de la dénazification américaine un chef-d'œuvre de précision, de bureaucratie et d'incohérence. Mais s'il faut choisir sa zone, c'est chez les Américains que cela fera le moins mal d'être allemand. »
— Joseph Rovan, Histoire de l'Allemagne, p. 768
La description que Rovan donne de l'administration du secteur français est également très critique :
« Quant aux Français, à qui les Américains ont cédé une partie de leur zone, les régions sud des futurs Länder de Bade et de Wurtemberg, et les Anglais le sud de la Rhénanie, ils sont placés sous le règne du tripartisme qui, de Gaulle parti, sera surtout celui de l'impuissance, chaque parti bandant ses forces pour anéantir les efforts des autres. En « zone », la divergence profonde et sans cesse plus approfondie entre occupants communistes, socialistes et démocrates-chrétiens a pour conséquence un haut niveau d'autonomie pour les responsables de tout genre qui peuvent toujours court-circuiter leurs supérieurs hiérarchiques en cherchant l'appui de leur soutien politique à Paris. La zone française ressemble au Saint-Empire des derniers siècles de son existence, c'est une justification de territoires et de secteurs administratifs semi-autonomes. L'ordre y est maintenu par une sorte d'armée des Indes, une armée de type colonial métissée de FTP et de FFI. Comme partout, on retrouve chez les Français des idéalistes de la réconciliation avec une Allemagne démocratique et des profiteurs, mais ceux-là aussi ont dans notre petite zone, assez pauvre et restée relativement à l'abri de la guerre et de ses mouvements de population, un degré d'indépendance bien plus grand qu'ailleurs. »
— Joseph Rovan, Histoire de l'Allemagne, p. 768
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dénazification
Rifki
Anonyme
Will Zégal
En plus, les historiens français du XIXe siècle ont fait d'énormes dégâts. Leur but n'était pas une histoire scientifique, mais la construction d'un "roman national" destiné à édifier le citoyen et faire communier le pays dans une alliance nationale basée sur l'idée d'une France éternelle et tout le bataclan (donc, tout le monde prêt à aller se saigner en 14-18, youpi).
On a ainsi tenté de faire croire que l'histoire de l'humanité était une progression constante, des âges sombres où la vie était terrible vers la lumière où tout est de mieux en mieux. Voyez l'image de l'hygiène au moyen âge... Presque tout le monde pense que c'étaient des gros crassoux (littérature et cinéma abondent largement dans ce sens) alors que, sous l'héritage des cultures romaines et grecques + la notion de baptême chrétien, l'eau était bien vue et le bain une pratique courante multi-hebdomadaire et souvent sociale (on prenait le bain à plusieurs). C'est après la renaissance que, sous l'influence des conneries des médecins qui croyaient que la peste noire était arrivée par l'eau, les gens sont devenus cradingues.
Dans cet esprit, on a construit une histoire basée sur la violence et la prédation, sur l'idée que la progression de l'humanité s'était faite selon la compétition et la loi du plus fort. Evidemment, quand tu as intérêt à ce que les gens veuillent aller faire la guerre, il vaut mieux leur faire croire que c'est dans la nature humaine de procéder ainsi et que ce sont les plus forts qui s'en sont toujours mieux sortis. C'est ainsi qu'on a longtemps dit que homo-sapiens avait zigouillé néandertal parce qu'il était plus intelligent que son ennemi. Sauf que c'est apparemment n'imp.
cyar
Charles de Gaulle écrivit plusieurs livres dont « Vers l'armée de métier » en 1934. Cet ouvrage y expliquait entre autres comment l'emploi massif des chars en temps de guerre pourrait donner un avantage décisif. Le livre eut très peu de succès en France, mais attira l'attention du général allemand Guderian qui s'en inspira pour créer la Blitzkrieg, mise en pratique avec succès quelques années plus tard... contre la France.
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