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Sujet Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?

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Sujet de la discussion Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
Un petit topic thérapie de plus...

Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.

Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?

En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...

La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.

La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.

Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...

Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...

Et vous alors ?

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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91
Alors moi, c'est plutôt marrant. C'est plus quand j'ai une putain de patate d'enfer que j'ai - mais alors - pas du tout envie de bosser bravo

Par contre quand je déprime, je rêve de me perdre dans les méandres d'un tableau Excel. Ca doit vider l'esprit je sais pas...

One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III

I'm an alligator, I'm a mama-papa comin' for you

[ Dernière édition du message le 30/03/2010 à 14:42:10 ]

92
moi c'est plutot l'inverse me pendre dans les meandres d'excel...

une vielle et alors ...??

93

Ouais ben là c'est Pfffffffffffff...

Je vais regarder les CV des candidatures de stagiaires ça m'amuse toujours...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

94
des photos de mignonettes ???

une vielle et alors ...??

95
Pas pour le moment, mais je crois qu'il y en a un qui va passer en entretien juste pour mon plaisir de contempler et détruire ses illusions de gros branleur prétentieux, si je trouve le temps...

Pas de nana pour le moment...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

96
SADIQUE !!!!mrgreen

une vielle et alors ...??

97
C'est que pour les salariés exploités, ou les étudiants peuvent stresser ?


Parce que bon, là j'arrive en fin d'école d'ingé, donc théoriquement il faudrait que je cherche un stage et un taff.
Mais j'ai aucune envie de faire des régulateurs de vitesse de Renault ou des application d'I-phone, j'avoue que j'ai une assez basse estime du job d'ingé (surtout après avoir vu 2 amies qu'ont débuté leur stage, et dont le seul sujet de discussion est de savoir si la machine à café du 2eme est mieux que celle du 3eme).
Et pour finir dans une ville sinistre de France, avec les petits problèmes banaux...

J'avais pensé à faire le même job chiant, mais à l'étranger (voir en DOM TOM, bosser pour les fusées de l'ESA, c'est classe!), mais avec le futur boulot de ma blonde, ça fait être planté.

Pis zappé aussi le fait de partir en hivernage 12 mois en Antarctique, pis de faire le tour du monde, pis de rester 6 mois de plus en Pologne pour avoir leur diplôme. Alors qu'on sait pas vraiment si on va rester ensemble pendant des années, ou si dès que je rentre en France on va s'engueuler.

Et d'un autre coté je veux des gamins (des que j'en voit dans la rue, j'ai un sourrire jusqu'au oreilles pendant le quart d'heure qui suit!).



Ca, plus mon sujet de thèse qui rame, donc j'ose pas sortir de chez moi et visiter le pays.

Et mes parents qui me disent que si je veux, ils veulent/peuvent me payer encore quelques années d'études (mais pour faire quoi ?)(prof, àa la rigueur c'est dans les jobs scientifiques qui pourraient m'aller !)




Donc bon, si vous aviez des conseils de quand vous êtes rentré dans la vie active, avec le stress, les choix à faire, et tout et tout...

(moui, bon, je raconte ma vie sur AF, mais comme la j'ai pas de groupe en ce moment, faut bien qu'AF serve un peu, puis sur le Pub, tout le monde fait ça !)




Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

98
Ben il me semble que d'être ingénieur, ça n'exclue pas de voyager. Mon frère crée des systèmes informatiques pour gérer les automatismes et la sécurité des métros. Bien que basé à Paris, il est toujours entre Mexico, Caracas, Santiago du Chili, Dubai etc. Et ça ne l'empêche pas d'avoir un môme qu'il emmène parfois dans ses voyages quand ils doivent durer longtemps.
En plus, même en temps de crise, les ingénieurs sont toujours recherchés. C'est autre chose que mon diplôme de sciences économiques!!
J'ai un peu l'impression que tu refuses de voir le bon coté des choses..
99

Citation :
j'avoue que j'ai une assez basse estime du job d'ingé (surtout après avoir vu 2 amies qu'ont débuté leur stage, et dont le seul sujet de discussion est de savoir si la machine à café du 2eme est mieux que celle du 3eme).
Et pour finir dans une ville sinistre de France, avec les petits problèmes banaux...

Tu as l'air par contre d'avoir une assez haute estime de toi. Lorsque j'ai un ingé en stage de fin d'études, la première chose que je fais c'est lui faire saisir le gap immense entre ce qu'il sait et ce qu'il croit savoir, entre ce qu'il croit pouvoir faire et ce qu'il est capable de faire. Tu ne veux pas de problèmes banaux, tu ne veux que des grands problèmes, des trucs conceptuels au niveau de ton intellect ? J'ai bien peur qu'où que tu sois et qui que tu sois tu te tapes la fermeture pour congés de ton boulanger, l'évier bouché et les chiottes qui puent... mrgreen

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

100
C'est pour des étudiants.

Mais tu devrais pouvoir te faire plaisir avec ton cursus... Moi je te donne un conseil : fais les choses.

Va visiter ton pays, fait ton gosse, avance. Soit vigilant, prêt à saisir une opportunité, et si elle est bonne et que tu le sens, ta nana te suivra ou alors c'est que c'est pas la bonne (sauf cas exceptionnels). Si je regarde où j'en suis aujourd'hui, où je voulais en être à 10 ans, 15 ans, 20 ans, ce sont autant de vie différentes de celles que j'ai aujourd'hui. J'ai suivi mes envies, je me suis un peu battu pour m'imposer sur des opportunités qui m'ont paru importantes et ça l'a fait.

Je dis pas que c'est à la portée de tous, facile, etc. mais ça a marché pour moi et c'est mon conseil.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier