Sujet Souvenirs, nostalgie et autres petits remèdes pour vieillir sereinement
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Anonyme
17824
Une spéciale cinoche... L'officiel des spectacles. Pour ceux d'avant les smart phones, internet et surtout parigots c'était la bible à avoir dans la poche.
Tous les films, spectacles, concerts, expos de la région parisienne. Y'avait ceux qui préféraient Pariscope. Ceux qui savaient pas quoi... Jusqu'à l'arrivée de la VHS dans tous les foyers y'avait aussi les séances des pornos de Paname... Ah, ces titres, un seul m'a marqué: 6 suédoises à la pompe... Parait qu'il y avait des spécialistes pour trouver des titres plus délirants et marrants les uns que les autres...
Paname c'était à l'époque, il y a 30-35 ans, la possibilité de pouvoir mater au moins 300 films différents chaque semaine, record mondial homologué Guiness book.
Vu que j'étais plus diant-diant qu'étudiant mais encarté, en solo ou avec la Moujikette je m'envoyais pas moins de 5 à 8 films par semaine. Je bouffais de tout (sauf de la 6 suédoises à la pompe), de l'artillerie lourde genre Mad Max 3 (vu à l'Artel Créteil) jusqu'au Querelle de Fassbinder (séance de 12h à 10 balles au Ciné Beaubourg les Halles, devenu MKII Beaubourg) en passant par The Wild Bunch de Sam Peckinpah (à la Cinémathèque Beaubourg pour une rétro sur la Warner), To be or not to be de Lubitsch (au Champo), le dernier Godard Je vous salue Marie (à Belle Epine à Thiais)... des chefs d'oeuvre, des nanards, des trucs improbables... Putain, j'ai souvenir de 2 films, entre autres, vus de mémoire au cinoche de Fred Mitterrand le Luxembourg kekchose... Le premier, je ne me rappelle que du nom du réalisateur, Christopher Petit. 75 entrées sur Paris.
L'autre film était australien, une histoire de braquage qui tourne mal... 437 entrées.
J'ai trouvé ce lien, excellent:
https://salles-cinema.com/anciens-cinemas/la-derniere-seance-cinemas
Pleurons les dizaines de cinés parisiens perdus, leurs sièges démolis-défoncés, les péloches plus rayées que toute l'oeuvre de Buren mais un choix pléthorique...
Opéra Night, boite de nuit et cinoche le jour, Excalibur de John Boorman, j'étais le seul spectateur...
Châtelet Victoria, Easy Rider un samedi à minuit, Frankenstein Junior de Mel Brooks, Chariots of fire de Hugh Hudson, encore seul dans la salle... quelques années plus tard le projectionniste était un ami proche.
La boite à films, avenue de la Grande Armée, vu Butch Cassidy et le Kid de George Roy Hill avec la Moujikette, une bobine dans un état... Qui a vu Slaughterhouse 5 de George Roy Hill, hein ? Vu kekpart dans une de ces salles improbables de Paname. Film très particulier mais bon souvenir.
Cluny Palace, vu Taxi Driver, grande salle.
Espace Gaité, encore The Wild Bunch mais cette fois avec la Moujikette, Legend de Ridley Scott, et Il était une fois la révolution de Leone. Salle immense, écran hémisphérique, Dolby stéréo, 70mm, une des plus grandes salles de Paname, jamais plus de 10 spectateurs.
Kinopanorama, dans le 15ème, écran géant, sono dernier cri Dolby Stéréo, projections en 70mm... Carmen de Francesco Rosi, avec la Moujikette et quelques potes de terminale, la caisse enlevée par la fourrière, chopage du dernier métro de justesse.
Escurial Panorama, même style que le Kino... L'étoffe des héros, le projo casse, remboursement, z'arrivaient pas à réparer.
Le Latina, existe sous un autre nom, alors spécialisé dans le cinoche rital. La Strada et Amarcord de Fellini.
Rivoli Beaubourg, je ne sais plus quel film j'y ai vu... détruit par un attentat en 85.
Le Grand Pavois (là Pouet va réagir), samedi minuit The Wall d'Alan Parker... avec une copine, tomates avant la séance.
Quelques uns dont je n'ai pas retrouvé le nom... Rue des Ecoles, en partant du Boul'Mich, sur la gauche à 50 mètres... Sacré Graal et La vie de Brian des Monty Python.
Dans une galerie (Claridge?) des Champs Zé, Blazzing Saddles de Mel Brooks.
Souvenirs du ciné ricain des 70's... Panique à Needle Park, Serpico, Un après midi de chien, Mean Streets, Les chiens de paille, L'arnaque, Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia.
Quelques souvenirs... Ciné Beaubourg Les Halles, au pied de Beaubourg (pardon, centre G Pompidou pour les provinciaux). Les séances de 11-midi à 10 balles. Johnny got his gun de Dalton Trumbo... Querelle que j'ai déjà cité. En fait la plupart des films du midi étaient des films "homos" ou traitant de l'homosexualité, l'intégrale de Warhol (bon courage...), l'intégrale des navets avec Joe Dalessandro. Comme ça que j'y ai vu Querelle d'après Genet. Je précise qu'à l'époque je n'avais pas prêté attention au côté homo...
Un midi, j'opte pour un polar de William Friedkin avec Al Pacino, Cruising (La chasse). Meurtres dans les milieux homos des boites new yorkaises, Pacino opte pour la solution infiltration... Y'avait une scène où le fist fucking était très largement suggéré... Oh putain, j'avais 18 piges, je connaissais pas ce truc... si je serrais les fesses en ayant limite mal rien que de mater, j'étais bien le seul... autour de moi ce n'était que soupirs, regards envieux, ça pâmoisait sévère... c'est là que j'ai compris la tendance de la séance de 12h... mais attention, hein, c'était de l'Art et Essai, pas du porno.
Un samedi matin de janvier 1984, je dis à la plus jolie fille de la classe, on va se promener dans Paris cet aprèm ? Et ce soir on va se mater Apocalypse Now de Coppola au Champo (abréviation de Champollion, la rue où il se trouve), y'a séance à 22 heures ? On aura juste le temps de choper le dernier métro, t'as qu'à dormir à la maison, mes parents sont partis à la campagne... Ok me dit-elle. Après le film, on prend le dernier métro...
On s'assied, en face de nous... mes parents. Euh, z'êtes pas à la campagne ? Non, finalement on a préféré aller au cinoche, faisait trop moche pour aller à la campagne. Bien... je vous présente Moujikette. Elle peut rester à la maison ce soir ? Oui bien sûr... Mon père "Vous voulez que je vous raccompagne, mademoiselle ?" Ma mère "mais arrête, tu comprends pas qu'ils avaient prévu de rester ensemble cette nuit ?". Elle est restée 3 ans, puis elle est partie et elle est revenue 18 ans plus tard. Voilà.
Tous les films, spectacles, concerts, expos de la région parisienne. Y'avait ceux qui préféraient Pariscope. Ceux qui savaient pas quoi... Jusqu'à l'arrivée de la VHS dans tous les foyers y'avait aussi les séances des pornos de Paname... Ah, ces titres, un seul m'a marqué: 6 suédoises à la pompe... Parait qu'il y avait des spécialistes pour trouver des titres plus délirants et marrants les uns que les autres...
Paname c'était à l'époque, il y a 30-35 ans, la possibilité de pouvoir mater au moins 300 films différents chaque semaine, record mondial homologué Guiness book.
Vu que j'étais plus diant-diant qu'étudiant mais encarté, en solo ou avec la Moujikette je m'envoyais pas moins de 5 à 8 films par semaine. Je bouffais de tout (sauf de la 6 suédoises à la pompe), de l'artillerie lourde genre Mad Max 3 (vu à l'Artel Créteil) jusqu'au Querelle de Fassbinder (séance de 12h à 10 balles au Ciné Beaubourg les Halles, devenu MKII Beaubourg) en passant par The Wild Bunch de Sam Peckinpah (à la Cinémathèque Beaubourg pour une rétro sur la Warner), To be or not to be de Lubitsch (au Champo), le dernier Godard Je vous salue Marie (à Belle Epine à Thiais)... des chefs d'oeuvre, des nanards, des trucs improbables... Putain, j'ai souvenir de 2 films, entre autres, vus de mémoire au cinoche de Fred Mitterrand le Luxembourg kekchose... Le premier, je ne me rappelle que du nom du réalisateur, Christopher Petit. 75 entrées sur Paris.
L'autre film était australien, une histoire de braquage qui tourne mal... 437 entrées.
J'ai trouvé ce lien, excellent:
https://salles-cinema.com/anciens-cinemas/la-derniere-seance-cinemas
Pleurons les dizaines de cinés parisiens perdus, leurs sièges démolis-défoncés, les péloches plus rayées que toute l'oeuvre de Buren mais un choix pléthorique...
Opéra Night, boite de nuit et cinoche le jour, Excalibur de John Boorman, j'étais le seul spectateur...
Châtelet Victoria, Easy Rider un samedi à minuit, Frankenstein Junior de Mel Brooks, Chariots of fire de Hugh Hudson, encore seul dans la salle... quelques années plus tard le projectionniste était un ami proche.
La boite à films, avenue de la Grande Armée, vu Butch Cassidy et le Kid de George Roy Hill avec la Moujikette, une bobine dans un état... Qui a vu Slaughterhouse 5 de George Roy Hill, hein ? Vu kekpart dans une de ces salles improbables de Paname. Film très particulier mais bon souvenir.
Cluny Palace, vu Taxi Driver, grande salle.
Espace Gaité, encore The Wild Bunch mais cette fois avec la Moujikette, Legend de Ridley Scott, et Il était une fois la révolution de Leone. Salle immense, écran hémisphérique, Dolby stéréo, 70mm, une des plus grandes salles de Paname, jamais plus de 10 spectateurs.
Kinopanorama, dans le 15ème, écran géant, sono dernier cri Dolby Stéréo, projections en 70mm... Carmen de Francesco Rosi, avec la Moujikette et quelques potes de terminale, la caisse enlevée par la fourrière, chopage du dernier métro de justesse.
Escurial Panorama, même style que le Kino... L'étoffe des héros, le projo casse, remboursement, z'arrivaient pas à réparer.
Le Latina, existe sous un autre nom, alors spécialisé dans le cinoche rital. La Strada et Amarcord de Fellini.
Rivoli Beaubourg, je ne sais plus quel film j'y ai vu... détruit par un attentat en 85.
Le Grand Pavois (là Pouet va réagir), samedi minuit The Wall d'Alan Parker... avec une copine, tomates avant la séance.
Quelques uns dont je n'ai pas retrouvé le nom... Rue des Ecoles, en partant du Boul'Mich, sur la gauche à 50 mètres... Sacré Graal et La vie de Brian des Monty Python.
Dans une galerie (Claridge?) des Champs Zé, Blazzing Saddles de Mel Brooks.
Souvenirs du ciné ricain des 70's... Panique à Needle Park, Serpico, Un après midi de chien, Mean Streets, Les chiens de paille, L'arnaque, Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia.
Quelques souvenirs... Ciné Beaubourg Les Halles, au pied de Beaubourg (pardon, centre G Pompidou pour les provinciaux). Les séances de 11-midi à 10 balles. Johnny got his gun de Dalton Trumbo... Querelle que j'ai déjà cité. En fait la plupart des films du midi étaient des films "homos" ou traitant de l'homosexualité, l'intégrale de Warhol (bon courage...), l'intégrale des navets avec Joe Dalessandro. Comme ça que j'y ai vu Querelle d'après Genet. Je précise qu'à l'époque je n'avais pas prêté attention au côté homo...
Un midi, j'opte pour un polar de William Friedkin avec Al Pacino, Cruising (La chasse). Meurtres dans les milieux homos des boites new yorkaises, Pacino opte pour la solution infiltration... Y'avait une scène où le fist fucking était très largement suggéré... Oh putain, j'avais 18 piges, je connaissais pas ce truc... si je serrais les fesses en ayant limite mal rien que de mater, j'étais bien le seul... autour de moi ce n'était que soupirs, regards envieux, ça pâmoisait sévère... c'est là que j'ai compris la tendance de la séance de 12h... mais attention, hein, c'était de l'Art et Essai, pas du porno.
Un samedi matin de janvier 1984, je dis à la plus jolie fille de la classe, on va se promener dans Paris cet aprèm ? Et ce soir on va se mater Apocalypse Now de Coppola au Champo (abréviation de Champollion, la rue où il se trouve), y'a séance à 22 heures ? On aura juste le temps de choper le dernier métro, t'as qu'à dormir à la maison, mes parents sont partis à la campagne... Ok me dit-elle. Après le film, on prend le dernier métro...
On s'assied, en face de nous... mes parents. Euh, z'êtes pas à la campagne ? Non, finalement on a préféré aller au cinoche, faisait trop moche pour aller à la campagne. Bien... je vous présente Moujikette. Elle peut rester à la maison ce soir ? Oui bien sûr... Mon père "Vous voulez que je vous raccompagne, mademoiselle ?" Ma mère "mais arrête, tu comprends pas qu'ils avaient prévu de rester ensemble cette nuit ?". Elle est restée 3 ans, puis elle est partie et elle est revenue 18 ans plus tard. Voilà.
le reverend
33362
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Joli 
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
le reverend
33362
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Vickibaum
7227
Je poste, donc je suis
Membre depuis 15 ans
Souvenir quand j'étais mouflet des 101 Dalmatiens au Grand Rex 
Ben Hur au Passy (Dit rien Xipe Steplait) et puis le Louxor - Jour de fête, la Pagode (me souvient plus, j'étais avec mon premier amour, la péloche m'a pas trop occupé l'esprit ...), et un film indep US qui n'a pas laissé de souvenir; Punishment Park à l'Odéon.
Tient au fait la Pagode va être restaurée, super nouvelle. https://www.leparisien.fr/paris-75007/paris-la-pagode-restauree-rouvrira-d-ici-3-ans-08-10-2017-7316814.php
Ben Hur au Passy (Dit rien Xipe Steplait) et puis le Louxor - Jour de fête, la Pagode (me souvient plus, j'étais avec mon premier amour, la péloche m'a pas trop occupé l'esprit ...), et un film indep US qui n'a pas laissé de souvenir; Punishment Park à l'Odéon.
Tient au fait la Pagode va être restaurée, super nouvelle. https://www.leparisien.fr/paris-75007/paris-la-pagode-restauree-rouvrira-d-ici-3-ans-08-10-2017-7316814.php
Un guitariste et sa guitare c'est parfois la rencontre de deux manches.
Quand on a rien a dire on peut toujours le dire en chantant !
[ Dernière édition du message le 07/05/2018 à 18:44:15 ]
8oris
5642
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Mon adolescence et ma vie de jeune adulte ça : les "nuits blanches" dans les petits cinémas du quartier latin, du cinéma undergound, du western, etc .., avec café croissants pour ceux qui avaient tenu toute la nuit 
Anonyme
17824
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Anonyme
17824
Ouais, c'est ça. Je l'ai vu dans une grande salle ailleurs en région parisienne, et ouais l'ambiance c'est ça. 
djzephyrin
8059
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
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